Aan u de Tour: Et si on refaisait des parcours de Tour ?
Bonsoir à tous ! Cela fait longtemps que je ne suis pas intervenu sur velowire.com mais il faut savoir se fixer des priorités et, manquant de temps, je n'en avais plus trop à accorder aux différentes conceptions de parcours ou aux débats tournant autour de celles-ci … J'avais donc la volonté de revenir (comme je peux) dans les différentes discussions du site, et rien de mieux qu'un parcours de Tour de France pour relancer les débats ! J'ai également pris pas mal de temps pour bien mettre en forme tout ça, c'est peut-être futile mais bon je voulais détailler au plus près certains points du parcours. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir ce tracé.
door Yvonne over 
door Reniers Luc over
Carte du parcours
Samedi, prologue = Château de Chambord (6,9 km), contre-la-montre individuel, plaine.
Grand Départ donc du château cher à François Ier (le roi, pas le pape hein!) pour un prologue classique, plat, court et dénué de difficultés. Pas de quoi perdre plus de 30'' pour les plus faibles.
Profil
Dimanche, étape 1 = Blois / Ancenis (223,8 km), plaine.
Le lendemain, départ de Blois et cap à l'Ouest où les bords de Loire seront largement mis en valeur pendant plus de 200 km. Les quelques aspérités du final, qui serviront surtout à attribuer le premier maillot à pois, ne devraient pas empêcher le premier sprint massif de ce Tour du côté d'Ancenis. Arrivée Quai de la Marine.
Profil
GPM :
km 142 : Côte de Gennes (74 m) 1,4 km à 4,6 % (max 7 %) - cat. 4.
km 152 : Côte de Coutures (92 m) 1,7 km à 3,1 % (max 5 %) - cat. 4.
km 181 : Côte de la Corniche Angevine (68 m) 1,6 km à 3,2 % (max 6 %) - cat. 4.
km 217 : Côte de Bouzillé (83 m) 1,9 km à 3,4 % (max 7 %) - cat. 4.
Lundi, étape 2 = Nantes / Saint-Martin-de-Ré (164,9 km), plaine.
La 2e étape en ligne de ce Tour est sûrement la moins difficile de toutes. Plate et assez courte, elle devrait sacrer un sprinteur au cœur de l'île de Ré. Arrivée Quai de la Poithevinière.
Profil
Mardi, étape 3 = La Rochelle / Angoulême (178,2 km), plaine.
Première étape au scénario indécis, le tronçon menant les coureurs de la Rochelle à Angoulême nous offrira une belle lutte entre opportunistes et sprinteurs. Les bosses du final seront là pour dynamiter un peu la course. Arrivée Rue de Montmoreau.
Profil
GPM :
km 151 : Côte de Blanzac-Porcheresse (147 m) 1,5 km à 5,1 % (max 7 %) - cat. 4.
km 167 : Côte de Mouthiers-sur-Boëme (126 m) 1,1 km à 5,7 % (max 8 %) - cat. 4.
km 172 : Côte du Petit Giget (113 m) 0,9 km à 5,6 % (max 7 %) - cat. 4.
km 176 : Côte de Ma Campagne (111 m) 1 km à 5,7 % (max 9 %) - cat. 4.
Mercredi, étape 4 = Angoulême / Montignac – Grotte de Lascaux (180,4 km), vallonnée.
Sur un profil encore plus escarpé que celui de la veille, les puncheurs auront réellement l'occasion de briller sur les hauteurs de Montignac, devant un site exceptionnel.
Profil
GPM :
km 71 : Côte de la Tuilière (212 m) 2,6 km à 4,4 % (max 6 %) - cat. 4.
km 89 : Côte d'Atur (229 m) 2,6 km à 4,1 % (max 7 %) - cat. 4.
km 147 : Côte de la Castagnole (202 m) 2,2 km à 4,6 % (max 6 %) - cat. 4.
km 151 : Côte de Bel Air (251 m) 2,2 km à 5,9 % (max 8 %) - cat. 4.
km 164 : Côte de Saint-Léon-sur-Vézère (220 m) 2,4 km à 6 % (max 10 %) - cat. 4.
km 180 : Grotte de Lascaux (225 m) 2 km à 6,8 % (max 13 %) - cat. 3.
Détail du final
Jeudi, étape 5 = Sarlat-la-Canéda / Montauban (141,7 km), plaine.
Étape courte, promise à un sprint mais assez piégeuse car offrant un terrain assez vallonné, de quoi donner des idées à certains attaquants. Arrivée Avenue du 10e Dragon.
