Avec la course qui s'approche, les détails des étapes ont été revus et les informations ci-dessous ne sont donc plus correctes pour certaines étapes. Consultez l'article Le parcours du Tour d'Italie 2013 sur Google Maps/Google Earth et les profils des étapes pour les dernières informations et pour les cartes les plus précises possibles !
Comme à son habitude, RCS Sport en a fait encore tout un show avec de beaux graphismes et la mise en avant de sa stratégie digitale, le Giro d'Italia 2013 a été présenté à Milan aujourd'hui !
J'ai vu pas mal de réactions de surprise en ce qui concerne la date de la présentation officielle, mais elle s'explique simplement par le fait que le Tour de Lombardie a été avancé de 15 jours et que la présentation a depuis l'année dernière lieu le lendemain de cette dernière course italienne de l'UCI WorldTour (probablement afin de faciliter la présence des coureurs).
Regardons en détail les étapes du Giro d'Italia 2013 qui semble être un Grand Tour équilibré entre montagne et contre-la-montre.
Les étapes du Tour d'Italie 2013 passées en revue
Je vous le disais déjà dans l'introduction, RCS Sport ne se restreint pas sur les moyens mis en oeuvre pour faire la promotion de ce que l'entreprise appelle elle-même la course la plus dure du monde qui passe dans les endroits les plus beaux du monde et ça se voit donc également dans la vidéo qui fait la promotion de l'édition 2013, longue de 3.405,3 km (162,2 km par étape en moyenne) et composée de 2 étapes de contre-la-montre individuel (55,5 et 19,4 km) dont la deuxième se déroulera en montée, 1 contre-la-montre par équipe (17,4 km), 7 étapes pour sprinteurs, 5 étapes de moyenne montagne (dont 1 avec arrivée en hauteur) et 5 étapes de haute montagne avec arrivée en hauteur.LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
1/ samedi 04 mai 2013 - Napoli > Napoli - 156 km - plaine
La première étape se déroulera en boucle autour de Naples puisque la ville côtière sera aussi bien ville départ que ville d'arrivée de cette étape.Il s'agit d'une étape plaine en circuit, à parcourir 10 fois. Après un départ depuis la Piazza Plebiscito, les coureurs rejoindront rapidement le départ réel de cette étape à l'entrée du circuit, long de 15,6 kilomètres et suivant partiellement le bord de mer et passant une petite bosse à Possilippo comptant au 7ème et 9ème passage pour le classement de meilleur grimpeur.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
2/ dimanche 05 mai 2013 - Ischia Porto > Forio - contre-la-montre par équipes - 17,4 km
La deuxième étape du Giro d'Italia 2013 aura lieu sous forme de contre-la-montre par équipes sur l'île Ischia au nord du golfe de Naples, entre le port d'Ischia et Forio, sur une distance de 17,4 kilomètres. Le parcours est quasiment plat et permettra aux équipes expertes dans cette discipline de s'exprimer pleinement.Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
3/ lundi 06 mai 2013 - Sorrento > Marina di Ascea - 212 km
De retour sur la terre ferme, les coureurs prendront le départ de Sorrento pour une étape de moyenne montagne de 212 kilomètres qui longe la mer jusqu'à Agropoli avant de rentrer un petit peu dans les terres pour aller chercher les montées de Mercato Cilento et Sella di Catona qui se trouve près de l'arrivée, à Marina di Ascea, à nouveau au bord de la mer.Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
4/ mardi 07 mai 2013 - Policastro Bussentino > Serra San Bruno - 244 km
Le lendemain, la 4ème étape sera à nouveau une étape de moyenne montagne, longue de 244 kilomètres entre Policastro Bussentino et Serra San Bruno. Entre ces deux villes, les coureurs connaîtront un début d'étape assez plat (sur environ 185 kilomètres) en longeant la mer du nord au sud vers la pointe du pied de l'Italie, avant de rentrer dans les terres et de trouver les montées de Vibo Valentia et la Croce Ferrata à moins de 6 kilomètres de l'arrivée.Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
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5/ mercredi 08 mai 2013 - Cosenza > Matera - 199 km
Un transfert de 120 kilomètres plus loin, la 5ème étape connaîtra son départ à Cosenza pour une étape de plaine de 199 kilomètres. Elle contient malgré tout 2 bosses référencées pour le classement de meilleur grimpeur et une toute petite autre bosse. Les deux bosses sont assez éloignées l'une de l'autre : Spezzano Albanese après 45,5 kilomètres de course et Montescaglioso 133 kilomètres plus loin. Rien de très important néanmoins qui puisse empêcher les sprinteurs de s'exprimer sur la ligne d'arrivée qui sera tracée à Matera.Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
6/ jeudi 09 mai 2013 - Mola di Bari > Margherita di Savoia - 154 km
La 6ème étape est à nouveau une étape de plaine qui connaîtra son départ au bord de la mer à Mola di Bari.L'étape longe la mer jusqu'à Barletta avant de faire un petit crochet un peu plus dans les terres par Andria et Canosa di Puglia puis retournera du côté de la mer vers l'arrivée à Margherita di Savoia. La ligne d'arrivée sera tracée près de la plage mais les coureurs auront alors encore une boucle de 16,1 kilomètres à effectuer autour de la ville.
Aucune difficulté n'est référencée dans cette étape et il est donc fort probable que ce soit à nouveau une étape qui se termine au sprint ... à moins qu'une échappée aille au bout ?
