À votre Tour : Un giro per la cento-seconda volta !

Du talon de l'Italie jusqu'à La capitale piémontaise, avec une montée en puissance dans les difficultés... Un premier Giro que j'ai essayé de faire équilibré et diversifié... ou pas ?! A vous de me dire ce que vous en pensez…

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  • créé par tatamix1972 le jeudi 02 novembre 2017 à 14h42 | 753 consultations | 7 messages


    tatamix1972 - le jeudi 02 novembre 2017 à 14h42 permalink

    3461,0 kilomètres, 7 étapes de plaine, 5 étapes vallonnées et 7 étapes de montagne, 2 contres-la-montre individuels... et aucun long transfère.

    Voici le tableau récapitulatif :



    Samedi 4 mai : 1ère étape : Brindisi (Pug.) - Gallipoli (Pug.) => 196,0 km [Tout est question de talon...]




    Brindisi, piazza Santa Teresa (Km - 6.0 ; 13 m) => départ fictif
    Brindisi, strada statale 16, porta Lecce (km 0.0 ; 16 m) => départ réel
    Santa Cesarea Terme (km 110.0 ; 84 m) => sprint intermédiaire
    Castro Marina (km 115.0 ; 53 m) => ravitaillement
    Torre San Giovanni (km 171.0 ; 2 m) => sprint intermédiaire
    Gallipoli, lungofiume del porto (km 196.0 ; 1 m) => arrivée

    Première étape qui longe les côtes méditerranéennes entre Brindisi et Gallipoli pour se terminer sur le quai portuaire de cette dernière ville. Un parcours avec seulement de petites bosses et donc plutôt propice à une arrivée groupée du peloton pour un sprint massif... mais l'exposition aux vents marins toute la journée peut éventuellement en décider autrement. Attention de ne pas se faire piéger par une mauvaise bordure !


    Dimanche 5 mai : 2ème étape : Nardo (Pug.) - Matera (Bas.) => 207,5 km [La cicciolina n'est pas morte, je vous dis !]




    Nardo, piazza Cesare Battisti (km - 6.0 ; 45 m) => départ fictif
    Nardo, strada provinciale 359 (km 0.0 ; 33 m) => départ réel
    Grottaglie (km 69.4 ; 138 m) => sprint intermédiaire
    Scalata di San Paolo (km 82.9 ; 383 m) => 4ème catégorie (2.1 km à 7.3 %)
    Massafra (km 117.2 ; 52 m) = > ravitaillement
    Scalata di Mottola (km 128.2 ; 350 m) => 3ème catégorie (2.8 km à 8.2 %)
    Laterza (km 165.9 ; 351 m) => sprint intermédiaire
    Scalata di Montescaglioso (km 186.6 ; 357 m) => 4ème catégorie (5.0 km à 5.8 %)
    Matera, via nazionale, rione Spine Bianche (km 207.5 ; 393 m) => arrivée

    Premières difficultés comptant pour le classement de la montagne, dans une longue étape vallonnée qui peut permettre à des baroudeurs de s'exprimer en s'échappant à l'avant du peloton. Dans tous les cas, la dernière côte à moins de cinq kilomètres de l'arrivée devrait rendre difficile la tâche des équipes de sprinteurs pour emmener leurs champions à la victoire d'étape.


    Lundi 6 mai : 3ème étape : Matera (Bas.) - Potenza (Bas.) => 135,5 km [Il magnifico...]




    Matera, piazza Vittorio Veneto (km - 6.0 ; 398 m) => départ fictif
    Matera, strada statale 7, Aia del Cavallo (km 0.0 ; 268 m) => départ réel
    Scalata di Miglionico (km 18.3 ; 447 m) => 4ème catégorie (4.3 km à 5.7 %)
    Grassano (km 43.3 ; 498 m) => sprint intermédiaire
    Garaguso (km 63.9 ; 525 m) => ravitaillement
    Monte Croccia (km 79.5 ; 1072 m) => 2ème catégorie (8.7 km à 7.5 % avec passage à 14 %)
    Scalata di Campomaggiore (km 97.7 ; 787 m) => 3ème catégorie (7.3 km à 5.3 %)
    Taverna Arsa (km 113.3 ; 814 m) => sprint intermédiaire
    Potenza, via Cavour (km 135.5 ; 750 m) => arrivée

    Cette troisième étape est courte et avec un profil relativement accidenté, ce qui devrait profiter à d'éventuels échappés avec peut-être des premiers écarts sur la ligne d'arrivée. Même si les favoris ne devraient a priori pas se lancer dans de grandes manœuvres, pourquoi pas néanmoins les premières escarmouches dans les pentes du Monte Croccia, dont le sommet est situé à 56 kilomètres de l'arrivée.


    Mardi 7 mai : 4ème étape : Salerno (Cam.) - Vesuvio (Cam.) => 186,0 km [Il n'y a pas de cendre sans feu...]




    Salerno, strada statale 18, via Roma, villa Comunale (km - 6.0 ; 13 m) => départ fictif
    Salerno, via Generale Clark, Arbostella (km 0.0 ; 5 m) => départ réel
    Scalata del Castello d'Olevano (km 54.4 ; 427 m) => 4ème catégorie (5.3 km à 5.5 %)
    Giffoni Valle Piana (km 66.5 ; 191 m) => sprint intermédiaire
    Passo Pizzautolo (km 81.0 ; 968 m) => 2ème catégorie (14.9 km à 5.3 %)
    Solofra (km 99.0 ; 480 m) => ravitaillement
    Poggio Boschitiello (km 123.9 ; 676 m) => 4ème catégorie (4.1 km à 5.5 %)
    Torre Annunziata (km 165.6 ; 50 m) => sprint intermédiaire
    Vesuvio (km 186.0 ; 996 m) => 1ère catégorie (12.5 km à 7.5 % avec passage à 13 %)
    Vesuvio, piazzale Ercolano (km 186.0 ; 996 m) => arrivée

    Première arrivée en altitude sur les pentes du Vésuve en conclusion d'un parcours accidenté pour cette quatrième étape. Même si les écarts ne devraient pas être trop importants au sommet, cela peut permettre d'avoir un premier état des forces en présence pour ce qui concerne les favoris à la victoire finale. Et puis l'étape peut de toute façon sourire à d'audacieux attaquants de la première heure !