Profil
GPM :
km 16 : Côte de Cénac (174 m) 3,9 km à 3 % (max 6 %) - cat. 4.
km 34 : Côte de Saint-Pompont (312 m) 6,2 km à 2,9 % (max 6 %) - cat. 4.
km 78 : Côte du Boulvé (268 m) 3,3 km à 4,2 % (max 7 %) - cat. 4.
km 91 : Côte de Montcuq (263 m) 1,8 km à 5,6 % (max 8 %) - cat. 4.
km 101 : Côte de Lolmie (259 m) 1,8 km à 6,8 % (max 9 %) - cat. 4.
km 107 : Côte de Saux (249 m) 2,2 km à 5,3 % (max 8 %) - cat. 4.
km 123 : Côte de Lafargue (198 m) 1,7 km à 5,1 % (max 7 %) - cat. 4.
Vendredi, étape 6 = Castelsarrasin / Moissac (30,8 km), contre-la-montre individuel, plaine.
Avant les premières étapes montagneuses de ce Tour, le classement général sera un peu plus décanté que d'habitude, la faute à ce chrono de 30 bornes, plat (ou presque). Arrivée Rue du Faubourg Sainte-Blanche.
Profil
GPM :
km 17 : Côte de Lafrançaise (180 m) 1,2 km à 8,8 % (max 12 %) - cat. 3.
Samedi, étape 7 = Auch / Lac de Bious-Artigues (157,4 km), montagne.
On arrive déjà à la fin de la première semaine, l'occasion d'assister à la première arrivée en altitude de ce Tour au terme d'une course de côte très ouverte vers le lac de Bious-Artigues, au-dessus de Laruns.
Profil
GPM :
km 157 : Lac de Bious-Artigues (1415 m) 17,3 km à 5,3 % (max 17 %) - cat. 1.
Détail du final
Dimanche, étape 8 = Laruns / Campan (137,9 km), montagne.
Étape assez classique pour ce deuxième dimanche. Un enchaînement de grosses difficultés au cœur des Pyrénées avec une arrivée au pied du Tourmalet, dernier obstacle du jour. Arrivée Rue Maréchal Leclerc.
Profil
GPM :
km 29 : Col d'Aubisque (1709 m) 16,7 km à 7,3 % (max 13 %) - cat. HC.
km 38 : Col de Soulor (1474 m) 2,4 km à 4,8 % (max 8 %) - cat. 4.
km 62 : Col de Spandelles (1378 m) 10,3 km à 8,3 % (max 14 %) - cat. 1.
km 115 : Col du Tourmalet (2115 m) 17,7 km à 7,9 % (max 13 %) - cat. HC.
Lundi, repos 1 = Bagnères-de-Bigorre.
Mardi, étape 9 = Bagnères-de-Bigorre / Carcassonne (227,1 km), plaine.
Après les Pyrénées et le premier jour de repos, direction l'Est et Carcassonne sur des routes vallonnées sans pour autant empêcher les sprinteurs de s'accrocher au peloton, attention tout de même à la chaleur possible et à la longueur du tronçon. Arrivée Boulevard Barbès.
Profil
GPM :
km 4 : Le Haut de la Côte (643 m) 1,7 km à 6 % (max 8 %) - cat. 4.
km 21 : Côte de Capvern (605 m) 6,1 km à 4,9 % (max 9 %) - cat. 3.
km 98 : Côte de Gensac-sur-Garonne (356 m) 1,5 km à 7,6 % (max 10 %) - cat. 4.
km 110 : Côte de Montesquieu-Volvestre (373 m) 3,4 km à 4,2 % (max 7 %) - cat. 4.
km 127 : Côte de Saint-Ybars (321 m) 2,2 km à 4,5 % (max 6 %) - cat. 4.
km 165 : Côte de Molandier (352 m) 2,3 km à 4,3 % (max 6 %) - cat. 4.
km 212 : Col de la Malpère (412 m) 9,5 km à 2,9 % (max 7 %) - cat. 3.
Mercredi, étape 10 = Carcassonne / La Cavalerie-du-Larzac (202,4 km), vallonnée.
10e étape et la fatigue va commencer à se faire sentir sur un tronçon qui n'a rien de facile, pas beaucoup de récupération envisageable sur ces 200 bornes propices aux attaques, si, en plus, la chaleur s'en mêle … Arrivée Avenue du 122e R.I.
Profil
GPM :
km 40 : Col de la Croix de Sous / de Réalpo (895 m) 15 km à 4 % (max 12 %) - cat. 2.
km 47 : Col de Salettes (886 m) 4,5 km à 5,1 % (max 8 %) - cat. 3.
km 84 : Col du Cabarétou (936 m) 9,6 km à 6,2 % (max 10 %) - cat. 2.
km 99 : Col de Fontfroide (973 m) 3,9 km à 5,5 % (max 7 %) - cat. 3.
km 107 : Côte de Cambon (1026 m) 4,5 km à 3,5 % (max 6 %) - cat. 4.
km 138 : Côte de Brusque (767 m) 3,9 km à 8,2 % (max 13 %) - cat. 3.
km 155 : Côte de Montagnol (662 m) 4,4 km à 4,3 % (max 7 %) - cat. 4.
km 169 : Côte de Saint-Félix-de-Sorgues (703 m) 5 km à 5,9 % (max 10 %) - cat. 2.
km 185 : Côte de Viala-du-Pas-de-Jaux (805 m) 5,6 km à 5,3 % (max 8 %) - cat. 3.
km 201 : Côte de Sainte-Eulalie-de-Cernon (823 m) 4,4 km à 5,6 % (max 9 %) - cat. 3.