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
7/ vendredi 10 mai 2013 - San Salvo > Pescara - 162 km
Après la 6ème étape les coureurs et suiveurs du Tour d'Italie 2013 effectuent un transfert de 170 kilomètres pour se retrouver à San Salvo pour le départ de la 7ème étape et pour retrouver la moyenne montagne.En effet, cette étape est vallonnée du début à la fin mais c'est dans le dernier tiers que les coureurs iront chercher des points pour le classement de meilleur grimpeur sur pas moins de 4 côtes référencées en seulement 40 kilomètres. Il s'agit des montées de Chieti-V. Fieramosca, Chieti-Tricalle, Villa Delgi Ulvi et enfin San Silvestro. L'arrivée se trouve à Pescara à environ 6 kilomètres du sommet de la dernière montée.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
8/ samedi 11 mai 2013 - Gabicce Mare > Saltara - contre-la-montre individuel - 55,5 km
Le samedi 11 mai, après un transfert de pas moins de 215 kilomètres, c'est alors un contre-la-montre individuel qui est au programme de cette 96ème édition du Giro d'Italia. Le parcours de celui-ci sera assez plat entre Gabicce Mare et Saltara. La distance de 55,5 kilomètres donnera un petit peu plus d'une heure pour les spécialistes de l'épreuve solitaire pour reprendre du temps sur leurs concurrents dans le classement général.Ils pourront étalonner leur temps intermédiaire par rapport à ces concurrents au passage dans Pesaro.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
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9/ dimanche 12 mai 2013 - Sansepolcro > Firenze - 181 km
Après cette épreuve solitaire, un transfert de 110 kilomètres est nécessaire pour accéder au départ de cette 9ème étape à Sansepolcro. Cette 9ème étape est alors une étape de moyenne montagne, sur une distance de 181 kilomètres, qui passera par le Passo della Consuma, la montée de Valombrosa, celle de Vetta le Croci et enfin celle de Fiesoli. Dix kilomètres après le sommet de cette dernière, la ligne d'arrivée sera tracée à Firenze.Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
R1/ lundi 13 mai 2013
Avant d'attaquer la haute montagne le lendemain, les coureurs pourront - après 9 étapes - se reposer du côté de Cordenons, à plus de 330 kilomètres de l'arrivée de la veille !10/ mardi 14 mai 2013 - Cordenons > Altopiano del Montasio - 167 km
La première étape de haute montagne, qui connaîtra - comme toutes les étapes de haute montagne de ce Giro - une arrivée en altitude, commencera presque tranquillement après le départ de Cordenons, avec une montée graduelle vers le pied du Passo Cason di Lanza qui se trouve à 103,3 kilomètres du départ et dont le sommet se trouve 14,5 kilomètres plus loin (1048 mètres de dénivelé avec une pente moyenne de 8,5% et un maximum de 16%).La descente de celle-ci enchaîne sur la montée finale vers le sommet de l'Altopiano del Montasio, une montée longue de 10,4 kilomètres avec un dénivelé de 841 mètres et une pente moyenne de 8,1% avec un maximum de 20% !
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
11/ mercredi 15 mai 2013 - Tarvisio (Cave del Predil) > Vajont 1963/2013 (Erto e Casso) - 184 km
La 11ème étape prendra son départ à Tarvisio juste à côté et est une étape de moyenne montagne d'une distance de 184 kilomètres qui commence par de la descente avant de commencer après 88 kilomètres la montée de Sella Campigotto.La difficulté ne s'arrête pas là puisque cette étape se termine en altitude, à Vajont, arrivée qui commémora le glissement de terrain qui y a eu lieu le 9 octobre 1963.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
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12/ jeudi 16 mai 2013 - Longarone > Treviso - 127 km
Après ces étapes plutôt difficiles, cette 12ème étape sera une étape de plaine et courte, entre Longarone et Treviso.Deux côtes seront escaladées sur le parcours de cette étape : le Muro di Ca' del Poggio et le Montello Santa Maria della Vittoria.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
13/ vendredi 17 mai 2013 - Busseto > Cherasco - 242 km
Après un transfert de 180 kolomètres, les coureurs arriveront au départ de la 13ème étape en ce vendredi 17 mai 2013 (ça fait beaucoup de 13 pour un vendredi, pas bon pour les superstitieux !) à Busseto pour une nouvelle étape de plaine, longue cette fois-ci avec sa distance de 242 kilomètres qui dépasse la distance maximale habituelle d'une étape d'un Grand Tour.Cette étape commence tout plat avant de trouver après 190 kilomètres une petite montée à Diano d'Alba. La fin de l'étape est alors légèrement vallonnée jusqu'à l'arrivée à Cherasco.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
14/ samedi 18 mai 2013 - Cervere > Bardonecchia (Jafferau) - 156 km
Le 3ème week-end du Giro d'Italia 2013 verra l'enchaînement de deux étapes de haute montagne, à commencer par celle entre Cervere et Bardonecchia. Après 75 kilomètres commencera la montée de Sestrière dont le sommet sera atteint après 113 kilomètres dans la course et à une altitude de 2035 mètres.Après la descente de ce col, la montée finale commencera à 7,25 kilomètres de l'arrivée pour grimper de 625 mètres avec une pente moyenne de 9% et un maximum de 14%.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
15/ dimanche 19 mai 2013 - Cesana Torinese > Col du Galibier (Valloire) (FR) - 150 km
La 15ème étape se déroulera principalement en France puisqu'après 51 kilomètres, dans la montée vers le sommet du Col du Mont Cenis, les coureurs traverseront la frontière.Après la descente du Mont Cenis par Modane, les coureurs accèderont à l'enchaînement Col du Télégraphe, Col du Galibier connu du Tour de France et l'arrivée sera jugée au sommet de ce dernier.
Cette étape fait partie des plus dures de ce Tour d'Italie 2013 !