    Mercredi 8 mai : 5ème étape : Giugliano in Campania (Cam.) - Roma (Laz.) => 238,5 km [Toutes les routes mènent-elles à Rome ?!]




    Giugliano in Campania, piazza Antonio Gramsci (km - 6.0 ; 103 m) => départ fictif
    Giugliano in Campania, via San Francesco a Patria, Contrada Fellapane (km 0.0 ; 90 m) => départ réel
    Formia (km 72.6 ; 16 m) => sprint intermédiaire
    Fondi (km 96.2 ; 13 m) => ravitaillement
    Cisterna di Latina (km 165.2 ; 85 m) => sprint intermédiaire
    Monte Spina (km 184.3 ; 656 m) => 3ème catégorie (6.9 km à 5.2 %) ; ravitaillement
    Roma, via dei Fori Imperiali, piazza del Colosseo (km 238.5 ; 34 m) => arrivée

    Longue étape à travers les plaines du Latium pour rejoindre la capitale romaine, avec une arrivée au pied du Colisée après la traversée de nombreux hauts lieux historiques. Le Monte Spina, seule difficulté répertoriée au classement de la montagne, dont le sommet est situé à plus de cinquante kilomètres de l'arrivée, va-t-il empêcher un sprint massif du peloton pour la victoire d'étape ?!


    Jeudi 9 mai : 6ème étape : Bolsena (Laz.) - Montefiascone (Laz.) => 51,5 km [Tout seul comme un grand garçon !]




    Bolsena, piazza Caduti di Nassirya (km 0.0 ; 315 m) => départ du contre-la-montre individuel
    Latera (km 15.9 ; 593 m) => chronométrage intermédiaire
    Valentano (km 24.2 ; 517 m) => ravitaillement
    Marta (km 37.6 ; 317 m) => chronométrage intermédiaire
    Montefiascone, via Cardinal Salotti (km 51.5 ; 543 m) => arrivée du contre-la-montre individuel

    Premier grand rendez-vous autour du lac de Bolsena pour ceux qui jouent le classement général et la victoire finale sur ce Giro. Ce long contre-la-montre individuel de plus de cinquante kilomètres avec un profil plutôt vallonné et notamment deux longues côtes, devrait permettre aux spécialistes de la discipline de creuser d'importants écarts avec leurs poursuivants. Il s'agira pour les grimpeurs de limiter la casse dans l'optique de rattraper le temps perdu dans les futures étapes de montagne. Ça va tirer dans les mollets !


    Vendredi 10 mai : 7ème étape : Viterbo (Laz.) - Perugia (Umb.) => 167,0 km [Tu as l'air malin tout de rose vêtu !]




    Viterbo, piazza della Rocca (km - 6.0 ; 345 m) => départ fictif
    Viterbo, strada regionale 2, Poggino (km 0.0 ; 306 m) => départ réel
    Ciconia (km 59.6 ; 121 m) => sprint intermédiaire
    Poggio di Ficulle (km 73.7 ; 542 m) => 4ème catégorie (9.3 km à 4.4 %)
    Monteleone d'Orvieto (km 92.5 ; 488 m) => ravitaillement
    Perugia (km 135.6 ; 276 m) => sprint intermédiaire
    Perugia, via Settevalli (km 167.0 ; 276 m) => arrivée

    Au lendemain de l'épreuve individuelle, une septième étape relativement courte et vallonnée mais avec une seule côte comptant pour le classement de la montagne et une fin de parcours autour de Perugia moins accidentée qui devrait permettre aux équipes de sprinteurs de provoquer une arrivée groupée du peloton. A moins que !?...


    Samedi 11 mai : 8ème étape : Gubbio (Umb.) - Rimini (Emi.) => 170,0 km [Le pirate s'en est allé...]




    Gubbio, piazza dei Quaranta Martiri (km - 6.0 ; 497 m) => départ fictif
    Gubbio, strada statale 219 di Gubbio e Pian d'Assino (km 0.0 ; 458 m) => départ réel
    Scalata della Madonna della Cima (km 7.4 ; 777 m) => 4ème catégorie (4.6 km à 5.8 %)
    Arcevia (km 51.3 ; 494 m) => sprint intermédiaire
    Senigallia (km 89.4 ; 2 m) => ravitaillement
    Fano (km 112.2 ; 4 m) => sprint intermédiaire
    Santa Marina Alta (km 127.6 ; 172 m) => 4ème catégorie (3.5 km à 4.8 %)
    Rimini, lungomare Claudio Tintori (km 170.0 ; 2 m) => arrivée

    Comme la veille, la huitième étape est relativement courte, avec une première partie descendante pour rejoindre la côte adriatique qui sera ensuite longée jusqu'à l'arrivée jugée en bord de plage à Rimini. Etape qui ne devrait pas échapper à un sprinteur, à moins que le petit massif montagneux de Santa Marina Alta traversé sur toute sa longueur, ou le vent en décident autrement.


    Dimanche 12 mai : 9ème étape : Cesenatico (Emi.) - Monte Grappa (Ven.) => 252,5 km [Tout là-haut, tout là-bas... Elefantino !]




    Cesenatico, Monumento a Marco Pantani (km - 6.0 ; 1 m) => départ fictif
    Cesenatico, strada statale 16, Zadina (km 0.0 ; 1 m) => départ réel
    Mesola (km 87.5 ; 2 m) => sprint intermédiaire
    Porto Viro (km 99.0 ; 2 m) => ravitaillement
    Noale (km 176.4 ; 14 m) => sprint intermédiaire
    Montebelluna (km 204.8 ; 110 m) => ravitaillement
    Forcella Mostaccin (km 215.2 ; 372 m) => 4ème catégorie (2.9 km à 7.7 %)
    Passo Archeson (km 242.2 ; 1445 m) => 1ère catégorie (10.9 km à 10.1 % avec passages jusqu'à 22 %)
    Monte Grappa (km 252.5 ; 1716 m) => 3ème catégorie (8.0 km à 5.4 % avec passage à 13 %)
    Monte Grappa, via Madonna del Covolo (km 252.5 ; 1716 m) => arrivée

    Après deux étapes plutôt courtes, la plus longue étape de ce Giro, avec 210 premiers kilomètres complètement plats pour traverser la plaine du Po' sur toute sa largeur, en longeant la côte adriatique au plus près. Changement de décors total pour la fin de l'étape, avec l'ascension du Monte Grappa par le terrible Passo Archeson et ses passages de route dépassant les 20 %. La transition risque d'être particulièrement violente pour les coureurs, surtout si le vent a déjà provoqué des bordures et fatigué les organismes sur la première partie de l'étape. Une fin d'étape qui peut voir d'énormes défaillances chez certains favoris à la victoire finale...