Détail du final
Jeudi, étape11 = Le Vigan / Orange (154,6 km), plaine.
Retour au calme entre le Vigan et la vallée du Rhône. Normalement, c'est pour un sprinteur à Orange. Arrivée Boulevard Édouard Daladier.
Profil
GPM :
km 11 : Côte du Cap de Coste (359 m) 2,2 km à 8,1 % (max 12 %) - cat. 3.
km 22 : Côte de Saint-Roman-de-Codières (623 m) 6,6 km à 5,6 % (max 9 %) - cat. 2.
km 30 : Col de Bantarde (624 m) 2,9 km à 4,1 % (max 7 %) - cat. 4.
km 62 : Côte de Générargues (275 m) 2,1 km à 5,5 % (max 8 %) - cat. 4.
km 87 : Côte de Navacelles (271 m) 2,4 km à 4,3 % (max 7 %) - cat. 4.
km 116 : Côte de Saint-Marcel-de-Careiret (258 m) 4 km à 3,8 % (max 6 %) - cat. 4.
Vendredi, étape 12 = Carpentras / Mont-Ventoux (35,8 km), contre-la-montre individuel, montagne.
Encore un chrono pour le 2e vendredi de ce Tour mais celui-ci, contrairement au précédent, sera très montagneux, si la première partie est relativement plate, la seconde empruntera la montée du Ventoux depuis Bédoin, gros écarts à prévoir.
Profil
GPM :
km 36 : Mont Ventoux (1912 m) 20,8 km à 7,5 % (max 14 %) - cat. HC.
Samedi, étape 13 = Nyons / Superdévoluy (215,6 km), montagne.
C'est donc autour des Alpes d'entrée en jeu en cette fin de 2e semaine, avec une longue étape qui se terminera à Superdévoluy qui, associé au col de Noyer quelques kilomètres auparavant, pourrait bien faire quelques écarts …
Profil
GPM :
km 54 : Col du Fays (1068 m) 8,6 km à 5,1 % (max 9 %) - cat. 2.
km 75 : Col de Carabes (1261 m) 7,3 km à 5,9 % (max 10 %) - cat. 2.
km 102 : Côte de Saint-Marcelin (925 m) 2,9 km à 5 % (max 7 %) - cat. 4.
km 108 : Col de la Bachassette (940 m) 3 km à 5 % (max 8 %) - cat. 4.
km 113 : Col des Verniers (1055 m) 3,1 km à 6 % (max 10 %) - cat. 3.
km 122 : Col d'Espréaux (1172 m) 5,2 km à 4,6 % (max 8 %) - cat. 3.
km 144 : Col de Foureyrasse (1042 m) 7 km à 6,6 % (max 11 %) - cat. 2.
km 158 : Montée de Saint-Laurent (1040 m) 6,8 km à 5,7 % (max 10 %) - cat. 2.
km 183 : Col Bayard (1248 m) 7,5 km à 6,9 % (max 11 %) - cat. 2.
km 205 : Col du Noyer (1664 m) 12,1 km à 5,8 % (max 13 %) - cat. 1.
km 215 : Superdévoluy (1503 m) 4 km à 5,7 % (max 8 %) - cat. 3.
Détail du final
Dimanche, étape 14 = Saint-Etienne-en-Dévoluy / Bonneval-Tarentaise (173,3 km), montagne.
S'il fallait distinguer une étape-reine dans ce Tour, il est fort probable que ce soit celle-là. L'enchaînement Glandon – Madeleine avec une arrivée au cœur de la descente de ce dernier col sacrera un excellent grimpeur qui n'a pas froid aux yeux. Arrivée après 1 km de remontée dans le village de Bonneval.
Profil
GPM :
km 23 : Côte de Corps (931 m) 2 km à 7,2 % (max 9 %) - cat. 4.
km 66 : Col d'Ornon (1371 m) 5,1 km à 6,7 % (max 9 %) - cat. 2.
km 112 : Col du Glandon (1924 m) 21,6 km à 5,1 % (max 12 %) - cat. HC.
km 155 : Col de la Madeleine (2000 m) 19,2 km à 7,9 % (max 13 %) - cat. HC.
Lundi, repos 2 = Albertville.
Mardi, étape 15 = Albertville / Lyon (198,4 km), plaine.
