Aan u de Tour: TOUR DE FRANCE 2013 ET VISION 101ème

Brève synthèse du centième Tour, interprétation d'évènements particuliers, schémas futurs et "à éviter".

• gestart door André op zondag 21 juli 2013 om 12u25 | 1145 keer bekeken | 6 berichtjes
  
  

  André - op zondag 21 juli 2013 om 12u25 Bonjour. Après une 99ème édition aussi décevante que mal construite, le Tour 2013 nous a permis de redécouvrir un cyclisme qu'on aime. Certes, tout ne fut pas "idyllique". J'aurais aimé plus de suspense pour la victoire finale, mais la course fut en permanence vivante. Les organisateurs ont eu le grand mérite de tenir compte des justes critiques. Le défi était réel avec ce départ si particulier induisant un itinéraire en dehors des constructions classiques. Avant d'exposer ma vision du Tour 2014, permettez-moi d'interpréter certains évènements particuliers. De la panique au ..."cocasse" : On a frolé la "correctionnelle" avec cet incroyable épisode du bus bloqué. Rien ne permet d'affirmer un lien avec la chute, mais je n'accepte pas le non respect du règlement. Les chutes, incidents mécaniques, et descentes dangereuses font partie du métier. Les critiques furent mesurées, tous ont compris sauf ... Marc Madiot (grotesque dans son "cinéma braillard"). Sauf surprise ce soir à Paris, cela reste le principal "fait d'armes" d'une équipe qui a raté son Tour. Je considère cet épisode (à ranger dans les souvenirs cocasses) comme beaucoup moins grave que l'"agression" de la voiture de France Télévision sur la route de Saint-Flour en 2011. 20 secondes de pénalités pour non respect du règlement : c'est le tarif, et Froome s'en est bien tiré. C'est insuffisant ! Si c'était un fringale (ce dont je doute), la perte de temps aurait pu etre équivalente à Indurain en 1996 vers Arc 1800, soit 4 minutes. Lors du Giro 2006, Monsieur Jens Voigt (équipier du maillot rose Basso) avait accompagné sans prendre de relais Garate dans la grande étape dolomitique vers Falcade-Passo San Pellegrino, et chevaleresque lui avait laissé la victoire. Vers l'Alpe d'Huez, il a choisi de se débarasser d'un bidon en le lançant pour un enfant. S'apercevant qu'un adulte s'était honteusement emparé du bidon, Jens a fait "marche arrière" et a exigé de l'abuseur" la restitution au gamin. Wouaw ! Pierre Rolland (sauf à obtenir la "combativité") a aussi raté son Tour. Plus grave, il a désormais mauvaise réputation. Son geste antisportif et dangereux envers un adversaire (Anton) respectable risque de le poursuivre. Il a perdu beaucoup d'admirateurs. Vraiment "con" ! Extraordinaire foule à l'Alpe d'Huez, mais à certains endroits c'était "plus que limite". Les coureurs n'hésitent plus à écarter des coudes, des mains, voire des poings les "imbéciles" qui les genent (surtout en courant). Qui serait responsable si un spectateur ainsi "écarté" se retrouvait avec un nez cassé ou quelques dents en moins ? Vision de 2014. Ce serait une erreur de "calquer" le Tour 101 sur le 100. Les organisateurs doivent persévérer dans la créativité. Passage dans le Nord : "snober" de nouveau les pavés serait incompris. Moyenne montagne : à peine "esquissée" en 2013. Je reste convaincu, qu'une approche durcie (notamment Moissières) aurait généré un final encore plus palpitant vers Gap. Le découpage des étapes dans les massifs intermédiaires doit se concevoir dans le cadre de vraies étapes différentes de la grosse majorité des étapes de moyenne montagne dessinées ces dernières années. Profils à éviter : je serais très déçu si ASO devait de nouveau "fourguer" des étapes de montagne "purges" avec un dernier col loin du terme ou un "gouffre" entre les deux dernières montées. Un découpage comme celui du Grand Bornand est aussi à "bannir", mais le maintien de grandes étapes de haute montagne reste un "must". Je maintiens qu'il fallait inverser les deux étapes en Haute-Savoie avec le binome Romme-Colombière en ultime juge de paix du Tour. J'espère revoir le Semnoz dans un autre contexte. Belle étape vers l'Alpe, mais la double escalade me laisse "dubitatif". N'abusons pas de ce genre de truc quand cela ne s'impose pas. Les chronos : meme si Froome aurait un peu plus creusé l'écart, il fallait augmenter la longueur du clm. en Normandie. Le schéma du test sur les belvédères du lac de Serre-Ponçon est à reproduire. J'aimerais, pour un exercice éventuellement long, qu'ASO s'inspire du clm. de 55 km du Giro avec des "variations" : secteurs techniques, passages escarpés, routes roulantes. Bien plus équilibré que les tests de 2012. Je dine ce soir en charmante compagnie. Pas de "tourniquet" pour moi. J'ai à maintes reprises exprimé mon opinion. Question : si les temps sont pris au premier passage. Imaginons un maillot jaune tenant à une vingtaine de seconde victime d'un problème (crevaison ou chute ou incident mécanique) à 500m du point de chronomètrage. Risque-t-il de perdre le Tour ? Et si c'est le champion de France, on "adopte" le règlement ... Salutations.

