Alors que certaines rumeurs font état d'un départ potentiel de la Vuelta des Pays-Bas, en voilà donc une, très montagneuse avec 7 étapes dont 6 arrivées au sommet, entre ascensions mythiques et trouvailles plus originales
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Etapa 1 : Tilburgo (Tilburg) – Tilburgo (6,4 km)
10 ans après, la Vuelta fait son retour en territoire néerlandais avec à l'honneur le Brabant Septentrional. Et comme lors de cette dernière sortie, pas de contre la montre par équipes inaugural mais bel est bien un cours chrono individuel assurément piégeur. En effet, dans cette boucle de 6,4 kms autour du centre-ville, peu de bitume et beaucoup mais alors, beaucoup de pavés et de rues étroites.
Etapa 2 : Tilburgo – Bergen op Zoom (186,8 km)
Départ fictif : Schouwburgring (Theaters Tilburg) Départ réel : Heikantlaan (8 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Noordsingel
Les sprinteurs devront saisir l'une des maigres occasions qui leurs sont offertes. Après un léger détour par Bois le Duc (s'Hertogenbosch), le parcours qui ne peut s'enorgueillir que d'une poignée de faux plats montants file plein-ouest en passant entre autres par Dordrecht et la province de Hollande-méridionale et revient en Brabant par le concours de quelques kilomètres d'autoroutes pour plonger en suivant le littoral vers la ville portuaire.
Etapa 3 : Breda – Lieja (Liège) (179,7 km)
Départ fictif : Kloosterplein (Rabobank Breda) Départ réel : Bieberg (4 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Rue du Laveu
Ce n'est donc qu'à partir de cette troisième séquence que les premiers points de la montagne seront distribués. Pourtant, cette étape se veut volontairement abordable au plus grand nombre à la vue du parcours quasiment plat jusqu'à 35 km de l'arrivée. C'est le Mur de Huy qui inaugurera en fanfare le Maillot à Pois bleus, mais cette ascension ne servira que le spectacle car elle sera suivie de 20 nouveaux km plats. On peut dire que la course commencera à partir d'un tryptique final condensé en 10 km, la côte de la Rue des Airelles à Seraing, la côte de Saint-Nicolas, et la rue pavée du Laveu.
(km 141,4) 204 m : Mur de Huy (1,3 km à 9,8 % - max : 21 %) : 3 (km 167,4) 177 m : Rue des airelles (1 km à 11 % - max : 20 %) : 3 (km 175) 176 m : Côte de Saint-Nicolas (1,3 km à 8 % - max : 13 %) :3 (km 179,1) 147 m : Rue du Laveu (500 m à 14,1 % - max : 19,5 %) - NC
REPOS 1
Etapa 4 : Mataró – Campdevánol (167,5 km)
Départ fictif : Passeig Callao Départ réel : N-11 (2,5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : N-260 (Escuela de fútbol)
Une étape assez indécise qui peut tout autant sourire à puncheur qu'à un sprinteur. En effet, le parcours qui slalome entre les cols catalans empruntent des bosses en faible nombre et moyennement pentues, elles-mêmes entrecoupées de longs et doux faux plats montants. Est-ce suffisant pour que le vainqueur de Bergen, a priori pur as de vitesse, puisse jouer la gagne ?
(km 4,1) 94 m : Caldes d'Estrac (900 m à 6 % - max : 7 %) : NC (km 30) 192 m : Santa Susanna (1,8 km à 7,7 % - max : 11 %) : 3 (km 132,7) 853 m : Collado de Capsacosta (8,6 km à 5 % - max : 8 %) :2
Etapa 5 : Torelló – Bagá Alto de Pal : 135,2 km
Départ fictif : Plaça els Països Catalans (Plaza de los campesinos catalanes) Départ réel : BV-5626 Vila-Seca (sortie) (3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Alto de Pal
Cinquième séquence et début des tribulations des grimpeurs. Malgré la distance honorable pour une étape montagnarde, mollets solides exigés avec 5 cols condensés en moins de 100 km. En effet, les 50 premiers km se résumeront en une succession de faux plats, mais dès cette borne franchie, la journée promet d'être complexe avec tout d'abord, un couple de grimpeurs courts mais très pentus qui précéderont le premier véritable col de haute montagne de cette Vuelta. Les 50 km qui resteront à parcourir au sommet de ce dernier franchi, se feront dans une vallée entrecoupée d'un unique grimpeur semblable aux deux premiers avant la longue et irrégulière montée de Pal.