Après la deuxième journée de repos, on attaque la 3e semaine de course par une étape de transition vers la cité lyonnaise. Le final est volontairement plat pour permettre aux sprinteurs encore en course de pouvoir encore s'exprimer. Les puncheurs auront l'occasion de briller quelques jours plus tard. Arrivée Avenue du Maréchal de Saxe.
Profil
GPM :
km 67 : Col de Couz (641 m) 10,3 km à 3,2 % (max 6 %) - cat. 3.
km 104 : Côte de Bilieu (594 m) 2,3 km à 5,3 % (max 8 %) - cat. 4.
km 129 : Côte de Panissage (620 m) 3 km à 7,7 % (max 11 %) - cat. 3.
km 139 : Côte de Biol (574 m) 3,5 km à 4,1 % (max 7 %) - cat. 4.
Mercredi, étape 16 = Lyon / La Chapelle-de-Retord (201,1 km), montagne.
Alors que les deux principaux massifs ont déjà été franchis, la course nous mène, à travers une étape de moyenne montagne sans répit, au cœur du massif du Bugey, sur le plateau de Retord. Il faudra être fort pour gagner à la Chapelle.
Profil
GPM :
km 70 : Chartreuse de Portes (1011 m) 13,8 km à 5,9 % (max 10 %) - cat. 1.
km 100 : Col d'Évosges (769 m) 6,4 km à 7,3 % (max 11 %) - cat. 2.
km 117 : Côte de Lacoux (854 m) 4,6 km à 7,5 % (max 12 %) - cat. 3.
km 128 : Col de la Rochette (1112 m) 6,4 km à 5,1 % (max 8 %) - cat. 3.
km 143 : Col de Cuvillat (1073 m) 4,9 km à 6,8 % (max 13 %) - cat. 2.
km 166 : Côte de Chevillard (841 m) 3,2 km à 9,1 % (max 15 %) - cat. 3.
km 198 : Col de Bérentin (1144 m) 11 km à 5,5 % (max 14 %) - cat. 1.
Détail du final
Jeudi, étape 17 = Nantua / Citadelle de Besançon (206,3 km), vallonnée.
Au programme du jour, une longue étape à travers les départements de l'Ain, du Jura et du Doubs pour un final exceptionnel autour de la cité bisontine. Les puncheurs auront l'occasion de mettre la pagaille sur les bosses du final pour triompher au sommet de la citadelle dans un cadre sublime.
Profil
GPM :
km 27 : Côte de Thoirette (514 m) 5,3 km à 4,1 % (max 7 %) - cat. 3.
km 119 : Côte de Mesnay (597 m) 5,9 km à 4,9 % (max 9%) - cat. 3.
km 129 : Côte de Salins-les-Bains (501 m) 4,6 km à 3,4 % (max 6 %) - cat. 4.
km 153 : Côte de Lizine (423 m) 2,8 km à 4,6 % (max 8 %) - cat. 4.
km 157 : Côte d'Amondans (502 m) 1,5 km à 6,5 % (max 10 %) - cat. 4.
km 168 : Côte de Malbrand (549 m) 6,7 km à 3,6 % (max 6 %) - cat. 3.
km 182 : Côte de Fontain (462 m) 1,2 km à 6,4 % (max 8 %) - cat. 4.
km 193 : Chapelle des Buis (479 m) 2,9 km à 8,3 % (max 12 %) - cat. 3.
km 201 : Mont de Brégille (435 m) 2 km à 9,2 % (max 13 %) - cat. 3.
km 206 : Citadelle de Besançon (361 m) 1,1 km à 10,9 % (max 15 %) - cat. 3.
Détail du final
Vendredi, étape 18 = Baume-les-Dames / Montagne du Lomont (34,4 km), contre-la-montre individuel, vallonnée.
Vous l'aurez compris, le vendredi, c'est jour de chrono pour ce Tour de France ! Encore un d'une trentaine de kilomètres qui verra gagner un coureur encore en forme vu le profil du jour. Exercice original que peu arriveront à maîtriser.
Profil
GPM :
km 16 : Côte de Lomont-sur-Crête (524 m) 2,8 km à 7,8 % (max 12 %) - cat. 3.
km 34 : Montagne du Lomont (827 m) 2,5 km à 10,9 % (max 15 %) - cat. 3.
Détail du final
Samedi, étape 19 = Montbéliard / La Planche-des-Belles-Filles (99,1 km), montagne.
Nous sommes la veille de l'arrivée et l'étape en ligne la plus courte de ce Tour (moins de 100 km) sera la dernière occasion pour inverser la tendance. L'enchaînement Ballon d'Alsace, de Servance et Planche des Belles Filles est prévu à cet effet.