  Linkinito - op zondag 21 juli 2013 om 18u50 Bonjour André. Il est vrai que ce Tour 2013 a été infiniment plus réussi que le Tour 2012, avec un parcours bien mieux tracé, et des attaques assez souvent. On a assisté à des étapes vraiment sympathiques, surtout là où on ne les attendait pas. Notamment l'étape de Bagnères-de-Bigorre qui a vu le peloton littéralement exploser et aurait pu mettre Froome en vraie difficulté sans équipier, mais les Movistar l'ont emmené dans un fauteuil. Les Saxo-Tinkoff leur feront plus ou moins payer avec un coup de bordure dans l'étape de Saint-Amand-Montrond en éliminant Valverde du classement général. Comme quoi, même dans les étapes de plat, un coup de bordure peut avoir de belles conséquences. D'autres étapes ont déçu, surtout celle du Grand-Bornand qui a été une procession assez minable, mais la distance et la pluie ont sûrement dû refroidir les ardeurs. Je mettrai aussi Lyon dans les déceptions, du fait que Julien Simon aurait pu gagner cette étape si ASO n'avait pas décidé d'un final avec 10 km de plat. Calvi a aussi un peu déçu, par contre Albi, plus mal tracée, à été rendue très intéressante par le train des Cannondale. Les arrivées au sommet ont tenu leurs promesses, mais étrangement celle qui a le moins été décisive aura été l'Alpe d'Huez pourtant faite 2 fois. Froome a pu lâcher les chevaux dans toutes les ultimes ascensions, à Ax, au Ventoux, et au Semnoz. A l'Alpe il a eu un coup de moins bien et une pénalité, mais rien de bien méchant. Les contre-la-montre étaient je trouve assez équilibrés au niveau de la distance, mais il est vrai qu'à l'avenir, un seul contre-la-montre varié peut mieux valoir que deux CLM radicalement opposés. Pour 2014, j'ai déjà proposé une esquisse de parcours sur mon fil de messages.

  Svam - op maandag 22 juli 2013 om 14u38 Ça avait beaucoup raillé le parcours et je suis content de voir des jugements objectifs a posteriori. Je suis globalement d'accord avec 80% de ce que vous avez dit. Je vais donc développer les 20% de désaccord ^^ - Sur Lyon, la majorité avait parié un sprint et c'est bien une étape de baroudeurs qu'on a eu. Mettre la défaite de Lemoine sur le dos d'ASO tient du chauvinisme. Cette étape symbolise plus pour moi, les non-servis du Tour 2013 à savoir les puncheurs ! - Sur le Grand-Bornand, je maintiens mon analyse d'avant Tour. J'avais parlé d'une étape parfaite pour désunir la Sky. C'est le scénario qui s'est produit ... vers Bagnères-de-Bigorre ! Les deux étapes ont le même schéma, on ne peut pas en saluer une et "bannir" l'autre. Le demi-succès de la première, capoté par la Movistar, valide les deux selon moi. - Sur les chronos, je reste attaché à deux rendez-vous sur terrain variable. Mais surtout à un vrai chrono pour spécialiste, c'est à dire plus long que les 32km du MSM.

