Aan u de Tour: Un Tour de France réaliste
C'est le premier parcours que je partage. A la fin des années 90, j'avais, à l'aide de cartes Michelin 1/200 000ème et bien sûr sans Internet, tracé 10 parcours. Celui que vous allez découvrir est (presque) un de ces 10. Presque, parce qu'à l'époque, il n'était pas rare que les parcours d'ASO comprennent 5 ou 6 étapes plates d'affilée (souvenez-vous du quadruplé de Cipollini en 1999), il pouvait donc y en avoir dans mes parcours mais cela ne paraît plus, avec le souhait accru de spectacle chez les suiveurs, envisageable. J'ai donc supprimé 2 étapes de plaine et un contre-la-montre en première semaine pour les remplacer par 3 étapes de moyenne montagne en troisième semaine. Mais le lieu du grand départ et le contenu des étapes de haute montagne restent identiques à ce que j'avais tracé à l'époque.
door Mehari Duruy over 
door Reniers Luc over 
door SENECA over
Il s'agit pour moi d'un Tour de France réaliste car :
- la répartition entre étapes de plaine (6), accidentées (2), de moyenne montagne (4), de haute montagne (6) et de CLM (3) correspond plutôt bien aux répartitions des récentes éditions (qui sont plus montagneux que ceux de la fin des années 90)
- toutes les villes étape me paraissent tout à fait susceptibles d'accueillir le Tour (ce pourrait être le Tour de dans 4 ans puisque la Manche est candidate pour un grand départ), il n'y a pas de départ et encore moins d'arrivée dans des "petits bleds" (hors stations de ski)
- les routes empruntées me semblent tout à fait praticables par l'ensemble de la caravane (pas de "chemins de chèvres" ou de routes non asphaltées, même si je ne suis pas contre des récentes nouveautés intéressantes comme le col du Finestre)
- beaucoup de régions sont traversées (même si certaines le sont rapidement), pas de Tour du Sud de la France comme on a pu en découvrir ces derniers jours
- le kilométrage des étapes me semble correct (bien en-dessous des 4000 km maximum comme l'UCI l'exige, mais quand même 100-200 km plus élevé que les kilométrages des Tours les plus récents). 11 des 18 étapes en ligne ont un kilométrage compris entre 180 km et 220 km, 4 moins de 180 km, 3 à plus de 220 km mais seulement 2 (conformément à une règle que Christian Prudhomme se fixe) de plus de 230 km, qui sont de plus des étapes de première semaine
- les transferts sont limités, jamais plus de 60 km / 1 heure de voiture, sauf pour le premier jour de repos et la veille de l'arrivée pour rejoindre Paris
- il n'y a pas d'accumulation d'arrivées en altitude (comme on peut le constater sur la Vuelta et sur le Giro)
- le nombre de difficultés classées HC, 1C et 2C est certes supérieur à la moyenne des 10 dernières années (17 minimum, 22,6 de moyenne, 28 au maximum), mais pas extravagant non plus. Il y en a 29 au total (avec une classification cependant plus sévère que celle d'ASO), soit une unité seulement de plus que le Tour 2013. Il y a 8 difficultés classées HC, soit à peine une de plus qu'en 2013 et même une de moins qu'en 2011
- je me suis arrangé, comme ASO s'en préoccupe également, pour que les étapes du week-end soient parmi les plus intéressantes sportivement (sauf premier et dernier dimanche)
Voici donc le parcours, désolé, il ressemble géographiquement beaucoup au Tour posté par Doc13 jeudi (même lieu de départ et quasi même première étape de haute montagne), mais ce n'est que pure coïncidence (j'avais déjà tracé "à la main" ces parcours il y a presque 15 ans).
Samedi 1er : Cherbourg - Cherbourg 6 km (prologue)
Départ du quai Alexandre III, puis avenue de l'amiral Lemonnier, rue du Grand Pré, rue du Val de Saire, Voie de la Liberté, retour vers les quais et arrivée devant la Cité de la Mer.
Dimanche 2 : Cherbourg - Flers 202,5 km (étape de plaine)
2 difficultés classées 4C en fin d'étape mais pas de quoi empêcher un sprint massif.
Lundi 3 : Flers - Vimoutiers 157 km (étape accidentée)
Début d'étape vallonnée avec notamment un passage par la forêt d'Ecouves, puis final reprenant en partie les côtes de la classique Paris - Camembert, 5 côtes au total (Mont-Ormel, Survie, Roiville, Moulin-Neuf et Champeaux). Désolé je n'ai pas les profils exacts mais le mur des Champeaux c'est je crois 700 m à 12,5% de moyenne (passages à 17%) et sommet à 9 km de l'arrivée.