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
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R2/ lundi 20 mai 2013
Après ces deux étapes difficiles, il est bien temps de se reposer tranquillement en France, du côté de Valloire.16/ mardi 21 mai 2013 - Valloire (FR) > Ivrea - 237 km
Le lendemain du deuxième jour de repos, le départ de l'étape aura lieu à Valloire également.Ils ne restent néanmoins pas très longtemps en France puisqu'ils remontent un petit bout du Col du Télégraphe pour redescendre jusqu'à Saint-Michel-de-Maurienne et d'accéder par Modane à nouveau à la montée du Col du Mont Cenis. Dans la descente du Mont Cenis ils repassent donc en Italie et le reste de l'étape est relativement plate jusqu'à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée où une courte mais raide montée vers Andrate est au programme avant l'arrivée à Ivrea.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
17/ mercredi 22 mai 2013 - Caravaggio > Vicenza - 203 km
La 17ème étape voit le retour de l'étape plaine et c'est le cas de le dire puisqu'après le départ de Caravaggio le parcours est plat comme une crêpe sur au moins 180 kilomètres.Une bosse à Crosara trouve son point culminant à 15 kilomètres de l'arrivée à Vicenza.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
18/ jeudi 23 mai 2013 - Mori > Polsa - contre-la-montre individuel en montée - 19,4 km
Ce jeudi c'est un nouveau contre-la-montre qui est au programme du Giro. Il s'agit néanmoins pas de n'importe quel contre-la-montre puisque c'est un cronoscalata comme disent les Italiens, ou un contre-la-montre en montée.Long de 19,45 kilomètres, le parcours monte dès le départ à Mori, de façon régulière avec une pente de 6,1% jusqu'au point de chronomètrage intermédiaire à Brentonico puis il y a un petit moment de répit avant de reprendre la montée avec une pente moyenne de 6,8% - qui connaît un maximum à 10% - jusqu'à l'arrivée à Polsa. Un dénivelé de 1008 mètres donne ainsi une pente moyenne globale de 5,2%.
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
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19/ vendredi 24 mai 2013 - Ponte di Legno > Val Martello/Martelltal - 138 km
Si cette étape ne fait que 138 kilomètres, c'est quand même l'une des plus dures du Giro d'Italia 2013 avec successivement la montée de Ponte di Legno/Passo di Gavia (16,5 km pour un dénivelé de 1320 mètres et donc une pente moyenne de 8% allant jusqu'à 16% maximum), le Passo dello Stelvio (21,7 km pour un dénivelé de 1553 mètres et donc une pente moyenne de 7,2% allant jusqu'à 12% maximum) et la montée finale vers Val Martello, longue de 22,3 kilomètres pour un dénivelé de 1422 mètres et donc une pente moyenne de 6,4% allant jusqu'à 14% maximum.Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
20/ samedi 25 mai 2013 - Silandro/Schlanders > Tre Cime di Lavaredo (Auronzo di Cadore) - 202 km
L'étape à la veille de l'arrivée finale de ce Giro d'Italia 2013 est à nouveau une étape de haute montagne, avec départ à Silandro.Après 64 kilomètres plutôt en descente commence alors l'enchaînement de cols avec tout d'abord le Passo Costalunga (Karerpass) puis le Passo di San Pellegrino (11,8 km pour un dénivelé de 753 mètres et donc une pente moyenne de 6,4% allant jusqu'à 14% maximum).
Un petit peu plus loin, la difficulté suivante sera le Passo Giau (15,65 km pour un dénivelé de 1259 mètres et donc une pente moyenne de 8% allant jusqu'à 14% maximum) et l'enchaînement du Passo Tre Croci (7,95 km pour un dénivelé de 580 mètres et donc une pente moyenne de 7,3% allant jusqu'à 12% maximum) et la montée finale vers Tre Cime di Lavaredo (Auronzo di Cadore) (7,05 km pour un dénivelé de 607 mètres et donc une pente moyenne de 8,6% allant jusqu'à 18% maximum !) donnant très probablement lieu à des images magnifiques sur des TV dans le monde entier !
Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
21/ dimanche 26 mai 2013 - Riese Pio X > Brescia - 199 km
La dernière étape est toute plate entre Riese Pio X et Brescia. Les coureurs atteindront la ligne d'arrivée pour la première fois après 165,5 kilomètres mais ils auront alors encore 5 tours d'un circuit de 6,7 kilomètres à effectuer avant de traverser la ligne d'arrivée pour la dernière fois et connaître le nom du coureur qui remportera cette dernière étape, très probablement un sprinteur. Il est en effet quasiment certain que le vainqueur final du Giro d'Italia 2013 sera celui qui portera le maillot rose à l'issu de l'étape précédente !Ci-dessous vous trouverez la carte du parcours et le profil de cette étape.
La carte globale du Giro d'Italia 2013
Ci-dessous vous trouverez la carte globale du Tour d'Italie 2013 avec l'ensemble de ces 21 étapes !La vidéo de la présentation des étapes du Giro d'Italia 2013
Si vous avez un peu plus de 10 minutes devant vous et que vous voulez regarder les détails de l'ensemble des étapes en vidéo, cliquez sur "play" ci-dessous !Les équipes qui participent au Giro d'Italia 2013
Le Giro d'Italia est une course qui fait partie de l'UCI WorldTour 2013 et il est donc évident que les 18 équipes UCI ProTeams (dont on connaîtra la liste dans quelques semaines) seront invitées à y participer.Reste alors 4 wildcards sur lesquelles l'organisateur est normalement complètement libre de choisir qui il veut. Néanmoins, cette année pour la première fois, RCS Sport a conclu un accord avec la Federazione Ciclistica Italiana qui est valable sur deux ans et qui oblige l'organisateur italien à accorder automatiquement une wildcard à l'équipe qui gagne le classement par équipes de la Coppa Italia di ciclismo.
Si la Coupe de France PMU est peu connue en France, la médiatisation de la Coppa Italia di ciclismo semble encore plus réduite en Italie. C'est peut-être pour cette raison que la fédération italienne a voulu mettre en place cet accord !
Mais qu'est-ce donc la Coppa Italia di ciclismo ? Il s'agit, comme pour la Coupe de France PMU, d'un calendrier national regroupant un certain nombre de courses cyclistes en Italie. En l'occurrence cela concerne l'ensemble des courses italiennes de classe HC et classe 1 du UCI Europe Tour.
L'an dernier, l'équipe qui aurait été sélectionnée automatiquement si cet accord avait déjà été en place à l'époque était Androni-CIPI sur la base de 27 épreuves. En date du 25 septembre 2012, on trouvait l'équipe Androni Giocattoli-Venezuela en tête de ce classement et c'était toujours le cas après la dernière course !