  Olivier73 - op maandag 22 juli 2013 om 17u15 Bonjour à tous, pour une fois, mon avis va diverger d ceux d'André et de Linkinito, que j'ai plutôt tendance à approuver d'habitude. Tout d'abord, il n'était pas difficile de faire mieux que l'édition 2012, qui avait atteint le fond en terme de parcours. Ce Tour de France cuvée 2013 fut un bon cru, mais il aurait pu, à quelques détails près être exceptionnel. La domination de Froome a rapidement tué la course, mais derrière, nous avons eu droit a de superbes chamboulement pour les places d'honneur. Beaucoup de coureurs ont connus des jours sans, une baisse de rendement en 3ème semaine, d'autres comme Rodriguez ont commencé doucement pour finir fort, c'est ce que j'aime dans les courses par étape. Sans Froome, on aurait peut être assisté à l'un des plus beaux Tour de France de l'histoire. Concernant le parcours : Le départ Corse reste pour moi loupé, de beaux paysages, certes, mais les étapes étaient ennuyeuses au possible. Ce n'est pas non plus la faute d'ASO, puisque j'ai lu qu'il n'avaient pas eu beaucoup de liberté dans le choix des routes à emprunter. J'ai trouvé également que le peu de public au bord de la route (densité de population oblige), me faisait presque regretter les départs de l'étranger qui drainent de chaque coté de la route une haie de spectateurs sur plusieurs rangs du kilomètre 0 à l'arrivée. Moi qui d'habitude me plein des départs étrangers, c'est un comble. Le CLM par équipe n'a pas fait de trop gros écarts, tant mieux. La transition vers les Pyrénées était bonnes, qui plus est avec l'offensive de la Cannondale vers Albi. 1ère étape Pyrénéenne classique, si ce n'est un Quintana offensif sur tout le Tour et qui commençait déjà son travail de sape en devançant les attaques de leaders. 2ème étape Pyrénéenne qui m'a déçue au plus haut point. Vu le départ, je me suis dit que l'on allait assister à une de ces étapes de légende, avec Froome seul contre plusieurs Movistar, Saxo et Belkin. Et puis à 80km de l'arrivée, plus rien, si ce n'est un tempo pour écarter Porte. Quelle étape décevante, je fulminais d'entendre tous les journalistes nous présenter cette étape comme folle, alors qu'au final il ne s'est rien passé. Si l'étape n'avait pas été diffusée en intégralité et que l'on avait vu la course seulement à partir de Luchon, tout le monde aurait dit que c'était une étape de montagne pour rien. Le CLM du Mont Saint Michel était assez long pour moi. Plus je vois de Tours, moins j'aime cet exercice. L'étape des bordure fut la très belle surprise de ce Tour, une course animée dès la prise d'antenne, rien à dire, mais pour ce genre d'étape, c'est éole et les coureurs qui décident. Lyon aurait pu se finir au sprint, mais on sait que dans un Tour, il y a toujours une ou 2 étapes pour sprinteurs qui reviennent aux baroudeurs. C'était celle ci. Les dernières difficultés n'étaient que des faux plats, et si le peloton n'avait pas décidé de faire journée off, c'était un sprint au programme. Le Mont Ventoux fut fidèle à lui même et même un peu mieux, avec une différence qui s'est faite plus tôt qu'en 2000 et 2009. Il y avait très peu de spectateurs dans la montée. J'ai pu grimper sans problème jusqu'au x 800 derniers mètres alors que d'habitude la route est fermée au chalet Reynard, et en redescendant en vélo après l'étape , toute la 1ère moitié de la montée était déjà désertée par les voitures et les spectateurs à pied. Rien à voir avec 2009. D'ailleurs j'ai trouvé que sur les 2 premières semaines, il y avait moins de personnes au bord des routes que d'habitude. Manse a réédité son scénario de 2011, très belle étape. Je ne commenterai pas le CLM d'Embrun car j'étais sur place et je n'ai pas vu l'étape. L'Alpe d'Huez m'a plus, mieux que ce que j'avais prévu. Je rejoins André que la stupidité des personnes courant à coté des coureurs, malheureusement de plus en plus nombreux, et n'en ayant rien à faire de la course. Il me semble qu'il interdit de frapper un spectateur, on peut seulement le repousser. Autrement c'est exclusion, mas je vous avoue que le jour où un de ces abrutis aura le nez ou des dents cassés, je serais le 1er à applaudir. Contrairement aux journalistes, je n'ai pas trouvé qu'il y avait un record de spectateurs dans l'Alpe, de toute façon , il y a toujours du monde à l'Alpe, mais quand je suis monté en vélo par Villard Reculas, il était encore possible de monter en voiture par cette route, puis de faire 3km à pied pour rejoindre la montée de l'Alpe. D'habitude, cette route est déjà fermée quand j'attaque la montée. Le Grand Bornand fut ultra décevant, pour une fois qu'ils grimpaient mon col de l'Epine, sniff..., j'aurais bien aimé qu'il se passe quelque chose (coup de chapeau au monsieur au pied de ce col qui a fait le cycliste automate qui suivait les coureurs, un sacré boulot, je croyait qu'ils refaisait les poteaux pour EDF quand j'y était passé quelques semaine avant). Quand j'ai vu l'étape de Bagnères, je me suis dit que Svam avait raison et que cette étape pouvait permettre de piéger Froome, finalement rien, j'aurais préféré Romme – Colombière. Le Semnoz, j'ai adoré, autant la journée que j'ai passé la bas(aucun problème pour monter, ni pour redescendre, super bien placé au bout de la ligne droite avant le dernier km, avec peu de monde à cet endroit) que pour la course, qui m'aime si elle s'est résumée à la montée finale, était une belle course de côte. Ce col peut être très intéressant en entré dans le 1er massif Alpin avec une étape composée de cette seule montée, mais je demande à voir ce que cela donnerait également combiné au col de l'épine et au col de la Forclaz. Le final en semi nocturne n'apporte absolument rien, ni au niveau de la course, ni au niveau des images , car il ne fait pas assez sombre lors de l'arrivée. Et la cérémonie protocolaire a été minable pour moi. Expédiée en une ½ heure, avec seulement des lumières projetées sur l'arc de Triomphe comme spectacle, vraiment nulle. Quand ils ont demandé à Froome, Hinault, Merckx et Indurain de se retourner pour un spectacle visuel, je m'attendais à un gros truc, au lieu de ça, on a eu une daube visuelle, sans aucun rapport avec le cyclisme et le Tour de France. En plus les coureurs n'ont même pas pu faire un tour d'honneur, franchement, faire une arrivée en nocturne pour ça, c'était minable, un vrai feu d'artifice aurait été meilleur, et de grands jeux de lumière sur tous les Champs plus l'arc de Triomphe aurait pu faire quelque chose de magnifique, là j'ai eu l'impression d'une cérémonie au rabais. Pour 2014, le Dauphiné annonce le plateau des Glières et la Rosière (beurk) pour les Alpes.