    Lundi 13 mai : journée de repos


    Mardi 14 mai : 10ème étape : Bassano del Grappa (Ven.) - Trento (Tre.) => 163,5 km [Ciao Michele !]




    Bassano del Grappa, piazza Paolo VI (km - 6.0 ; 118 m) => départ fictif
    Bassano del Grappa, strada statale 47, Pove del Grappa (km 0.0 ; 128 m) => départ réel
    Scalata di Foza (km 24.3 ; 1086 m) => 2ème catégorie (14.8 km à 6.3 %)
    Passo di Vezzena (km 59.7 ; 1402 m) => sprint intermédiaire
    Chiesa (km 71.0 ; 1170 m) => sprint intermédiaire
    Passo di Sommo (km 78.0 ; 1341 m) => 3ème catégorie (3.6 km à 7.6 %)
    Nomi (km 96.6 ; 179 m) => ravitaillement
    Passo del Lago di Cei (km 112.7 ; 969 m) => 2ème catégorie (11.2 km à 6.9 %)
    Monte Bondone (km 137.9 ; 1650 m) => 1ère catégorie (18.3 km à 6.3 % avec passages jusqu'à 18 %)
    Trento, lungadige Monte Grappa (km 163.5 ; 192 m) => arrivée

    Après le premier jour de repos amplement mérité de ce Giro, une dixième étape clairement typée "montagne", avec notamment l'ascension du Monte Bondone et de ses terribles pourcentages, juste avant de plonger dans la vertigineuse et technique descente vers Trento. Même si le programme du lendemain dissuadera sans doute les prétendants à la victoire finale de se lancer dans de grandes manœuvres, personne ne sera à l'abri d'une défaillance.


    Mercredi 15 mai : 11ème étape : Trento (Tre.) - Prada Alta (Ven.) => 167,5 km [Mais vous êtes fous !!!]




    Trento, piazza Dante Aligheri (km - 6.0 ; 197 m) => départ fictif
    Trento, strada statale 12, via Ragazzi del 99 (km 0.0 ; 185 m) => départ réel
    Ala (km 36.8 ; 153 m) => sprint intermédiaire
    Monte Cornetto (km 52.4 ; 1462 m) => 1ère catégorie (13.6 km à 9.7 % avec passages jusqu'à 22 %)
    Monte Baldo (km 101.6 ; 1617 m) => 1ère catégorie (22.2 km à 6.6 % avec passages jusqu'à 14 %) ; ravitaillement
    Passo dello Scheriffo (km 135.9 ; 734 m) => 2ème catégorie (7.8 km à 5.9 %)
    Assenza (km 154.6 ; 68 m) => sprint intermédiaire
    Punta Veleno (km 164.7 ; 1156 m) => 1ère catégorie (9.8 km à 11.1 % avec 6.7 km à 14.6 %)
    Prada Alta (km 167.5 ; 1009 m) => arrivée

    Que dire ?!? La folie n'a de saveur que si elle est partagée... j'étais content de tomber, dans ma recherche d'informations concernant cette étape, sur un parcours d'Aurélien datant de 2012 et reprenant l'intégralité de celle-ci avec encore en plus une ascension en préambule ! Des pourcentages de folie, un premier col avec une partie finale en terre, des descentes techniques et aériennes... et comme une apothéose, cette dernière montée vers la Punta Veleno ! Le rêve de voir comment les rouleurs, tant à leur aise et dominateurs quelques jours plus tôt lors du contre-la-montre, vont se comporter face à des grimpeurs de "poche" sur de telles pentes ?! Le tour du Trentin 2012 donne d'ailleurs déjà une indication avec un Dominico Pozzovivo vainqueur à Prada Alta et des écarts monstrueux avec ses poursuivants. Une étape que j'espère vraiment voir un jour sur un Giro, en tout cas !!!


    Jeudi 16 mai : 12ème étape : Sirmione (Lom.) - Bergamo (Lom.) => 214,0 km [Vous ne pouvez pas trouver plus étroit ?!]





    Sirmione, piazzale Porto (km - 6.0 ; 65 m) => départ fictif
    Sirmione, via Verona, Lugana (km 0.0 ; 68 m) => départ réel
    Robecco d'Oglio (km 95.8 ; 47 m) => sprint intermédiaire
    Bompensiero (km 119.4 ; 67 m) => ravitaillement
    Seriate (km 174.8 ; 255 m) => sprint intermédiaire
    Castello di San Vigilio (km 181.7 ; 454 m) => 4ème catégorie (2.2 km à 8.2 %)
    Castello di San Vigilio (km 193.4 ; 454 m) => 4ème catégorie (2.2 km à 8.2 %)
    Castello di San Vigilio (km 205.1 ; 454 m) => 4ème catégorie (2.2 km à 8.2 %)
    Bergamo, viale Roma, piazza Cavalieri di Vittorio Veneto (km 214.0 ; 255 m) => arrivée

    Départ depuis la presqu'île de Sirmione, sur le lac de Garde, pour cette onzième étape qui chemine sur des petites routes le long de l'Obio et se termine dans les rues de Bergamo, avec un circuit de 11.7 kilomètres à parcourir trois fois. Jusqu'à la ville d'arrivée, le profil est plat mais le peloton devra veiller à ne pas laisser trop d'avance à d'éventuels échappés, au risque de se prendre un tour sur le circuit final. Le parcours final avec de longs passages pavés à la montée comme à la descente, ainsi que des pourcentages sérieux, devrait permettre à des puncheurs de jouer la victoire d'étape. A moins que l'un des favoris décide de grappiller un peu de temps sur ses adversaires et lance les hostilités...