Si le même principe existait en France, l'équipe Bretagne-Schuller aurait à ce jour la garantie de participer l'an prochain au Tour de France ! (le Tour de Vendée reste à courir mais comme l'écart est de plus de 12 points avec le numéro 2, Saur-Sojasun, l'équipe bretonne est déjà sûre de sa victoire)
La liste des épreuves, retrouvée grâce au moteur de recherche du calendrier cycliste UCI interactif de velowire.com, montre qu'il reste encore 3 épreuves à courir et que les deux épreuves du 26 et 27 septembre n'ont pas encore été intégrées dans le classement.
Voici la liste complète des épreuves :
1.HC & 2.HC
Tour du Trentin (Giro del Trentino) à partir du 17-04-2012
Tre Valli Varesine le 18-08-2012
Milan-Turin (Milano-Torino) le 26-09-2012
Tour du Piémont (Giro del Piemonte) le 27-09-2012
Giro dell'Emilia le 06-10-2012
1.1 & 2.1
G.P. Costa degli Etruschi le 04-02-2012
Giro della Provincia di Reggio Calabria-Challenge Calabria à partir du 11-02-2012
Trofeo Laigueglia le 18-02-2012
Strade Bianche le 03-03-2012
Settimana Internazionale Coppi e Bartali à partir du 20-03-2012
Tour des Apennins (Giro dell'Appennino) le 15-04-2012
GP Industria & Artigianato le 28-04-2012
Tour de Toscane (Giro della Toscana) le 29-04-2012
Trofeo Melinda - val di Non le 02-06-2012
GP Nobili Rubinetterie Coppa Citta di Stresa le 14-07-2012
Trofeo Matteotti le 29-07-2012
G.P. Camaiore le 11-08-2012
GP Banca di Legnano - Coppa Bernocchi le 16-08-2012
Coppa Agostoni - giro della Brianza le 17-08-2012
GP Industria Commercio Artigianato Carnaghese le 23-08-2012
Tour de Vénétie (Giro del Veneto-Coppa Placci) le 25-08-2012
Tour de Padanie (Giro di Padania) à partir du 03-09-2012
Memorial Marco Pantani le 15-09-2012
GP Industria & Commercio di Prato le 16-09-2012
Gran Premio Città di Peccioli - Coppa Sabatini le 04-10-2012
Gran Premio Bruno Beghelli le 07-10-2012
(merci à Serena Moranzoni pour son aide dans la recherche des informations au sujet de ce calendrier et son classement !) door Thomas Vergouwen
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25 commentaires | 66636 vues
cette publication est référencée dans : Giro d Italia | Giro d'Italia 2013
Le Giro de 2013 semble marquer la rupture, comme l'avait annoncé le nouvel organisateur de la course. Je trouve la course bien faite, niveau trajets ça ne me choque pas trop, et la dernière semaine devrait promettre de belles bagarres!
| Guillaume | dimanche 30 septembre 2012 om 16h30
@Guillaume, je me suis permis de déplacer votre commentaire sous cet article dédié au Giro 2013.
| Thomas Vergouwen | lundi 01 octobre 2012 om 00h20
Magnifique parcours, avec 5 superbes arrivées en altitude, des étapes de montagne de folie, 2 gros chrono (très bien!), l'arrivée en haut du Galibier pas son VRAI côté (pas celui d'ASO), de la moyenne montagne.
Un vrai parcours de grand tour avec du spectacle en perspective.
Il manque peut être une arrivée en bas d'un col (encore que, car généralement, cela a pour conséquence de figer la course, voir TDF).
| Dom | lundi 01 octobre 2012 om 01h35
Je trouve que la manière de présenter ce Giro (vidéo trailer + présentation du tracé" est vraiment moderne, magnifiquement présenté. Cela change du classicisme d'ASO, ça montre une envie de casser les codes chez RCS.
De plus le Giro n'hésite plus à se présenter comme "la course la plus difficile dans le plus bel endroit du monde". Il y a des années le TDF avait cette réputation mais le rapport de difficulté s'est inversé. Le Giro sait se vendre, contrairement au TDF qui reste sur ses acquis.
| Linkinito | lundi 01 octobre 2012 om 08h01
Bonjour à tous. Je crois que l'on va se régaler avec ce Giro (comme à chaque fois).
@Thomas: Petit commentaire concernant l'étape qui arrive à Vajoint. Ce n'est pas un tremblement de terre qui a eu lieu à cet endroit en 1963. En fait, c'est une grosse partie de la montagne qui s'est décrochée et qui est tombée dans l'eau du barrage. Cette terre a provoqué une vague gigantesque qui a touché les deux villages situés bien au dessus du niveau de l'eau, puis l'eau est passée au dessus du barrage (toujours intact) et a englouti les villages de la vallée provoquant des milliers de morts. Actuellement le plan d'eau est de 3/4 recouvert de terre et gravas dans sa partie aval, contre le barrage. Impressionnant...
| Alain66 | lundi 01 octobre 2012 om 08h25
Beau parcours que celui de ce Giro 2013, avec, tout de même, quelques petites remarques :
- les "7 stages for sprinters" présentées dans la vidéo présente pour au moins 2 d'entre elles, des finals très difficiles pour les sprinteurs : Matera et Vicenza, les étapes de Naples (en circuit -> très bonne idée)et de Cherasco sont également piégeuses !
- ce qui me marque, c'est le faible nombre d'étape de haute montagne (5 si on excepte celle de Vajont qui a l'air d'emprunter un sacré col au milieu) pour un Giro, et c'est tant mieux ! Elles sont bien dessinées mais elles arrivent toutes en altitude, une arrivée en descente (voire 2) aurait eu sa place -> l'enchaînement Gavia-Stelvio et arrivée en bas, par exemple ...
- la trop haute altitude : beaucoup de cols ou d'arrivées au-dessus des 2000 m, si la météo s'en mêle, on pourrait, dans un scénario catastrophe, avoir plusieurs étapes annulées ...
