Cet article fait maintenant référence à une publication plus récente : Le parcours du Tour de France 2017 sur Google Maps/Google Earth. Vous y trouverez peut-être des informations qui vous intéressent.

mardi 18 octobre 2016 à 18h56

C'était en ce début d'après-midi, au Palais des Congrès à Paris, ce mardi 18 octobre 2016 qu'avait lieu la présentation officielle du parcours du Tour de France 2017. Non seulement vous avez pu le suivre en direct sur velowire.com, mais vous l'aviez déjà découvert en avant-première dans les rumeurs sur le parcours du Tour de France 2017.

Comme prévu, les massifs intermédiaires (Vosges, Jura et Massif Central) seront à l'honneur, tout comme les Alpes qui voient double avec une première excursion du côté de Chambéry, suivi par un transfert et une descente vers les Pyrénées puis des étapes de transition à nouveau vers les Alpes. Le Tour se terminera toujours à Paris, mais c'est à Marseille qu'on connaîtra le vainqueur de cette 104ème édition de la Grande Boucle, puisque c'est là qu'aura lieu le contre-la-montre la veille du retour à Paris. De quoi inquiéter déjà les suiveurs du Tour qui voient deux horribles transferts au cours de ce Tour de France 2017 se profiler !

Les chiffres du Tour de France 2017

Comme d'habitude, regardons d'abord les statistiques du Tour de France 2017 qui aura lieu du 1er au 23 juillet 2017 :
  • il s'agit de la 104ème édition de la Grande Boucle, après le premier départ à Montgeron
  • 5, c'est le nombre de massifs montagneux dans lequel passera le Tour de France 2017 (Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura et Massif Central) et ce sera la première fois depuis 1992 que le Tour les visite tous les 5 !
  • 1 pour la première fois qu'une arrivée sera jugée au sommet du Col d'Izoard, souvent escaladé par le Tour mais jamais en point d'orgue d'une étape
  • 21 étapes : 9 étapes de plaine, 5 étapes accidentées, 5 étapes de montagne et 3 arrivées en altitude (La Planche des Belles Filles, Peyragudes et Col d'Izoard) et 2 étapes en contre-la-montre individuel (36 kilomètres au total : 13 pour la première étape et 23 pour l'avant-dernière), avec un total de 3.516 km estimé, avant homologation
  • 10 sites et villes-étapes inédits : Düsseldorf (DE), Mondorf-les-Bains (LU), Nuits-Saint-Georges, Nantua, Eymet, Laissac-Sévérac, Romans-sur-Isère, La Mure, Col d'Izoard, Salon-de-Provence
  • 4 pays visités : l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg au départ et bien sûr la France
  • 4 toujours, pour la 4ème fois que le Tour de France prend son départ en Allemagne : après les Grands Départs de Cologne (1965), Francfort (1980) et Berlin-Ouest (1987) c'est donc au tour de Düsseldorf 30 ans après le dernier Grand Départ allemand

Le programme du Grand Départ à Düsseldorf en Allemagne

Comme vous le savez, le Tour de France 2017 partira de Düsseldorf en Allemagne, pays où le Tour n'avait pas connu de Grand Départ depuis 30 ans.

Un contre-la-montre inaugural et le départ d'une étape en ligne auront ainsi lieu dans la ville qu'on surnomme le Petit Paris (en référence à la mode dont elle est la capitale allemande), à Düsseldorf.

Le programme du Grand Départ du Tour de France 2017 est un programme classique avec :
  • mercredi 28 juin 2017 : ouverture de la Permanence et de la salle de presse au Messe Düsseldorf (Parc des Expositions)
  • jeudi 29 juin 2017 : présentation des équipes du Tour de France 2017 sur Burgplatz
  • samedi 1er juillet 2017 : première étape, sous forme de contre-la-montre individuel - Düsseldorf > Düsseldorf - 13 km
  • dimanche 2 juillet 2017 : deuxième étape - départ de Düsseldorf, en destination de Liège

Les étapes du Tour de France 2017, le parcours en détail

Vous trouverez ci-dessous la liste des 21 étapes du Tour de France 2017 et pour chacune d'entre elles leur kilométrage :

#datedépartarrivéekm
1sa. 1 juillet 2017Düsseldorf (DE)Düsseldorf (DE)CLM 13 km
2di. 2 juillet 2017Düsseldorf (DE)Liège (BE)202 km
3lu. 3 juillet 2017Verviers (BE)Longwy202 km
4ma. 4 juillet 2017Mondorf-les-Bains (LU)Vittel203 km
5me. 5 juillet 2017VittelLa Planche des Belles Filles160 km
6je. 6 juillet 2017VesoulTroyes216 km
7ve. 7 juillet 2017TroyesNuits-Saint-Georges214 km
8sa. 8 juillet 2017DoleStation des Rousses187 km
9di. 9 juillet 2017NantuaChambéry181 km
R1lu. 10 juillet 2017repos en Dordogne
10ma. 11 juillet 2017PérigueuxBergerac178 km
11me. 12 juillet 2017EymetPau202 km
12je. 13 juillet 2017PauPeyragudes214 km
13ve. 14 juillet 2017Saint-GironsFoix100 km
14sa. 15 juillet 2017BlagnacRodez181 km
15di. 16 juillet 2017Laissac-Sévérac l'EgliseLe Puy-en-Velay189 km
R2lu. 17 juillet 2017repos au Puy-en-Velay
16ma. 18 juillet 2017Le Puy-en-VelayRomans-sur-Isère165 km
17me. 19 juillet 2017La MureSerre Chevalier183 km
18je. 20 juillet 2017BriançonCol d'Izoard178 km
19ve. 21 juillet 2017EmbrunSalon-de-Provence220 km
20sa. 22 juillet 2017MarseilleMarseilleCLM 23 km
21di. 23 juillet 2017MontgeronParis Champs-Elysées105 km


Regardons maintenant le parcours du Tour de France 2017 plus en détail, en passant en revue les 21 étapes une par une :

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1/ samedi 1er juillet 2017 - Düsseldorf (DE) > Düsseldorf (DE) - contre-la-montre individuel - 13 km

La première étape se déroulera dans les rues de la ville de Düsseldorf sur un parcours plutôt en longues lignes droites mais avec quelques virages techniques à négocier autour des traversées de la rivière du Rhin par chacun des coureurs au départ du Tour de France 2017. Le premier Maillot Jaune de ce Tour sera donc promis à un rouleur expert en contre-la-montre, et pourquoi pas par exemple le multiple Champion du Monde de la discipline, et Allemand au passage, Tony Martin.
Le départ aura lieu dans la Stockumer Kirchstraße et l'arrivée dans la Rotterdamer Straße au niveau du centre de congrès de Düsseldorf.

Il s'agit bien d'une première étape et non pas d'un prologue car la distance parcourue lors de cette épreuve solitaire sera de 13 kilomètres alors que la distance maximale d'un prologue est de 8 kilomètres.

Vous pouvez d'ores et déjà trouver le parcours de cette première étape du Tour de France 2017 à Düsseldorf sur une carte Google Maps !

2/ dimanche 2 juillet 2017 - Düsseldorf (DE) > Liège (BE) - 202 km

La deuxième étape aura majoritairement lieu en Allemagne. En effet, elle prendra également son départ dans la ville du Grand Départ, Düsseldorf avant de partir vers sa destination finale, Liège en Belgique.

L'étape partira néanmoins pas directement vers l'ouest car elle débute par une boucle d'une cinquantaine de kilomètres autour de Düsseldorf, à l'est de la ville de départ. Le départ fictif de cette étape aura lieu au centre-ville de Düsseldorf, dans le Mertensgasse et après un zig-zag dans les rues de la ville, le départ réel se trouvera sur la Kaiserstraße, environ 9 kilomètres du lieu de rassemblement. Après même pas 10 kilomètres, les premiers points pour le classement de meilleur grimpeur seront attribués au coureur qui escalade le plus vite le Grafenberg et la course continue alors vers l'est jusqu'à la ville de Mettmann où la course tourne vers l'ouest pour retourner à Düsseldorf.

Après un nouveau passage par Düsseldorf, l'étape continue vers l'ouest vers son sprint intermédiaire à Mönchengladbach, près du stade du Borussia Mönchengladbach, l'un des clubs de football les plus titrés du pays (le "Stadion im Borussia-Park").

Cap alors sur la Belgique et la ville de Liège, où l'arrivée aura cette fois-ci lieu en centre-ville, sur le Boulevard de la Sauvenière où on verra sans doute un sprint massif décider de la victoire d'étape !

lundi 3 juillet 2017 - 3/ Verviers (BE) > Longwy - 202 km

La 3ème étape prendra son départ à Verviers, toujours dans la Province de Liège en Belgique, là où le Tour avait connu une arrivée d'étape en 1976, étape au départ de Louvain remportée par l'Espagnol Miguel-Maria Lasa.
Arrivée du Tour à Longwy
Après avoir quitté la Belgique, cette étape traversera le Luxembourg mais sans pour autant s'y arrêter car A.S.O., l'organisateur du Tour de France, cherchait une arrivée avec une côte vers l'arrivée et l'a trouvé à Longwy, juste au-delà de la frontière avec la France. Le Tour n'était pas retourné à Longwy depuis 1982 alors qu'entre 1911 et 1914 la Grande Boucle y connaissait systématiquement une arrivée d'une étape en provenance de Dunkerque !

En 2017 la course s'y terminera donc sur une côte, longue de 1,6 kilomètres et avec une pente moyenne de 5,8%, avec un passage allant jusqu'à 11% ! (voir profil ci-contre)

mardi 4 juillet 2017 - 4/ Mondorf-les-Bains (LU) > Vittel - 203 km

Après l'arrivée à Longwy en France, le départ le lendemain sera quand même au Luxembourg, et plus précisément à Mondorf-les-Bains, l'endroit où Andy et Fränk Schleck ont grandi et vivent encore. Depuis cette ville-départ inédite la course se dirige vers la frontière avec la France au niveau de Schengen, commune devenue célèbre le 14 juin 1985, lorsqu'y fut signé le traité sur la suppression des contrôles aux frontières européennes créant ce qui est couramment appelé « espace Schengen ».

La descente continue alors en direction de l'arrivée à Vittel et a priori seul le vent pourrait empêcher un sprinteur de prendre la victoire d'étape ce jour-là.

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mercredi 5 juillet 2017 - 5/ Vittel > La Planche des Belles Filles - 160 km

Depuis la ville de l'eau de source de la station thermale de Vittel dont la marque éponyme est sponsor du Tour de France depuis 2008, la 5ème étape prendra son départ en direction de La Planche des Belles Filles sur une distance de 160 kilomètres qui passe par la Côte d'Esmoulières mais dont la seule vraie difficulté sera la montée finale de 5,9 kilomètres à 8,5% dont la partie finale atteint les 20%.

Il s'agira de la 3ème fois que le Tour de France s'arrête à La Planche des Belles Filles depuis la construction de la route nécessaire à cette arrivée en 2012 (la deuxième arrivée y était en 2014).
Le profil de la 5ème étape du Tour de France 2017

jeudi 6 juillet 2017 - 6/ Vesoul > Troyes - 216 km

En sortie des Vosges, les coureurs prendront le départ pour la 6ème étape à Vesoul pour une étape de 216 kilomètres en direction de Troyes. Après l'arrivée en altitude la veille, il s'agira à nouveau d'une étape réservée aux sprinteurs.

vendredi 7 juillet 2017 - 7/ Troyes > Nuits-Saint-Georges - 214 km

C'est comme si on revenait en arrière après ce petit crochet vers Troyes car le lendemain la course continue en direction de Nuit-Saint-Georges, à moins de 130 kilomètres en vol d'oiseau depuis Vesoul.

A priori il s'agira à nouveau d'une étape pour sprinteurs mais l'organisateur du Tour parle d'une boucle finale de 40 kilomètres qui pourrait confronter le peloton à des vents latéraux que certaines équipes savent parfaitement exploiter.

samedi 8 juillet 2017 - 8/ Dole > Station des Rousses - 187 km

La 8ème étape du Tour de France 2017 se déroulera entièrement dans le département du Jura, entre le départ à Dole et l'arrivée dans la Station des Rousses.

Dans la deuxième moitié de l'étape deux difficultés précédent l'arrivée aux Rousses, la Côte de Viry (7,6 km à 5,2%) et la Montée de la Combe de Laisia Les Molunes (11,7 km à 6,4%) dont le sommet se trouvera à 11 kilomètres de l'arrivée.
Le profil de la 8ème étape du Tour de France 2017

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dimanche 9 juillet 2017 - 9/ Nantua > Chambéry - 181 km

Toujours dans le Jura et en direction des Alpes, le départ de cette 9ème étape sera donné à Nantua près de son fameux lac. Ce sera la première fois que Nantua verra le Tour de France rendre visite. Ce n'est pas le cas pour Chambéry où le Tour avait fait étape pour un départ en 1996 et un autre en 2010. En 2017 ce sera donc pour une arrivée d'étape que la course se dirige vers le camp de base de l'équipe AG2R La Mondiale.

Il s'agira d'une étape plutôt montagneuse avec la montée de la Côte des Neyrolles (3,2 km à 7,2%) rapidement après le départ de Nantua, le Col de la Biche (Croix de Famban) (10,5 km à 9%) une cinquantaine de kilomètres plus loin, immédiatement suivi par la montée du côté le plus dur du Grand Colombier (8,5 km à 9,9%). Avant d'arriver sur Chambéry, les coureurs auront alors encore le Mont du Chat (8,7 km à 10,3%) à monter, montée difficile qui n'a figuré sur le parcours du Tour de France qu'une seule fois auparavant (en 1974 !). De là, les coureurs plongent vers Le Bourget-du-Lac et enfin un peu plus de 12 kilomètres jusqu'à la ligne d'arrivée à Chambéry.
Le profil de la 9ème étape du Tour de France 2017

Le profil de la 9ème étape du Tour de France 2017 - Col de la Biche & Grand Colombier Le profil de la 9ème étape du Tour de France 2017 - Mont du Chat

R1/ lundi 10 juillet 2017 - Dordogne

Après l'arrivée à Chambéry, qu'on pourrait qualifier de pré-Alpes, c'est un gros transfert vers la Dordogne (Périgueux) qui est au programme. Les coureurs l'effectueront en avion et profiteront du premier jour de repos de ce Tour de France 2017

mardi 11 juillet 2017 - 10/ Périgueux > Bergerac - 178 km

Après le premier jour de repos, c'est à Périgueux que le Tour de France 2017 prendra le départ de la 10ème étape. Déjà 3 fois visitée par le Tour au préalable, la ville de Périgueux verra pour la première fois le Tour de France pour une étape en ligne plutôt qu'un contre-la-montre comme précédemment.

C'est alors a priori un sprint qui se profile 178 kilomètres plus loin, à Bergerac, après un passage par Montignac et par la réplique de la grotte de Lascaux.