Mardi 4 : L'Aigle - Angers 240 km (étape de plaine)
Etape sans difficulté mais longue, la deuxième plus longue de ce Tour
Mercredi 5 : Saumur - Guéret 242 km (étape accidentée)
C'est celle-ci la plus longue, et assez accidentée avec la côte de Guéret pour finir (quasiment la même étape que celle dessinée par crico samedi dernier désolé)
Jeudi 6 : Guéret - Angoulême 197 km (étape de plaine)
Troisième étape de plaine sur les 6 au total de ce Tour.
Vendredi 7 : Jonzac – Mont de Marsan 217 km (étape de plaine)
Dernière étape de plaine avant le vendredi suivant.
Samedi 8 : Dax - Arette la Pierre Saint Martin 181,5 km (étape de haute montagne)
Km 110 : Col de Burdincurutchéta 9,5 km à 8,4% (1C) 0-1-0
Km 171,5 : Col de la Hourcère 12,3 km à 8,3% (HC) 1-1-0
Km 181,5 : Pierre Saint Martin 5,7 km à 7% (2C) 1-1-1
A titre indicatif, le nombre de kilomètres entre sommet de la côte de Larrau (4C) et le pied du col de la Hourcère est de 28. Je souhaitais avoir Burdincurutchéta en premier col, car à la fois très pentu mais quand même sur une route large, Arthaburu en premier col aurait été peut-être un peu dangereux dans son approche. L'arrivée à la Pierre Saint Martin est la première sur trois au total en altitude.
Dimanche 9 : Mauléon Licharre - Bagnères de Bigorre 200 km (étape de haute montagne)
Km 89 : Col d'Aubisque 16,6 km à 7,2% (HC) 2-1-1
Km 142,5 : Col de Viscos 10,2 km à 7,9% (1C) 2-2-1
Km 171,5 : Col du Tourmalet 18 km à 7,6% (HC) 3-2-1
Pour une arrivée à Bagnères de Bigorre avec pour dernier col le Tourmalet (et plus généralement pour toute étape dont le Tourmalet ouest est la montée décisive), il me paraît indispensable (sauf si on assume la course de côte) de durcir l'approche du Tourmalet par Viscos. C'est d'un point de vue logistique tout à fait possible, la montée ne pose pas plus de problème qu'un col comme Péguère emprunté en 2012, la descente étant la route large de Luz Ardiden. Dans l'autre sens (pour faire le lien entre Tourmalet et Soulor), c'est plus délicat car la descente vers Viscos me paraît quand même un poil trop dangereuse en l'état. Sinon je n'ai pas jugé utile d'emprunter le col de Marie-Blanque.
Lundi 10 : Bagnères de Bigorre - Saint Girons 180 km (étape de moyenne montagne)
Km 133 : Col de Menté 9,3 km à 9,1% (1C) 3-3-1
Km 148,5 : Col du Portet d'Aspet 4,5 km à 9,7% (2C) 3-3-2
Je me suis toujours demandé ce que pouvait produire l'enchaînement de ces 2 cols très pentus s'ils étaient placés comme cols décisifs de l'étape. Montés par leurs versants ouest, l'enchaînement est encore plus difficile. Et on a constaté en 2013 que par leurs versants est (pourtant moins difficiles), en étant placés en début d'étape, si les coureurs voulaient s'en donner la peine, cela pouvait provoquer de gros dégâts. Le sommet de la dernière difficulté est certes situé à plus de 30 km de l'arrivée, avec contrairement à la veille une partie descendante bien moins longue et prononcée, mais je pense que ça peut bagarrer même entre les meilleurs, d'autant que les 2 plus difficiles étapes pyrénéennes ont déjà été disputées. Je considère qu'il ne s'agit que d'une étape de moyenne montagne parce qu'on ne dépasse même pas 1 350 m d'altitude.
Mardi 11 : Saint Girons - Prades 174 km (étape de haute montagne)
Km 38,5 : Col de Port 12,4 km à 5% (2C) 3-3-3
Km 101 : Port de Pailhères 18,6 km à 6,9% (HC) 4-3-3
Km 148,5 : Col de Jau 10,6 km à 6,3% (2C) 4-3-4
Contrairement aux 2 étapes précédentes où je m'attends clairement à une bagarre dans les 2 derniers cols avant une plongée vers l'arrivée, ici le but est différent, car Pailhères est trop loin de l'arrivée, les cols de Garavel et de Moulis ne sont pas assez sélectifs tout comme le col de Jau. Le but est de favoriser les descendeurs, car la descente du col de Jau (la montée
lors du Tour 2001) est très technique, notamment dans sa première partie, sur une route en bon état mais étroite, et je pense que certains leaders pourraient y perdre du temps, d'autant plus qu'ils pourraient être esseulés si le port de Pailhères est gravi à bonne allure.