Sur le papier, il offre pas mal de satisfactions, moins dur que les précédents, il pourrait attirer les plus grands (Wiggins, Contador ?) sans que ceux-ci ne mettent une croix définitive sur le Tour 2013 ...
Bonne journée,
Elie.
| Elie | lundi 01 octobre 2012 om 09h12
Une arrivée au sommet du Galibier le 19 mai c'est risqué. La DDE va devoir déneiger plus tôt que d'habitude (si les conditions le permettent).
| FJ62 | lundi 01 octobre 2012 om 09h31
Le Guardian a annoncé que Wiggo ferait probablement l' impasse sur le Tour.
| pascal51 | lundi 01 octobre 2012 om 11h00
@Alain66 : merci pour l'info, je vais corriger ça dès que possible (ce soir probablement). Ma maîtrise de l'Italien est vraiment mauvaise ;-).
@Elie : en ce qui concerne les "7 stages for sprinters", j'avais fait exprès de ne pas reprendre cette appellation puisque j'étais comme toi, je ne la trouvais pas adaptée à certaines étapes. Au début je pensais à un problème de traduction, mais même en Italien RCS parle de 7 tappe per velocisti, ce qui veut dire exactement la même chose ... c'est surprenant ! En réalité il s'agit simplement de ce qu'on appellerait 7 étapes de plaine.
| Thomas Vergouwen | lundi 01 octobre 2012 om 11h55
Parcoues plus équilibré, je préfere... reste des transferts très importants et que les étapes de haute montagnes se terminent toutes en hauteurs, c'est regrettable, sur 5 étapes de haute montagne, 2 arrivées en vallées auraient été judicieuses. Heureusement la moyenne montagne n'est pas touchée par la multiplication des arrivées au sommets !
| florian | lundi 01 octobre 2012 om 11h57
Ok Thomas pas de soucis merci :)
| Guillaume | lundi 01 octobre 2012 om 12h40
@Thomas : Pas de problème. C'est en fait un glissement de terrain du aux fortes pluies qui a causé cette catastrophe sur le plus grand barrage d'Europe (à cette époque). Un film a été fait en 2001 "La Folie des Hommes" avec Daniel Auteuil et Michel Serrault. Le départ du lendemain a lieu dans la vallée, à Longarone (Village sinistré) où se trouve un mémorial dédié aux victimes.
Je peux en parler un peu car j'ai visité le site avec des amis Italiens il y a quelques années, mais je reconnais que je ne connaissais pas cet évènement avant.
| Alain66 | lundi 01 octobre 2012 om 12h55
@ Likinto : Pour cela, il faudrait que Prudhomme fasse son boulot d'organisateur de course cycliste.
Et pas seulement un job de business man / représentant de commerce / metteur en scène d'une course de vélo à suspense.
| Dom | lundi 01 octobre 2012 om 13h38
Sur ce Giro, je ne suis pas d'accord avec Dom (pour changer ^^)
Personnellement, ça reste dans la logique 2011 et 2012. Malgré que ça se calme en haute-montagne, le parcours reste déséquilibré avec beaucoup d'étapes accidentées et finalement peu d'opportunités claires pour les sprinteurs (4, 6 pour ceux qui passent vraiment bien les bosses).
Dans le détail, il beaucoup d'arrivées en altitude. Il y a certes moins d'étapes de montagne (6, en content le chrono en côte, ce qui n'est pas un nombre faible Elie), mais ces 6 là arrivent en altitude. Il faut aussi ajouter les étapes de moyenne montagne à Vajont et Serra San Bruno (suivi d'un léger plat) pour porter à 8, un chiffre similaire à 2011 et 2012. Sur le plan individuel, toues les étapes sont cela dit bien tracées. Mais comme d'habitude je regrette l'absence d'arrivée en descente car, pour paraphraser Dom, cela ne fige pas la course mais augmente carrément la longueur du spectacle puisque ça oblige les coureurs à attaquer de plus loin (cf. Grand-Bornand 2009, Grappa et Madeleine 2010). C'est dommage, il y avait la place, notamment sur le Galibier. Je ne suis pas fan des arrivées sur le cols, en particulier aussi haut, et je ne considère pas cette arrivée comme le maximum atteignable avec le Galibier. ASO avait fait petit, le Giro vise un peu mieux, mais le must ça resterait une ascension nord et une arrivée en descente en haut de Serre-Chevalier (au Monetier-les-Bains). Au lendemain de la courte montée sur le Jafferau, ça aurait offert un parfait duo d'étapes. Mais bon c'est Valloire qui a eu son ticket donc... Autre souci en montagne, c'est entre les deux dernières étapes celle du Gavia-Stelvio et de Tre-Cime di Laveredo. Elles sont très bien pour finir la montagne mais à deux elles se marchent dessus et le Gavia-Stelvio ont toute chances d'être escamotés. J'ai une solution et j'y reviendrai.
Question gros chrono, alors moi j'en vois un, celui de Saltara. Les médias font déjà leur foin avec Wiggins en parlant de 88kms, mais il n'y a que 55km qui lui sont favorables. Il reste 19km en montagne et 18 km de TTT, ce qui est très court pour l'exercice (~10 relais par coureur). Cela dit, ça fait plaisir de retrouver un vrai chrono sur le Giro, les 35km milanais tenant plus de l'exercice de récupération que de l'exercice de style.
Dernier point qui fâche, comme d'habitude, les transferts. Je me pose vraiment des questions pour ceux que ça ne choque pas. Le début est nickel mais à partir de Matera c'est parti pour les 200km journaliers, avec en apothéose le triple passage en plaine du pot, qui fait passer la carte de la Vuelta 2012 pour claire par rapport à celle du Giro 2013. Le tracé est trop fouilli, et je ne comprend pas ce crochet vers la Vénetie...
