Cet après-midi avait lieu à Compiègne la présentation des équipes de Paris-Roubaix 2011 (voir les photos). Le coureur néerlandais Koen de Kort (Skil-Shimano) (un des 13 Néerlandais dans cette 109ème édition de Paris-Roubaix) expliquait à www.velowire.com comment il voyait cet Enfer du Nord la veille de la course !

Koen de Kort, comment se sont passées les reconnaissances ?
Nous avons commencé avec le nouveau secteur à 5 étoiles (numéro 21, d'Aulnoy-lez-Valenciennes à Famars). C'est vraiment un secteur qui mérite les 5 étoiles, il est très dur.
On a surtout regardé comment aborder les secteurs, surtout en direction de Wallers et les quelques secteurs qui suivent, car dans cette course il est important d'être devant au bon moment, souvent même plus important que le secteur lui-même.

Il ne s'agit pas de ton premier Paris-Roubaix, tu dis à juste titre que des choses ont changées, que penses-tu que cela veut dire pour le déroulement de la course ?
Je pense que comme il y a un nouveau secteur assez rapidement après Wallers, cela rend la course plus dure, car souvent des coureurs revenaient après Wallers. Je pense qu'il est important de sortir de là parmi les premiers. En effet, ce sera difficile de rectifier le tir après.

Tu as terminé à la 100ème place sur le Tour des Flandres, comment tu sens ta forme ?
Je crois que ma forme était bonne avant Flandres mais j'ai eu pas mal de problèmes avec mon genou depuis plusieurs semaines et finalement ça a quand même eu un impact important sur la forme. Je viens de passer une semaine entière où ça ne me gêne plus donc j'espère avoir fait le petit pas nécessaire pour revenir au niveau que j'avais perdu avant Flandres. J'espère pouvoir montrer quelque chose. A partir du moment où je suis content avec la façon dont ça se passe, je verrai bien quel est le classement qui va avec.

Pour une "petite" équipe comme Skil-Shimano, quelles sont vos ambitions ?
Nous avons deux garçons qui ont gagné Paris-Roubaix espoirs et l'année dernière Tom Veelers a pu rester pendant longtemps parmi les premiers. En ce qui me concerne, j'ai chuté assez gravement assez tôt dans la course l'année dernière, ce qui m'a obligé d'abandonner. J'espère donc qu'on pourra continuer longtemps à deux voire avec un ou deux autres garçons de l'équipe. Je ne pense pas qu'on puisse penser jouer la gagne, mais si on fait vraiment l'effort, je pense qu'on pourrait bien avoir deux ou peut-être même trois coureurs entre la 8ème et la 20ème place.

On est sous un soleil brillant, un ciel bleu : Paris-Roubaix c'est soit sous la pluie avec de la boue, soit sous un ciel bleu avec de la poussière, qu'est-ce que tu préfères ?
Quand j'ai gagné chez les Espoirs, il y avait de la pluie, donc j'aimerais bien le refaire par temps de pluie, je n'ai jamais pu le faire chez les pros, je crois que cela fait au moins 6 ans qu'il fait beau. Ce serait sympa de pouvoir le refaire, mais d'un autre côté, autant de chaleur et de soleil est souvent de trop pour des coureurs de Classiques alors que moi je le supporte bien, donc cela peut très bien aussi être un avantage pour moi.

Ecoutez l'interview en entier (en Néerlandais) ci-dessous :

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