Profil
GPM :
km 54 : Ballon d'Alsace (1173 m) 12,4 km à 5,2 % (max 9 %) - cat. 1.
km 83 : Ballon de Servance (1158 m) 13,8 km à 4,9 % (max 10 %) - cat. 1.
km 99 : La Planche des Belles Filles (1035 m) 5,9 km à 8,5 % (max 18 %) - cat. 1.
Détail du final
Dimanche, étape 20 = Coulommiers / Paris-Champs-Élysées (113,3 km), plaine.
Pour conclure ce Tour de France, pas d'originalité pour cette dernière étape se terminant comme d'hab' sur la « plus belle avenue du monde ». Arrivée Avenue des Champs-Élysées.
Profil
Total :
3083,4 km répartis en 20 étapes (+ 1 prologue) :
Contre-la-montre individuel : 4 (1 prologue, 1 plat, 1 vallonné, 1 en montagne)
Plaine : 8
Vallonnée : 4
Montagne : 5
92 GPM dont 25 de 2e, 1e ou Hors catégorie :
cat. 4 : 41
cat. 3 : 26
cat. 2 : 12
cat. 1 : 8
cat. HC : 5
9 arrivées en montée (dont 2 en chrono) :
La Grotte de Lascaux, le lac de Bious-Artigues, la Cavalerie-du-Larzac, le Mont-Ventoux, Superdévoluy, la Chapelle-de-Retord, la citadelle de Besançon, la montagne de Lomont et la Planche-des-Belles-Filles.
A vos réactions !
Bonjour Elie,
cela faisait longtemps en effet.
Pas mal ces profils, est-ce toi qui les fait ? si oui, j'aimerai bien savoir comment.
Ce nouveau tour est assez intéressant, mais me laisse vraiment sur ma fin.
Je ne peux dire que oui pour un départ de Chambord. Passes-tu par Maslives et Huisseau ?
les côtes vers Ancenis ne sont même pas à relever à mon goût.
belle arrivée à Lascaux.
J'avais déjà pensé à l'arrivée au-dessus de Laruns au lac, mais à cause du peu de kilomètres intéressants, je m'étais refusé toute arrivée dans la vallée. Cette montée est un simple sprint sur 500m entre favoris c'est tout, donc inutile, je préfère largement une arrivée aux Hospices à Luchon comme proposé récemment par Olivier73. Peut-être qu'avec Marie-Blanque et/ou Soulor, l'appréciation serait différente.
Le lendemain arrivée à Campan, je suis contre. Sainte-Marie de Campan à la rigueur pour l'histoire que nous raconte sans arrêt Th. Adam sur Eugène Christophe et sa fourche (cyclisme d'un autre temps, comme lorsqu'il gagne MSR 1910 avec 20 cm de neige au Turchino, cette année-là, ils ont franchi la neige, pas comme cette année ni comme sur le Romandie où ils modifient l'étape pour une neige qui n'est même pas tombée ; l'image du Galibier sous la neige ne 48 vaut également le détour). étape courte qui peut s'avérer intéressante, si la ligne est plus proche du sommet.
J'avais proposé une arrivée à La Cavalerie, mais par la côte de la Baume (Lapanouse-de-Cernon), plus raide. Pour le coup, l'étape est intéressante pour les échappés, mais c'est tout.
ok pour le chrono du Ventoux.
Superdévoluy, je ne suis pas pour, à cause de l'étape du lendemain. une arrivée en descente serait mieux. Puisque le lendemain, au lieu de Bonneval village, une arrivée au Plan Lachat serait plus appréciable (j'ai une future étape 100% Tarentaise qui y arrive). Puisque tu comptes sur chaque étape à chaque fois sur un seul col (Noyer et Madeleine) pour créer des écarts, trop peu.
Plateau de Retord dans ce sens ? ca risque de finir comme le Romandie hier justement.
Oki pour Besac, même si tu me piques l'enchaînement final (prévu sur un tour de Vauban). ta montée vers Bregille par le chemin des Ragots n'est pas goudronnée sur la fin (environ 500m), mais je l'utilise également.
Je n'aurait jamais pensé à ce nouveau chrono, encore heureux qu'il est vallonné pour ne pas surdosé.
Par contre, je suis surpris de cette Planche des Belles Filles. Ballon d'Alsace et Servance sont trop faciles (ce sont des 2C pas des 1C). En fait, ca se résume juste à une course de côte très courte. Je préfère une arrivée au parking et pas à la rampe finale pour éviter un simple sprint en côte (une arrivée au parking incite à attaquer avant la flamme rouge pour les purs grimpeurs).
Bref, de bonne idées (Laruns, Tourmalet, Ventoux, Bonneval surtout en à part, Besancon, PDBF), mais trop faible approche.
C'est un parcours supérieur à ceux d'ASO, mais que je juge par contre trop faible quand même.
Bonjour Elie,
Ils sont vraiment sympas et très bien faits ces profils!