    Vendredi 17 mai : 13ème étape : Treviglio (Lom.) - Parma (Emi.) => 185,0 km [J'ai peur de la suite !]




    Treviglio, via Crivelli (km - 6.0 ; 123 m) => départ fictif
    Treviglio, strada provinciale 11, via Caravaggio (km 0.0 ; 114 m) => départ réel
    Piacenza (km 64.1 ; 59 m) => sprint intermédiaire
    Lugagnano Val d'Arda (km 98.2 ; 197 m) => ravitaillement
    Colle delle Case Luneto (km 115.1 ; 838 m) => 3ème catégorie (15.1 km à 4.3 %)
    Passo di Sant'Antonio (km 134.4 ; 644 m) => 4ème catégorie (4.8 km à 5.0 %)
    San Vittore (km 146.5 ; 343 m) => sprint intermédiaire
    Colle delle Case Mezzadri (km 151.9 ; 378 m) => 4ème catégorie (2.5 km à 5.8 %)
    Parma, viale Mantana (km 185.0 ; 54 m) => arrivée

    Une étape qui devrait permettre aux sprinteurs de s'expliquer entre eux dans les rues de Parma, à moins que les inévitables échappés réussissent à maintenir leur avance malgré la trentaine de kilomètres à leur désavantage sur la fin du parcours. En tout cas, une des dernières occasions pour un sprint massif du peloton...


    Samedi 18 mai : 14ème étape : Reggio Nell'Emilia (Emi.) - Abetone (Tos.) => 158,5 km [Ne me dites pas que vous en avez assez !]




    Reggio nell'Emilia, piazza Martiri del 7 Luglio (km - 6.0 ; 64 m) => départ fictif
    Reggio nell'Emilia, strada statale 63, Crocetta, parco della Pace (km 0.0 ; 71 m) => départ réel
    Monte Fiorino (km 49.3 ; 976 m) => 4ème catégorie (4.5 km à 6.3 %)
    Cinquecerri (km 63.4 ; 701 m) => sprint intermédiaire
    Passo di Pradarena (km 81.5 ; 1579 m) => 2ème catégorie (14.2 km à 6.0 % avec passage à 15 %) ; ravitaillement
    Pieve Fosciana (km 116.6 ; 370 m) => sprint intermédiaire
    Passo di Pradaccio (km 131.3 ; 1617 m) => 1ère catégorie (14.1 km à 8.7 % avec passages jusqu'à 20 %)
    Scalata di Abetone (km 158.5 ; 1401 m) => 2ème catégorie (10.6 km à 5.8 %)
    Abetone, stada statale 12 dell'Abetone e del Brennero (km 158.5 ; 1401 m) => arrivée

    Après deux journées de relative accalmie, voici de nouveau une étape de montagne avec de forts pourcentages et un profil propice aux attaques. Le Passo di Pradaccio, dont le sommet est situé à environ 27 kilomètres de la ligne d'arrivée, peut d'ailleurs être le théâtre d'une attaque d'envergure d'un ou plusieurs favoris. Un grand moment de cyclisme en perspective, dans tous les cas !


    Dimanche 19 mai : 15ème étape : Pistoia (Tos.) - Viareggio (Tos.) => 181,5 km [Il n'y a pas que la tour qui penche...]





    Pistoia, piazza del Duomo (km - 6.0 ; 82 m) => départ fictif
    Pistoia, via provinciale Lucchese, Spazzavento (km 0.0 ; 65 m) => départ réel
    Passo di Boveglio (km 39.1 ; 754 m) => 3ème catégorie (14.5 km à 4.4 %)
    Scalata della Foce di Bucine (km 74.8 ; 838 m) => 2ème catégorie (9.8 km à 6.0 % avec passage à 14 %)
    Passo del Lucese (km 94.1 ; 603 m) => 4ème catégorie (3.6 km à 6.7 %)
    Montemagno (km 102.9 ; 215 m) => ravitaillement
    Scalata di Bastianella (km 115.1 ; 345 m) => 3ème catégorie (4.5 km à 6.6 %)
    Viareggio (km 125.7 ; 2 m) => sprint intermédiaire
    Scalata di Monteggiori (km 132.6 ; 266 m) => 3ème catégorie (2.8 km à 9.0 %)
    Scalata di Bastianella (km 143.0 ; 345 m) => 3ème catégorie (4.5 km à 6.6 %)
    Viareggio (km 153.6 ; 2 m) => sprint intermédiaire
    Scalata di Monteggiori (km 160.5 ; 266 m) => 3ème catégorie (2.8 km à 9.0 %)
    Scalata di Bastianella (km 170.9 ; 345 m) => 3ème catégorie (4.5 km à 6.6 %)
    Viareggio, via Sarzanese Nord, Piano di Mommio (km 181.5 ; 2 m) => arrivée

    Pour clôturer la deuxième semaine de course, une quinzième étape très accidentée avec une succession de côtes et notamment celles de Bastianella et de Monteggiori gravies à plusieurs reprises sur un circuit final de 27.9 kilomètres. Même si ce devrait d'abord être les baroudeurs qui chercheront la victoire d'étape, il n'est pas impossible d'assister à une passe d'armes entre les favoris... A voir ?!


    Lundi 20 mai : journée de repos


    Mardi 21 mai : 16ème étape : Genova (Lig.) - San Remo (Lig.) => 202,0 km [San Remo sans Milano...]