Mercredi 12 : Perpignan - Perpignan 42 km (contre-la-montre individuel)
Un contre-la-montre assez plat passant par Thuir et Montescot, qui avantagera les rouleurs. Je fais partie de ceux qui considèrent qu'un contre-la-montre en côte ne doit pas compter comme du kilométrage de contre-la-montre mais comme une étape de montagne supplémentaire (donc pourquoi pas mais si cela donne un Tour encore plus montagneux, alors le kilométrage de contre-la-montre individuel doit augmenter en parallèle). Après réflexion, je considère que le fait d'avoir positionné cette étape juste après celle de Prades est un défaut majeur du Tour que j'ai tracé, car je crains que rien ne se passe la veille à cause du contre-la-montre du jour (à l'époque, il y a 15 ans, les leaders n'étaient pas aussi attentistes, mais maintenant il faut prendre en compte ce genre de choses quand on voit par exemple à quel point la magnifique étape du Grand-Bornand en 2013 a été snobée par les leaders se réservant pour le Semnoz le lendemain). Si je devais changer quelque chose à ce Tour, ce serait de programmer le jour de repos-transfert le mercredi et le contre-la-montre le lendemain vers Marseille. Il y aurait alors moins de risques que l'étape arrivant à Prades soit escamotée.
Jeudi 13 : Jour de repos-transfert entre Perpignan et Marseille
Vendredi 14 : Marseille - Nice 207 km (étape de plaine)
Etape de plaine mais pas si plate que ça, notamment entre Draguignan et Grasse. Mais aucune difficulté HC, 1C ou 2C. C'est l'avant-dernière étape de plaine.
Samedi 15 : Nice - Pra Loup 228 km (étape de haute montagne)
Km 25 : Col de Braus 10,3 km à 6,4% (1C) 4-4-4
Km 60,5 : Col de Turini 20,8 km à 5,8% (HC) 5-4-4
Km 96 : Col Saint Martin 17 km à 5,3% (1C) 5-5-4
Km 134 : Col de la Couillole 15,7 km à 7,5% (HC) 6-5-4
Km 193,5 : Col de la Cayolle 20,5 km à 6,3% (HC) 7-5-4
Km 228 : Pra-Loup 6 km à 8,1% (2C) 7-5-5
L'étape-reine de ce Tour, empruntant dans sa majeure partie la route des Grandes Alpes. C'est la troisième plus longue étape de surcroît (après celles d'Angers et de Guéret). Le peloton peut exploser dans n'importe quelle difficulté, les écarts à l'arrivée peuvent être énormes, d'excellents grimpeurs à l'esprit offensif sont capables d'annuler complètement leur débours du chrono de Perpignan rien que sur cette étape. Je fais partie de ceux qui considèrent qu'il est impératif de programmer au moins une étape très très dure à chaque Tour, tout en laissant des étapes difficiles par la suite pour éviter qu'elle ne bloque la course trop longtemps. Cela assure que le vainqueur du Tour est un grand coureur. Avec une telle étape en 2006, 2012 (et à un degré moindre en 2011), pas sûr que Pereiro, Wiggins (et à un degré moindre Evans) auraient gagné le Tour, car je suis persuadé qu'ils auraient craqué sur ce type d'étape.
Dimanche 16 : Barcelonnette - L'Alpe d'Huez 216 km (étape de haute montagne)
Km 216 : L'Alpe d'Huez 13,8 km à 7,9% (HC) 8-5-5
J'ai essayé de limiter au maximum les difficultés, d'où le détour par le col de la Croix-Haute et le kilométrage élevé de cette étape. Il est peut-être préférable d'avoir une telle course de côte plutôt en début de massif, mais l'étape de la veille est tellement difficile et propice aux écart que je n'ose pas imaginer que les leaders se neutralisent et attendent l'Alpe pour s'expliquer. Donc je ne pense pas que ce positionnement prête à conséquence. Cela permet de rajouter une arrivée en altitude, et c'est la troisième et dernière de ce tour. A ce stade, il reste encore 6 étapes, 3 de moyenne montagne, 1 de haute montagne, 1 de plaine et 1 contre-la-montre.