(km 47) 945 m : Creu de Terradelles (3,1 km à 9,4 % - max : 14 %) : 3 (km 53,3) 1124 m : Collado de Pujals (3,2 km à 9,3 % - max : 12 %) : 3 (km 65) : 1559 m : Alto de Fumanya (10 km à 8,8 % - max : 16 %) : 1 (km 92,1) : 1259 m : Collado de Sobirana (6,2 km à 8,1 % - max : 17 %) : 2 (km 118) : 2106 : Alto de Pal (16,2 km à 7,5 % - max : 15 %) : ESP
Etapa 6 : Llívia – Ax 3 Domaines : 184,9 km
Départ fictif : N-154 Départ réel : Puigcerdá (6 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Ax 3 Domaines
(km 60) 1910 m : Collada de la Gallina (12,2 km à 8,4 % - max : 18 %) : ESP (km 88,6) 1340 m : La Comella (4,6 km à 8,1 % - max : 11 %) : 2 (km 98,4) 1795 m : Beixalis (15,8 km à 5 % - max : 11 %) : 1 (km 118,4) 2408 m : Port de Envalira (27,5 km à 5 % - max : 9 %) : ESP (km 177) 1375 m : Ax 3 Domaines (7,8 km à 8,2 % - max : 10,5 %) : 1
Dans cette Vuelta « internationale », la France sera aussi à l'honneur pour cette seconde arrivée au sommet en montagne, dans l'une des montées plébiscitées par le Tour, celle-là même où Christopher Froome avait assis sa première victoire au Général de la Grande Boucle. Avec un passage par Andorre, cette redoutable étape qui frôle les 5000 m de dénivelé positif s'annonce déjà comme l'étape-reine dans laquelle la Vuelta peut tout autant se perdre que se gagner. Chacun jugera de la qualité de la nouvelle, mais comme pour l'étape de la veille, la grimpette ne commencera que tardivement après près de 70 km de course. Ainsi, les 5 cols du jour dont le monstrueux Collada de la Gallina, sont ramassés sur tout juste plus de 100 km.
Etapa 7 : Solsona – Barbastro : 182,6 km
Départ fictif : Avinguda Verge del Claustre (Bisbat de Solsona) Départ réel : Ctra. de la Llosa (4 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Avinguda de la Estación
Une étape semblable à la quatrième. Premiers kilomètres vallonnées propices à la formation d'une échappée, et reste de l'étape en dent de scie, parsemées de douces bosses. Rien ne dit toutefois que les purs sprinteurs puissent tenter leur chance à la vue du repecho court mais pentu qui inaugure les 10 derniers kilomètres.
(km 1) 816 m : Solsona (3 km à 4,5 % - max : 6 %) : NC (km 60) 690 m : Alto de Portell (7 km à 3 % - max : 8 %) : 3 (km 177,1) 410 m : El Ariño (1,4 km à 6,6 % - max : 10 %) : NC
Etapa 8 : Aínsa Sobrarbe – Tafalla (221,2 km)
Départ fictif : Avinguda Sudiera Départ réel : N-260 (5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : NA-8607
Nouvelle étape de transition qui cette fois-ci ne devrait souffrir d'aucune indécision. Si l'on pourra compter sur la présence de trois difficultés, même les moins bons en ce qui concerne la grimpette les passeront aisément. Cela permet donc de faire durer le plaisir en allongeant les kilomètres afin d'aboutir à la plus longue séquence de cette Vuelta.