    Genova, piazza della Vittoria (km - 6.0 ; 13 m) => départ fictif
    Genova, via Antonio Cantore (km 0.0 ; 25 m) => départ réel
    Passo del Faiallo (km 32.4 ; 1060 m) => 1ère catégorie (17.4 km à 6.1 %)
    Savona (km 89.0 ; 12 m) => sprint intermédiaire
    Scalata del Pian delle Pietre (km 106.7 ; 322 m) => 3ème catégorie (4.4 km à 7.0 %)
    Finalpia (km 115.8 ; 6 m) => ravitaillement
    Scalata del Castello Romano (km 148.7 ; 172 m) => 4ème catégorie (2.1 km à 7.7 %)
    Porto Maurizio (km 169.2 ; 23 m) => sprint intermédiaire
    Scalata della Cipressa (km 180.0 ; 239 m) => 4ème catégorie (5.6 km à 4.0 %)
    San Remo, via Roma, piazza Cesare Battisti (km 202.0 ; 11 m) => arrivée

    Comme la Primavera, cette étape avec un final identique à la classique du printemps peut sourire à un audacieux comme se terminer par un sprint massif du peloton dans les rues de San Remo. A n'en pas douter, les baroudeurs tenteront de s'échapper pour aller au bout et les équipes de sprinteurs de déjouer leurs plans en provoquant une arrivée groupée ! Il ne reste plus beaucoup d'occasion quand on n'est pas grimpeur... alors qui l'emportera ?


    Mercredi 22 mai : 17ème étape : Alassio (Lig.) - Prato Nevoso (Pie.) => 119,0 km [Arrivederci e a domani...]




    Alassio, corso Dante Aligheri, piazza Tommaso e Elena Paccini (km - 6.0 ; 8 m) => départ fictif
    Alassio, strada statale 1, via Aurelia, Colombrera (km 0.0 ; 13 m) => départ réel
    Giogo di Toirano (km 28.5 ; 807 m) => 3ème catégorie (15.0 km à 4.9 %)
    Calizzano (km 39.2 ; 653 m) => sprint intermédiaire
    Colle del Quasso (km 47.1 ; 1131 m) => 2ème catégorie (6.1 km à 6.9 %)
    Colle di Casotto (km 68.5 ; 1381 m) => 2ème catégorie (12.1 km à 6.5 %) ; ravitaillement
    Frabosa Soprana (km 100.3 ; 867 m) => sprint intermédiaire
    Prato Nevoso, Malanotte (km 119.0 ; 1732 m) => 1ère catégorie (15.1 km à 6.9 %)
    Prato Nevoso, Malanotte (km 119.0 ; 1732 m) => arrivée

    Etape courte mais sans répit ou presque, avec une succession d'ascensions et de descentes qui risquent de faire mal aux jambes des coureurs, surtout si ça attaque dès le départ. Les leaders au classement général mettront-ils à profit cette étape pour se départager ou s'économiseront-ils pour le contre-la-montre du lendemain et les terribles étapes qui suivent ?! En tout cas, les délais risquent d'être serrés pour le gruppetto...


    Jeudi 23 mai : 18ème étape : Cuneo (Pie.) - Cuneo (Pie) => 29,0 km [Pour rattraper celui parti devant !]




    Cuneo, piazza della Costituzione (km 0.0 ; 563 m) => départ du conte-la-montre individuel
    Beguda (km 9.3 ; 669 m) => chronométrage intermédiaire
    Confreria (km 20.8 ; 555 m) => chronométrage intermédiaire
    Cuneo, piazza Tancredi Galimberti (km 29.0 ; 543 m) => arrivée du contre-la-montre individuel

    Deuxième épreuve chronométrée de ce Giro autour de Cuneo, plus courte que la précédente et sans difficulté notable... mais encadrée par deux étapes de haute-montagne. Ce contre-la-montre permettra-t-il aux rouleurs de reprendre assez de temps aux grimpeurs pour espérer jouer le podium ou même la victoire finale ? Peut-il redistribuer les cartes pour le classement général malgré les deux terribles étapes qui suivent ? Seul l'avenir le dira...


    Vendredi 24 mai : 19ème étape : Cuneo (Pie.) - Briançon (Fra.) => 198,5 km [On ne peut pas faire plus dur !]




    Cuneo, piazza Tancredi Galimberti (km - 6.0 ; 543 m) => départ fictif
    Cuneo, strada provinciale 20, via Cuneo (km 0.0 ; 606 m) => départ réel
    Pradleves (km 27.8 ; 815 m) => sprint intermédiaire
    Colle d'Esischie (km 48.2 ; 2370 m) => 1ère catégorie (19.8 km à 7.7 % avec passages jusqu'à 14 %)
    Colle di Sampeyre (km 90.3 ; 2284 m) => 1ère catégorie (17.8 km à 7.7 %) ; ravitaillement
    Casteldelfino (km 117.0 ; 1303 m) => sprint intermédiaire
    Colle dell'Agnello (km 137.7 ; 2744 m) => Cima Coppi (20.5 km à 7.0 % avec derniers 9.3 km à 9.8 %)
    Ville-Vieille (km 158.5 ; 1387 m) => ravitaillement
    Col d'Izoard (km 177.2 ; 2360 m) => 1ère catégorie (14.2 km à 7.2 %)
    Briançon, N94, route d'Italie, parking du Champ de Mars (km 198.5 ; 1335 m) => arrivée

    Peut-on faire plus dur ? Sans doute... mais cet enchaînement de ces quatre terribles cols tous au-dessus des 2000 mètres d'altitude et avec un dénivelé cumulé dépassant les 6000 mètres positifs font de cette dix-neuvième étape l'étape-reine de ce Giro. Celui qui franchira la ligne d'arrivée à Briançon en vainqueur sera forcément un très grand champion. Attention aux défaillances car les écarts se comptabiliseront probablement en minutes ! A ne pas manquer, bien sûr !


    Samedi 25 mai : 20ème étape : Briançon (Fra.) - Sestriere (Pie.) => 130,5 km [Où sont le goudron et les plumes ?]