Lundi 17 : Le Bourg d'Oisans - Annecy 204,5 km (étape de haute montagne)
Km 132 : Col de Marocaz 8,3 km à 8% (1C) 8-6-5
Km 148 : Col des Près 6 km à 7,1% (2C) 8-6-6
Km 186 : Le Semnoz - Crêt de Châtillon 20,6 km à 5,2% (1C) 8-7-6
Dernière étape de montagne, que l'on peut décomposer en 4 parties. Tout d'abord, une partie descendante jusqu'à Vizille (j'aurais pu y faire partir l'étape mais je voulais éviter un transfert plus long en début d'étape), puis Uriage. Ensuite, un passage de 60 km par les balcons de Belledonne avec 6 difficultés classées 4C ou 3, qui se termine par une descente. La troisième portion, d'environ 25 km, est la portion plane de la vallée de l'Isère. Et la quatrième partie, à peu près les 80 derniers kilomètres, la plus dure, rassemble 3 difficultés qui s'enchaînent sans temps mort, le sommet de la difficulté principale, le Semnoz - Crêt de Châtillon, étant situé à seulement 18 km de l'arrivée, 18 km de descente vertigineuse. C'en est fini de la haute montagne, mais il reste encore de la moyenne montagne corsée.
Mardi 18 : Jour de repos à Annecy
Mercredi 19 : Annecy -Les Rousses 153 km (étape de moyenne montagne)
Km 132 : Col du Marchairuz 10 km à 7,2% (1C) 8-8-6
Je souhaitais mettre en valeur ce col, l'un des plus difficiles du Jura Suisse, qui ne peut vraiment l'être que grâce à une arrivée aux Rousses, à 21 km de l'arrivée (7 de descente, 14 de plateau). C'est l'étape en ligne la plus courte de ce Tour, avec quelques petites côtes classées 3C et 4C en début d'étape, un contournement de Genève par l'ouest puis plat en longeant le lac Léman, et pour finir l'étape on bifurque à gauche pour escalader le Marchairuz. A noter un passage par Bois d'Amont, village des spécialistes du combiné nordique Sébastien Lacroix et Jason Lamy Chappuis, dans les derniers kilomètres de l'étape.
Jeudi 20 : Les Rousses - Porrentruy 207 km (étape de moyenne montagne)
Km 158 : Côte de Saignelégier 7,8 km à 6,1% (2C) 8-8-7
Km 183,5 : Côte de la Caquerelle 4,3 km à 7,6% (2C) 8-8-8
Km 194,5 : Col de la Croix 3,7 km à 9,2% (2C) 8-8-9
Je m'inspire de l'étape du Tour 2012 arrivant dans la même ville, avec un final quasi identique si ce n'est que je zappe la côte de Saulcy de façon à réduire le kilométrage entre l'antépénultième difficulté (Saignelégier) et l'avant-dernière (Caquerelle), Saignelégier n'est ainsi qu'à 49 km de l'arrivée contre 84,5 km en 2012. Des forts pourcentages en fin d'étape donneront des idées à ceux qui terminent le Tour plus frais pour gagner quelques places au général, voire pour les meilleurs d'entre eux de déstabiliser le maillot jaune car les jeux ne seront pas encore faits, puisqu'il restera lors du week-end final une très difficile étape de moyenne montagne et un contre-la-montre.
Vendredi 21 : Porrentruy - Strasbourg 182 km (étape de plaine)
Dernière étape pour les sprinteurs, qui seront privés de leur terrain de jeu des Champs-Elysées mais qui trouveront là une belle occasion de s'exprimer (en tout cas pour ceux qui auront passé la montagne sans encombre), avec un final sans difficulté empruntant la plaine d'Alsace et frôlant la frontière Allemande.
Samedi 22 : Strasbourg - Le Markstein 173 km (étape de moyenne montagne)
Km 91 : Col des Bagenelles 6,5 km à 6,2% (2C) 8-8-10
Km 108 : Col du Calvaire 8 km à 5,5% (2C) 8-8-11
Km 144 : Petit Ballon 9,9 km à 7,7% (1C) 8-9-11
Km 166 : Col de Platzerwasel 7,1 km à 8,4% (1C) 8-10-11
Je m'inspire de l'étape du Tour 2014 avec l'enchaînement Petit-Ballon - Platzerwasel (cela dit mal placé en 2014), là encore de forts pourcentages avec une arrivée proche du sommet du dernier col. De quoi se livrer à fond pour les grimpeurs pour s'offrir un matelas supplémentaire en vue du chrono final du lendemain.
Dimanche 23 : Vincennes - Paris 25,5 km (contre-la-montre individuel)
Le transfert peut être effectué rapidement depuis l'aéroport de Bâle - Mulhouse (moins d'une heure de voiture du Markstein), la veille au soir ou le matin. Pour permettre aux coureurs les moins bien classés au général de ne pas partir trop tôt, on peut envisager une arrivée des derniers coureurs en toute fin d'après-midi voire en nocturne comme en 2013, de façon à ce que les coureurs récupèrent mieux du transfert pour cette étape potentiellement décisive.