  André - op woensdag 24 juli 2013 om 13u58 Bonjour. Merci pour vos commentaires. Avant de répondre, permettez que j'aborde un "évènement" que j'avais oublié d'analyser : le sprint de Cavendish à Saint-Malo. Le "traitement urinaire" infligé fait honte. J'aimerais, qu'à l'avenir, la manière dont les poissons-pilotes s'écartent soit "règlementée" et que ceux qui adoptent des comportements de "passivité dangereuse" soit sanctionnés. Pourquoi pas des cartes jaunes (deux égal rouge)? Linkinito : Je suis d'accord avec vous pour Calvi et Albi. Simon aurait peut etre gagné avec une autre arrivée à Lyon, à condition que les poursuivants adoptent la meme attitude. Saint-Amand-Montrond : personne ne l'avait vu venir ! Au Semnoz, Froome n'avait plus tellement de "chevaux". Si Rodriguez et Quintana n'avaient pas couru la place, ils auraient pu le lacher plus tot et plus nettement, sans évidemment reprendre 5 minutes. Grand Bornand : les conditions climatiques auraient pu donner des idées aux adversaire du maillot jaune désireux de mettre à la faute le "Kényan blanc". Svam : Je n'ai pas d'à priori sur le nombre d'étapes clm. Un seul test long équilibré pourrait etre expérimenté. Mais cinq tests variés répartis : prologue (5-6 km), équipes (20 km), indiv. pour gros rouleurs en demi-étape après-midi (20 km), cronoscalata pentu (10-12 km) et sur la fin une étape musclée indiv. (40 km) me plairaient à titre exceptionnel. Si nous étudions l'évolution des chronos depuis ... 1947, ce schéma reste modéré. Je sais que beaucoup sont contre les demi-étapes. Je les invite seulement à consulter les listes de vainqueurs. Assez significatif de constater que ce sont souvent les memes noms qui reviennent : évidemment des rouleurs pour clm., grimpeurs pour course de cotes, sprinters, mais aussi des coureurs qui n'appartenaient à aucune catégorie et ont systématiquement tiré leur épingle du jeu sur des étapes fractionnées. Tout un art de "retomber sur ses pattes" : si j'accepte avec des nuances la comparaison au niveau des tracés vers Bagnères-de-Bigorre et le Grand Bornand, je réfute le lien au niveau de la fonction stratégique. Vers BB, l'étape s'inscrit en complément, voire correctif de Pailhères-Ax. Etape difficile, piègeuse. A deux jours de l'arrivée, il était essentiel de construire des étapes décisives susceptibles de bousculer la hiérarchie, et ce final (inférieur à Peyresourde-Azet-Ancizan) ne répondait pas. Voir le commentaire de JF Pescheux sur le guide officiel du Tour. Olivier : J'aime comparer les Tours à la vigne. Je ne range pas 2013 dans les "grands crus" comme 1964, 1975, 1989 ... Sur l'échelle des éditions du XXI siècle, celle-ci, selon moi, se situe dans les 3 ou 4 meilleures, derrière 2003. Au niveau des Tours "prudhommiens", je situe 2009 et 2012 "piquette", 2008 médiocre, 2007 et 2011 moyen. 2013 est le meilleur avec 2010. Bagnères-de-Bigorre : j'ai aussi attendu après ce départ canon. Responsables : ni ASO ni les coureurs mais les DS. Avec R. Géminiani, j'imagine le scénario : GSM qui "chauffent" avec les autres DS. Chacun lance les lieutenants devant (Kreuziger, Rui Costa ou Quintana, Ten Dam, les Garmin, ...) et les leaders dans la roue de Froome pour le pièger en contre. Avec des si ...