    Briançon, avenue du Général Barbot (km - 6.0 ; 1223 m) => départ fictif
    Briançon, N94, la Vachette (km 0.0 ; 1359 m) => départ réel
    Col de Montgenèvre (km 8.0 ; 1851 m) => 2ème catégorie (7.4 km à 6.5 %)
    Venaus (km 55.7 ; 620 m) => sprint intermédiaire
    Scalata di Moncenisio (km 66.2 ; 1435 m) => 1ère catégorie (10.0 km à 8.0 % avec passages jusqu'à 14 %) ; ravitaillement
    Susa (km 83.6 ; 490 m) => sprint intermédiaire
    Colle delle Finestre (km 103.1 ; 2178 m) => 1ère catégorie (18.6 km à 9.1 %)
    Sestriere (km 130.5 ; 2040 m) => 3ème catégorie (7.4 km à 5.7 %)
    Sestriere, strada statale 23 (km 130.5 ; 2040 m) => arrivée

    S'ils ont encore un peu de forces pour se disputer le classement général après la dantesque étape de la veille, autant leur proposer l'un des cols les plus durs à vélo d'Europe comme juge de paix de ce Giro. Le terrible Colle delle Finestre avec ses 18,6 kilomètres à plus de 9 % de pente moyenne et son long final non goudronné cèlera donc l'issue de ces trois semaines de course, telle une apothéose !


    Dimanche 26 mai : 21ème étape : Pinerolo (Pie.) - Torino (Pie.) => 107,5 [Enfin la fin !]





    Pinerolo, via Guiseppe Brignone, piazza Vittorio Veneto (km - 6.0 ; 375 m) => départ fictif
    Pinerolo, strada provinciale 589, via Torino (km 0.0 ; 331 m) => départ réel
    Colletta di Cumiana (km 15.1 ; 621 m) => 4ème catégorie (3.3 km à 7.1 %)
    Collegno, corso Francia (km 43.6 ; 302 m ) => ravitaillement
    Torino, corso Massimo d'Azeglio (km 53.5 ; 237 m) = > sprint intermédiaire
    Torino, corso Massimo d'Azeglio (km 80.5 ; 237 m) = > sprint intermédiaire
    Torino, corso Massimo d'Azeglio (km 107.5 ; 237 m) = > arrivée

    Pour terminer ce Giro, une petite bosse pour sceller le classement de la montagne si ce n'est pas encore fait, puis un circuit de 27 kilomètres dans les rues de Turin autour des principaux monuments de la ville parcouru à quatre reprises... et c'est la fin de ce parcours !
    répondre citer

    AT - le jeudi 02 novembre 2017 à 18h42 permalink

    Je vois qu'on on se met au tableau des étapes ! Bien mais le souci c'est que tu as dû mettre des vignettes parce qu'on ne peut pas zoomer (sur les profils et les cartes non plus) du coup on n'y voit pas grand chose...

    A part ça c'est un Giro assez classique. Les pentes extrêmes sont réservées aux étapes de montagne. Du coup les étapes accidentées sont un peu délaissées (il n'y a que deux étapes de "catégorie 3", dont l'une qui est une course de côte au Vésuve - pas vraiment une étape accidentée), c'est dommage parce que la botte est propice à ce genre d'étapes.

    Je trouve aussi un peu dommage que les deux étapes accidentées les plus intéressantes (Bergamo et Viareggio) s'achèvent sur des circuits.

    Venons-en donc à la montagne qui est à l'honneur avec 7 étapes (+ le Vésuve). Sur 8 étapes on a 6 arrivées en altitude dont 4 "grosses" puisque Abetone et Sestriere sont des "Aprica" : Vésuve, Grappa (par Fietta je dirais au vu du profil, versant un tout petit peu moins dur mais aussi en meilleur état que celui de Possagno), Punta Veleno et Prato Nevoso sont des courses de côte. Sachant que Grappa et Punta Veleno sont des monstres, j'en aurais retiré une des deux, de préférence la Punta Veleno qui va bloquer tous les cols avant - la botte a mieux à proposer que ce schéma digne de la péninsule ibérique (au passage le Monte Cornetto s'appelle Col di Pealda Bassa ou Passo della Liana). Prato Nevoso n'a rien d'extraordinaire. Quant aux deux arrivées en descente, l'une est classique et toujours bien (Briançon), l'autre est en demi-teinte (Trento).

    OK pour les chronos. Il y a pas mal de montagne donc il n'y en a pas trop.

    Bref, pour récapituler, je trouve que c'est un Giro classique, avec la reprise d'enchaînements et de finals d'étapes connus (Vésuve, San Remo, Esischie-Sampeyre-Agnel-Izoard & Finestre-Sestriere), ça manque un peu de personnalité mais c'est normal pour un premier parcours. Autre piège du premier parcours : je trouve le parcours trop dur. La botte est tellement prolixe en cols que l'on perd vite la tête. Là on ne tombe pas dans un excès invraisemblable mais c'est tout de même un peu trop à mon sens. Je pense que mettre une étape de montagne en moins et deux étapes accidentées en plus (donc une étape pour sprinteurs en moins) eût été un choix judicieux.

    Les étapes de montagne peuvent être améliorées. Par exemple au lieu de la Punta Veleno je te propose un Trento - Sant'Ambrogio di Valpolicella par Monte Bondone, Passo Bordala, Passo di San Valentino et Col di Pealda Bassa, 153 km avec quasiment pas de plat.
    répondre citer

    tatamix1972 - le vendredi 03 novembre 2017 à 00h33 permalink

    Bonsoir AT,

    Je te remercie pour ton commentaire même s'il m'invite à répondre à certains points soulevés.
    Nous avons déjà eu le débat en d'autres occasions mais il semble que nous ayons toujours deux conceptions différentes de ce que doit être un parcours "idéal" d'un grand tour ?! Pour la dose de classicisme, j'assume complètement car c'est aussi ça qui fait l'essence des grandes courses cyclistes...

    Déjà, pour ce qui est des étapes pour les sprinteurs... tu m'invites à en supprimer une alors que je n'en compte que 6 (7 si on intègre celle de San Remo). Je ne suis pas un adepte des sprints massifs mais je ne trouve pas qu'il y en ait trop dans mon Giro, surtout qu'elles ont des profils différents les uns des autres et que certaines peuvent très bien voir des échappées aboutir.