(km 38,4) 1205 m : Puerto de Cotefablo (3,4 km à 6,6 %) (reste de l'ascension non catégorisé) – 3 (km 148) 849 m : Puerto de Cuatro Caminos (4,2 km à 5,5 %) – 3 (km 197,6) 752 m : Alto de Lerga (7,2 km à 3,4 %) – NC
Etapa 9 : Larraga – San Sebastián (146,2 km)
Départ fictif : Ctra. Berbinzana Départ réel : NA-601 (3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : José Maria Sert Plaza
Une étape de moyenne montagne typique qui ne fait que monter et descendre. Bien que d'une longueur similaire à une étape de montagne, les difficultés seront nombreuses, éclectiques et pas forcément insurmontables. Mais que les sprinteurs ne se fassent pas trop d'illusions, car si les deux étapes précédentes auront pu leurs permettre de s'illustrer, le final urbain qui rappelle à certains égards la Classica, les éjectera très certainement. En effet, il faudra en passer par le Monte Igueldo et emprunter l'étroite et pentue Rue Aizkorri (Aizkorri Kalea) avant si besoin est de se départager au sprint.
(km 13,7) 733 m : Puerto de Guirguillano (10 km à 3,9 % - max : 8 %) - 2 (km 36,8) 920 m : Puerto de Guembe (5,5 km à 5,8 % - max : 10 %) – 2 (ou 3) (km 87,5) 810 m : Alto de Uitzi (5,7 km à 4,1 % - max : 11 %) – 3 (km 102) 498 m : Puerto de San Anton (1 km à 6,2 %) – NC (km 140,4) 151 m : Monte Iguelda (1,8 km à 7,3 %) – 3
Etapa 10 : Getaria – Miranda de Ebro (159,6 km)
Départ fictif : Parkea Aldamar Départ réel : N634 (2,5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Calle Reparcel. Cra de Logro (Avinguda Europa)
Quoi ? Ah oui, de la moyenne montagne. Encore. Mais cette fois-ci, pas d'ascensions à tout va mais ni plus ni moins que 7 bosses dont 3 absolument monstrueuses. Et promis, entre chacune de ces dernières, du plat (ou presque) et rien d'autre. Ainsi, si les as de la vitesse ont su résister notamment aux 80 premiers kilomètres, la messe n'a plus à être dite.
(km 7,3) 218 m : Itziar (5,6 km à 2,9 % - max : 6 %) – NC (km 26,9) 470 m : Puerto de San Miguel (5,6 km à 8 % - max : 12 %) – 2 (km 45,7) 544 m : Santuario de Arrate (4,2 km à 10,2 % - max : 17 %) – 1 (km 60,3) 377 m : Puerto de Areitio (4 km à 4,9 % - max : 8 %) – 3 (km 78,1) 715 m : Puerto de Urkiola (5,6 km à 9 % - max : 12 %) – 2 (km 122,5) 806 m : Puerto de Zaldiarán (5,2 km à 4,4 %) – 3 (km 147,3) 637 m : Berantevilla (2,2 km à 6,8 %) – 3 (ou NC)
Etapa 11 : Villarcayo – San Sebastián de Garabandal (197,7 km)
Départ fictif : Calle Julio Danvila Départ réel : CL-629 (4,5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : CA-860
Une étape qui s'apparente à de nombreux égards à celle de la veille, 8 bosses en tout et pour tout mais une arrivée au sommet (qui sera la plus facile du jour) qui exclura assurément les sprinteurs, mais qui peuvent servir les puncheurs rapides.
(km 2,5) 948 m : Alto de Cubillos del Rojo (3,6 km à 7,3 % - max : 11 %) – 3 (km 67,3) 1258 m : Puerto de Palombera (4,6 km à 6,3 % - max : 9 %) – 3 (km 99,7) 609 m : Collado de las Novales (4,8 km à 7 % - max : 9,5 %) – 2 (km 115,3) 552 m : Collado de Ozalba (5,6 km à 6,9 % - max : 12 %) – 2 (km 139,1) 216 m : Alto de Viérnoles (2,2 km à 5,9 %) – NC (km 159,3) 647 m : Collado de Hoz (10,8 km à 5 % - max : 9 %) – 2 (km 179,3) 552 m : Collado de Ozalba (4,4 km à 6,4 % - max : 8 %) – 3 (km 192,7) 461 m : San Sebastián (5 km à 5,2 % - max : 10 %) – 3
Etapa 12 : Potes – Lagos de Covadonga (156,5 km)
Départ fictif : N-621 Départ réel : N-621 (3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Lagos de Covadonga
Du très grand classique pour cette première séquence entre Cantabrie et Asturies. Cols longs tantôt roulants tantôt ardus qui ne devrait écrémer que raisonnablement le peloton avant la terrible montée finale.