Un début assez calme avec une première arrivée en bosse intéressante.
Un clm assez bien fait arrive ensuite.
La première étape de montagne me laisse un peu indécis: je n'ai rien contre les courses de côte pour ouvrir la montagne mais celle-là n'est pas la plus dure: la course se résumera à 3km! Une course de côte sur un col plus long et plus dur (comme l'Aubisque) aurait été mieux.
La deuxième étape est bien dessinée.
La suite est correcte, les étape de plat étant bien coupé par une arrivée piégeuse.
Le Ventoux est utilisé dans une configuration qui lui convient bien: le chrono en côte, donc rien à redire.
L'enchaînement Noyer Superdévoluy est bien fait.
L'étape suivante me déçoit un peu: le Glandon étant escaladé par sa face la plus facile, la course se jouera seulement sur la Madeleine, en une sorte de course de côte. Par contre le site d'arrivée est intéressant et bien trouvé.
J'aime moyennement l'arrivée à la Chapelle, elle me rappelle un peu celle qu'on a eu sur le tour de Romandie aux Diablerets.
Belle arrivée à Besançon qui promet du beau spectacle,sur un final qui rappelle les classiques Ardennaises.
Le dernier clm à un peu le profil de celui du Tour Méditerranéen cette année; et il pourrait nécessiter un changement de vélo.
Il est très difficile de bien préparer la Planche des Belles Filles, Servance est une possibilité, mais le col des Chevrères est plus dur et pourrait provoquer plus de sélection.
En résumé un bon tour de France avec des arrivées en côte aux forts pourcentages, mais je suis légèrement déçu par le profil de l'étape reine qui aurait mérité une plus grosse préparation, avec des cols plus durs que le Glandon (le passer dans un autre sens?)avant la Madeleine
Bonsoir Elie.
Mes félicitations pour la présentation très "stylée" "haute couture" de votre nouveau parcours.
Sur le fond, beaucoup d'étapes ou fins d'étapes dignes d'intéret : Lascaux, Besançon, ...
J'avais complètement oublié cette arrivée à Bious-Artigues. Je ne la positionnerais pas en étape décisive en dernière semaine, mais comme introduction à la haute montagne surement. Une option "renforcée serait Marie-Blanque/Soulor/Aubisque/Bious-Artigues.
L'arrivée à Campan : mouais, mais avec Viscos en tremplin au Tourmalet.
La transition entre les deux grands massifs manque de ... "Hamm" !
Bayard-Noyer est une bonne approche avant le faux-plat terminal de Superdévoluy.
Concernant l'étape-reine des Alpes, j'aurais ajouté la montée d'Huez-en-Oisans après l'Ornon.
La dernière semaine est trop légère.
"Trip" jurassien décevant, et approche vers Planche des Belles Filles qui "risque" de ne pas décanter la course avant le "python" final.
Trois chronos "équilibrés" individuels plus le prologue avec le Ventoux et une arrivée en cote, mais j'aurais préféré un "équilibre" différent.
100% d'accord avec Aurélien pour admettre la supériorité de ce tracé avec toutes les productions d'ASO.
Salutations.
Bonjour Elie,
la vue globale de ce parcours donne une bonne 1ère impression, le parcours réalise bien une boucle, et il y a très peu de transferts.
Départ assez classique sur les 4 1ère étapes.
Course de cote à prévoir à Lascaux, avec de bons pourcentages et une arrivée originale, bon point.
Une petite étape de transition avant d'attaquer les choses sérieuses avec un 1er CLM, je reviendrais plus tard sur ces CLM que j'aurais organisé différemment.
Pas fan de la 1ère étape Pyrénéenne, qui ressemble trop à une étape de la Vuelta, où il ne se passera rien avant les 3 derniers km.
Le bon point sur la 2ème étape c'est qu'elle met en avant le Tourmalet.
Pure étape de transition vers Carcassonne, La Cavalerie n'est pas assez dure pour moi, il y a trop de probabilité que des sprinteurs passent ces bosses.
Encore un CLM au Ventoux, et ce n'est pas le dernier.
Entrée en matière dans les Alpes en douceur avec SuperDévoluy. Même avec le Noyer avant je reste indécis sur ce type d'étape, j'attend de vois ce que ça va donner sur le Dauphiné.
Etape reine des Alpes le lendemain avec la Madeleine mise en avant, c'est point positif de l'étape même si je ne l'a trouve pas assez difficile, surtout que les Alpes sont déjà terminées.
Le début de la dernière semaine est facile, La Chapelle-de-Retord ne fera pas différence selon moi. Besançon est bien. Encore un CLM avec final en cote, ça fait un de trop.
La Planche des belles filles ne permettra pas non plus de renverser une situation, à mois que le classement ne soit trop serré.
En conclusion, je trouve ce parcours trop facile.