Le parcours est le suivant : départ devant le château, avenue du château, rue de Fontenay, avenue de la Pépinière au km 2 pour rentrer dans le bois, avenue de Nogent, avenue de Joinville, route de la Ferme et Route de la Tourelle pour longer l'hippodrome et récupérer l'avenue de Gravelle, puis l'avenue Saint Maurice et virage à droite pour prendre l'avenue Daumesnil et terminer le tour du bois en revenant au château via l'esplanade Saint-Louis et le Cours des Maréchaux pour récupérer l'avenue de Paris (km 12). Ensuite, le parcours suit le tracé de la ligne 1 du métro, via la Porte de Vincennes, Nation (km 15,5), Bastille (km 18), la rue de Rivoli jusqu'à la Concorde (km 22), les Champs Elysées dans le sens de la montée côté gauche jusqu'à l'Arc de Triomphe (km 24), pour un retour en descente jusqu'à l'arrivée habituelle.
Résumé du Tour en chiffres
6 étapes de plaine
2 étapes accidentées
4 étapes de moyenne montagne
6 étapes de haute montagne
1 prologue
2 étapes de contre-la-montre individuel
8 difficultés classées hors-catégorie, 10 difficultés classées 1ère catégorie, 11 difficultés classées 2ème catégorie, soit un total de 29 difficultés classées dans ces 3 catégories.
73,5 km de contre-la-montre individuel.
3 640 km au total.
Bonjour kristo, un Tour qui ressemble à celui de Doc13, étonnamment.
Bon départ je trouve, final vers Vimoutiers intéressant. J'ai été de voir une étape Saumur-Guéret, comme la mienne il y a une semaine, la votre est cependant plus longue que la mienne et son final meilleur.
APSM pour commencer ? l'enchâinement Hourcère/APSM peut effectivement être intéressant.
C'est réussi vers Bagnères, mais vers St-Girons, final à améliorer, pas assez difficile.
Prades, ok, je connais bien le coin. On peut avoir des attaques dans la descente donc je dis oui.
Chrono perpignanais un peu mal placé, c'est sur.
Vers Pra-Loup, je pense que si tu pars de Menton, en évitant Braus et en arrivant à la cime de la Bonnette via Jausiers, l'atape sera beaucoup plus magistrale, Pra-Loup n'est pas assez décisif.
Vers l'Alpe, c'est raté. Préférance plutôt à une courte étape bien musclé.
D'accord pour le Semnoz.
Marchairuz, trop loin si c'est l'unique col de la journée.
Vers Porrentruy, d'accord.
Le Platzerwasel, c'est très bien, ça peut permettre de l'animation juste avant le chrono final.
Bon Tour je pense, mais de gros points noirs : St-Girons, l'Alpe d'Huez et un peu Pra-Loup
les + : APSM, Bagnères, le Platzerwasel
Bonne journée
Comme souvent et par habitude mon avis sur la traversée des Pyrénées.
Dax - Arette la Pierre Saint Martin 181,5 km (étape de haute montagne)
Je souscris à Burdincurutcheta en premier col de ce tour. Ce qui me gène c'est cette distance de prés de 30 kilomètres entre le sommet de la côte de Larrau et le pied du Col d'Issarbe (ou de la Hourcère. Il n'y à malheureusement pas trop de solutions limiter cette distance.
J'aurais tenté une boucle, qui rallonge l'étape, avant Tardets passant par le Col d'Arangaitz (ou de Lecharria) au-dessus d'Alçay.
Cela donnerait donc Burdincurutchéta (1C) 0-1-0, Arangaitz-Lecharria 5,4 kms à 8,93% (1C)1-2-0, Station de La Pierre Saint Martin 2C) 1-2-1.
Mauléon Licharre - Bagnères de Bigorre 200 km (étape de haute montagne)
D'accord pour ne pas intégrer Marie-Blanque avant Aubisque, ni Spandelles après d'ailleurs. Par contre pourquoi ne pas passer par le Col des Bordères, 3,5 kms à 7,17% (3C)? Mais je propose cela vraiment par esprit de perfection. Votre enchainement Aubisque (HC) 2-2-1, Ardiden-Viscos (1C) 2-3-1, Tourmalet (HC) 3-3-1, est excellent.
Bagnères de Bigorre - Saint Girons 180 km (étape de moyenne montagne)
D'accord avec Crico pour dire qu'il manque de la difficulté dans le final. Portet d'Aspet - St Girons c'est interminable. J'aurais personnellement choisi de faire un petit détour par le Col de Portet (ou de Portech)abordé depuis Moulis avec descente sur St Girons par Lacourt. Sommet du Portech à 15 kilométres de l'arrivée et faux-plat descendant limité à 7 kilométres.