(km 7,2) 1599 m : Puerto de San Glorio (16,8 km à 6,2 % - max : 12 %) – ESP (km 34,2) 1562 m : Puerto de Pandetrave (10,5 km à 3,4 % - max : 6,4 %) – 2 (km 58) 1463 m : Puerto de Panderruedas (18,7 km à 5,3 % - max : 11,7 %) – 1 (km 95,8) 993 m : Collada Llomena (7,8 km à 8,7 % - max : 16 %) – 1 (km 144,3) 1110 m : Lagos de Covadonga (12,2 km à 7,2 %) – ESP
REPOS 2
Etapa 13 : Mieres – Alto de Farrapona (125,2 km)
Départ fictif : Calle Valeriano Miranda Départ réel : Puente de Seana (1,5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Alto de Farrapona
Classique et 2e acte avec cette seconde séquence asturienne et l'arrivée sur la tête d'un autre sommet mythique de la Vuelta. 2 difficultés majeures outre l'ascension finale et un départ en fanfare avec deux courtes bosses.
(km 1) 311 m : Alto de Ribono (1,3 km à 7,8 % - max : 12 %) – NC (ou 3) (km 3,7) 451 m : Alto de Espinedo (1,6 km à 8 % - max : 10 %) - 3 (km 18,5) 1031 m : Collado el Cogochu (7,1 km à 10 % - max : 13 %) – 1 (km 39) 667 m : La Forcá (4,7 km à 7,1 % - max : 10 %) – 3 (km 49,7) 578 m : Alto de La Vara (1,6 km à 8,6 % - max : 11 %) – 3 (km 82) 1348 m : Puerto de San Lorenzo (9,7 km à 8,6 %) - 1 (km 106,4)1708 m : La Farrapona (18,7 km à 6 %) - ESP
Etapa 14 : Fabero – Cangas del Narcea Santuario del Acebo (152,2 km)
Départ fictif : Avinguda Doctores Terrón Départ réel : LE-711(3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Santuario del Acebo
Classique et 3e acte avec cette troisième séquence asturienne. On se répète, tout comme le profil exigeant. Mais entre 2 grosses ascensions, il faudra compter sur la présence de nombreuses bosses pour certaines largement honorable.
(km 1,4) 1029 m : Puerto de Lumeras (6,8 km à 5,7 % - max : 12 %) – 2 (km 22,6) : 1669 m : Porto de Ancares (5,6 km à 11 % - max : 15 %) – 1 (km 48) 894 m : Alto de Faquís (4,4 km à 8,4 % - max : 12,5 %) – 2 (km 77) 636 m : Alto de Sena (2,6 km à 7,6 % - max : 9 %) – 3 (km 81,4) 724 m : Alto de Castaosa (1,8 km à 9,4 % - max : 14 %) – 3 (km 86,6) 759 m : Alto de Cuantas (1,8 km à 7,2 % - max : 13 %) – NC (km 101,8) 1113 m : Alto de Valvaler (10,6 km à 7,2 % - max : 13 %) – 1 (km 142,8) 1162 m : Alto del Acebo (9,6 km à 8 % - max : 14 %) – 1
Etape 15 : Monforte de Lemos – Puebla de Sanabria (169,9 km)
Départ fictif : Nosa Señora Da Antiga Départ réel : LU-903 A Chá (sortie) (5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Ctra. Lago
Sorti de la haute montagne, le peloton verra surement cette journée de façon salutaire. Mais il faudra vraiment être un sprinteur-puncheur pour passer les nombreuses bosses successives, et le dernier kilomètre en léger faux plat montant.