11/ mercredi 12 juillet 2017 - Eymet > Pau - 202 km

Une nouvelle étape de transition avant l'arrivée des Pyrénées se déroulera alors entre Eymet, une petite commune de Dordogne de 3.500 habitants qui verra le Tour pour la première fois marquer un arrêt, et Pau, bien plus habitué au Tour de France puisque la préfecture des Pyrénées-Atlantiques figurera pour la 69ème fois sur la carte du Tour de France en 2017 !!

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12/ jeudi 13 juillet 2017 - Pau > Peyragudes - 214 km

La première étape pyrénéenne prendra son départ également à Pau pour l'étape la plus longue du passage dans les Pyrénées de ce 104ème Tour en direction de la station de Peyragudes.

Si la première moitié de l'étape est relativement simple, c'est à mi-chemin que les choses se corsent, avec la montée du Col des Ares (7,4 km à 4,6%) suivie un petit peu plus loin par le Col de Menté (6,9 km à 8,1%) et plus proche de l'arrivée par celle du Port de Balès (11,7 km à 7,7%). On sera alors à 30 kilomètres de l'arrivée, qui se dérouleront en descente sur 16 kilomètres puis les 9,7 kilomètres de la montée du Col de Peyresourde (avec une pente moyenne de 7,8%), une petite descente sur un peu plus de 2 kilomètres et la montée finale vers Peyragudes sur 2,4 km (avec une pente moyenne de 8,4%).

L'arrivée sera jugée pour la première fois dans l'histoire du Tour au niveau de l'unique altiport des Pyrénées, auquel les coureurs accèdent par un dernier kilomètre qui contient un passage à 16% sur 200 mètres !
Le profil de la 12ème étape du Tour de France 2017

Le profil de la 12ème étape du Tour de France 2017 - Port de Balès, Col de Peyresourde & Peyragudes

13/ vendredi 14 juillet 2017 - Saint-Girons > Foix - 100 km

La 13ème étape du Tour de France 2017 qui aura lieu le vendredi 14 juillet, jour de Fête Nationale en France, est extrèmement courte, avec ses 100 kilomètres c'est l'étape en ligne la plus courte de ce Tour, même plus courte que la dernière qui arrive à Paris !

Ce n'est pas pour autant qu'il s'agit d'une étape facile, puisqu'entre le départ à Foix et l'arrivée à Saint-Girons, elle sera animée par 3 difficultés avec des passages très difficiles. Il s'agit du Col de Latrape (5,6 km à 7,3%), du Col d'Agnes (10 km à 8,2%) et enfin le Mur de Péguère (9,3 km à 7,9%) qui respecte bien le nouveau nom ("mur") qu'A.S.O. lui avait donné lors du dernier passage du Tour en 2012 avec sa pente allant jusqu'à 18% !
Le profil de la 13ème étape du Tour de France 2017

Le profil de la 13ème étape du Tour de France 2017 - Mur de Péguère

14/ samedi 15 juillet 2017 - Blagnac > Rodez - 181 km

Cette 14ème étape au départ de Blagnac sera-t'elle une étape de transition sans trop d'intérêt ou est-ce qu'un puncheur pourrait profiter de la Côte Saint-Pierre à Rodez pour créer la surprise ?

15/ dimanche 16 juillet 2017 - Laissac-Sévérac L'Eglise > Le Puy-en-Velay

Dans le village de Laissac, avec seulement 2.100 habitants, la venue du Tour sera l'événement du siècle puisque jamais avant la Grande Boucle s'y était arrêtée et le village doit sa notoriété plutôt au VTT.

En traversant le plateau de l'Aubrac, les coureurs grimperont la Montée de Naves d'Aubrac (8,9 km à 6,4%) et restent alors sur le plateau au-dessus des 1000 mètres d'altitude sur une centaine de kilomètres avant de descendre vers le pied du Col de Peyra Taillade (8,3 km à 7,4%) avec un passage jusqu'à 14% qui n'avait jamais auparavant été escaladé dans le Tour de France. C'est alors en descente que les coureurs se dirigent vers Le Puy-en-Velay où une échappée pourrait jouer la victoire d'étape !
Le profil de la 15ème étape du Tour de France 2017

Le profil de la 15ème étape du Tour de France 2017 - Col de Peyra Taillade

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R2/ lundi 17 juillet 2017 - repos au Puy-en-Velay

Lors du deuxième jour de repos, pas de transfert, puisque les coureurs pourront se reposer sur place, au Puy-en-Velay.

16/ mardi 18 juillet 2017 - Le Puy-en-Velay > Romans-sur-Isère - 165 km

Après le repos, le départ de cette 16ème étape aura également lieu au Puy-en-Velay*. Il s'agit d'une étape en direction de Romans-sur-Isère sur laquelle tout est possible si on doit en croire le commentaire de Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, puisqu'il écrit : Les routes du jour sont notamment connues des cyclotouristes adeptes de l'Ardéchoise, avec des reliefs qui pourront donner confiance aux échappés. Mais les arrivées dans la vallée du Rhône s'achèvent le plus souvent par des sprints massifs ... à moins que le vent ne vienne s'en mêler.

* C'est sur le départ de cette étape qu'il y avait la seule erreur dans le parcours que j'annonçais sur la base des rumeurs. C'est hier soir déjà que divers média rapportaient que la mairie de Brioude avait reçu un courrier d'A.S.O. leur annonçant que le Tour de France 2017 ne s'y arrêterait pas. C'est alors volontairement que je n'ai plus mis à jour l'article car cela ne relevait alors plus de rumeurs mais d'une information précise qui était suffisamment reliée par elle-même dans les média locaux ;-).

17/ mercredi 19 juillet 2017 - La Mure > Serre-Chevalier - 183 km

Depuis La Mure, ville-étape inédite sur le Tour de France on accède alors enfin réellement aux Alpes pour une étape ponctuée de 4 difficultés.

En effet, tout commence par la montée du Col d'Ornon (5,1 km à 6,7%), suivie un peu plus loin par le Col de la Croix de Fer (24 km à 5,2%) et après un passage dans la vallée par Saint-Jean-de-Maurienne, ils attaquent alors la montée du Col du Télégraphe (11,9 km à 7,1%) qui enchaîne dans celle du Col du Galibier (17,7 km à 6,9%). La descente de ce dernier les mène alors à l'arrivée à Serre-Chevalier.
Le profil de la 17ème étape du Tour de France 2017

Le profil de la 17ème étape du Tour de France 2017 - Col de la Croix de Fer Le profil de la 17ème étape du Tour de France 2017 - Col du Télégraphe / Col du Galibier

18/ jeudi 20 juillet 2017 - Briançon > Izoard - 178 km

La deuxième étape alpestre connaîtra son départ à Briançon et se dirigera vers Embrun et Barcelonnette, avant de commencer la montée du Col de Vars (9,3 km à 7,5%) suivi par la montée finale vers le Col d'Izoard (14,1 km à 7,3%), col où jamais avant une étape du Tour ne s'était terminée.
Le profil de la 18ème étape du Tour de France 2017

Le profil de la 18ème étape du Tour de France 2017 - Col de l'Izoard

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19/ vendredi 21 juillet 2017 - Embrun > Salon-de-Provence - 220 km

En quittant les Alpes, c'est à Embrun que le peloton se retrouve pour le départ de l'étape la plus longue de ce Tour de France 2017, en direction de Salon-de-Provence. Le début de l'étape sera valloné et donc casse-pattes, ce qui pourrait donner lieu à la formation d'une échappée. Mais est-ce qu'elle ira jusqu'au bout ... ?

20/ samedi 22 juillet 2017 - Marseille > Marseille - contre-la-montre individuel - 23 km

L'avant-dernière étape du Tour de France 2017 se déroulera entièrement dans les rues de Marseille où le départ et l'arrivée d'une épreuve solitaire se trouveront tous les deux dans l'Orange Vélodrome, le stade de l'Olympique Marseille qui a récemment changé de nom grâce au sponsoring d'Orange, également partenaire du Tour.

En 2017, Marseille sera la capitale européenne du sport et ce contre-la-montre s'inscrit donc dans ce cadre, même s'il impose aux suiveurs du Tour une remontée vers la région parisienne sur une distance énorme, et ce un week-end de départs en vacances.

21/ dimanche 23 juillet 2017 - Montgeron > Paris Champs-Elysées - 105 km

Le départ de la toute dernière étape du Tour de France 2017 aura lieu à Montgeron, où avait eu lieu le tout premier départ du Tour de France en 1903 et où le Tour était retourné en 2003 à l'occasion du centenaire.

Après avoir rejoint Paris, c'est le circuit habituel sur les Champs-Elysées qui est au programme, mais avant d'y accéder les coureurs passeront pour la première fois dans le Grand Palais qu'ils traversent par le grand nef !

La carte du parcours du Tour de France 2017

Ci-dessous vous trouverez la carte officielle du Tour de France 2017 :
La carte officielle du Tour de France 2017

La vidéo du parcours du Tour de France 2017

A venir

Dans les prochains jours, je vous proposerai un retour en images sur la présentation du parcours du Tour de France 2017.

door Thomas Vergouwen
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80 commentaires | 49090 vues

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Commentaires

Il y a actuellement 80 commentaires !
  1. Merci thomas pour cette belle présentation, ce parcours 2016 me fait penser au tour 2012 avec la même volonté louable de la part d'ASO d'inciter les coureurs à attaquer de loin. Les arrivées au somment sont réduites et de difficulté toute relatives, si l'on compare aux éditions précédentes ou on vait eu droit au mont ventoux, à la pierre saint martin des cols bien plus dur que l'izoard selon moi.......

    On ne peut que se féliciter de l'étape de chambéry avec les 3HC et un cocktail de pentes à fort pourcentages que l'on n'a jamais vu sur le tour....c'est l'étape reine sans conteste, espérons que les coureurs fassent honneurs à ce tracé....

    L'étape de serre chevalier est également réussi, bon il me semble que l'on aurait pu ajouter un col supplémentaire (chaussy ou mollard) sans que cela soit dantesque, mais bon quel plaisir de voir le galibier en positition de juge de paix sans l'alpe d'huez derrière !

    On peut espérer un gros chantier sur cette étape....
    Des bémols toutefois : l'absence du col de chevrères sur l'étape de la planche des belles filles, une étape saint girons-foix à laquelle il manque surement un col type cole de la core...l'absence de côtes avant liège...bon je chipotte, rien que pour l'enchainement biche-gd colombier, mont du chat le tour est réussi !

    | maziro | mardi 18 octobre 2016 om 19h25

  2. Bonjour à tous,

    déjà bravo Thomas, un quasi sans faute une nouvelle fois, j'espère que tu continuera à trouver la flamme pour poursuivre cet article dans les années futur.

    2 points avant d'aborder le parcours :

    Le choix de l'affiche : Une des 2 plus moches a été choisi, mais c'est une question de goût. Affiche vieillotte des années 70.

    La course by le Tour : Heureux de voir que l'on abandonne la course sur les Champs Elysées, qui ne montrait qu'une chose : une course féminine peut être aussi ch...te à suivre qu'une course masculine. Par contre je sens les gros problèmes personnellement pour aller assister à l'étape de l'Izoard, la vallée de la Durance va être bien embouteillée.


    Je vais commencer mon analyse par une analyse globale du tracé.

    Je ne suis pas très fan du design général de ce Tour, coupé en 2, et avec ce final marseillais inutile. On sent l'obligation de vouloir intégrer Marseille dans un parcours qui ne s'y prête pas. Il y a également beaucoup trop d'étapes pour les sprinteurs. 9 minimum, et je demande à voir le profil complet de Longwy, qui pourrait être la 10ème.
    Il y a en revanche trop peu de km de CLM, et surtout je trouve le CLM de Marseille trop tardif. Un CLM permet de créer des écarts, il vaut mieux le mettre en début de Tour, pour donner des ouvertures aux purs grimpeurs par la suite.

    J'apprécie en revanche :
    Les apparitions de cols oubliés comme la Biche et le Mont du Chat
    L'arrivée directe à Foix
    Quelques très belles étapes.
    Des Pyrénées pas mal.


    Dans le détail :

    Dusseldorf : J'aurais rallongé un peu le CLM

    Liège : Déçu d'avoir une étape de plaine

    Longwy : J'attends de savoir si nous n'auront que la montée finale (dans ce cas étape loupée) ou si plusieurs côte vont pimenter les derniers km.

    Vittel : RAS

    La Planche des Belles Filles : Je regrette l'absence du col des Chevrères, qui aurait pu être intéressant en étant abordé à bloc, avec toutes les équipes roulant pour placer leur leader. Sinon, nous aurons une étape permettant d'établir une 1ère hiérarchie, sans faire énormément d'écarts.

    Troyes et Nuits St Georges : RAS, vu la description des étapes faites par Christian Prudomme, je ne m'attends pas à du relief vers Nuits Saint Georges.

    Les Rousses : Belle étape, améliorée par rapport à 2010, mais vu l'étape du lendemain, les leaders ne feront rien, mais on pourrait avoir une course pour la victoire d'étape.

    Chambéry : L'étape dont je connais le mieux les routes. Les 40km de plat entre les 2 mastodontes seront vraiment de trop pour avoir une belle étape. Je regrette l'utilisation de Chambéry cette année et pour ce type d'étape. Si l'enchainement Biche – Grand Colombier (mais aussi Grand – Colombier – Biche) est excellent, il se suffit à lui même. Je ne comprend pas pourquoi ASO ne l'a pas proposé en 2016 pour l'arrivée à Culoz. Le Mont du Chat est pour moi plus adapté dans une configuration de sortie du massif Alpin, en le précédent de la Chartreuse, du col de l'Epine ( et de la cote de Vacheresse) voir même en venant des Bauges. Il est si difficile d'avoir une ville d'arrivée près du Mont du Chat que je suis déçu que Chambéry soit « grillé » de cette manière, il sera difficile dans le futur de remettre le Mont du Chat aussi bien placé dans une étape. Dommage, mais le Mont du Chat fera tout de même mal, la descente est très rapide, j'attends de voir où sera située l'arrivée pour avoir une vision complète de l'étape.

    Bergerac, Pau : RAS

    Peyragudes : L'enchainement Port de Balès – Peyressourde – Peyragudes est tout de même un bel enchainement, je regrette tout de fois ce nouveau site d'arrivée qui risque de cristalliser l'attention et de freiner les attaques.

    Foix : Etape intéressante vraiment du type à pouvoir mettre le bordel.

    Rodez : RAS

    Le Puy en Velay : Une belle étape, qui peut permettre de bonne choses.

    Roman sur Isère : RAS

    Serre Chevalier : La seule vrai étape de haute montagne avec de longs cols. J'aurais tout même préféré enlever le col d'Ornon et rajouter Chaussy entre Glandon (plutôt que Croix de Fer) et Télégraphe.

    Col d'Izoard : Une fausse étape de haute montagne avec des cols qui, s'ils dépassent les 2000m ne sont pas très long. J'ai du mal à voir comment cette étape pourrait permettre du spectacle.

