Paul Poux (Saur-Sojasun) est toujours en jaune au départ de la dernière étape aujourd'hui. Hier soir nous sommes encore allés à sa rencontre pour recueillir ses sentiments à la veille de la dernière étape.
Retrouvez dans cet article cette interview, en texte et en vidéo !

RAIT : Comment s'est passée la journée et cette étape reine ?
PP : Oui, c'était l'étape reine, dès le départ il y a 3 coureurs qui sont sortis donc pour nous c'était l'idéal. Comme hier, tout de suite l'équipe a roulé très tôt pour contrôler la course et pour que l'écart monte rapidement pour que l'on ne soit pas embêtés par d'autres attaques dans les grimpeurs qui suivaient.
L'équipe a vraiment bien roulé et arrivé dans le col, ce à quoi on s'attendait s'est produit, je me suis fait attaquer par Cofidis et comme je ne suis pas un pur grimpeur c'était difficile mais après Médérel répondait à chaque attaque et derrière je me laissais décrocher, je revenais, donc j'ai monté le col à mon train et finalement j'arrive à basculer avec le groupe au sommet. Il y avait Yannick Talabardon aussi et David Le Lay qui ont basculé également, ils sont revenus sur nous dans la descente.
Apparamment il y avait un coureur dangereux qui était sortie dans le final et heureusement je me suis pas retrouvé isolé et qu'il y avait encore 3 copains pour rouler sur la fin. Et on a aussi eu l'aide de Bretagne-Schuller dans les derniers kilomètres et ça a bien servi aussi !

RAIT : Tu disais hier que tes coéquipiers ont roulé toute la journée et que tu espérais qu'ils auraient récupéré aujourd'hui. Ils ont encore roulé toute la journée aujourd'hui, est-ce que demain ça va encore aller ?
PP : Je ne sais pas (rires) Non, mais ils ont encore été très forts, j'ai vraiment la chance d'avoir une bonne équipe là cette semaine donc il n'y a pas de raison que ça ne marche plus. C'est vrai que la fatigue sera plus importante forcément mais pour beaucoup d'autres coureurs ça sera le cas aussi.

RAIT : T'es confiant ?
PP : Oui ! C'est toujours mieux ... J'ai de bonnes sensations depuis le début du Tour donc pourquoi ça s'arrêterait comme ça d'un seul coup, il n'y a pas de raison.

RAIT : Un rôle de leader, le maillot jaune, toute l'équipe qui roule pour toi, comment tu le vis ?
PP : Oui, c'est vrai que c'est impressionnant, c'est pas frustrant mais ça fait bizarre oui. Surtout la première étape en jaune, je n'avais vraiment rien à faire, on m'a apporté à boire, je n'avais qu'à suivre les copains. C'est plaisant, j'espère que demain soir j'ai encore le maillot pour récompenser au moins tout ce travail. Je serais vraiment très déçu de le perdre rien que pour ça !

RAIT : Sur le col ça t'a servi aussi d'être devant avec les coéquipiers, ça t'a donné envie d'aller plus loin ?
PP : Oui, avec le travail qu'ils ont fait jusqu'au pied du col et même au début du col, donc ça m'aurait embêté oui de le lâcher comme ça dès la première grosse difficulté.

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