(km 1) 1029 m : Alto de A Estrada (4,6 km à 5 % - max : 6 %) – 3 (km 16,4) 767 m : Alto de San Amaro (8 km à 6,2 %) – 2 (km 71,2) 620 m : Alto de Lentellais (4,8 km à 4,8 % - max : 13 %) – 3 (km 80) 1027 m : Alto de Covelo (7,8 km à 5,3 %) – 3 (ou 2) (km 107,6) 970 m : Alto de Bouza (5 km à 4,6 %) – 3 (km 144,8) 1352 m : Portilla del Padorno (6,2 km à 3,9 %) – 3
Etape 16 : Villalpando – Salamanca (195,8 km)
Départ fictif : Ctra. Madrid Coruña Départ réel : CL-612 (4 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Avinguda de la Aldehuela
Une étape absolument toute plate. Enfin presque. L'altimétrie frisera les 1000 m mais il n'y aura pas la moindre bosse catégorisable. Les purs sprinteurs auront enfin toutes leurs chances après de longs jours de disettes. Mais il faudra tout de même être véloce à la vue de la ligne d'arrivée tracée en léger faux plat montant.
Etape 17 : Alba de Tormes – Plasencia (180,9 km)
Départ fictif : Calle Padre Cámara Départ réel : DSA-120 (3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Avinguda de la Aldehuela
Un quasi copié-collé de l'étape de la veille avec toutefois quelques changements. Notamment en milieu d'étape, où les bosses seront légions. Elles jouiront en plus de pourcentages très honorables, mais leur faible longueur ne leurs permettent pas de compter au GPM. Attention enfin aux 10 derniers kilomètres avec d'une part, un énième et court repecho et une nouvelle fois, le dernier kilomètre en faux plat montant.
Etape 18 : Navalmoral de la Mata – Bejar La Covatilla Alto Palomares (153,7 km)
Départ fictif : Avinguda Angustias Départ réel : EX-119 (3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Estación
Nouvelle étape de montagne pour laquelle nous n'aurons besoin de s'épancher dans de prolixes descriptions. Tout juste 150 km, 3 longues ascensions dont quelques bons pourcentages, et, bien qu'elle ne soit pas monstrueuse, une échéance de plus pour les grimpeurs, quand les moins bons en montagne seront muselés.
(km 34) 1268 m : Puerto del Piornal (14,4 km à 5 %) – 1 (km 78) 1397 m : Puerto de Honduras (12,8 km à 6,7 %) – 1 (km 130) 1961 m : Alto Palomares (23,2 km à 4,4 % - max : 13 %) – 1
Etape 19 : Cebreros – Avila (42,3 km)
Très difficile contre-la-montre individuel qui emprunte entre autres le final de l'étape où Alexis Gougeard s'était imposé. Deux grosses bosses, la première, courte mais absolument terrible, et qui se dresse quelques centaines de mètres après le départ (3 km à près de 10 %), la seconde, plus longue et plus roulante (7 km à près de 6 %). Au sommet de cette dernière, il restera une douzaine de kilomètres de faux plat tantôt montant tantôt descendant.
Etape 20 : San Idelfonso – Cercedilla (170,2 km)
Départ fictif : Travesia Puertas Nuevas Départ réel : La Pradera de Navalhorno (sortie) (3,5 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : M-622
La description sera pour ce final montagnard relativement simple. Une boucle avec 4 ascensions. Ce sera d'ailleurs la seule étape de montagne de cette Vuelta qui ne comportera pas d'arrivée au sommet. Au départ de San Idelfonso, la course prend plein sud par le Puerto de Navacerrada, file à l'est avant de remonter au nord par le Puerto de la Morcuera et le Puerto de Navafría, avant de rebasculer vers l'ouest et enfin le sud, en repassant par le ville de départ et par le même versant en premier lieu emprunté.