    Salon de province : RAS

    Marseille : Mal placé, trop court, pas fan.

    Paris : Un passage par les sites Olympiques, on sera vraiment dans la carte postale.


    En conclusion, mon avis est négatif, mais ce sont les coureurs qui font la course, et j'espère qu'ils sauront me faire apprécier ce parcours.
    Après tout, j'avais trouvé le parcours 2016 très bon (et je le pense toujours) pour au final une course mortellement ennuyeuse, alors pourquoi un Tour 2017 exceptionnel sur un parcours que je trouve moyen.

    D'ailleurs, je suis allé voir les commentaires de l'an dernier après la révélation du parcours 2016, c'est drôle de voir que 95% les commentaires étaient ultra positifs, et que fin Juillet 2016, on se retrouvait avec 95% de commentaires négatifs sur le parcours, avec des « je vous avais bien dit que le parcours était mauvais ». N'oublions pas que nous avons la critique trop facile et que la mauvaise foi fait loi ici.

    | Olivier73 | mardi 18 octobre 2016 om 19h40

  3. Merci pour ce nouvel article détaillé.

    Je reviens sur l'étape Nantua - Chambéry qui est clairement l'étape reine de ce tour. Certains critiquent la longue partie de vallée entre le Grand Colombier et le Mont du Chat mais c'est une zone qui pourrait être stratégique...
    Ce qui est aussi intéressant sur cette étape, c'est le début avec une côte difficile d'entrée (3,2KM à 7,2% à froid puis environ 13kms de faux plat montant) qui pourrait créer quelques surprises car je pense que pas mal de coureurs vont vouloir prendre l'échappée afin de prendre du temps en prévision des 3 cols difficiles. On pourrait donc avoir un début d'étape très rapide ce qui rendrait l'étape encore plus difficile.

    L'étape du Puy en Velay est également une belle surprise puisque avec un jour de repos le lendemain, elle offre pas mal de possibilités tactiques pour les audacieux.

    Prudhomme tente quelque chose de différent pour 2017 avec les pyrénées et les alpes plus soft que ces dernières années mais avec par contre plus d'étapes stratégiques disséminées durant 3 semaines. Après, c'est bien sur aux coureurs de faire la course mais je trouve tout de même le parcours audacieux, malgré l'étape de l'Izoard qui est très décevante.

    | Bertrand | mardi 18 octobre 2016 om 19h41

  4. Pour l'étape de chambéry, franchememnt si des leaders lancent la la course et élimine des coéquipiers dès le col de biche, il y a moyen d'avoir une étape grandiose ou la zone de plat offrira des possibilités tactiques interessantes....mais bien sur il faudrait attaquer dès le pied du col de biche...si c'est le cas ça peut être grandiose...

    | maziro | mardi 18 octobre 2016 om 19h48

  5. Une partie des craintes exprimées dans le précédent topic sont donc dissipées. Si je maintiens mes réserves sur le tracé atypique du parcours, sur le faible kilométrage de chrono et sur l'approche précoce des Vosges et du Jura(bien qu'inévitable compte tenu du départ d'Allemagne), je note un nombre d'étapes de montagne et d'arrivées au sommet moins important.

    J'ai du mal à me faire un avis définitif sur ce parcours 2017 mais je ne suis pas loin de partager l'avis exprimé ailleurs par bapt77: cette édition 2017 ressemble à un test pour introduire une nouvelle philosophie de parcours. Toutefois, mon avis diffère sur certains points de celui de bapt77, j'y reviendrais plus tard.
    Pas de surprises pour les premières étapes, je regrette le manque d'audace sur l'étape de Liège et le caprice de Longwy plutôt qu'Esch. Les Vosges ne seront qu'éffleurées avec la PDBF en course de côte(j'ai bon espoir de retrouver dans 2 ans des Vosges plus consistantes et, rêvons un peu, en toute fin de Tour. Un petit regret concernant Nuits Saint Georges, n'y avait-il pas moyen de tracer une étape plus vallonnée dans le Beaujolais? D'autant que miser sur des coups de bordure comme le fait Prud'homme me parait bien aventureux. Un Jura bien tracé avec une étape accidentée se terminant au sommet des Rousses suivie de l'étape de Chambéry qui arrive un peu trop vite à mon gout mais bien placée. Pas de remarque particulière pour la Dordogne. Bon, les Pyrénées seront "light" mais bien tracées pour une fois avec une longue étape vers Peyragudes suivie du "sprint" de 100 km vers Foix: une bonne idée car il faut ce genre d'étapes de temps en temps et ça peut brouiller les pistes. Ravi de ne pas voir le Plateau de Beille cette année! L'étape du Puy-en-Velay m'intrigue, ça peut être très sympa. Je partage l'opinion générale concernant les Alpes: il aurait fallu inverser Serre-Chevalier et Izoard(quelle étape immonde, punaise!). Une étape vallonnée vers Salon-de-Provence, un trop court chrono à Marseille et le traditionnel final sur les Champs.

    En résumé, juste 2 petits chronos, seulement 5 étapes de montagne(pour moi, PDBF n'est qu'une course de côte type Mende, pas une vraie étape de montagne et les Rousses ainsi que Puy sont davantage des étapes accidentées de moyenne montagne), beaucoup d'étapes pour sprinteurs(9 voire 10), quota habituel d'étapes pièges ou vallonnées. En somme, une rupture avec l'an passé et son orgie d'étapes de montagne et avec 2015 et ses arrivées au sommet quasi systématiques dès qu'il y avait un peu de relief. Cela me semble plus cohérent avec les propos tenus il y a quelques années par Thierry Gouvenou dans une interview sur son désir de tracer un Tour sans la moindre arrivée au sommet.
    En fait, au delà des intentions attribuées à ASO de gêner la Sky ou de favoriser les coureurs français, 2 éléments m'interpellent:
    - la concurrence avec le Giro du centenaire semble inciter ASO à proposer un tracé alternatif au Giro dans l'espoir de faire hésiter certains coureurs moins à l'aise en haute montagne
    - la référence à Sagan dans l'interview de Prud'homme dans l'Equipe de ce matin

    Et si ce tour 2017 était en fait tracé pour... Sagan? Mon propos peut paraître farfelu mais je m'explique: Prud'homme semble opposer deux conceptions de la course: un "catenaccio" incarné par la Sky dans son ensemble(bien que Froome ait pris des risques pour aller chercher son Tour cette année) et un cyclisme "champagne" qui a pour ambassadeur Peter Sagan. Et Prud'homme n'a pas caché sa préférence...
    En fait, on dirait que ASO a offert un superbe terrain de jeu avec de nombreuses étapes pour sprinteurs dont le déroulement pourrait être perturbé par des conditions météo particulières, un final atypique laissant la place à la tactique de course, avec l'espoir de voir Sagan faire le show comme il a su si bien le faire dans le Tour 2016. Car, seul Sagan a vraiment animé le Tour cette année avec Bardet(très ponctuellemnt) et il semble aussi qu'ASO l'ai remarqué. Quelque part, cela reviendrait à déplacer l'intérêt de la course du classement général(verrouillé par la Sky) à la course pour la victoire d'étape.
    C'est une tentative très audacieuse, pas forcément stupide et qui peut servir de laboratoire pour l'avenir. Cependant, je ne suis pas aussi pessimiste que bapt77 concernant l'étape de Chambéry et je pense qu'il s'agit bel et bien d'un Tour moins difficile... et c'est délibéré!

    J'attends de voir ce que ça donnera l'an prochain car pour l'instant, je ne sais pas trop quoi penser de ce parcours.

    | py-lou | mardi 18 octobre 2016 om 21h07

  6. je comprend pas pourquoi dans l'étape de chambery c'est pas le col de berentin qui est référencé 15 km à 4.4% ?

    10 etapes de sprint massif??? moi pour le moment en attendant tous les profils
    j'en compte 8
    dusseldorf - liege
    mondorf - vittel
    vesoul - troyes
    troyes - nuit saint georges
    perigueux - bergerac
    eymet - pau
    le puy en velay - romans sur isere
    montgeron - paris

    ça reste beaucoup j'espere qu'aso va reussir à les pimenter

    | guigui22 | mardi 18 octobre 2016 om 21h13

  7. TOUS les profils ici:
    web-aso.engage.augure.com/www/images/12373/TDF17_DP_FR_UK_Total_BD.pdf

    | Le Glaude | mardi 18 octobre 2016 om 21h34

  8. Thomas merci tout d'abord :) les réseaux sociaux et notamment ton site sont régulièrement critiqués par les médias pour leur coté dérangeant et "tueur" de suspense, mais les journalistes ou parfois les pseudos-journalistes n'ont pas le monopole de l'expression... nous aussi on s'intéresse au cyclisme et travailler sur l'investigation constitue l'un des seuls moyens de communiquer notre passion

    pour ce qui est du parcours, je trouve personnellement le tracé 2017 très bien pensé et bien équilibré : à l'exception des pavés, tous les terrains de jeux sont prévus dans ce tour :
    - étapes de plaine
    - étapes accidentées
    - contre la montre
    - moyenne montagne
    - haute montagne, la vraie avec des cols 2000+, le Galibier et l'Izoard notamment, ces cols étant prévus en plus à des endroits stratégiques et déterminants

    s'agissant de l'étape de Chambéry, pas trop d'enflamme à mon avis : on sera en début de Tour, il y a 32 km de plat entre le pied du grand colombier et le pied du mont du chat, me concernant je vois plus des attaques au cours du dernier col ; Contador Quitana ou Bardet seront-ils assez fous pour lancer les hostilités si loin de l'arrivée au risque de voir leur échappée contrôlée à distance de manière rationnelle par les sky pour finalement se faire rejoindre et dépasser ???
    l'enchainement biche grand colombier reste néanmoins très judicieux et il est à reproduire dans le futur avec une arrivée proche du col du grand colombier : Culoz en 2016 ou Ruffieux constituent une arrivée idéale

    j'ai personnellement une préférence pour la belle étape alpestre de Serre-Chevalier avec enfin une place de choix pour le col du Galibier et près de 4000 m de dénivelé sur cette étape :
    des cols 2 000+, situés à des moments déterminants, des étapes longues : le tour fait enfin jeu égal avec le Giro en haute-montagne avec je l'espère autant de suspense au moment de la course

    | davidc | mardi 18 octobre 2016 om 21h51

  9. Encore bravo Thomas pour ce quasi sans-faute !

    Sur le parcours en question, c'est globalement positif ! Si l'on excepte cette horrible étape de l'Izoard, je ne vois aucune « faute » de parcours. On a vu à quel point l'overdose montagneuse sur les Tour 2015 (l'un des pires tracés de l'histoire) et 2016 (l'un des plus réussit) ont nui au spectacle. Ces deux Tour, pourtant très différents en apparence, avaient un dénominateur commun : le surdosage des étapes de montagne. Prudhomme semble avoir compris qu'en divisant (quasiment) par deux le nombre d'étapes de montagne mais en doublant leur difficulté, on gagnait en homogénéité et en « potentiel de divertissement ».

    Plus tard, nous pourrons analyser (et critiquer) le tracé des étapes de plaines ou légèrement accidentées. En première semaine, il y a juste cette absence d'Esch-sur-Alzette, sacrifiée au profit de Longwy pour une vulgaire arrivée en côte, qui me chagrine.

    Sur le reste, en vrac, je retiens :

    Une parfaite entrée en matière avec la PDBF. Prudhomme n'est pas tombé dans le piège du col des Chevrères, parfaitement inutile pour une première étape de montagne, dont l'ascension finale (la PDBF) se suffit à elle-même. On peut aussi imaginer que le passage de 190 coureurs, lancés à l'assaut de Chevrères, représenterait un réel souci (en 2014 les coureurs se présentaient par petits groupe).

    Une très belle étape des Rousses. On est globalement sur le modèle de l'étape de 2010 mais avec un angle d'approche inédit. Sur le papier, ça n'exclut pas les baroudeurs et c'est plutôt positif.

    L'étape-reine vers Chambéry. Quand je vois cette étape, je me dis « heureusement qu'elle est placée en fin de première semaine et non-pas le dernier weekend ». Elle aurait pu paralyser toute la course. Difficile de faire mieux en l'occurrence, la vallée étant ce qu'elle est entre le Grand-Colombier et le Mont du Chat. Je rejoins Bertrand (p. 3) sur l'éventuel aspect stratégique de la vallée.

    La deuxième semaine est un modèle de gestion de parcours par ASO. Les étapes transitoires promettent de belles images. Les Pyrénées sont cent fois mieux tracées (ce n'était pas difficile, c'est vrai) qu'en 2016 : judicieux assemblage que cette longue étape de presque 220 kms à laquelle fait suite ce nerveux crochet vers Foix (on notera l'absence de la « boucle » de 11 kms, du Tour 2012, qui avait fait tempêter tout le forum il y a cinq ans). Il y a aussi cette parfaite étape vers le Puy-en-Velay, qui est un modèle du genre pour baroudeurs-grimpeurs.

    Concernant les Alpes, je suis un peu « mi-figue mi-raisin ». Serre-Chevalier est l'étape de montagne telle que je l'a conçois pour un Grand Tour. Le retour du Galibier versant Nord avec une arrivée rapprochée du sommet, c'est quand même très, très, bon. Et puis il y a cette étape de l'Izoard, incompréhensible, tracée au marqueur, qui risque fort de paralyser toute offensive la veille. Si Prudhomme souhaitait flinguer le Galibier, c'était bien comme ça qu'il fallait s'y prendre !

    Le dernier clm.indiv est court, c'est vrai. 23 kms, c'est franchement peu. Mais en 2015 on aurait volontiers donné deux ou trois étapes de montagne contre 20 kms de clm.indiv en plus !

    Dans l'ensemble, c'est très convenable, sans être exceptionnel. Je suis optimiste car les « orgies » montagnardes n'ont jamais favorisé les prises de risques. Il fallait réduire drastiquement le nombre d'étapes de montagne…mais aussi les durcir ! Alors autant le faire franchement. Et, en 2017, il y aura largement de quoi faire pour créer des écarts. Rien que les deux étapes de Chambéry et de Serre-Chevalier, nous n'avions plus vu aussi difficile depuis La Toussuire 2012, Galibier 2011, voire Aubisque 2007 (et ceci sans prendre une seule seconde en compte l'esthétisme des étapes). On peut donc espérer que, le choix étant réduit, les coureurs hésiteront moins à se lancer. Je pense que c'est dans cet esprit que le Tour 2017 a été tracé.

    | thibaut | mardi 18 octobre 2016 om 21h51

  10. @Thibaut
    Concernant l'étape de Chambéry, il n'est nécessaire de la placer le dernier week-end! On pourrait l'imaginer(sous une autre forme: sans le Grand Colombier mais avec l'Epine et d'autres cols avant le Mont du Chat)en troisième semaine avant des Vosges en guise de dernier massif du Tour.

    | py-lou | mardi 18 octobre 2016 om 22h09

  11. Ok avec toi Thibault dans l ensemble mais pas sur chevreres ...je trouve dommage de ne pas utiliser ce mur pour durcir l approche de la planche ...c est une montée spectaculaire et qui pouvait parfaitement intégrer le tracé. ..l argument logistique me paraît faible carte la moitié du peloton se serait relever dans les faux plats avant le mur

    | maziro | mardi 18 octobre 2016 om 23h01

  12. @guigui, la 9eme est Salon de Provence, présentée par aso pour les sprinteurs, la 10eme pourrait être Longwy si pas de difficulté avant la montée finale.