Cela donne donc: Menté (1C) 3-4-1, Portet d'Aspet (2C) 3-4-2 et Portet-Portech, 7,1 kms à 5,73% (2C)3-4-3.
A noter que l'enchainement final idéal serait Col de La Core, Col de Catchaudégué et Portech mais que cela rallongerait trop l'étape. Et puis ce n'est que le premier massif de ce Tour.
Saint Girons - Prades 174 km (étape de haute montagne)
Là aussi d'accord avec Crico: on garde le parcours.
Port (2C) 3-4-4, Pailhères (HC) 4-4-4, Jau (2C) 4-4-5.
Au final de cette traversée je n'ai rajouté que deux cols. C'est pas grand chose donc le tracé est bon non!?
Cordialement
Bonjour Kristo,
ce premier parcours ne manque pas de charme, mais je lui ferait un reproche d'entrée : 10 étapes montagneuses ; il y en a une de trop pour moi, dans les Pyrénées (un premier massif ne doit pas dépasser les 3 étapes).
Sinon, le chrono final est vraiment trop court.
La première semaine va manquer d'animation (Vimoutiers et Guéret sont trop simples).
Arette, pour une première étape, c'est bien.
Bagnères de Bigorre : Oui, à condition qu'aucune autre étape de montagne ne suive (personne dans le cyclisme actuel tenterait un coup de 30 klm si le lendemain il peut tout perdre). Saint-Girons et Prades ne sont pas utiles. Le col du Saët avant Saint-Girons permettrait de durcir l'étape, mais je n'en voit pas l'intérêt. Quand à Prades, c'est l'étape de trop.
Le Repos arrive trop tard.
Nice -Pra Loup, belle étape, mais une arrivée à Supersauze changerait (d'autant que la montée finale serait plus dure.
L'Alpe d'Huez : montée qui ne me plaît pas, donc je ne peux que dire non à une course de côte.
Annecy irait bien, Marocaz et Prés s'enchaînent bien, mais le Semnoz par Leschaux ne fonctionnerait certainement pas à ce stade de la course (il aurait également fallu proposer un concentré de difficultés avant le Semnoz). Je pense qu'après le Marocaz, le Revard et le Semnoz par Quintal pour arriver en vallée à Annecy aurait plus d'intérêt.
Les Rousses, on pouvait durcir avant le Marchairuz.
Porrentruy, final trop léger également, heureusement que les Vosges permettent d'en rajouter. Le détour a Strasbourg est inutile, un Belfort - Markstein aurait permis de durcir encore plus l'approche, puisque ton étape n'efface pas le manque de difficultés dans le Jura.
Merci pour vos avis, je vous répondrai point par point demain. Je donnerai également demain mon point de vue sur la classification des cols et côtes dans le sujet ouvert par André le mois dernier. Dans les prochains jours je commenterai les Tours qui parmi ceux partagés récemment me paraissent les mieux tracés (dans l'ordre chronologique de partage, ceux de 1010, d'Aurelien M., de gui_13r, de vinvin et de Doc13). Et j'en profite pour féliciter Thomas pour son site et le remercier de nous offrir la possibilité de confronter nos points de vue de passionnés de cyclisme sur ce forum.
Bonjour Kristo.
Effectivement, cette entame s'inscrit dans la ligne du Tour 99, c.à.d. "très plate".
Les Pyrénées :
L'espace Bagargui-Hourcère serait "négatif" si cette étape était programmée en ultime étape montagneuse. Pas en "première".
Ok pour Bagnères de Bigorre.
Prades ne m'inspire pas !
Vers Saint-Girons, l'ajout du col de Saet (1100m 6,5km à 8,6% arrivée 18 km) serait un plus. Descente "délicate" ? Tant mieux !
Ma vision est la suivante concernant certains "passages" difficiles : si Vuelta, Giro ou autres courses par étapes et/ou les classiques empruntent ces routes le Tour ne doit pas faire exception.
Chrono de Perpignan "vicieux" (positionnement) mais intéressant.
Nice-Pra Loup :
Si on devait retenir 5 étapes depuis 1903 pour définir celle du siècle, "Nice-Pra Loup 1975" (St.Martin, Couillole, Vasson, Champs, Allos, Pra Loup : 221 km) ferait à coup sùr partie des nominés. Pourquoi opter pour un découpage inférieur ?
Alpe d'Huez : préférence pour une étape courte au départ de Gap.
Non à ce versant du Semnoz trop roulant.
L'idée d'une dernière semaine en moyenne montagne devrait etre retenue, mais les étapes des Rousses et Porrentruy sont trop légères.
Ok pour le Markstein.
Dernier clm. trop court.