    Les étapes accidentées... je considère que les deuxième et troisième étapes rentrent dans cette catégorie. Après, savoir si des étapes comme celles de Trento ou Abetone doivent être considérée comme des étapes de haute-montagne ou accidentée, je ne sais y répondre... mais il me semble qu'elles offrent des possibilités d'attaques de loin pour les audacieux. D'ailleurs, pour l'arrivée en descente sur Trento que tu juges en demi-teinte, j'ai du mal à comprendre le sens car 19.4 km à 7.5 % de moyenne avec de nombreux virages en épingle et des passages jusqu'à 12 % de pente, ça ne me semble pas être anodin comme exercice !?
    En tout cas, il me semblait qu'il y avait assez d'étapes accidentées avec des profils plutôt diversifiés, ouvertes aux attaquants et baroudeurs... certaines avec de forts pourcentages (> à 10 %), d'autres aux pourcentages plus humains.
    Je crois l'avoir déjà écrit à plusieurs reprises mais je ne veux pas des parcours avec uniquement des murs aux pourcentages extrêmes car ce n'est pas ma conception du cyclisme. Je t'avais d'ailleurs déjà fait la critique sur certains de tes précédents parcours, d'empiler les murs jusqu'à l'overdose.

    J'en arrive aux arrivées en altitude... Certes, celle du Monte Grappa peut être considérée comme une course de côte même s'il y a encore 10 kilomètres après le sommet de la grosse difficulté. Pour le Vésuvio... ça se discute car une grande partie de l'étape est quand même accidentée et propice aux échappées !? Mais bon, effectivement, ça peut se terminer en course de côte entre les favoris...
    Pour Prato Nevoso, par contre, j'ai du mal à voir la course de côte sur un parcours très court et accidenté du début à la fin de l'étape !? Ou sinon, c'est que nous n'avons pas la même vision de ce qu'est une course de côte...
    Enfin, sur l'étape de Prada Alta, j'ai beaucoup de mal à m'imaginer un peloton arrivant groupé au pied de la Punta Veleno avec les difficultés qui précèdent. J'aime d'ailleurs beaucoup cette étape car la difficulté des premiers cols empêche (à mon avis) une équipe de cadenasser la course. Les organismes seront déjà bien entamés au pied de la Punta Veleno... ce qui laisse la possibilité de créer d'énormes écarts !
    Au passage, le Monte Cornetto où la route passe à quelques encablures du sommet, s'appelle bien le Monte Cornetto ! Je n'ai pas trouvé de cartes mentionnant d'autres noms, pour ce qui me concerne...

    Pour conclure, je ne conçois pas un parcours de grand tour comme un empilement d'étapes avec des difficultés mais plutôt comme un voyage initiatique proposant une progression, une logique linéaire... comme un voyage qui me permet d'imaginer un déroulement de course au fil des étapes (avec bien sûr ma propre sensibilité). Certaines étapes prises indépendamment des autres ne me plaisent pas forcément... mais je trouve qu'elles prennent toute leur place dans l'agencement général d'un grand tour. Par exemple, celle de Prato Nevoso... avec le contre-la-montre court le lendemain. Ou les deux étapes de Perugia et Rimini, relativement courte et sans grande difficulté... avant celle très longue et terrible du Monte Grappa.

    Au plaisir de continuer à échanger sur la question... même si nous ne sommes pas forcément d'accord sur tout !

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    AT - le vendredi 03 novembre 2017 à 09h05 permalink

    Bien sûr chacun a sa conception du parcours idéal. Tu dis que j'empile les murs, tu penses sans doute à mon Giro n°3 qui était trop dur je suis d'accord. Je tenais surtout à souligner le côté "binaire" de ton parcours : plaine ou haute montagne. La majorité des étapes que tu décris comme accidentées peuvent voir la victoire de sprinteurs (Matera, Potenza, San Remo), il ne reste que Bergame et Viareggio qui sont pas mal mais je regrette l'utilisation de circuits. Il y a donc entre 6 et 9 étapes pour sprinteurs. Je pense que tu aurais pu remplacer une étape "catégorie 2" par une "catégorie 3".

    Vésuve à ce stade de la course c'est forcément une course de côte, pour les leaders en tout cas.
    Trento c'est en demi-teinte parce que les montées ne sont pas très sélectives, certes il y a la descente mais j'aurais préféré que les montées soient mieux trouvées, ou alors, comme il y a déjà pas mal de montagne, j'aurais préféré une étape plus axée baroudeurs.
    Punta Veleno c'est archi dur, et même si le Pealda Bassa (je persiste c'est bien le Pealda Bassa, si tu mets "afficher les cols" sur openrunner tu le verras - d'ailleurs il n'y a pas de terre le goudron a l'air neuf) et le monte Baldo sont durs aussi, je ne vois pas comment la course pour le général pourrait débuter avant le lac de Garde.
    Prato Nevoso c'est la montée la plus dure de l'étape et même si elle est courte les leaders vont attendre le final surtout vu ce qu'il y a les jours suivants.

    Je ne conçois pas non plus un grand Tour comme un empilement d'étapes difficiles. J'ai peut-être été un peu dur dans mon commentaire alors je tiens à souligner que les étapes du Grappa, d'Abetone, et les classiques Briançon & Sestriere sont de belles étapes, réussies. Personnellement j'aurais rendu Trento plus facile, j'aurais supprimé la Punta Veleno, et j'aurais choisi une autre montée que le Prato Nevoso (Sant'Anna di Vinadio ou Lago della Rovina). J'aurais peut-être aussi supprimé l'Esischie et le Moncenisio pour alléger un peu.

    Au plaisir.
    répondre citer

    André - le vendredi 03 novembre 2017 à 11h50 permalink

    Bonjour Tatamix, bonjour AT.

    Le Giro 102 pourrait partir de Matera, le 11 mai.
    C'est vrai que la lisibilité du tableau ...

    Amusants, les petits commentaires.

    Normal de débuter par une étape "sprinters" après un clm. sur le 101.
    Final "vicieux" vers Matera.
    La Croccia et le Campomaggiore sont loins pour cette étape courte de moyenne montagne vers Potenza. Bagarre pour le GPM, étape de début de Giro pour les "sensations" premières avant la course de cote du Vesuvio.

    Un chrono long et vallonné après une longue étape vers Rome.
    Pas sur que certains coureurs hexagonaux seraient au départ ...