On pouvait faire le repos à Florence, une étape de plat vers le golfe de Ligurie, puis la premier arrivée en altitude dans les Appenins du Nord (San Pellegrino in terme par exemple) et rattraper le tracé à Busseto avec une étape en réserve (celle de Vajont), ce qui décale le repos à Ivrea. je repars en utilisant mon étape joker jusqu'à Caravaggio. Ensuite Vicenza puis le chrono en côte. Ayant supprimé Stelvio-Gavia, je repars de Trento (transfert minime) vers les Tre Cime di Lavaredo, avancée d'un jour. Le lendemain, dernier samedi, je rajoute une étape pour les dernières offensives entre Cortina et Vajont (via Falzarego, Duran, Vajont) qui assure l'hommage, un transfert plus court et remplace numériquement celle du Stelvio. Résultat un tracé avec moins de transfert et un intérêt sportif plus élevé : un sprint en plus (ça rééquilibre le tout) et une étape de haute-montagne en moins ce qui renforce l'importance des étapes accidentées, qui sont beaucoup plus nombreuses elles.
Dernière remarque sur la com'. La présentation est en effet très moderne et efficace. Sur le reste, je remarque juste (une nouvelle fois) que quand RCS fait de la com' sur le côté sportif de son tracé c'est vu positivement (là où Prudhomme se fait tacler pour le Ventoux 2009, le Tourmalet 2010 et le Galibier 2011) et quand ils mettent l'accent sur l'Histoire et le patrimoine, on dit qu'ils savent vendre (là où certains sont au bord de la révolte pour "une semaine de plat" en 2013 (ndlr 5 jours !) qui va nous faire visiter St-Malo, le MSM et les chateaux de la Loire). Il ne faut pas oublier que les racines de la com' italienne, c'est son gros complexe d'infériorité par rapport au Tour qui se manifestent dans "la guerre de qui a la plus grosse" (le Stelvio et le Galibier réponde au Galibier 2011) et dans la date de la présentation que RCS a replacé avant celle du Tour depuis 2 ans !
| Svam | lundi 01 octobre 2012 om 17h30
@Svam : commentaire un peu long ... je relève juste que visiblement vous avez consulté le site de L'Equipe pour parler des 88 kilomètres de contre-la-montre.
Si L'Equipe parle de 88 kilomètres à pas moins de 4 reprises, ça ne choque personne ? Personnellement ça me choque ... Ou alors, c'est que ma calculatrice utilise une autre dimension que celle de L'Equipe. Moi je vois :
- contre-la-montre individuel : 55,5 + 19,4 = 74,9 km
- contre-la-montre par équipe : 17,4 km
Si on additionne les deux (mais quel intérêt d'additionner l'individuel avec l'équipe .. ce n'est pas du tout la même chose !) pour essayer de retrouver les 88 de L'Equipe, on arrive au mieux à 92,3 kilomètres ...
Conclusion : c'est moi ou L'Equipe qui a tout faux ? Tout comme tous ceux qui parlent de 7 arrivées en altitude d'ailleurs ... RCS en annonce 6, pas 7 !?
| Thomas Vergouwen | lundi 01 octobre 2012 om 17h46
Ouais, c'est lequipe.fr effectivement. J'avais même pas pensé à vérifier, tellement l'idée même d'additionner m'avait choqué. Il y a 3 étapes contre-la-montre, toutes dans un style différent, donc ça ne s'additionne pas même pour les individuels (Si Cancellara met 6' à Purito sur les 55kms plats, il en reperd 3 à 4 sur les 19 d'ascension).
Concernant les arrivées en altitude, il y a les 6 étapes de haute-montagne, auquel on peut ajouter Vajont (moyenne montagne) et auquel j'ajoute celle de l'étape 4 (l'arrivée se situe après un faux-plat descendant de 6km, ce qui rappelle les conditions du Lago Laceno cette année (le jour où Rodriguez a manqué de gagner le Giro))
| Svam | lundi 01 octobre 2012 om 18h16
Effectivement, pour ne pas trop critiquer je n'ai rien dit sur le fait d'additionner les individuels, mais effectivement Cancellara n'a pas la même performance sur un parcours plat qu'en montée ! Et ce n'est qu'un exemple, les deux CLM sont tout sauf comparables.
Pour les arrivées au sommet : il y a 5 étapes de haute montagne et une arrivée au sommet de plus à Vajont effectivement. L'étape 4 n'est pas une arrivée au sommet.
| Thomas Vergouwen | lundi 01 octobre 2012 om 18h22
Alors que je pensais que tout le monde allait se déchaîner sur ce parcours de Giro (comme chaque octobre contre le tracé du Tour), je lis les commentaires, et là surprise : que du positif. Aucune (ou peu) de critique contre le peu d' étapes pour sprinteurs, l'hégémonie (malheureusement habituelle sur le Giro) des arrivées en altitude sur la haute montagne, l' absence totale d'enchaînements de cols sur la fin des étapes (Jafferau, Altopiano, Val Martello) et cerise sur le gâteau, sur les hallucinants transferts. J' aimerais vraiment que vous m'expliquiez en quoi ce tracé est meilleur que celui du Tour version 2012.
Le nouveau design de la présentation ne saurait faire oublier les importantes lacunes de ce premier tracé sauce Acquarone, très décevant pour moi. Alors, oui, certes, je suis content de retrouver un clm digne de ce nom sur un Giro (même si celui-ci est peut-être là pour de mauvaises raisons : attirer Wiggins), de cette ascension du Galibier par le nord et de voir les Tre Cime di Lavaredo, mais 3 étapes réussies, c'est peu sur 21.