(km 7) 1858 m : Puerto de Navacerrada (7 km à 7,5 %) – 1 (km 53) 1776 m : Puerto de la Morcuera (9,8 km à 6,8 %) – 1 (km 87,2) 1773 m : Puerto de Navafría (10,4 km à 6 %) – 1 (km 151) 1858 m : Puerto de Navacerrada (7 km à 7,5 %) – 1
Etape 21 : Ocaña – Madrid (110 km)
83 (dont 3 km fictifs) km + 5 tours de 6 km
Départ fictif : Avinguda Generalisimo Départ réel : CM-4014 (3 km de parcours fictif) Lieu d'arrivée : Plaza de Cibeles
Ultime étape qui n'est pas toute plate loin sans faux mais qui ne comporte aucune ascension catégorisable. S'alternent portions planes et bosses très roulantes avant le circuit final dans les rues de Madrid
Les chiffres :
3 224,5 kms
7 ou 8 étapes de plaines (abordables aux sprinteurs)
4 ou 5 étapes de moyenne montagne (selon comment l'on considère l'étape 10)
7 étapes de haute montagne (dont 6 arrivées au sommet)
2 clm individuel
Bonjour Feelclimb
C'est bien dommage que les Vuelta n'intéressent pas autant que les Tour/Giri !
Ce grand départ néerlandais ne colle pas trop avec la Vuelta (le GT avec le moins de départs à l'étranger). Surtout que des tracés équivalents existent en Espagne !
On reprend donc en Catalogne. Ta quatrième étape est un peu surprenante avec ce long col roulant à 35 bornes de l'arrivée. Mais bon, pour un début de course, c'est original, donc pourquoi pas.
L'étape de Pal est bien tracée. Sobirana était pas forcément utile surtout que sa pente semble être surcôtée.
Par contre, l'étape vers Ax est un peu tracée à l'envers. En début de Vuelta, personne n'attaquerait dans les cols andorrans et ça se jouerait en course de côte dans Ax-3 Domaines. Donc je ne peux te conseiller qu'une arrivée plus proche de la frontière (Puymorens par exemple). Aussi le versant est de Beixalis enchainé avec le versant ouest d'Ordino est bien plus efficace.
Je ne suis pas convaincu par ton approche de San Sebastian, beaucoup trop "gentille". Je préfère encore le parcours de la Klasikoa !
L'étape de Miranda de Ebro est bien plus fidèle à ce que le Pays Basque peut offrir mais pourquoi pousser aussi loin après Urkiola ? Là, l'étape est offerte sur un plateau aux baroudeurs et les favoris passeront une journée tranquille ...
La ville arrivée sur la 11ème étape, c'est un petit village quand même ! Ça manque un peu de % par moments mais les montées s'enchainent bien, ça devrait suffire.
Ok pour Covadonga qui est une course de côte par nature.
Je n'ai pas trouvé ton Collado el Cogochu. L'ascension de la Farrapona force à une nouvelle course de côte alors que le secteur du San Lorenzo aurait pu être approfondi avec le Maravio et/ou la Cruz de Linares !
Sur l'étape suivante, le départ est très costaud et Ancares peut mettre en difficulté n'importe quel favori mais ensuite, les grosses difficultés sont tellement espacées que ça risque fortement d'être une nouvelle course de côte sur l'Acebo.
La troisième semaine est bien pauvre malheureusement. La Sierra de Béjar, c'est pas facile à exploiter en fin de Vuelta. Du coup, on se retrouve avec une étape un peu légère. Et les contreforts de Madrid obligent à tournicoter sur les quelques grands cols goudronnés. Bon, en 2015, ça avait été super sympa mais c'était dans un contexte très particulier. Enfin, il n'y a pas de chrono plat de bonne longueur (au moins 30 km).
Cette Vuelta ressemble beaucoup trop aux parcours de ASO/Unipublic avec des arrivées au sommet sur toutes (ou presque) les étapes de montagne et des chronos qui ne désavantagent pas les grimpeurs. Ce n'est pas une formule à laquelle j'adhère sur un Grand Tour.
Enfin, sur une carte, une bonne moitié sud de l'Espagne est ignorée !
En espérant que je ne t'ai pas "découragé" de tracer en Espagne ;)
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