Jérémy Roy (FDJ) était dans l'échappée de la journée de la première étape du Tour de France 2011 qui s'est terminée au Mont des Alouettes aujourd'hui par une victoire de Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto), presque comme si c'était prévu !

Jérémy n'est donc pas allé au bout avec cette échappée mais ce qui le gêne le plus c'est qu'il n'a pas pu prendre le premier Prix Brandt de la combativité de cette 98ème Tour de France.

Sa réaction en interview !

J'étais dans l'échappée au kilomètre 0,01, j'ai suivi la première attaque et je me doutais bien que ça serait la bonne échappée du jour parce que je voyais pas mal d'équipes de sprinteurs devant et pas mal de coureurs d'Europcar et de Vacansoleil donc je me suis dit que ça serait un coureur d'une des deux équipes qui allait créer l'échappée et derrière ça ferait la scission aussi, donc du coup j'ai suivi et c'est ce qu'il s'est passé.

Je me suis donc retrouvé devant assez rapidement. Je voulais m'échapper assez rapidement, pour me faire plaisir avant tout, pour rebooster un peu le moral. Partir sur une bonne note, et pour l'équipe aussi d'avoir quelqu'un devant.

C'est sûr qu'on se doutait que ça allait pas jusqu'au bout, pour une première étape avec un maillot jaune. Tout le monde le veut, même si sur Paris-Nice on a vu avec Thomas De Gendt même si on est parti un peu plus tard dans le final. Mais bon, là on a eu du vent de face pour terminer et c'était difficile de piéger le peloton, donc c'est dommage.

Le final était un peu casse-pâtes avec pas mal de petites bosses qui s'enchaînaient, mais le début était tout plat avec un vent favorable donc dans le final c'était compliqué de rester devant le peloton.

Ce qui m'embête le plus c'est que je n'ai pas eu le prix du coureur le plus combatif, je pensais l'obtenir, j'ai pas mal donné même si on a tous les trois passés les relais. Je crois que j'ai assez souvent relancé l'échappée, j'ai accéléré et j'ai bien roulé. En même temps, je ne voulais pas non plus tout donner parce qu'avec le vent de face je savais que ça n'allait pas aller bien loin. Tant pis, ils ont préférés le donner au premier attaquant du jour.

Tu es récemment devenu papa d'une petit fille, Julia. Félicitations ! Tu as pensé à elle en étant dans l'échappée ?
Oui un petit peu bien sûr, mais pour l'instant elle ne peut pas regarder la TV, elle est trop petite. Ça transcendera plus quand elle pourra regarder la TV.

C'est toujours délicat de partir comme ça juste après la naissance mais dès demain je pourrai avoir la visite de ma femme et ça va me faire du bien, ça va faire plaisir.

Et quels sont tes objectifs sur ce Tour ?
C'est de trouver une échappée qui va au bout pour pouvoir jouer la gagne. Il n'y a pas d'étape particulière, pas d'étapes ciblées pour cette année. Ça dépendra aussi de l'état de fatigue et de la forme du moment pour lancer des attaques ...
A part ça c'est d'aider mes compagnons de route.Jérémy Roy (FDJ) était dans l'échappée de la journée de la première étape du Tour de France 2011 qui s'est terminée au Mont des Alouettes aujourd'hui par une victoire de Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto), presque comme si c'était prévu !

Jérémy n'est donc pas allé au bout avec cette échappée mais ce qui le gêne le plus c'est qu'il n'a pas pu prendre le premier Prix Brandt de la combativité de cette 98ème Tour de France.

Sa réaction en interview !

J'étais dans l'échappée au kilomètre 0,01, j'ai suivi la première attaque et je me doutais bien que ça serait la bonne échappée du jour parce que je voyais pas mal d'équipes de sprinteurs devant et pas mal de coureurs d'Europcar et de Vacansoleil donc je me suis dit que ça serait un coureur d'une des deux équipes qui allait créer l'échappée et derrière ça ferait la scission aussi, donc du coup j'ai suivi et c'est ce qu'il s'est passé.

Je me suis donc retrouvé devant assez rapidement. Je voulais m'échapper assez rapidement, pour me faire plaisir avant tout, pour rebooster un peu le moral. Partir sur une bonne note, et pour l'équipe aussi d'avoir quelqu'un devant.

C'est sûr qu'on se doutait que ça allait pas jusqu'au bout, pour une première étape avec un maillot jaune. Tout le monde le veut, même si sur Paris-Nice on a vu avec Thomas De Gendt même si on est parti un peu plus tard dans le final. Mais bon, là on a eu du vent de face pour terminer et c'était difficile de piéger le peloton, donc c'est dommage.

Le final était un peu casse-pâtes avec pas mal de petites bosses qui s'enchaînaient, mais le début était tout plat avec un vent favorable donc dans le final c'était compliquer de rester devant le peloton.

Ce qui m'embête le plus c'est que je n'ai pas eu le prix du coureur le plus combatif, je pensais l'obtenir, j'ai pas mal donné même si on a tous les trois passés les relais. Je crois que j'ai assez souvent relancé l'échappée, j'ai accéléré et j'ai bien roulé. En même temps, je ne voulais pas non plus tout donner parce qu'avec le vent de face je savais que ça n'allait pas aller bien loin. Tant pis, ils ont préférés le donner au premier attaquant du jour.

Tu es récemment devenu papa d'une petit fille, Julia. Félicitations ! Tu as pensé à elle en étant dans l'échappée ?
Oui un petit peu bien sûr, mais pour l'instant elle ne peut pas regarder la TV, elle est trop petite. Ça transcendera plus quand elle pourra regarder la TV.

C'est toujours délicat de partir comme ça juste après la naissance mais dès demain je pourrai avoir la visite de ma femme et ça va me faire du bien, ça va faire plaisir.

Et quels sont tes objectifs sur ce Tour ?
C'est de trouver une échappée qui va au bout pour pouvoir jouer la gagne. Il n'y a pas d'étape particulière, pas d'étapes ciblées pour cette année. Ça dépendra aussi de l'état de fatigue et de la forme du moment pour lancer des attaques ...
A part ça c'est d'aider mes compagnons de route.

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