Là où Zomegnan (loin d'être un exemple pour moi) disséminait les difficultés sur 3 semaines, Acquarone a décidé de s'inspirer de notre Prudhomme national sur ce qu'il a fait de plus criticable (il a d'ailleurs désormais abandonné cette idée) : la politique du suspense à tout prix. Comme l'année dernière, les grosses étapes sont regroupées sur la fin de Tour. Cependant, alors que 2012 comprenait des manches montagneuses quasiment exemptes de défauts (hormis l'étape du Stelvio mais comme c'était la dernière étape de montagne, ça ne portait pas trop à conséquences), 2013 présente des étapes qui se résumeront jour après jour à des courses de côtes, cela alors que la botte est un paradis pour traceurs de parcours (là où la péninsule ibérique est beaucoup moins apte aux bons tracés). Tout cela pour dire que, pour une fois (et je remercie Acquarone pour cela), le tracé du TDF 100ème du nom risque fort d' être supérieur, voire largement supérieur, à celui de ce Giro, peu engageant à mes yeux.
| AT | lundi 01 octobre 2012 om 18h38
D'un point de vue global, ce Giro est équilibré. Je le décortique de la manière suivante :
3 étapes CLM
5 étapes de plaine (Napoli, Matera, Marguerita di Savoia, Trevisio, Cherasco, Brescia)
3 étapes accidentées (Marina di Ascea, Pescara et Vicenza)
4 étapes de moyenne montagne (Serra San Bruno, Firenze, Vajont et Ivrea)
5 étapes de montagne (Altopiano del Montasio, Bardonecchia, Galibier, Val martello Martelltal et le Tre Cime di Lavaredo)
Difficile donc de faire plus équilibré.
Les gros points noires, comme déjà souligné concernent les transferts, et le fait que les 5 étapes de montagne arrivent au sommet. On dirait que c'est la nouvelle mode de ne faire que çà, sous prétexte qu'une descente refroidirai les ardeurs des attaquants.
Concernant les étapes pour sprinteurs, je trouve leurs nombres bien suffisants, surtout si l'on ajoute les 3 étapes accidentées, où quelques sprinteurs pourraient passer. Cela fait entre 25 et 35% des étapes réservées pour à peine 10% des participants. C'est largement suffisant. Et je ne plaindrais jamais les sprinteurs qui sont de toute manière gâtés tout au long de la saison.
Concernant la moyenne et haute montagne, ce que je trouve étrange, c'est qu'hormis l'étape de l'Altopiano del Montasio, il n'y a aucun col entre 1000m et 1900m. On est soit en dessous, soit en dessus. Et comme le souligne AT, seules les 2 dernières étapes de montagne propose un véritable enchaînement de plus de 2 cols (en consifdérant Télégrpahe + Galibier commme une seule montée). Je trouve cela dommage.
En fait je pense que j'aurais simplement rajouté une grosse étape dans les Appenins, bien escamotés cette année.
| Olivier73 | lundi 01 octobre 2012 om 19h30
@AT
J'espère vraiment que tu auras raison pour le Tour 3013
Sinon c'est vrai qu'en étudiant de prêt les étapes , il n'y à que 2 étapes pour pur sprinteurs Margherita di Savoia et Breschia, car en dehors des étapes de montagne , toutes les étapes contiennent des pièges .
Comme tous , déçu des étapes de montagne qui se ressemblent a peut prêt toutes , comme sur la Vuelta les arrivées seront toutes en altitude et on devrait assisté à pas mal de course de côte , à la seule différence avec la Vuelta c'est qu'on aura des cols de passage vraiment difficile et le déroulement des étapes pourrait changer par rapport au tour d'Espagne , Cason di lanza , Sella Campigotto , Mont Cenis , Gavia , Stelvio , Costalunga , Giau se sont vraiment de gros morceau .
Par contre je paris que le Tour n'aura par des étapes de moyenne montagne comme au Giro , je les adorent en Italie , très diversifié , Marina di Ascea , Serra San Bruno , Pescara ( énorme celle là ) , Firenze ( avec le final du circuit du prochain championnat du monde ) , Cherasco , Ivrea ( attention à la monté de Andrate 6 km à 8,5 % ).
| lucho | lundi 01 octobre 2012 om 21h40
Pour ceux et celles qui n'auraient pas eu l'occasion de voir la présentation du Giro d'Italia 2013 en direct et qui souhaiteraient la revoir, rendez-vous sur cette page où vous pouvez la revoir en entier !
| Thomas Vergouwen | mardi 02 octobre 2012 om 00h24
Bonjour.
La présentation du Tour d'Italie (que j'avais "anticipée" sur le blog des tours fictifs "Giro 2013-Tour 2013" il y a environ une semaine) m'inspire des sentiments nuancés.
La "charpente" des étapes est bonne (j'aurais préféré un positionnement un peu plus tardif du long crono individuel en plaine : après Vajont)), le dessin des étapes (prises individuellement ) est bon (sauf Vajont). En revanche, il manque (au moins) une arrivée en descente en haute montagne. Enfin, meme si c'est "moins mal" qu'en 2011 et 2011, trop de transferts subsistent, ce qui semble devenir un "must" de mauvais gout (que personne ne relève lors des présentations !) au niveau des grands tours. Quitte à paraitre "nostalgique", je regrette les belles cartes du Giro et du Tour d'antan avec des "pointillés" rares ....
Svam suggère pour mettre en valeur le Galibier-nord en traçant la ligne à Le Monnetier (18km voir un de mes parcours fictifs publié ancien). Ok, mais RCS pouvait difficilement ne pas saisir la "perche" Valloire et marquer les esprits avec cette première arrivée sur le versant mythique du col référence des Alpes françaises.
Il semble que la rumeur sur 3 arrivées dans dans ces confins en 5 ans prennent une certaine consistance. Les parcours fictifs fleurissent :
La Thuile - Alpe d'Huez en 2015 (Piccolo San Bernardo/Madeleine/Glandon) et Pinerolo - Les Deux Alpes 2000 (!?) en 2017 avec
Sestrières/Mongenivro/Lautaret/Sarennes) pour varier les genres.
Cela fait (à juste titre) grincer des dents au pays de Dante (ces "accords" triennaux avec des régions de France et d'Autriche).
J'aurais préféré une arrivée en descente à Trafoi (quitte à dessiner une étape courte avec Gavia et Stelvio, exit la montée du Paradiso del Cevedale pourtant "usante") , et j'aurais renforcé l'approche vers le Monte Jafferau (Muni, Finestre) en contre-partie, dans une région pas toujours exploitée à fond.