    Je m'étonne que tout le monde soit satisfait de l'étape de Chambéry. La Biche et le Grand Colombier ont 99% de chance d'être escamotés, mais tout le monde est content. Étrange.

    | Olivier73 | mardi 18 octobre 2016 om 23h58


  13. C'est le satisfecit général devant ce tracé 2017. Or ce tracé ressemble par pas mal d'aspects / d'arrivées au tracé 2012 qui a été, de l'avis général, un des pires tours, si ce n'est le pire de l'histoire moderne.

    Certes Gouvenou est 1 000 meilleur que Pescheux et il a gommé pas mal des défauts du tour 2012 mais quand même une question:

    - Péguère à 27 km de l'arrivée, dont environ 11 km de plaine,
    - Mont du Chat à 26 km de l'arrivée, dont environ 12 km de plaine.

    Est-ce ces étapes vont amener de la course entre les favoris?

    Force est de constater que dans 98% des cas, ces étapes avec de la vallée en bas des cols ne donnent jamais lieu à de la bagarre entre favoris. Et de surcroit, elles avantagent encore plus les grosses machines de type Sky qui amène haut les équipiers, de telle sorte qu'ils peuvent ramener leur leader dans la plaine contre un homme seul échappé.

    Pour Foix, c'était compliqué à part tracer l'arrivée au Prat d'Albis mais pourquoi ne pas avoir tracé l'arrivée au Bourget plutôt que de solliciter la ville de Chambéry qui n'était pas candidate ?

    On verra bien donc si ce tour amène ou non de la bagarre sur ce style d'étape. Souhaitons que les pourcentages parlent comme le dit Prudhomme.

    Ce tour est un peu un pari, d'autant que la part des chronos est vraiment très faible.

    | Dom | mercredi 19 octobre 2016 om 01h39

  14. Prudhomme dit vouloir garder du suspense et de l'interet le + longtemps possible. ça va marcher !!
    CLM Dusseldorf : y'aura qq secondes entre les favoris mais rien d'irrémédiable.
    PDBF : surement qq secondes grapillées par l'un ou l'autre dans l'emballage final mais ça sera encore serré !!
    Chambery : j'ai peur que la montagne accouche d'une souris. Les 10 bornes de plat à la fin vont soit décourager les audacieux, soit permettre le retour des lachés ... Au mieux y'aura une sélection par l'arrière pour celui qui sera dans un jour sans !!
    Peyragudes : je valide l'enchainement. Mais je ne vois pas d'attaque majeure avant la montée finale ...
    Foix : idem Chambery
    Serre-Chevalier : j'attends de voir. J'espère qu'avec la fin qui approche, la fatigue commencera à jouer ...
    Izoard : idem Peyragudes : bagarre dans les 3 derniers kms
    Marseille : la distance me convient pour ne pas rop favoriser les rouleurs, à partir du moment où les grimpeurs n'auront que trop eu l'occasion de faire la différence avant. Mais pkoi ce tracé en ville ??

    En gros, sur le papier, le parcours ne me plait pas. Mais j'attends de voir ce que les coureurs en feront (-;

    | Denis71 | mercredi 19 octobre 2016 om 08h18

  15. Mercredì, l'etape du Galibier (La seule grande étape du tour) puis 4 jours, inutiles, avec la classification déjà finale. Pour dessiner un tracé décent, vendredi ou samedi doivent toujours être utilisés pour accueillir une grande etape de 5000mt de denivele. Une étape qui peut bouleverser le classement. Un etape briancon - izoard avec sestriere et Agnel, un etape avec Bonette...
    Cette tour de France durera 18 jours.

    | spiritofdesgrange | mercredi 19 octobre 2016 om 08h58

  16. Moi je le trouve plutôt pas mal ce tracé. Encore une fois, ce sont les coureurs qui font la course (ou plutôt les directeurs sportifs !!!). Bref, y'a vraiment de quoi faire pour qui veut attaquer. Je crois surtout que le Tour est victime de sa notoriété. La course est devenu trop grande. Donc on ne prend pas de risques. On se bat même pour un top 10. C'est inconcevable sur les autres grands tours (et c'est pour ça qu'il y a plus de spectacle). Il faut réduire le nombre de coureurs.

    Bon je m'éloigne du sujet. L'étape du Galibier sera un grand moment à coup sûr ! C'est là que de gros écarts pourront être créer. L'étape des Pyrénées sur 100 kms attise ma curiosité. Ca devrait donner des idées. Et surtout, il y a moyen de faire la course sur les 3 semaines.

    Je trouve intéressant le fait de réduire le CLM. Je trouve au contraire que ça bloque souvent la course. Soit il y a trop d'écarts de créé, soit si il est placé en fin de tour, on attend sans bouger...

    Et bravo Thomas pour le travail remarquable !

    | fouine22 | mercredi 19 octobre 2016 om 09h08

  17. @Dom, le Bourget du lac est une toute petite ville incapable d'assumer le coût de cette organisation. Chambéry et Aix les Bains sont les 2 seules villes à pouvoir assumer une arrivée. Je suis critique sur cette étape, mais pas pour la partie plane finale (cette portion je l'emprunte tous les jours pour aller au boulot et je désavantage pas les échappées).

    | Olivier73 | mercredi 19 octobre 2016 om 09h15

  18. @Olivier79 #17 : on peut pas dire que l'an dernier Culoz était une grande ville ... Le bourget-du-lac est bien + grand !!

    | Denis71 | mercredi 19 octobre 2016 om 09h22

  19. Embrun - Salon par Col Lebraut (7km/4%) et Lubéron, c'est une etape pour les attaquants

    | barbote | mercredi 19 octobre 2016 om 09h47

  20. La plaine avant Chambery n'est pas un obstacle aux offensives, au contraire, puisqu'il sera difficile d'organiser une poursuite avec peu d'équipiers.
    Escamoter les premiers cols ? Sur une telle distance, on peut comparer avec l'étape de Culoz cette année. J'étais au Berthiand, et c'est parti en costaud. Il a juste manqué un peu d'audace à un leader, peut être du au risque de voir se faire éliminer des équipiers rapidement.
    C'est le soucis des étapes courtes, les délais sont restreints et si ça pète du départ, on peut facilement avoir un paquet d'éliminés. Même si les commissaires sont généralement sympas.

    | Gillou | mercredi 19 octobre 2016 om 10h34

  21. J´ai un sentiment mitigé sur ce tracé 2017. Au départ sur la base du travail de Thomas et des infos rapportées par les forumeurs fondamentaux et historiques, j´étais content. Apres réflexion et précisions, plusieurs détails me chagrinent, en ordre décroissant :
    - le km ridicule des CLM. Ce n´est pas normal d´éliminer cet exercice pour favoriser ceux qui ne savent pas rouler. Un vrai champion doit maîtriser cet exercice. Si Pinault était dominant en montagne, on ferait uniquement des arrivées au sommet pour lui éviter d´exposer son point faible en descente ? J´attendais 40km vallonnés autour de Marseille, et pourquoi pas un CLM à Bergerac, ce qui m´amène à la deuxième critique.
    - mon respect pour Eddy Merckx me pousse à souhaiter que Cavendish ne batte pas son record de victoires d´étape. Avec presque une dizaine de sprints massifs potentiels, on frise l´overdose. ASO parie qu´il sera impossible de contrôler la course avec 8 coureurs (donc en fait 5 actifs pour les poursuites, les 3 autres se réservant pour les 5 derniers km), mais les équipes de sprinters collaborent et le rapport de force est toujours favorable pour le peloton, on n´est pas dans une course cadet. Le crochet vers Troyes fait perdre une journée de course, qui manquera cruellement dans les alpes.
    - l´étape ariégeoise emprunte des routes que je connais bien, je maintiens donc que la Core aurait méritée d´être franchie, pour éprouver les équipiers non grimpeurs et leur interdire toute contribution dans le col d´Agnes. Le mur de Peguères en 2012 n´avait rien donné, et il reste 27km pour boucher les trous si besoin, je crois qu´il ne faut pas espérer grand chose de cette étape.

    Parmi les satisfactions confirmées :
    - les 2 étapes de moyenne montagne dans le Jura et l´Aubrac. Le genre de parcours qui se prête aux traquenards pour un leader distrait.
    - l´étape de Chambéry, meme si je ne comprends pas bien l´intérêt de sortir a anglefort plutôt que Culoz, et regrette que le Mont du Chat soit gravi par Yenne, plutôt que pas le versant Bourget du lac, ce qui permettait de revenir par le col de l´Epine sur Chambe et écourter la plaine finale.
    - l´étape du Galibier, ou on a résisté à la tentation de surcharge (Mollard, Chaussy, Montvernier, Beau plan...) pour une étape robuste et claire : Ornon pour les échappés matinaux, Croix de fer pour lessiver le peloton, Télégraphe pour lancer la course parmi les meilleurs, Galibier pour tout faire exploser. Si Quintana veut gagner le tour, il doit faire la course de sa vie ce jour là.
    - l´étape de l´Izoard, qui me semble bien tracée comme étape de rattrapage de la veille. Pas inhumaine ce qui aurait bloqué l´étape de la veille, mais permettant deux scenarios : mano a mano entre Brunissard et le sommet si les écarts sont faibles, ou coup de poker désespéré pour bouleverser le classement général, en attaquant dans Vars pour retrouver un équipier dans la vallée du Guil. Qui se sent pousser les ailes de Coppi ou Bobet ?

    | philippe | mercredi 19 octobre 2016 om 10h36

  22. @ 17 - Olivier 73 - Explique nous comment tu vois cette descente et ce plat vers Chambéry?

    Car clairement, des coureurs étrangers de type Quintana pourrait se dire, 12 km de plat après la descente, c'est pas pour moi.


    | Dom | mercredi 19 octobre 2016 om 10h50

  23. Bonjour,

    D'abord bravo à Thomas pour tout son travail.

    Pour l'étape de Salon le parcours probable est annoncé sur la Provence papier.
    Début d'étape vallonnée par les cols Lebrault et de Sarraut puis passage à Sisteron, Cruis, Banon, Apt et Mallemort.
    La fin d'étape excepté col Pointu (8km à 3,5%) au dessus d'Apt à environ 40km de l'arrivée est donc plutôt plate ou en descente et favorable aux sprinters.

    Je joins aussi l'article avec le probable parcours du CLM
    http://www.laprovence.com/article/sports/4165450/tour-de-france-2017-le-velodrome-portera-bien-son-nom.html

    Je donnerai mon avis sur le parcours plus tard mais mon sentiment est plutôt mitigé au premier abord avec une trame très intéressante mais de très (trop) nombreuses étapes de plaine ou l'on risque de s'ennuyer.

    | doc13 | mercredi 19 octobre 2016 om 11h13

  24. A mon tour de faire mon débrief.

    Le tracé 2016, je pense, nous a tous fait un peu retomber sur terre. Proposant de nombreuses difficultés et des étapes bien senties, il fut ultra-cadenassé par une équipe Sky ultra-dominatrice et les autres équipes ont été totalement sclérosées, apathiques, sans audace, incapables d'utiliser à leur avantage des tracés pourtant favorables à foutre le boxon. Je n'irai pas à rejeter la faute aux oreillettes : après tout, il y en a sur le Giro et la Vuelta, et ces grands Tours ont surpassé les attentes. Le Tour est-il devenu trop grand, trop important pour permettre un cyclisme d'instinct et de tripes ?

    Peut être qu'en effet la mouture 2016 était trop difficile. 9 étapes considérées de montagne, dont une tétralogie alpestre qui a tellement repoussé les attaques que même à Morzine, personne n'a tenté. Enfin si, Aru. A ses dépens. Du coup, que faire face à une équipe clairement trop forte ? On a peut être un élément de réponse cette année. Moins de cols, moins d'étapes de montagne, mais plus de pente, plus de punch. Un tracé qui n'est clairement pas exempt de défauts, de travers inhérents au nouveau rôle de promotion touristique qu'assume le Tour de France, mais qui propose de bonnes choses et de bonnes innovations.

    Première semaine : Du plat tout fade, au chef d'oeuvre 5 étoiles

    Je ne vais pas surprendre grand monde en disant que cette première semaine est somme toute extrêmement fade et a de sérieux relents de l'ère Leblanc. De très nombreuses étapes sont plates et n'offrent aucune difficulté particulière, et ce n'est pas le final à Longwy, ou plutôt Sous-Huy, qui ira changer la donne. D'autant plus que la difficulté générale du parcours ayant été revue à la baisse par rapport à la difficile édition 2014, une étape du calibre de Spa 2010 ou Sheffield 2014 aurait été nécessaire pour apporter du piment en ce début de course. Non, il y a sérieusement trop peu de difficultés pour avoir une quelconque animation. Et la montée de la Planche des Belles Filles, proposée dans un format similaire à 2012 en pure course de côte, ne devrait plus surprendre grand monde - néanmoins ce serait l'occasion d'avoir une petite explication. Mais c'est pour mieux préparer la suite.

    Après le "tordu" vers Troyes et Nuits-Saint-Georges, le week-end s'annonce somptueux. Étant friand d'étapes dans les massifs intermédiaires, l'étape 100% jurassienne du samedi propose de belles choses avec un profil casse-pattes et une montée vers les Rousses nettement mieux sentie que la version proposée en 2010. Et les 10 km de plat après le sommet du dernier col devraient permettre un joli coup. Et puis vient un rêve que nous avons longtemps attendu. Des années qu'on en parle, qu'on espère une étape de ce genre. Il aura fallu 3 ans à Thierry Gouvenou pour qu'elle devienne réalité. Un triptyque ultra connu de Velowire : Biche, Grand Colombier par Virieu, et le retour d'une légende oubliée : le Mont du Chat. Et ces 3 montées auront droit au suprême honneur du classement Hors Catégorie. 3 HC dans une étape, on avait plus vu ça depuis 2011. Franchement, je n'ai qu'une hâte : voir ce que cette étape va donner dans la réalité. C'est une étape qu'on a souvent vu fictivement, et enfin, le peloton la tentera l'été prochain, et juste avant un repos en plus. Soyez prêts, et étonnez-nous. Néanmoins, je ne comprendrai pas vraiment l'utilité d'aller solliciter Chambéry, sachant que des villes comme Grésy-sur-Aix, La Motte-Servolex ou même Le Bourget-du-Lac avaient reçu d'autres courses d'ASO précédemment.