  Aurélien M. - op dinsdag 30 juli 2013 om 20u11 Bonjour André, J'espère que le dîner fut bon, en tout cas, vous n'avez rien raté de la course. Il est vrai que le suspense a manqué, mais à qui la faute : à un Froome trop fort (bien que faiblissant en 3e semaine) ? ou à une concurrence inexistante ? Sinon l'épisode du bus nous a montré la "grande gueule" de certains français. En règle générale, je suis plutôt satisfait de ce tour non pas à l'ancienne, comme osent le dire les retraitables Holtz et consort de France TV. (d'ailleurs, oser demander cash à Froome s'il se dope, il a eu de la chance de ne pas s'en prendre une : comme si Froome allait avouer 3 jours avant l'arrivée). Les Français sont passés à côté : Rolland a déçu, Pinot est à mourir de rire en descente. Il devrait aller à la Vuelta pour les courses de côte. Heureusement que Riblon était là, et qu'il est toujours là en Pologne (ou en Italie devrais-je dire). Sinon, je savais Quintana fort, mais de là à passer son temps sur le podium parisien, chapeau, d'autant que c'est le seul qui ose vraiment. Peut-être que d'ici deux ans il fera trembler Froome. L'année prochaine, seulement Risoul semble se prononcer, et encore. Par contre, Pour Bari en Italie, êtes vous sûr ? ca fait quand même pas mal d'heures d'avion. Bonne soirée

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