J'ai aussi commencé avec des cartes 1/200000, des vieux guides de Tours et Giri, les fameux Dolin puis Altigraph, cahiers du cycle (cols durs et circuits), et les pistes de "ski" pour dessiner mes premiers parcours en 1975/1976.
Ma vision et mes schémas ont évolué ("muri"). Je trouve ce tracé trop "asoisé", trop classique, pas assez audacieux.
Aucune découverte niveau "schéma d'étape", de "schéma de parcours" (la moyenne montagne en dernière semaine je l'ai proposée en novembre 2011) ni de cols.
Parcours trop "conventionnel" !
Salutations.
Bonjour Kristo,
Pour reprendre tes propos introductifs :
. un grand tour ne doit pas dépasser 3500km (règle pas toujours respectée).
. deux étapes maxi au-dessus de 240 km (la règle à Prudhomme ne tient qu'à ce dernier).
. Pour les transferts : ne te fixe pas une limite du kilométrage ( il sera plus long de faire un transfert Versailles - Disneyland qu'un transfert Bayonne - Tarbes [autoroute]). La réflexion doit plutôt se faire au temps de trajet.
Bonne journée
Vous avez tous les quatre critiqué l'étape de Saint-Girons et je pense que vous avez raison. A la fin de la descente, il reste près de 25 km de faux-plat descendant et c'est trop. C'est dommage, j'aimerais mettre en valeur l'enchaînement Menté - Portet d'Aspet dans ce sens, si difficile, en proposant une arrivée plausible, mais à part rapprocher Saint-Girons de Portet d'Aspet, je ne vois pas. Ce qui pourrait être pas mal est de rajouter le col de Saët comme le suggère Aurélien et André (le col de Portet via Moulis suggéré par Pierre me semble moins pertinent car ne supprimant que 5 km de plat), mais est-ce une route forestière praticable, et de toute façon ça ôterait à Menté-Portet d'Aspet son caractère décisif.
Pierre, je retiens ton tracé alternatif via Arangaïtz, mais la descente n'est-elle pas trop dangereuse? Si elle est OK, alors ton alternative est meilleure.
Crico, Aurélien, je comprends vos critiques sur l'étape de l'Alpe d'Huez, c'est un choix assumé pour rajouter une arrivée en altitude, et je pense que par le Sud, on ne peut rien faire d'autre d'une arrivée à l'Alpe qu'une course de côte, donc autant limiter les difficultés sur cette étape, pour rester en-dessous des 30 difficultés HC, 1C et 2C et conserver le caractère réaliste de ce tracé. Après je reconnais qu'une telle course de côte a probablement plus sa place dans le premier massif.
Crico, tu as raison sur le chrono mal placé, je m'en étais rendu compte.
Aurélien, j'avais pensé à ta très belle alternative sur l'étape d'Annecy (Revard puis Semnoz par Quintal avant la descente vers l'arrivée), ça ne rallonge que de 10 km mais pour être sûr que ton alternative est meilleure (puisque comme le signale justement André, le Semnoz par Leschaux manque de pente), si on monte le Semnoz par Quintal en entier, la descente ne peut se faire que par Leschaux et est donc plus longue, non?
Quelques précisions ensuite (pour Aurélien), je viens de consulter le règlement UCI (http://www.uci.ch/Modules/BUILTIN/getObject.asp?MenuId=&ObjTypeCode=FILE&type=FILE&id=34032&LangId=1), et en effet page 44 il est dit 180 km de moyenne au maximum prologue exclu, donc pour moi 3 600 km max. Il y a donc 40 km en trop dans mon tracé. Du coup, j'organiserais plutôt un départ à Vizille lors de l'étape d'Annecy (32 km de gagnés), et organiserais un départ d'Oloron au lieu de Mauléon lors de l'étape de Bagnères de Bigorre (quelques km de gagnés également). Mais pas celle de l'Alpe (André suggérait un départ de Gap), transfert trop long. 2 étapes maxi de 240 km comme écrit page 44 c'est OK, je rentre dans les clous. Il est enfin précisé page 45 que les 2 jours de repos doivent être répartis de façon équilibrée. Alors certes un jeudi de la deuxième semaine c'est un poil tard mais ce n'est qu'après le premier massif, sur 3 si on compte Jura + Vosges comme un massif à part entière, donc pour moi ça passe.
Je termine par les points sur lesquels je suis un peu en désaccord avec crico et/ou Aurélien et/ou André, dans l'ordre du tracé:
- Aurélien, André, le final de l'étape de Vimoutiers est vraiment difficile, et surtout ce sont des routes étroites. De quoi déjà avoir des écarts à ce stade. Je reconnais cependant un petit manque d'étapes accidentées (2 au total sur ce tracé).