    Deuxième semaine : De la suite dans les idées

    Il est clair que ce transfert dans l'ouest de la France a de quoi faire jaser. D'un autre côté quand Leblanc l'utilisait, je ne pense pas qu'autant de gens s'en plaignaient. Bergerac et Périgueux accueillent le Tour 3 ans après 2014 pour une étape en ligne cette fois, puis un nouveau gueuleton de sprinteurs vers Pau - ça commence déjà à faire beaucoup. Puis l'abordage des Pyrénées de façon assez atypique, qui va ignorer le Tourmalet. Un début d'étape vers Peyragudes un peu longuet avant un abordage progressif, puis l'enchaînement déjà vu en 2012 avec Balès, Peyresourde et la courte montée vers Peyragudes - bien que le gimmick de l'altiport soit sympa, elle ne sera importante que pour déterminer le vainqueur de l'étape. L'étape courte ariégeoise manque clairement du col de la Core (car non Saet en l'état ce n'est pas possible) mais au moins le détour débile de 2012 a été supprimé. Et visiblement ASO n'a plus peur d'être de nouveau dans les clous en empruntant Péguère. Etape intéressante cela dit, mais 100 km le 14 juillet, France 2 pourra diffuser le défilé, le JT, et l'étape dans la même journée.

    Rodez verra le même final en bosse qu'en 2015 mais il ne faudra pas espérer des difficultés majeures dans cette étape, mais c'est pour mieux préparer la surprise du chef cette année, l'étape du Puy-en-Velay. Je n'en attendais pas grand chose et je suis agréablement surpris. Certes, je n'aurais pas été contre une petite montée consistante en plus. Mais Naves d'Aubrac et le surprenant Peyra Taillade auront de quoi dynamiter cette belle étape dans le massif central. Certes, pas de Béal, pas de clin d'oeil à Romain Bardet, mais j'aime cette philosophie d'étape et il y a de quoi s'en inspirer. Et heureusement qu'il y a des étapes comme ça parce que la troisième semaine, supposée être l'apothéose... N'est qu'un soufflé qui retombe.

    Durement.

    Troisième semaine : Tourisme 1, Sport 0 (ard)

    L'étape vers Romans-sur-Isère a un peu la même structure que l'infâme Valence 2015, mais je ne cracherai pas autant de venin cette fois : placée après un repos, donc en pleine semaine, elle assume pleinement son rôle d'étape de transition. Néanmoins, j'ai un regret qu'il y ait déjà trop d'étapes plates et j'y reviendrai plus tard. Mon grief à ce sujet se reportera surtout sur l'antépénultième étape. La première étape alpestre (car non l'étape vers Chambéry est une étape JURASSIENNE) offre cependant un joli menu avec la Croix-de-Fer et le Galibier versant nord. Pas vraiment de fioritures, pas de bling-bling inutile comme avec Montvernier, pas de problème de glissement de terrain, et une ligne d'arrivée tracée plus près du sommet : je n'ai pas grand chose à dire sur cette étape. Mais vient l'étape suivante.

    Ô Noyer, ô Moissière, ô Dévoluy, ô Orcières, à côté de l'Izoard vous n'êtes que de pauvres ascensions insignifiantes et sans saveur. Votre sacrifice sur l'autel du tourisme, au service du mythe et de la légende, ne sera point oublié.

    Tant de belles possibilités et étapes ont été ruinées par une étape 100% cyclotourisme et 200% insipide, conçue pour plaire au plus grand nombre mais qui n'a sportivement rien à offrir. Même le mur de Pallon et le col de Pontis, absents du tracé final, ne pouvaient sauver une telle purge - l'affront est grand, et je n'ai que du mépris pour cette étape qui sent simplement les gros biftons. C'est le summum du bling-bling, avant les Champs-Élysées bien sûr. Cette étape n'a rien pour elle. Aucune difficulté sur plus de 100 km. Vars pris par son versant le plus aisé. Et une arrivée à l'Izoard que même une connaissance m'avait assuré qu'elle était impossible avant qu'une "deuxième étude" la rende faisable. Et pour parfaire le tout, c'est la seule étape où les points seront doublés au sommet.

    Pouvait-on faire pire comme dernière étape de montagne du point de vue tracé ? Je ne pense pas. Même le Ventoux aurait pu être plus probant en 2009, c'est dire... Mais le problème continue plus loin. L'Izoard n'était qu'un début. Car l'étape de Salon-de-Provence sera une nouvelle fois dévolue aux sprinteurs, et à mon sens, celle de trop. Je pense que jusqu'ici ils ont eu largement leurs chances, et il aurait été nécessaire de renforcer cette étape avec de nombreuses côtes casse-pattes (Lure n'était pas super nécessaire). Mais la distance entre Embrun et Salon-de-Provence étant déjà conséquente, cela était difficile. Une nouvelle conséquence des "3 jours touristiques dans le Briançonnais". Et quand bien même on voit quelques petites bosses sur le profil, cette étape méritait d'être plus difficile, en partant par exemple de Gap, pour tenter un coup avant le dernier CLM...

    CLM qui est clairement trop court. Certes, technique. Quelques virages difficiles et la montée de Notre-Dame-de-la-Garde (pas par le boulevard André Aune cependant). C'est un tracé certes télégénique et mettant en valeur la cité phocéenne, et comme première partie d'une immense présentation de la candidature de Paris pour les JO de 2024. J'apprécie beaucoup l'initiative, cependant 20 km de plus sur le CLM n'auraient clairement pas fait de mal sur un Tour qui est en manque chronique de kilométrage chronométré... Enfin, retour de l'éternel tourniquet, précédé de nombreux lieux pour les potentiels JO de 2024, une nouvelle étape "pour le show" et "pour le business" comme on a l'habitude d'en voir depuis presque 30 ans. J'espère juste que pour les suiveurs, et notamment pour les gens de la logistique, le transfert Marseille - Paris ne sera pas trop dur à encaisser.

    Conclusion : Steak label rouge mais pain de mie Eco +

    Je pense que ce Tour peut se résumer à un burger contenant des ingrédients d'exception, mais qui ont été entourées de 2 tranches de pain de mie Eco +. Le début et la fin de cette 104ème édition sont tout simplement ratés (d'un point de vue sportif) et tellement d'occasions ont été manquées. Il est étonnant de voir dans le même tour des étapes telles que celles de Chambéry ou du Puy-en-Velay, excellentes en tous points, et une étape comme celle de l'Izoard qui sportivement vaut zéro. Je ne comprends pas pourquoi ASO a succombé aux charmes de la région briançonnaise, ayant snobé le Tour pendant 10 ans, alors que le Gapençais offrait plusieurs possibilités avec Orcières et Superdévoluy. Est-ce que ces stations devront toujours se cantonner au Critérium du Dauphiné ? La question peut se poser.

    Bien sûr, certains vont se plaindre que le Tour ne passe pas dans l'ouest. Mais ce n'est que reculer pour mieux sauter et 2018 lui fera très certainement la part belle. En attendant, je pense qu'ASO a mis de l'eau dans son vin pour 2017. Un Tour certes moins difficile mais nettement plus piégeux, et qui je l'espère, verra aussi des équipes à 8 coureurs, pour un peloton moins compacté et une course plus débridée. Prudhomme et Gouvenou veulent casser le cadenas, et ils sont en bonne voie. Mais que diable, pourquoi se laisser happer par des idées débiles telles que cette arrivée à l'Izoard, sérieusement. Du coup, j'ai des regrets pour ce parcours, qui aurait frisé la perfection si le début avait été plus consistant, et la fin moins "simplissime".

    Espérons en tout cas que ces étapes "innovantes", mais qu'on a déjà vu chez nous sur nos sites, nous proposent du vrai spectacle, et que le soutien d'ASO à la candidature des JO de 2024 soit payant deux mois plus tard.

    | Linkinito | mercredi 19 octobre 2016 om 12h13

  25. maziro > En fait, on peut placer Chevrères avant la PDBF, mais son absence n'est pas, en soi, un scandale. En tant que première "étape de montagne", la PDBF se suffit à elle-même comme course de côte utile à dresser une première hiérarchie. Chevrères s'inscrit mieux dans un schéma type 2014.

    Pour Salon-de-Provence, j'espérais une étape abordable visant essentiellement les baroudeurs (quand d'autres souhaitaient, étrangement, une étape de montagne avec Lure dedans - sans aucune logique). Mais si les propos de doc13, sur l'itinéraire, se confirment, je trouve dommage de se priver du final déjà vu sur Paris-Nice 2016. J'aurais, par exemple, volontiers sacrifier l'étape de l'Izoard pour réellement durcir le final de celle-ci avec la côte de la Roque d'Anthéron et la côte d'Aurons.

    | thibaut | mercredi 19 octobre 2016 om 12h37

  26. @linkinito : je partage tes commentaires à l´exception des critiques sur l´étape de l´Izoard. En partant de Briancon, et avec l´Izoard versant sud comme point d´arrivée obligé, que pouvait on faire d´autre ? passer en Italie, aller a Sestrieres et revenir par Agnel ? il y en a pour 230km ! sans parler de l´EdT cyclo qui exige un acces facile et un parcours en boucle...

    | philippe | mercredi 19 octobre 2016 om 13h00

  27. Si ASO veut un départ en boucle avec de jolies cols et une distance respectable, il y avait l'étape Saint-Girons - Foix qui correspond très bien (en rajouter 30-40km tout de même pour la cyclo). L'EDT est un facteur de conception (selon moi) mais ça ne devrait pas.

    | bapt77 | mercredi 19 octobre 2016 om 13h28

  28. @bapt77 : je partage ton avis, l´EdT cyclo ne devrait pas influer le tracé. Mais dans les faits, j´observe que comme par hasard, il y a maintenant tous les ans une étape en boucle, et comme par hasard, c´est elle qui est retenue pour l´EdT, et pas une étape en ligne. Saint Girons / Foix, avec la Core, ca serait une magnifique EdT, mais avec 2 gros défauts :
    1) pour un australien ou un anglais, le col d´Agnes ca n´évoque rien. Alors que dans l´Izoard, il pourra se prendre pour Bartali.
    2) pour un pro, revenir à St Girons après l´étape, c´est un décrassage. Pour un amateur, c´est inenvisageable.
    Quitte à faire une étape en ligne pour l´EdT cyclo, autant proposer La Mure / Serre Che, mais il n´y aura pas 10000 finishers... et beaucoup de monde à pied à Valloire.

    | philippe | mercredi 19 octobre 2016 om 14h25

  29. Depuis une dizaine d'années les organisateurs des trois Grand Tours ménent une guerre idiote et insensée aux CLM.Malheuresement,le mois de juillet prochain cette guerre va continuer et s'accentuer.36Km CLM,c'est tout simplement une honte.L'étape de Foix serait idéale pour le Tour féminin.Je ne vois pas d'étapes qui puissent pérmèttre une sélèction de loin,meme pas celle de Chambery,avec 40 km de plaine entre le GC et la dernière ascension. Je n'aimais pas Jean Marie Leblanc,mais désormais je regrette qu'il ne soit plus là.

    | maurizio paleari | mercredi 19 octobre 2016 om 14h36

  30. @bapt77 : je partage ton avis, l´EdT cyclo ne devrait pas influer le tracé. Mais dans les faits, j´observe que comme par hasard, il y a maintenant tous les ans une étape en boucle, et comme par hasard, c´est elle qui est retenue pour l´EdT, et pas une étape en ligne. Saint Girons / Foix, avec la Core, ca serait une magnifique EdT, mais avec 2 gros défauts :
    1) pour un australien ou un anglais, le col d´Agnes ca n´évoque rien. Alors que dans l´Izoard, il pourra se prendre pour Bartali.
    2) pour un pro, revenir à St Girons après l´étape, c´est un décrassage. Pour un amateur, c´est inenvisageable.
    Quitte à faire une étape en ligne pour l´EdT cyclo, autant proposer La Mure / Serre Che, mais il n´y aura pas 10000 finishers... et beaucoup de monde à pied à Valloire.

    | philippe | mercredi 19 octobre 2016 om 15h15

  31. Bonjour.

    Quelqu'un connait-il cette cote de Saint-Vidal qui a pour effet un ajout d'une dizaine de km entre le sommet de Peyra-Taillade et Le Puy en Velay ?

    Ciao.

    | André | mercredi 19 octobre 2016 om 15h39

  32. Bonjour André,

    On est sur sur 1.5 km à 6,1% (6,5% en étant généreux). Il n'y a peut-être pas 10km mais entre 5 et 10 selon les itinéraires (7.5km disons). Une côte pas nécessaire. Mais bon, rien de transcendant.

    | bapt77 | mercredi 19 octobre 2016 om 15h55

  33. Bonjour André, Bapt,

    En consultant l'IGN 1:25 000, pour St-Vidal j'ai calculé 2 km à 6.8%, dont le dernier km à 8.4%.
    Bapt, au plus court, j'ai trouvé 20 km entre le sommet de la Pierre taillée et Le Puy, donc détour de 11 km. Quant à Polignac, il s'agit d'une montée de 300m. On peut en effet s'interroger sur le rôle du détour...

    | Aurélien M. | mercredi 19 octobre 2016 om 16h24

  34. André, Bapt, Aurélien, connaissant bien la région du Puy, je peux vous proposer une explication. La descente entre le sommet du col de la Pierre Taillée et l'arrivée au Puy est un vrai toboggan, sur une route large et de bonne très qualité qui favoriserait à coup sûr le retour du peloton (ou ce qu'il en reste). Les "détours" par Saint-Vidal et Polignac permettent de remplacer les 10 km les plus roulants par une enfilade de routes tortueuses alternant montés et descentes. De quoi favoriser une échappée.

    | franfois | mercredi 19 octobre 2016 om 16h42

  35. @Dom, la partie Bourget du lac sortie de la Motte Servolex est composée d'une grosse montée de 700m à 10%, puis un long faux plat descendant, une descente de 800m une portion toboggan. La partie La Motte Chambéry par le Phare (puis on passe vers le cimetière de Chambéry et on arrive quai des allobroges) va vite passer.

    @Linkinito, La Ravoire, la Motte, Le Bourget du lac ont payé 10 000 euros pour un départ du Dauphiné, là on parle de 100 000 euros + les frais d'organisation, c'est incomparable. seuls Aix les Bains et Chambéry peuvent faire figure d'arrivée dans le coin et en auraient un intérêt touristique.

    | Olivier73 | mercredi 19 octobre 2016 om 19h11

  36. Je m'incline devant Monsieur IGN !
    Mon Cronoescalada ne fait pas le poid. Merci Aurélien et surtout franfois pour ces explications.

    | bapt77 | mercredi 19 octobre 2016 om 19h46

  37. Pour etre honnete, je suis plutot convaincu par ce parcours, mais tout dependra une fois de plus de la situation de course. Si la Sky domine toujours autant, de toute facon Froome aura toujours 3 equipiers avec lui au sommet du dernier col. On peut esperer que le mont du Chat fasse exploser les equipiers mais ca m'etonnerait si ils sont au niveau de 2016.
    En 2012 la terriblement belle etape de La Toussuire avait amene tranquillement le train Sky on s'en rappelle.