L'étape vers les Tre Cime di Lavaredo est parfaite meme si je déplore que, à chaque arrivée nouvelle au rifugio di Auronzo, l'altitude diminue de 2406m en 1981, 2320m en 2007, 2304m en 2013 avec l'abandon du "mur" terminal de 500m à 22%. Je conteste qu'il s'agisse du seul enchainement de cols sur la fin.
L'étape en France constitue un "binome" (Télégraphe-Galibier). Dans le cadre du Tour, les deux cols (5km de descente suivi du faux-plat après Valloire) ont ces dernières années toujours figuré au GPM au meme titre que Romme-Colombière (6 km de descente et remontée directe) considéré comme référence.
Les arrivées au sommet sont toutes sélectives, les étapes de moyenne montagne piègeuses, les cronos variés. Il est équilibré.
Libre à certains de préférer "Mollard-Toussuire", "Aspin-Peyresourde" ou "Peyresourde-Peyragudes" en juges de paix, des cols pentus à 40 km de l'arrivée, le tout "massacré" par 96 km de crono individuel plat (je n'oublie pas la Planche des Belles Filles et Porrentruy : à reproduire).
A ce niveau là, le débat ne m'intéresse pas, je me suis exprimé clairement sur le Tour 2012.
Le tracé du Giro 2013 est plusieurs échelons (ce n'est pas difficile) au-dessus.
Salutations.
| André | mardi 02 octobre 2012 om 18h22
vous savez ce qui fait la beauté d'un tour c'est la montagne c'est encore peu
| frank | jeudi 11 avril 2013 om 12h27
Ce Giro a commencé sur les chapeaux d'roues avec des attaques tous azimuts. Merci aux coureurs qui font le spectacle parce que j'en arrivais à m'ennuyer un peu de voir une échappée, la maîtrise de cette échappée par le peloton et juste des attaques dans le dernier kilomètre. Je sais qu'il n'est pas possible de voir des courses à rebondissements tous les jours, le cyclisme c'est difficile surtout sur des grands tours. Donc merci à eux
| Sticmou | mercredi 08 mai 2013 om 08h49
Bongiorno.
Le Tour d'Italie 2013 va éteindre ses lampions cet après-midi, et sauf énormes surprises, l'étape se déroulera sur l'itinéraire prévu tandis que Vincenzo Nibali endossera un ultime maillot rose indiscutable.
A ceux qui font la fine bouche concernant l'opposition rencontrée, j'invite à reconsidérer le plateau de départ : vainqueur sortant (Hesjedal), vainqueurs des Tours 2011 (Evans) et 2012 (Wiggins). Pas si mal ...
J'ai aussi noté que le "requin de Messine" n'aurait dominé que des coureurs vieux en fin de carrière ...
C'est vrai, mais si nous considérons le top et subtop des vainqueurs potentiels (ou podiums possibles) et/ou podiums récents des grandes courses par étapes, qui retrouvons-nous ?
Evans (1977), Sanchez (1978), Hesjedal (1980), Menchov (1978), Contador (1983) Rodriguez (1979), Scarponi (1979), Basso (1977), Van den Broek (1983), Valverde (1980), Cobo (1981), Van Garderen (1988), A. Schleck (1985), F. Schleck (1980), Wiggins (1980), Froome (1985), Uran (1987), De Gendt (1986).
J'aurais peut etre pu soustraire de la liste un Basso ou Menchov et mettre en lumière les espoirs Betancur et Majka. J'ai sans doute oublié l'un ou l'autre coureur ou ancien vainqueur (ahhh je suis impardonnable : Di Luca !)
Avec ses 28 printemps, Nibali fait figure de "jeunet", meme si son dauphin porte également des "culottes-courtes".
En 2012 Wiggins avait dominé toutes les courses à étapes avant (avec une super-équipe) d'écraser le Tour.
En 2013, Nibali a battu (au moins à une reprise) tous ceux qui composent la première ligne de favoris du prochain Tour de France, enlevant toutes les courses par étapes qu'il disputa. Quel sera son futur classement UCI ?
Contrairement aux autres, il dispute les classiques, les anime, et fait partie du "Gotha" des rares attaquants.
Ceux qui défendent la stratégie "restons cachés" avant l'objectif majeur feraient bien de "méditer" ...
Depuis 2010, Nibali a aligné deux podiums au Giro, une victoire sur la Vuelta, un podium sur le Tour, victoire au Giro, ne loupant que la seule Vuelta 2011.
Seul Contador affiche une moyenne comparable avec le seul échec du Tour 2011 (dans un climat détestable voire inadmissible).
Il a "mangé tout cru" les trois leaders de Sky, et de quelle manière !
Dominé par Froome sur la course de cote finale de Prati di Tivo (plutôt roulante), il a déplacé la bataille sur les terrains escarpés des Marches.
Profitant des conditions difficiles, il a isolé son adversaire pour exploiter ses points faibles dans un duel aux "points de rupture".
Cette victoire est significative (le Nibali de Tirreneo-Adriatico n'était pas au niveau du Tour du Trentin ou du Giro).
Disputé dans des conditions climatiques plus qu'exceptionnelles (du jamais vu), ce Giro laisse un gout particulier.
Le vainqueur a eu le bon gout d'ajouter le panache (Tre Cime di Lavaredo).
Trop d'étapes ont été "tronquées".
Les organisateurs sont-ils sujets à critiques ? Oui !
Non pas d'avoir mal géré les contraintes météos, mais d'accepter pour leur épreuves des dates mal adaptées.
RCS n'est pas le principal "coupable". L'UCI porte une lourde responsabilité en imposant aux grands Tours des contraintes et des dates mauvaises.
Le Tour d'Italie doit retrouver un "calendrier" avec une arrivée vers le 10 juin.
Rien ne prouve que un espace de cinq semaines plutôt que trois favorise les chances de doublé Giro-Tour. Le passé (certes ancien) plaide plutot pour le contraire. Il est parfois plus facile de "conserver" la grande forme sur 20 jours que 35.
Cet après-midi, je regarderai le dernier tour, les "indignes tourniquets" et moi ...
Buon pomeriggio.
| André | dimanche 26 mai 2013 om 12h42