IL y a un CLM de trop. J'aurais rallongé le 1er CLM à 45km, gardé celui du Ventoux et supprimé le 3ème pour le remplacer par une étape de montagne en plus dans les Alpes.
La dernière semaine est également trop facile, il n'y a quasiment aucun chance de voir un changement de situation,et la course pourrait être terminée une semaine avant l'arrivée.
Comme beaucoup, je suis intéressé de savoir comment tu as réalisé les profils du final des étapes.
Elie
Cela fait plaisir de retrouver des parcours autres que de Aurélien ;) (je rigole bien sûr; ça me fait plaisir que le site soit toujours actif).
Un départ classique mais toujours réussit.
N'aurais tu pas inverser des profils (entre l'étape 2 et 3) ? Les noms de villes ne correspondent pas et en plus tu dis que l'étape 3 peut être tendu alors que c'est l'étape 2 qui paraît être plus dure. Tu as du te tromper c'est sûr.
J'envisageais aussi une arrivée à la grotte de Lascaux depuis peu mais tu l'as déjà utilisé donc (pas de quoi être jaloux, il y en a pas mal des montées ;)
Parfait ces profils supp' ! L'étape 5 me fait penser à celle de Carmaux en 2011.
Grande découverte que cette première arrivée en altitude pour moi. En plus le sommet est le plus dure et c'est souvent que ce joue les premières étapes de montagne. Montée bien placé donc.
Deuxième étape pyrénéenne conséquente : mais comment oublié la montée de Viscos !!! C'est une très grosse erreur …
La transition est assez dure mais pas assez à mon goût, notamment cette étape 10 où la distance combiné à plus de montée aurait pu donnée un meilleur tracé.
Ce clm du Ventoux semble (trop?) ''terrifiant'' surtout avec ces bornes de plat avant.
Après Gap j'aurais placé le col de Moissière (voire Pontis+St-Apo) puis la montée de Chailot.
Bonne étape ensuite mais il manque un gros col avant le Glandon (ex : Huez ; Solude)
Ensuite toutes les dernières étapes sont bonnes mais révèle le manque d'une autre vrai étape de montagne (dans les Alpes) surtout qu'il y a 4 clm (dont le dernier avec une nouvelle arrivée au sommet qui aurait du être supprimer pour rallonger le clm plat à 40 km puis mettre une autre étape de montagne. Ou alors mettre le clm plat à la fin du parcours). La PDBF reste une belle étape bien tracé pour moi.
En conclusion, beau parcours, des belles étapes mais la dernière semaine un peu ''molle' et défavorisé par une mauvaise répartition des clm. Un clm de 40-45 km après les Vosges auraient pu favorisé des coups de trafalgars; des prises de risques plus grand. Ici après le clm dans le Jura le Tour sera terminé ! Le parcours aurait pu être plus montagneux et moins vallonné aussi.
Bonsoir à tous !
Merci de vos retours tous très intéressants et pertinents.
Déjà, je vais vous répondre sur les profils où je détaille les derniers kilomètres de certaines étapes. Je les fais avec le logiciel gratuit Cyclograph et je prend mes données en calculant les distances et les altitudes avec le site openrunner.com. C'est vrai qu'ils permettent de se rendre bien compte des différents finals d'étape.
Ensuite, la principale critique vient sur la trop faible difficulté de ce Tour et c'est ce genre de chose que l'on se rend compte qu'après-coup. En dispersant au mieux les étapes sur les différents massifs, je ne voulais pas focaliser la course sur une ou deux étapes, le problème, c'est que ça m'a sûrement encouragé à ne pas faire de "monstre". En effet, la plus dure, celle se terminant à Bonneval ne représente que 173 km avec une bataille qui ne devrait avoir lieu que sur les pentes de la Madeleine (que je voulais mettre aussi en valeur à la manière du Tourmalet précédemment).
Après, c'est vrai que certains tracés sont à retravailler ...
- Bious-Artigues ressemble, il est vrai, à une arrivée typiquement espagnole, après, la course de côte à ce moment là du Tour, c'est un choix.
- Campan : mise en valeur du Tourmalet sur une étape très courte (139 km), la non-présence de Viscos n'est pas un oubli mais, là aussi, un choix.
- la Cavalerie : le profil détaillé du final ne présente pas la côte de Saint-Félix-de-Sorgues, plus dure (classée en 2e cat.) que les suivantes et qui pourrait légitimement lancer les hostilités, après, c'est volontairement une étape plus pour baroudeurs que pour favoris.
- Superdévoluy : même remarque que pour le point précédent avec le difficile col Bayard non détaillé, ici, je mets aussi en valeur le Noyer volontairement.
- Bonneval : l'arrivée en descente est un choix mais l'étape est peut-être trop légère ...
- Lyon : le choix de faire une arrivée toute plate n'était pas évident, j'aurais pu faire une arrivée similaire à celle de Besançon, d'ailleurs, j'y travaille ...