    Autre point qui aura son important: le Giro numero 100 qui va surement attirer de nombreuses tetes d'affiche du cyclisme mondial, donc la startlist de ce Tour pourrait s'en trouver chamboulee fortement. Froome qui aprt sur le Giro serait une benediction pour ce Tour.

    | Yoshi45 | mercredi 19 octobre 2016 om 23h57

  38. Demain Christian Prud'homme présente l'étape ariégeoise sur place à Foix. (Selon la dépêche)
    Je m'interroge toujours sur le positionnement de la ligne d'arrivée si on ne fait pas la boucle par Saint jean de verges.
    Plusieurs solutions:
    - Bouger la ligne en haut des allées presque dans rond point
    - Faire une boucle dans ville (avec des petites rues dans les derniers km)
    - Casser tous le centre ville pour supprimer le rétrécissement gainant.
    Si quelqu'un a des infos ?

    | th3109 | jeudi 20 octobre 2016 om 00h22

  39. L'avantage de l'étape de l'Izoard, c'est qu'elle ne pourra que surprendre agréablement.

    Dans le pire des cas, on aura une course de côte dans un col mythique et comme on sera en fin de Tour et qu'il y aura eu une grosse étape la veille, je doute qu'elle ne crée pas des écarts entre les meilleurs. C'est une arrivée prestigieuse et je ne vois pas une échappée bidon aller au bout.
    Dans le meilleur des cas, 1 ou 2 leaders placent des pions à l'avant dans la première partie de l'étape (facile) et passent à l'attaque dans les 5 derniers km (difficiles) de Vars pour retrouver leurs équipiers et se faire tracter dans la vallée du Guil.

    Bon j'espère quand même que Contador, Nibali et Chaves seront au départ pour dynamiter tout ça car je vois mal Quintana ou Porte prendre ce genre d'initiative.

    | porcupine | jeudi 20 octobre 2016 om 09h54

  40. Tous les commentaires sur cette étape de l'Izoard sont hélas justifiés. Et pourtant il faut savoir que ce type d'étape ( en fait Gap- Briançon env. 170 km par les cols de Vars et d'Izoard) était un classique voire une référence des Tours de France de 1950 à 1975. Mais les temps et les circonstances extérieures au parcours ont bien changé...Notamment il n'y a plus le type de coureurs comme Bobet ( 1953, 1954), Merckx (1972)qui n'hésitait pas à attaquer sur le faux-plat entre Guillestre et Arvieux, Thévenet (1975)qui juste après son coup de Pra Loup a attaqué dans le même type d'étape, certes plus courte, pour conforter son maillot jaune.... A contrario, plus près de nous en 2000, l'étape,
    en fait un véritable "tapone", Draguignan- Briançon qui comportait 4 cols dont 3 de plus de 2000m, Allos, Vars et Izoard ( entre parenthèses une succession de cols de plus de 2000m que beaucoup préconisent) a été un fiasco total.. du fait de la domination de L. Amstrong et de son équipe ( cela rappelle bougrement le Tour 2016 avec Froome et son équipe Sky).
    Le parcours ne fait donc pas tout, loin de là. Et ce sera malheureusement le cas le plus souvent dans le Tour de France, plus que dans les autres Tours, car on y retrouve des équipes, puissantes, bien préparées qui visent d'abord le Tour de France par ex. Sky; lequel Sky,c'est à remarquer, n'a pas dominé la Vuelta 2016 car elle n'y avait pas envoyé "la Grande Armée" du Tour.
    Et ce n'est pas nouveau. En 1961, l'équipe de France ( à l'époque les équipes étaient nationales) avait archi-dominé la course à tous points de vue, avec Anquetil comme leader, rendant l'intérêt du Tour totalement nul. Ce qui avait provoqué un courroux extrême de la part du directeur Jacques Goddet, après un escamotage total des Pyrénées; J. Goddet n'hésitant pas à traiter les coureurs de " Nains de la route"! dans son éditorial quotidien.
    Il faut absolument que les instances du cyclisme prennent le taureau par les cornes. Une des mesures le plus souvent soulevée, évidente et à priori simple à réaliser est la réduction de l'effectif des équipes ( afin de réduire leur capacité défensive , notamment celle des sprinteurs) . Cela réduirait aussi par la même occasion les chutes dans le peloton ( celles de Contador ont été très préjudiciables pour les tours 2014 et 2016). Aujourd'hui même, C. Péraud ( qui vient de quitter son métier de coureur) le préconise fortement dans une interview dans la presse ( 5 à 6 coureurs dit-il). Et il est heureux que C. Prudhomme, lors de la présentation de mardi dernier, l'ait recommandé clairement et instamment au vu et au su de tout le monde. Qu'il reparle aussi de la suppression des oreillettes ( depuis la tentative de les supprimer dans une étape du Tour 2009 on n'en parle plus!) et mette la suppression des oreillettes et la réduction des effectifs en même temps sur le tapis devant les directeurs sportifs des équipes qui sont les principaux réfractaires; cela afin de "gagner" au moins sur des 2 points dans les plus brefs délais... c'est la condition sine qua non pour relever l'intérêt des courses par étapes, notamment celui du Tour... à mon avis plus que tel ou tel parcours ne pourrait le faire à coup sûr..

    | Marcel | jeudi 20 octobre 2016 om 15h13

  41. @Marcel + Linkinito
    je ne comprends pas vos critiques exagérées et assez partiales sur l'étape de l'Izoard
    vous croyez par exemple qu'une arrivée à Orcières-Merlette en 2017 aurait apporté une course plus mouvementée ? absolument pas à mon avis
    on a eu le cas de plusieurs étapes avec arrivée au sommet en moyenne altitude après 20/25 km de plat ces dernières années avec le résultat que l'on sait : course bridée, volonté des leaders de se préserver jusqu'à 4 km de l'arrivée...
    ça a été dit à plusieurs reprises sur velowire depuis 4/5 ans
    si Bardet n'avait pas joué sur son talent et sur les routes humides cet été ça en faisait une de plus à rajouter à la liste
    je crois que pour l'Izoard, l'altitude de l'arrivée, la longueur de l'étape et du dernier col en km, la place de l'étape en fin de Tour apporte des garanties même si je pense que ce jour là les coureurs du général attendront le pied ou le milieu de l'Izoard pour attaquer
    gros point positif en plus : nous sommes dans les Alpes du sud, avec à priori, un peu moins de probabilités d'avoir du mauvais temps sauf orages, et avec un peu plus de probas de rencontrer des températures chaudes.
    explique moi Linkinito en quoi une arrivée à Orcières-Merlette voire à Risoul apporterait plus de VA par exemple que ladite arrivée à l'Izoard?

    | davidc | jeudi 20 octobre 2016 om 17h36

  42. Le Team Sky essayera de prendre le jaune à PBF pour controler la course le weekend Jurasien. Si Froome est en forme, la 2me semaine sera longue, plus longue que jamais.

    | barbote | jeudi 20 octobre 2016 om 17h48

  43. @40
    En 2000 l'étape n'est abolument pas un fiasco, il ya une belle passe d'arme entre armstrong et pantani ..armstrong attaque distance pantani mais ce dernier revient sur le haut du col....avec d'autres leaders, et enfin sur l'arrivée à briançon il y a aussi une belle passe d'arme....

    L'étape faisait 250 km ! une distance qui a concouru à rendre difficile cette montée de l'izoard....

    Pour cette année, par contre l'étape n'est pas très longue, il y a un seul col avant, col qui n'est pas sélectif, un enchainement agnel-izoard est beaucoup plus intéressant dans ce schéma...je crois qu'on surestime la difficulté de l'izoard, dans le cyclisme moderne, le col se réduit aux 8-9 derniers km depuis brunissard...c'est assez court à mon sens, ce qui justifie encore plus l'enchainement par agnel dans l'idéal...

    | maziro | jeudi 20 octobre 2016 om 17h54

  44. Oui enfin en 2000, meme si je n'etais pas super age, je me rappelle surtout que l'etape, en plus de sa longueur, avait ete animee. Ca avait explose de partout dans le col d'Allos, sous l'impulsion des Polti et des Kelme, avant certes un regroupement dans Vars, mais ca avait sacrment use les organismes. Quant a la montee de l'Izoard en lui meme, on s'etait vite retrouve avec 7-8 coureurs ensemble, il y avait eu des attaques mais au final personne n'avait craque et tous etaient arrives ensemble a Briancon.Un enorme travail de Pascal Herve pour Virenque ce jour la.
    Autre fait majeur, la US Postal des premieres annees Armstrong n'etait pas la machine de guerre que l'on a connu par la suite. Contrairement a la Sky actuel, l'equipe d'Armstrong jusqu'en 2002, c'est relativement moyen, capable du meilleur comme du pire sur une etape. Armstrong s'est retrouve isole une a deux fois par Tour avant meme la derniere montee.Ca semble impensable de voir la Sku exploser autant en vol.

    Sinon, Nibali fera le Giro, ca semble quasiment acquis pour la 100eme. Aru aussi. Fuglsang est pressenti pour etre le leader d"Astana a la place d"Aru pour le Tour.

    | Yoshi45 | jeudi 20 octobre 2016 om 19h36

  45. On est tous d´accord pour dire que le cyclisme moderne rend les courses moins "romantiques" : surtout sur le Tour, les coureurs sont hyper préparés, connaissent le parcours par cœur, sont prévenus à la seconde par oreillette... Même sans évoquer le dopage qui nivelle encore plus les écarts, on ne peut pas demander au parcours de tout changer. Cela dit, du côté des organisateurs, il y aurait une réflexion à engager : pourquoi ne pas établir une sorte de classement par points du general : chaque soir, les coureurs marqueraient des points en fonction du general du jour. On fait le total à la fin. Ainsi le gars qui est 4eme au général pourra risquer de finir 5eme si de toute façon il est assuré par sa permanence aux avants postes d´un podium dans l´autre classement. Je comprends et ca a toujours existé qu´un leader dominant tue un peu la course, parce que les autres ont admis qu´il est supérieur, et ne veulent pas passer leur temps à se faire contrer comme Hinault en 1984. Mais ca me désole quand je vois l´équipe du 3eme rouler parce que le 4eme est échappé, au lieu de laisser le maillot jaune et ses équipiers se démerder, et les flinguer quand la jonction se fait. Les Astana par exemple ont eu une attitude sur le tour 2016 qui laissait rêveur.

    Pour l´étape de l´Izoard, tout dépendra du classement general à Serre Che : si le maillot jaune est solidement établi, ca risque d être soporifique, mais si 3 gars se tiennent en une minute, ca explosera de partout pour placer des pions en tête. Parce que le chrono de Marseille ne permettra pas de reprendre 2´, alors qu´une attaque bien menée dès le pied de l´Izoard si.

    | philippe | jeudi 20 octobre 2016 om 21h06

  46. À Foix aujourd'hui C.Prudhomme a annoncé que le public serait interdit dans la montée de peguere.

    | Charly oleg | jeudi 20 octobre 2016 om 21h21

  47. @44
    Justement comme tu le dis en 2000, l'izoard malgré une course de mouvement sur plusieurs cols et une étape de 250km n'avait pas pu départager les leaders de l'époque, dès lors on peut se demander ce qu'il en sera l'an prochain avec un parcours court et bien moins sélectif, ......bon on verra bien....
    De toute façon au delà du parcours il faudra des equipes et des leaders qui ont une mentalité d'attaquant, j'espère que l'option fulgsagang en leader est une blague...on aura besoin d'un nibali, d'un contador, d'un chaves, des coureur qui n'ont pas peur d'attaquer de loin, train sky ou pas il faut des attaquants, si c'est pour avoir les coureurs passifs type mollema, pore, vdgarden etc...on risque de séèrieusement s'ennuyer....ç suivre

    | maziro | jeudi 20 octobre 2016 om 21h33

  48. Pour reparler du parcours 2017 , j'ai un sentiment mitigé , j'ai l'impression que beaucoup d'étapes sont inachevé , surtout celle des gros massif ( Pyrénées et Alpes ) , pourtant dans l'ensemble le parcours ne me déplait pas ( enfin Biche + Grand Colombier + Chat ; j'aime aussi pas mal les étape du Jura et du massif Central ) , je suis conscient qu'il y à moins de montagne que cette année , mais on c'est tellement ennuyer que je me dit pourquoi pas , et je pense que tout le monde pense comme moi , qu' avec n'importe quel parcours , çà ne peut pas être pire qu'en 2016 .
    Je ne rentre pas dans les détails , mais perso j'aurai mis un grosse étape style LBL du côté de Liège et une étape de pavés , car pour moi le gros défaut du parcours ( en dehors des chronos beaucoup trop court , indigne du Tour ,n'en déplaise à Bardet ) c'est l'orgie d'étapes pour sprinteurs , çà promet de belle sieste sur par mal d'étapes pour le mois de juillet .

    | lucho | jeudi 20 octobre 2016 om 21h33

  49. @46 : public interdit dans la montée de peguere ? Si c´est à cause des clous de 2012, c´est la descente qu´il faut verrouiller. Et si c´est à cause du pourcentage qui rend les coureurs moins rapide qu´un piéton, quid du GC ? sur le fond, le problème du public est réel. Déjà avant guerre, le Tour avait failli mourir à cause des spectateurs qui bloquaient (ou bastonnaient) les coureurs étrangers. Et la fête bonne enfant d´antan se transforme vite en festival de la viande saoule, avec selfie dos au peloton qui déboule. Les pros sont vraiment gentils, il fut un temps où Geminiani filait des coups de cravache aux busards du Giro...

    | philippe | jeudi 20 octobre 2016 om 22h48

  50. En fait j'ai l'impression que le fait que ce Tour soit plutot leger dans les grands madssifs montagneux est une reaction au 100eme Giro.

    Pour la 100eme le parcours sera probablement dantesque, et le risque est reel de voir beaucoup de grands coureurs preferer le Giro pour l'occasion.

    Faire un Tour tres montagneux aurait clairement entraine la non participation de nombreux coureurs. La les organisateurs tablent sur l'espoir de voir certains grands coureurs doubler, comme Nibali ou Valverde l'an dernier.