- Aurélien, je chipote un peu mais la première semaine est déjà difficile, puisqu'il y a le week-end qui comporte les 2 étapes pyrénéennes les plus difficiles (oui je le compte en première semaine). Ce que je veux surtout dire, c'est qu'on n'attendra pas la moitié du Tour (comme en 2002 ou en 2004 entre autres) pour voir la route s'élever.
- Aurélien, le premier massif ne comporte que 3 étapes de haute montagne, pas 4. L'étape de Saint-Girons est une étape de moyenne montagne. Mais tu n'as pas complètement tort sur le fait que j'aurais pu en faire une étape de plaine (ou avec juste le col de Portet, suggéré par Pierre, dans le final), et en effet on aurait supprimé totalement le risque de l'étape de Bagnères soit escamotée (même si la difficulté est telle que ce risque me semble faible).
- Aurélien, crico, Nice - Pra Loup est l'étape sur laquelle je suis le plus en désaccord avec vous, je ne trouve pas vos alternatives très intéressantes. Pour crico, passer par la Bonette c'est zapper Couillole et Cayolle, ça ne vaut pas le coup. Et l'arrivée à Jausiers en 2008, même avec un durcissement par la Lombarde, n'a pas donné une étape magistrale. Quant à Sauze, à part rallonger la descente, je ne vois pas l'intérêt.
- Tous les trois, les étapes des Rousses et de Porrentruy feront des dégâts, et ce d'autant plus qu'elles interviennent en troisième semaine. Et je ne peux pas durcir toutes les étapes sinon le tracé ne serait plus réaliste.
- Aurélien, le détour par Strasbourg, c'est par cohérence géographique, pour visiter une région de plus (l'Alsace).
- Aurélien, André, le chrono final est court mais le kilométrage total de contre-la-montre plat me paraît équilibré au regard des difficultés montagneuses. 10 étapes de moyenne montagne + haute montagne, c'est assez élevé mais pas démesuré.
- André, mon tour est "conventionnel" parce que réaliste, et ne proposant peut-être pas de découverte par rapport aux tracés partagés sur ce forum. Mais je réfute les termes de "classique" et "asoisé", d'une part parce que plus du tiers des ascensions proposées n'ont JAMAIS été gravies par le Tour (en 100 éditions!), d'autre part parce que la particularité principale de ce Tour, à savoir de la moyenne montagne difficile en troisième semaine, est une particularité qui n'a pas figuré au programme du Tour depuis 1997 (un petit peu en 2005). Il me paraît donc exagéré d'évoquer un "schéma de parcours classique".
Pour finir, Aurélien et André, si je transformais l'étape de Saint-Girons en étape de plaine (donc plus que 3 étapes pyrénéennes), et que je profitais des 2 cols "économisés" pour durcir l'étape des Rousses, cela vous conviendrait-il mieux?
Bonjour kristo,
je reviens sur deux trois points :
-Tu dis que les Rousses va faire des dégâts : peut-être de la bagarre entre baroudeurs, et encore la fin de Tour c'est pas souvent là où les baroudeurs sont bien motivés. Ton idée de suppression de St-Girons en ajoutant des cols vers les Rousses c'est déjà mieux.
Pour moi le Platzerwasel est un bien meilleur terrain d'attaque, les leaders risquerait plus d'attendre cette étape pour se départager.
Pour la Bonnette moi je disais de reprendre par Jausiers après la Cayolle.
Sinon, tu peux aussi enchâiner la Bonette var St-Etienne avec le Parpaillon, mais pour un Tour réaliste c'est surement moins convaincant je reconnais.
Porrentruy, les leaders ne risqueront pas trop de se bouger non plus.
Pra-Loup ce n'est vraiment pas décisif.
Je ferais un Tour réliste aussi pour le prochain pour voir.
J'avais voulu ça avec mon dernier Tour, mais ça à un peu rater car j'ai mis le joly, pas très réaliste.
Pour répondre à Aurélien, si en 2005, 2006, 2007, 2008, 2010 et 2014 ça dépasse les 1500 KM. Ce n'est pas pour rien. D'ailleurs je pense que pour un Tour réaliste, il faut amenuiser l'importance du chrono, 2010 : 63 KM, 2011 : 42,5 KM 2013 : 65 KM et 2014 55 (je crois)
Je ferais un Tour Aso et un tour pas très ASO dans les prochains jours.
Moi mon massif préféré c'est les Pyrénées, alors je suis contre la suppression de l'enchaînement Menté-Aspet (que j'ai fait cet été en VTT). Du coup, à défaut de rapprocher Saint-Girons, je propose de fixer l'arrivée dans la charmante bourgade, chef-lieu de canton, de Castillon-en-Couseran (au pied du col de la Core). Ça raccourcit un peu la plaine.
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