- Retord : vous avez tous raison, je pensais que le Bérentin était plus dur que ça mais le profil ne rend pas tellement compte de sa véritable difficulté, la descente sur les Neyrolles, qui précède la montée finale, est sinueuse, étroite et sur un goudron très moyen, ça peut aussi jouer ...
- Besançon : j'ai véritablement pris du plaisir à concocter ce final en précisant que l'arrivée à la citadelle est logistiquement possible ! (Aurélien, je veux bien connaître tes précisions sur la montée de Brégille)
- Lomont : à la base, je ne voulais pas faire un chrono mais j'ai trouvé le concept assez sympa de mettre un CLM différent tous les vendredis, en fait, après coup, c'est sur ces trois épreuves que se décidera plus le général.
- la Planche : c'est le tronçon hyper court (99 km) qui m'incite à penser que les hostilités peuvent être lancées bien avant Plancher-les-Mines !
Effectivement, j'ai inversé les profils des étapes de Saint-martin-de-Ré et d'Angoulème (que j'aurais peut-être pu plus détaillé).
Les côtes répertoriées vers Ancenis servent surtout à attribuer un premier maillot à pois.
Bref, j'ai compris toutes les remarques faites sur ce parcours et je vous promets un tracé de plus grande qualité dans les prochaines semaines (ça semble un peu court pour faire ça avant la fin du mois, désolé) !
Je peux éventuellement vous publier un autre final sur Lyon ou une amélioration de certaines étapes comme celle de la chapelle de Retord notamment ...
Bonne soirée à tous !
Elie.
Bonsoir Elie,
merci pour le nom du logiciel, mais j'ai essayé de le télécharger à l'instant et il a refusé de s'ouvrir. Je ferai un prochain essai plus tard. Pour calculer les pourcentages tu utilises openrunner ? Le logiciel est trop approximatif à mon goût, utilise calculitinéraire ou bikeroutetoaster pour un calcul plus fiable, en te basant sur les points openrunner - et oui c'est plus de travail ;) .
Bonjour Aurélien,
En fait, dans Cyclograph, tu entres tes données (distances et altitudes) et on te calcule directement les pourcentages et donc les profils, c'est facile et c'est plutôt bien fait. J'espère que tu arriveras à l'ouvrir la prochaine fois ;)
Ensuite, la principale critique vient sur la trop faible difficulté de ce Tour et c'est ce genre de chose que l'on se rend compte qu'après-coup. En dispersant au mieux les étapes sur les différents massifs, je ne voulais pas focaliser la course sur une ou deux étapes, le problème, c'est que ça m'a sûrement encouragé à ne pas faire de "monstre". En effet, la plus dure, celle se terminant à Bonneval ne représente que 173 km avec une bataille qui ne devrait avoir lieu que sur les pentes de la Madeleine (que je voulais mettre aussi en valeur à la manière du Tourmalet précédemment).
Après, c'est vrai que certains tracés sont à retravailler ...
- Bious-Artigues ressemble, il est vrai, à une arrivée typiquement espagnole, après, la course de côte à ce moment là du Tour, c'est un choix.
- Campan : mise en valeur du Tourmalet sur une étape très courte (139 km), la non-présence de Viscos n'est pas un oubli mais, là aussi, un choix.
Elie.
Bonsoir Elie.
N'ayant pas le temps de venir trop souvent en ce printemps (je rentre d'une semaine de vacances dans le Couserans en repérage de La Ronde de l'Isard et à la découverte de cols méconnus de beaucoup, mais pas des plus fins limiers d'entre nous, comme le Col du Portech et le Col de Catchaudégué) je ne commenterais que les étapes pyrénéennes.
La montée du Lac de Bious Artigues c'est une bonne idée de course de côte en hors d'oeuvre mais j'aurais moi carément mis l'arrivée de l'étape au sommet du Col du Pourtalet.
Bious Artigues c'est depuis Laruns 19,3 kms à 4,65% de moyenne dont les 3,3 derniers kilométres à 9,3% et les 2,3 derniers kilométres à 10%.
Le Pourtalet toujours depuis Laruns c'est plus long (30kms à 4,2% de moyenne) dont les 7 derniers à 6,12 % avec 3 kilométres à 7% et plus. Je pense que pour un hors d'oeuvre il y aurait autant de dégat. Mais c'est un avis personnel.
Tout comme le lendemain où j'aurais vu une étape Laruns-Barèges avec le bel enchainement Aubisque-Spandelles (que je vois bien dans un futur proche proposé par ASO avec Hautacam en final) montée de Viscos et arrivée à Super Baréges (aux alentours de 1770m) en empruntant la nouvelle route du Tourmalet.
Repos à Bagnères-de-Bigorre bien évidemment.
Cordialement
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