    C'est aussi clairement une opportunite pour les Francais de briller si d'autres sont absents.

    | Yoshi45 | vendredi 21 octobre 2016 om 01h46

  51. Voila le Parcours de St Girons - Foix et l'officialisation de l'absence de public dans le Mur de Péguère:
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/21/2443739-cette-etape-a-tout-pour-etre-un-feu-d-artifice.html

    Et l'envol pour Peyragudes où à la fin de l'interview on apprend qu'une arrivée en Hautes-Pyrénées fait rêver le directeur du Tour, mais laquelle?:
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/20/2443090-christian-prudhomme-j-ai-rarement-autant-jubile.html

    Quant à l'étape Blagnac - Rodez elle devrait avoir un final agrémenté de quelques côtes (3 et 4C) avant l'arrivée en côte. Autant dire qu'elle ne sera pas pour les sprinters.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | vendredi 21 octobre 2016 om 10h00

  52. @ Tous.
    On nous promettait un Championnat du Monde avec une arrivée en sprint massif au Qatar et les coureurs nous ont une fois de plus démontré que ce sont eux qui font la course, enfin une équipe ou deux certes mais ce fut décisif, et nous avons eut une échappée de 26 coureurs avec quelques sprinters. Ce n'est pas la même chose non Peter Sagan.
    Pour en revenir à ce Tour 2017 je trouve qu'il est bien découpé dans l'alternance Etapes pour Sprinters / Etapes pour Grimpeurs ou Baroudeurs.
    Ainsi avant la première journée de repos nous devrions avoir 4 sprints massifs en 9 étapes (je réserve Longwy à Sagan ou Alaphilippe), Liége, Vittel, Troyes et Nuits-St-Georges. Entre les deux jours de repose nous devrions avoir uniquement 2 sprints en 6 étapes (et encore je crois des échappés victorieuses en Dordogne) à Bergerac et Pau pour finir par 3 sprints au cours des 6 dernières étapes Romans, Salon et Paris.
    Je loue la volonté d'ASO de vouloir faire bouger les choses (rien ne dit qu'ils y parviendront mais ils auront essayé!) en proposant un maximum de cols à fort pourcentage > 10% et proche des 20% dans tous les massifs traversés même si dans les Alpes c'est moins flagrant et évident.
    Wait and See!!

    | Pierre LACOUE | vendredi 21 octobre 2016 om 10h19

  53. @yoshi45, depuis quand le parcours du Tour est-il fait en fonction de celui du Giro ?
    quand ASO a tracé des parcours qui manquaient de haut relief, les organisateurs ne s'inspiraient pas du Giro (2012 et 2013 notamment)
    et même chose quand les Tours sont un peu + montagneux

    et arrêtons de dire que le Tour 2017 n'est pas aussi montagneux que les années précédentes, je trouve personnellement qu'il est très bien édifié;
    à mon sens, plusieurs étapes peuvent faire du dégât
    l'année dernière, à la même époque, le tracé du Tour 2016 dans les Alpes me laissait sceptique : trop d'étapes de montagne, trop courtes et un peu diluées, pas assez de hautes altitudes pour les purs grimpeurs moins sensibles aux aléas des 2000+, des cols certes pentus mais peut-être trop courts pour dérégler les équipes des leaders et provoquer une course d'usure comme l'Agnel avait pu le faire par exemple en 2011
    on a vu le résultat avec des Sky c'est vrai que je ne soupçonnais pas à ce niveau collectif
    on aura au moins 4 étapes capables d'user les protagonistes en 2017 : celle de Chambéry, celle de Peyragudes et les 2 Alpestres, même si c'est vrai celle de l'Izoard aurait peut-être gagné à être un peu plus musclée

    | davidc | vendredi 21 octobre 2016 om 11h41

  54. Bonjour,
    Pour répondre au post 40,
    concernant l'étape Draguignan – Briancon ce ne fut pas un fiasco car il y a eu des attaques et surtout il y avait énormément de vent de face ce jour-la ce qui a fortement gené les coureurs de l'époque et pourtant, malgré tout, il y en eu et Amrstrong perd 3 petites secondes a la Citadelle, mais ce dernier montra ce jour-la ces lacunes sur des grands cols avec des attaquants, il perdra d'ailleurs du temps sur Courchevel et morzine et heureusement pour lui que les pantani, Virenque Escartin et autres étaient moins fort.

    Si tu mets cette génération de coureurs avec le tracé de 2016 le tour aurez été beau mais le vainqueur aurait été le même.

    Les grands coureurs gagnent les tours les plus difficile de Anquetil, Merckx, Hinault,Lemond,Indurain,Ullrich et Froome.

    | Fred | vendredi 21 octobre 2016 om 15h18

  55. au fait, en parallèle de nos réflexions sur le parcours 2017, une idée (déjà proposée par certains) pour rendre le cyclisme moins scientifique et moins sujet à controverse, et la course peut-être un peu plus spectaculaire : obliger dans le futur les participants au tour de France à adhérer au mouvement pour un cyclisme crédible de Roger Legeay, même si l'UCI et les "grands" managers ne l'entendent pas de cette oreille.

    on a 7 équipes du world tour et 17 équipes continental pro, soit largement suffisamment pour offrir une beau plateau au Tour de France. le Tour de France est faiseur de champion, pas forcément l'inverse.

    Le sacre de Wiggins au Tour 2012 me parait de plus en plus usurpé, quand à Froome, j'ai envie de le croire sur sa façon de se justifier des AUT, mais...

    | davidc | vendredi 21 octobre 2016 om 17h18

  56. @Fred #54.
    Tu peux rajouter Ocana dans la liste. D'accord c'est mon coureur préféré toutes époques confondues et je ne suis peut-être pas objectif mais le parcours du Tour 1973 était particulièrement corsé. A noter un passage à la côte des Rousses lors de la 6ème étape Belfort - Divonne!
    Septième étape en deux demis-étapes Divonne - Aspro-Gaillard via le Mont Salève escaladé pour la première fois. Puis Gaillard - Méribel-les-Allues, plus revu depuis (une montée peu raide mais longue).
    Ensuite Moutiers - Les Orres (encore un inédit plus rencontré depuis) est mythique.
    Embrun - Nice voit le Tour passer par St Martin et Valberg qui ne seront plus jamais au programme.
    Que dire de l'enchainement d'un CLM en faux plat montant Perpignan - Thuir avec l'enchainement Thuir - Pyrénées 2000 inédit à cette époque là et oublié du Tour depuis longtemps.
    Bourg Madame - Luchon, qui devait passer par le Col de Péguère (en descente en non pas en montée comme beaucoup l'affirment aujourd'hui!) remplacé par le Col de Port, se terminait alors par un bel enchaînement Menté - Portillon à la veille d'un Luchon - Pau qui était à cette époque là beaucoup plus sélectif que maintenant.
    Ah j'oubliais il y avait aussi Brive - Puy de Dôme au programme plus 4 CLM individuels et 1 par équipes.

    Je terminerais en disant qu'on ne saura jamais si Merckx aurait fait la même carrière si Ocana n'était pas tombé dans le Menté en 1971....il avait tellement d'avance qu'il ne pouvait pas perdre......
    Mais c'est vrai aussi qu'on ne saura jamais si Ocana aurait gagné 1973 si Merckx avait été au départ!!!

    Cordialemement

    | Pierre LACOUE | vendredi 21 octobre 2016 om 17h31

  57. Bonjour. Voilà un tracé du tour de France très bizarre sur carte mais fidèle aux informations du mystérieux Orca, qui nous a bien aidé à lever le voile sur le parcours. Il comporte du très bon mais aussi des absurdités et comme celui de 2012 avec qui il a des cols en commun, laisse place plus aux pourcentages sévères.

    Commençons par les points positifs. Déjà, comme pour les Vosges en 2014 et la Haute-Savoie et la Suisse en 2016, j'approuve le parcours concocté par Gouvenou pour 2017 dans le Jura. Il y a d'abord cette arrivée aux Rousses que j'apprécie. Cependant, je ne comprends pas tout du final puisque sur carte, il me semblait qu'il y avait plus de 11 km entre le sommet de la côte des Molunes, à l'Est de Saint-Claude et Les Rousses.

    Et puis il y a surtout cette étape avec ce que nous pourrions appeler le « tryptique des cols-raidards du Sud-Jura » : col de la Biche, Grand Colombier par le tronçon le plus raide et mont du Chat. Avant les commentaires d'Orca, jamais je n'avais pensé qu'ASO le ferait ! Seul bémol que certains ont signalé avant : ces 8 km inutiles entre Anglefort et Culoz qui rallongent la vallée alors que la course aurait pu descendre directement sur Culoz. Il est ainsi peu probable que le Grand Colombier ai un caractère décisif à moins de la défaillance d'un leader. Tout au plus on verra certains coureurs à l'arrière du peloton éclaté faire du « zig zag » sur le mur à 22 %. Quoiqu'avec les pédaliers compacts et les cassettes arrières à 11 vitesses, on peut tout grimper aujourd'hui. Mais cela reste super quand même et je suis ravi de revoir le mont du Chat, qui n'avait eu jusqu'ici qu'un passage (1974). Non seulement la montée est très raide mais la descente vers Le Bourget-du-Lac est pentue et pas très large. Il y a de quoi y tenter quelque chose !

    Je trouve l'étape Pau-Peyragudes plutôt bien tracée même si j'attends d'ASO un peu plus de diversification des arrivées dans les Pyrénées (Superbagnères, Le Mourtis, Les Angles, Font-Romeu, etc) si ASO pouvait laisser un peu de côté son barnum et sa caravane.

    J'ai aussi un coup de cœur pour l'étape Laissac- Le Puy-en-Velay, pas tellement pour le côté sportif (ce sera une étape pour baroudeurs, peu de chance qu'on y tente des choses pour le classement général) mais plutôt parce-que ce sera un régal pour les yeux et que je n'ai pas le souvenir que le tour de France soit passé par le plateau de l'Aubrac et la forêt de la Margeride. Une fois sur le plateau de l'Aubrac, il y a peu de dénivelé et ce sont des pâturages à perte de vue. Quant à la Margeride, cette grande étendue forestière est connue pour avoir abrité la bête du Gévaudan et le tour de France passera à seulement quelques kilomètres de la réserve des bisons d'Europe. Après le parcours passera par le col de Peyra Taillade, une trouvaille, petite route perdue au milieu de nulle part si bien qu'on peine même à le trouver sur des cartes routières (sur une carte Michelin de 1999, on voit un passage à 15 % à peu près au milieu de la diagonale Saugues-Loudes, village de Prades). Ce col est l'un des rares qu'ASO m'a fait découvrir, d'habitude ce sont les cyclotouristes qui découvrent les routes et cols avant ASO.

    Quant au Galibier pour les Alpes, j'approuve son retour pour les Alpes même si je ne suis pas sûr qu'il sera décisif car il faut un peu rouler au-delà du col du Lautaret et on peut se souvenir qu'Alberto Contador s'y était fait reprendre en 2007 alors qu'il avait attaqué dans le Galibier. J'espère qu'un jour, même si je n'y crois pas pour les années futures, que le Granon fera sa réapparition, que ce soit après Montgenèvre, Galibier ou Izoard.

    Côté déceptions, il y a d'abord cette absence de véritable contre-la-montre digne de ce nom. Pour gagner le Tour de France, il faut en principe savoir être un rouleur voir un coureur polyvalent qu'être simplement un grimpeur.

    De plus, mettre la Planche des Belles Filles pour une première étape de montagne ne me dérange pas mais je regrette qu'elle soit la seule à monopoliser les arrivées en altitude dans les Vosges. Ce n'est pas pour rien que l'on l'appelle « la petite Alpe d'Huez ». Moi à la place j'aurais proposé une étape avec le Ballon d'Alsace par Saint-Maurice sur Moselle, la descente vers Sewen, le col du Hundsrück et la montée du Grand Ballon par Willer-sur-Thur. Et pour ceux qui n'aiment pas les arrivées au sommet, continuer sur 7 km vers Le Markstein en faux-plat descendant n'aurait pas été plus mal. De plus, l'approche de La Planche des Belles Filles est moyenne, ne laissant espérer qu'une course de côte pour le final. Pourquoi ne pas avoir mis le Ballon de Servance avant ? J'avoue ne pas savoir si la descente du Ballon de Servance vers Plancher-les-Mines offre de bonnes conditions de sécurité. Sur la cyclo Les Trois Ballons en 2011, le Ballon de Servance était le premier col et était grimpé par Plancher-les-Mines et déjà je trouvais la descente de l'autre côté vers le col des Croix assez périlleuse.

    Aussi, autant je louais toute à l'heure l'étape arrivant au Puy-en-Velay pour le Massif Central, autant je n'aime pas l'étape suivante terminant à Romans-sur-Isère qui semble suivre le même modèle que l'étape Mende-Valence de 2015 (passage par des cols ardéchois, arrivée pour sprinters en vallée du Rhône) et ceci d'autant plus que les sprinters auront largement de quoi se satisfaire du tracé 2017. Il y a largement de quoi être plus ambitieux quand on passe en Ardèche (en donnant de l'importance à des sites comme le col du Gerbier de Jonc, la station de la Croix de Bauzon… pour des arrivées en altitude ou Saint-Martin de Valamas et Le Cheylard pour des arrivées en vallée… mais pas sûr que les finances de l'Ardèche le permettent pour ASO). Passer par Lalouvesc, Saint-Agrève, Lachamp-Raphaël… pour arriver en vallée du Rhône est un énorme gâchis.

    Dans le passé, j'ai souvent voulu d'une arrivée au col d'Izoard et après l'Aubisque en 2007, le Tourmalet en 2010 et le Galibier en 2011, il était clair que l'Izoard était dans les idées de Prudhomme. Mais il est vrai qu'après avoir franchi le col de Vars, se diriger vers l'Izoard n'est pas un enchainement contrairement à ce que cela aurait pu être après les cols de Montgenèvre ou col Agnel. Si on rajoute une bonne centaine de kilomètres sans réelle difficulté avant le début du col de Vars, la course de côte me semble inévitable dans l'Izoard. J'espère quand même que les coureurs n'attendront pas d'arriver à la Casse Déserte pour attaquer. Je ne sais pas trop quoi en penser. D'un côté, les scénarios de courses bloquées n'ont pas manqué ces dernières années (Mont Ventoux 2009, Ax-3 Domaines 2010, Luz-Arbiden et Plateau de Beille 2011, col de Joux-Plane 2016…). De l'autre côté, il y a eu ce duel Schleck-Contador dans le Tourmalet en 2010 et l'échappée et le duel à distance Schleck-Evans dans le Galibier 2011). ASO a sans doute fait cela pour éviter d'avoir à organiser des navettes la veille pour les amateurs de l'Etape du Tour mais du coup le profil n'est pas très alléchant. Je me demande si ça n'aurait pas été mieux de partir d'Embrun et de rajouter le Granon après le col d'Izoard.

    | Anthony 84C | vendredi 21 octobre 2016 om 18h48

  58. Bonsoir Pierre.

    Fatigué ce soir, sinon un fin connaisseur comme vous se serait souvenu du parcours de Nice-Pra Loup en 1975 ... avec 6 cols (5gpm) Saint-Martin, Couillole, Valberg, Champs, Allos, Pra Loup.

    Heureusement que je "veille" aux deux sens.

    Salut l'artiste.

    Ciao.

    | André | vendredi 21 octobre 2016 om 23h01

  59. Bonsoir André,

    Merci à vous.
    Je suis sur d'avoir au moins un lecteur!!
    Vous avez entièrement raison...comment ai-je pu oublier cette étape?
    J'ai du être troublé par le fait que Le Tour n'avait pas classé Valberg cette année là pour le GPM (d'où vos 6 cols et 5 GPM).
    Mais je suis impardonnable.....Ado de 13 ans cette année là je me rappelle comme si c'était hier cette étape que j'avais vu à la télévision chez des amis de mes parents à qui nous rendions visite..........
    Donc je modifie le troisième alinéa de mon post 56 comme suit:
    "Embrun - Nice voit le Tour passer par St Martin et Valberg qui ne seront au programme qu'une seule autre fois, lors de la célèbre étape Nice - Pra Loup de 1975".
    Je suis moins Artiste du coup...plus bricoleur du dimanche!!

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | samedi 22 octobre 2016 om 00h24

  60. Bonjour
    Quequ'un connait-il le tracé de l'étape Blagnac- Rodez à partir de Gaillac à Rodez,sachant que La dépêche à parler de Tanus.
    Merci pour la réponse
    Cordialement




    | BOUZAT | samedi 22 octobre 2016 om 07h04

  61. Bonjour à tous ,
    Je trouve certaines critiques un peu trop négatives . Le parcours n'est certainement pas parfait mais qui peut dire qu'il le connaît .
    Il ne faut pas oublier le principal , c'est que ce sont les coureurs qui rendent le parcours difficiles ou pas .
    Cette année , on a des étapes qui semblaient intéressantes sur la carte et qu'au final on a eu droit à une course de côte ou un blocage complet de l'équipe SKY .
    Comme apparemment ASO ne pourra pas réduire le nombre de coureurs par équipes , il essaie de trouver une formule plus variée et plus stratégique .
    Je ne dis pas que c'est la bonne formule , mais elle a moins le mérite d'exister pour courir autant avec les jambes que la tête et laisser une part d'instinct comme Bardet en a eu cette année .
    C'est à la fin du bal que l'on paie les musiciens , donc on verra bien en juillet si c'était une bonne formule .

    | TD2 VILLARS | samedi 22 octobre 2016 om 10h34

  62. @Bouzat #60.
    On ne connait pas encore le passage précis.
    On a juste un mini profil (qui laisse à penser la présence de plusieurs côtes de GPM 3 et 4 dont pourquoi pas Tanus dans le dossier donné par Le Glaude dans le post #7 et que je redonne ici (tu trouveras tous les profils page 21):
    web-aso.engage.augure.com/www/images/12373/TDF17_DP_FR_UK_Total_BD.pdf

    D'ici Juillet 2017 il peut y avoir quelques changements mais le final de l'étape sera du type montagnes russes et ne devrait pas être réservé aux sprinters.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | samedi 22 octobre 2016 om 13h40

  63. MERCI Pierre LACOUE

    | BOUZAT | dimanche 23 octobre 2016 om 09h03

  64. Je ne suis pas un spécialiste mais j'aime suivre le tour à la télé. Je ne dirais donc pas que telle étape aurait pu être mieux où moins bien si elle passait par ici où là. Cependant, j'espère qu'en tant que téléspectateur, on va moins se faire chier que cette année et qu'il va se passer des trucs parce que, hormis Bardet, il n'y a pas vraiment eu de grosses attaques pour menacer les Sky.

    | creation site vienne | dimanche 23 octobre 2016 om 18h15

  65. Fabio Aru ne devrait pas faire le Tour en 2017 et doubler Giro et Vuelta.

    J'ai l'intuition que Quintana devrait également faire l'impasse sur le Tour en 2017 et privilégier la 100ème du Giro.

    | Dom | dimanche 23 octobre 2016 om 22h34

  66. @Anthony 84C #57 En réponse à tes questions/remarques sur les étapes jurassiennes, quelques précisions. D'abord la première finit à la "Station des Rousses" et non aux Rousses même. L'arrivée se fera donc à la Combe du Lac (à côté de Lamoura), c'est le seul endroit qui corresponde du point de vue distance et altitude.
    Ensuite, pour la descente du Grand Colombier, les organisateurs du Tour ont estimé que la descente directe sur Culoz est trop dangereuse, donc bien obligés de descendre sur Anglefort...

    | Jimm | lundi 24 octobre 2016 om 09h55

  67. je m'interroge : depuis qq années que je m'intéresse de plus au plus au tracé du Tour, j'entends parler de "descente dangereuse". Est-ce que c'est une notion récente de se poser la question de la dangerosité d'une descente ou est-ce que ça a toujours existé ?

    | Denis71 | lundi 24 octobre 2016 om 11h09

  68. @67 : Ta remarque est intéressante. Je pense que ca fait partie de la tendance générale à l'aseptisation et à la réduction des risques, amplifiée pour le Tour suite à l'émotion suscitée par la mort de Casartelli. Pour avoir modestement donné un coup de main à des organisations de cyclo-sportives, je peux te dire que la hantise numéro un, c'est un accident grave, ou pire mortel. Il y aussi des évolutions récentes qui sont défavorables pour la sécurité :
    - le fait qu'il n'est plus interdit d'attaquer dans les descentes, alors qu'avant une règle tacite faisait qu'on pouvait "faire la descente" si on était échappé avant le sommet, mais pas mettre une mine dans un groupe constitué. Pas forcément pour prendre du temps d'ailleurs, mais pour pousser un adversaire à la faute.
    - le fait que la descente est maintenant filmée, alors qu'avant on en profitait pour ravitailler l'hélico et faire le point sur les lâchés. Ca rajoute des motos et de l'agitation et ca peut perturber les coureurs dans leur évaluation des trajectoires.

    @66 : En regardant Google street view, il est vrai que la descente par Culoz est vertigineuse, plus que celle par Anglefort. Celui qui se raterait se ferait très mal. Mais si la descente par Culoz est trop dangereuse, on peut en dire autant de la descente du Mont du Chat ? Merckx avait repris Poupou dans la descente il me semble... et à 10% de pente, on atteint très vite 100km/h. Après on peut argumenter sur la définition même de descente dangereuse... la vitesse, le revêtement, les courbes, les bas côtés. La descente de la croix de fer au dessus de St Sorlin est une vacherie, alors qu'on ne va pas très vite, moins vite que sous Grand Maison, mais là c'est tout droit avec un revêtement nickel.

    | philippe | lundi 24 octobre 2016 om 18h27

  69. Merci pour tes explications, Jimm (p66). Cela me semble plausible vu la route sinueuse. Néanmoins, j'avais grimpé et descendu le Grand Colombier il y a 6 ans et je me souviens que la portion qui m'avait semblé la plus vertigineuse était entre Fenestrez et le carrefour Anglefort/Culoz, commune aux versants de Culoz et Anglefort, mais la route était rectiligne sur cette portion.

    Il faut dire que j'étais avec mon VTT et que les freins d'un VTT, même ceux qui ne sont pas à disques, sont plus réactifs que ceux d'un vélo de route à mon avis. C'est peut-être pour ça que je n'ai pas été gêné par cette descente sinueuse.

    Dans les années futures, les vélos des pros seront de plus en plus équipés de freins à disques et je pense qu'il y aura moins de risque de faire un "tout droit" dans une descente.

    | Anthony 84C | mardi 25 octobre 2016 om 06h48

  70. @anthony je cite un article du Monde :
    L'avantage des freins à disque est leur fiabilité, quelle que soit la météo, et leur vitesse de freinage. Les inconvénients sont au nombre de trois : leur dangerosité en cas de chute ; la cohabitation de patins de freins et de freins à disque, aux points de freinage différents, peut provoquer davantage de chutes ; le dépannage neutre est compliqué, puisque les motos de dépannage seraient forcées de trimbaler deux types de roues et même davantage, puisque les freins à disque ne sont pas standardisés. De manière générale, le changement de roue prend plus de temps. J´ajouterai qu´il est curieux de vouloir gratter 50g sur le poids d´une selle en carbone pour en perdre 200 sur les freins

    Les pros n´en veulent pas, c´est juste une operation marketing poussée par les fabricants.

    | philippe | mardi 25 octobre 2016 om 13h08

  71. @Anthony 84C et philippe,
    La descente par Culoz a été utilisée par le tour de l'Ain. En plus à un moment décisif du parcours, moins de 15km de l'arrivée (Belley). Cela n'a pas posé de problème. Seul la fin est exposé, à partir des S, avec 1 ou 2 virages en bout de grande ligne droite, mais pas de virages rentrant.
    La descente du chat est régulière sans grande ligne droite. Il y a toujours de la foret sur le bas coté.
    Le tour passe déjà par des descentes de ce type comme le début de la Colombière, Croix de Fer ou Glandon coté Maurienne. Je trouve le choix d'éviter cette descente pas très fondé.

    | steph | mardi 25 octobre 2016 om 14h54

  72. Enorm bedankt voor de precieze informatie over De Ronde in 2017. Spannend gebracht! Daar wordt ik enthousiast van. Jammer dat de tijdritten vrij kort zijn. Merci!

    | Elli | jeudi 27 octobre 2016 om 14h05

  73. Je suis quand meme assez inquiet, non pas pour le parcours, mais pour le plateau, car la 100eme du Giro et son parcours tres interessant vont quand meme faire de l'ombre au Tour comme rarement. J'ai peur que la plupart des grand noms, y compris certains Francais, ne privilegient le Giro, et fassent le Vuelta, ou alors le Tour en version Nibali 2016.

    | Yoshi45 | jeudi 27 octobre 2016 om 19h33

  74. Réponse au post 57 (anthony84C)

    Il y a eu un passage du Tour dans l'Aubrac, et un seul a priori...

    C'était dans le Tour 1975, le 10 juillet, la 13ème étape entre Albi et Super Lioran (gagnée par Michel Pollentier, devant Merckx, Van Impe et Zoetemelk).
    Longue de 260 km, elle était passée par Pont-de-Salars, Laissac (déjà!), Gabiac, Saint-Côme et était entrée dans l'Aubrac, traversé du sud au nord, par la côte de Salgues, puis Aubrac, Nasbinals, Chaudes-Aigues et sa côte, avant d'en sortir par le Plomb du Cantal et Murat...

    C'est donc la seule fois que le Tour est passé par l'Aubrac.

    En plusieurs autres circonstances, il l'a effleuré:
    ° au sud-est et par la Margeride en 1954 (Millau-Le Puy) et en 1995 (Saint-Etienne - Mende, en passant vraiment au ras, à Rieutort-de-Randon);
    ° par l'ouest en 1983 (Roquefort-sur-Soulzon - Aurillac) et en 1999 (Saint-Flour - Albi);
    ° et avec un tracé un peu trop à l'est en 1990 (Le Puy-Millau).

    Bravo pour l'ensemble des commentaires, toujours empreints de passion et souvent d'un grand bon sens et/ou d'une belle érudition.

    | PLaf07 | jeudi 27 octobre 2016 om 21h32

  75. Yoshi45 #73 Pas d'inquiétude, le Tour reste le Tour. Même si le 100e GIRO propose un tracé de toute beauté. Si Quintana va au Giro, c'est qu'il ne veut pas gagner le Tour. Il ne retrouvera pas de sitôt un tracé du Tour qui lui est favorable avec aussi peu de CLM. La dernière semaine du Giro sera Dantesque et ceux qui veulent faire le doublé seront dans la voiture balai avant Chambéry.

    | fourchecaudine | dimanche 30 octobre 2016 om 23h55

  76. Avez-vous lu le dernier chapitre de cet article ?
    Faut-il y voir un rapport avec "le mystère Orca" ? ;-)
    http://www.laprovence.com/article/edition-salon/4190809/salon-comment-la-ville-a-obtenu-une-etape-du-tour-de-france.html

    | Mart1 l'Ardoisier | mardi 08 novembre 2016 om 14h37

  77. @Mart1 #76 : ce dernier chapitre est une aberration totale ... C'est la légende urbaine probablement la plus tenace qui existe autour des rumeurs qui peuvent circuler sur le parcours du Tour, celle selon laquelle A.S.O. diffuserait de fausses cartes du Tour dans les médias pour brouiller les pistes.

    Outre le fait qu'A.S.O. n'a pas que ça à faire, comment peut-on imaginer la chose ? Une entreprise comme A.S.O. n'a aucun intérêt à divulguer de fausses informations aux médias car ça la décridibiliserait directement auprès de ces mêmes médias et l'entreprise aurait alors un mal fou pour faire passer ses informations sérieuses alors qu'elle a tout intérêt que les médias parlent de ses courses (et autres), sur la base de vraies informations.

    Si A.S.O. voudrait donc un jour diffuser de fausses informations (chose que l'entreprise ne fait pas à ma connaissance) concernant le parcours du Tour, elle ne le ferait certainement pas auprès des médias.

    D'ailleurs, on voit bien que "les médias" n'ont pas du tout parlé de La Ciotat, à part La Dépêche la veille de la présentation du Tour, sachant que le matin du 17 octobre je disais à ce propos que La Dépêche publie le parcours entier du Tour de France 2017 à l'identique de celui annoncé ici depuis quelque temps. On peut d'ailleurs se demander si La Dépêche n'est pas venue jeter un coup d'oeil sur ce qui était publié ici avant de faire son article ... On saura demain si c'est le bon parcours ou pas.

    10 heures plus tard je suis alors revenu sur ces propos, en précisant que finalement ce n'était pas La Ciotat mais Marseille pour le départ (et l'arrivée) de ce contre-la-montre ... Précisons que La Dépêche faisait également l'erreur avec Brioude (logique : le journal avait fait un beau copier/coller ; pour rappel : je n'avais pas corrigé cette erreur le soir quand plusieurs médias ont annoncé qu'un courrier de refus était arrivé à la mairie de Brioude car il s'agissait d'une information et plus d'une rumeur), tout comme d'autres médias qui ont publié ce jour une carte sur la base de la mienne ... Je pense qu'il n'y a pas meilleur preuve pour dire qu'A.S.O. n'a jamais diffusé l'information sur La Ciotat en amont de la présentation du parcours du Tour de France 2017 !

    Enfin, et c'est une précision importante, je me répète en disant qu'Orca n'est pas quelqu'un qui travaille chez A.S.O. et ne fait donc pas partie de ce jeu non existant d'A.S.O. de diffuser de fausses cartes !

    | Thomas Vergouwen | mardi 08 novembre 2016 om 16h26

  78. Bonjour à tous je voudrai vous faire part d'un projet qui me trotte depuis un bout de temps merci à thomas de lire aussi .Merci peut etre de votre futur participation au concour

    http://chronodutour2017.over-blog.com/

    | florian | vendredi 18 novembre 2016 om 19h38

  79. [aparté : on]
    Bonjour Thomas, quand penses tu ouvrir un espace pour le Tour 2018 ? Des rumeurs (ou infos ?) commencent à tomber, notamment en ce qui concerne l'ouest de la France ... Merci !
    [aparté : off]

    | stephane75 | mardi 22 novembre 2016 om 08h37

  80. Suite à un éboulis, le Tour n'est pas certain de passer par le col d'Agnes.
    je vous donne le lien concernant l'article de la Dépêche.
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/06/04/2587493-eboulis-col-agnes-travaux-sauver-tour.html

    | T2D VILLARS | mardi 13 juin 2017 om 11h21

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