    Après deux étapes sans relief, rien de pire qu'une étape longue terminée par une montée rude. Gros perdants à prévoir.
    J'aurais opté pour une autre approche au départ de Cismon (et non Bassano) del Grappa vers Trento, avec le colle Vetriolo et le Menador avant Sommo. Le sella del Bondone par Aldeno (19,5 km 7,08%) est dur et inégal avec deux gros passage.
    La video (disponible) du Giro 1973 lui consacre un long moment, c'était un sterrato.
    L'impact des montées precedents ne peut etre négligé vers Assenza. Peloton au minimum très aminci pour attaquer le colle Telegrafo.

    Bergame : bof ! Je préfère en début de Giro.

    Reprise du final de 2000 : San Pellegrino in Alpe/Abetone propice à une offensive de grand style.

    Viareggio est plus sélectif que Bergame, mais deux fois des circuits ...
    Manque d'imagination ou de recherches.

    Prato Nevoso precede de cols moyens. Sélection moins prononcée que dans le Trentin.

    J'aurais assurément préféré un autre équilibre des clm. : 40/40 par exemple.
    29 km à ce stade, trop court.

    Des quatre géants/hc l'Izoard est le moins dur !
    Superbe final dans les Alpes occidentales avec possibilités d'attaques d'envergure . Croisement de routes autour de Susa ?

    Au final un Tour d'Italie exigeant, mais assez équilibré.

    Débat intéressant sur la philosophie et la conception des tracés.
    Je dessine Tours et Giri depuis 1975. Si je suis toujours passionné, c'est grace à ma motivation pour tout ce qui touche à la recherche de terrains et schémas nouveaux. Toujours à l'extreme limite du possible.
    Sauf que lorsqu'avec René, Elie, et Pierre (2009-2010), nous avons ouvert les débats au travers nos "oeuvres" avec des innovations, les défenseurs de la doctrine officielle nous ont hautainement snobés.
    Imaginer ASO se perdre sur la Planche des Belles Filles, le Grand Colombier, Péguère, Sarenne, Chevrères, Montvernier, Chaussy, Emosson, Biche, Glières, Pré, sans oublier le col de Portet source d'"insultes".
    Construire des étapes de 100 km ou moins ...

    Le débat sur les courses de cotes.
    Rien n'a changé depuis 60 ans. 80% de ces étapes se jouent dans la montée terminale.
    Néanmoins, l'issue sera différente avec des escalades avant en plus du nombre de km.
    Dans le passé, les exceptions ont souvent coincidé avec des étapes longues, charges, et bien construites. Pas toujours (Orcières-Merlette 1971, Superbagnères 1989, ...).

    Trento et Abetone : ni de la moyenne montagne, ni de la haute montagne/haute altitude "cinq étoiles". Elles s'inscrivent en complément des étapes majeures (ici Briançon et Sestrière) en function de l'équilibre ou déséquilibre recherché.
    Jadis, j'avais envisagé douze schémas montagneux de constructions différents :
    Du Tour/Giro avec en base trois "super-étapes" de montagne/haute montagne seulement; à une volatilité d'étapes (10/11/12 avec des 1/2 étapes) réparties sur beaucoup de massifs sans qu'aucune n'écrase les autres.

    Pour moi, le parcours d'un grand Tour ideal n'éxiste (heureusement) pas.
    Des "stratégies" très belles (course de cote/grosse étape/étape plus piègeuse) n'ont pas fait leurs preuves, pas plus que de proposer une arrivé au sommet avant une autre en descente plutot que l'inverse.
    Le Tour de France 1975 et le Tour d'Italie 1998 (deux grands crus) nous ont propose en dernier massif la meme "tournure" avec deux étapes longues en 1 et 3 et une très courte en 2. Schéma rare, mais que nous retrouvons "à minima" dans les Alpes pour le Tour 105, mais c'est le premier massif.

    Enfin, les organisateurs évitent trois étapes successives labellisées "sprinters".
    Serait-ce un "drame", si après un clm. par equips, une "special" ribinous, et une avec 6/7 cotes en Bretagne, on dessinait trois manches pour sprinters avant de rejoinder l'Auvergne ou les Pyrénées ?

    Ciao.




    répondre citer

    tatamix1972 - le samedi 04 novembre 2017 à 14h46 permalink

    Bonjour AT et André,

    Je vous remercie l'un et l'autre pour vos commentaires. Pour la taille du tableau et des parcours, j'ai effectivement dû faire une fausse manip quelque part !? Est-ce corrigeable ?

    Pas grand chose à redire concernant votre avis, André... si ce n'est que j'aime bien l'idée des circuits en fin d'étape, déjà pour les spectateurs au bord de la route qui peuvent voir passer les coureurs plusieurs fois, et puis parce que ça permet à certains coureurs de profiter du premier passage pour se jauger ou établir une stratégie pour pouvoir ensuite attaquer dans les tours suivants.
    Pour Bergame, c'était pour utiliser les rues pavées de la vieille ville, en me disant qu'après l'étape de la veille, des coureurs pouvaient très bien se faire piéger dans l'emballement des derniers kilomètres. Effectivement, c'est le genre d'étape qui a plus sa place au début d'un grand tour.
    Enfin, pour le kilométrage du dernier chrono... peut-être un peu court ?! Je me suis dit qu'avec l'étape monstrueuse du lendemain, c'était un bon compromis car sur 29 kilomètres, les écarts peuvent déjà être conséquents.

    AT... Pour l'arrivée à Matera, il y a deux longues côtes dans les 25 derniers kilomètres dont la dernière avec son sommet à moins de 5 kilomètres de la ligne, donc je vois mal les grosses cuisses jouer la gagne. S'il y a sprint, ce serait plutôt entre des puncheurs, à mon avis.
    Pour Potenza, l'arrivée est en bosse et l'ascension du Monte Croccia déjà sérieuse pour permettre un premier écrémage. Donc là encore, je ne vois pas les grosses cuisses jouer la gagne.
    Comme l'a souligné André, l'ascension du Monte Bondone est difficile, et celle du Passo del Lago di Cei pas beaucoup plus facile... donc l'étape peut faire de gros dégâts, surtout un lendemain de repos.
    Pour le Pealda Bassa, effectivement... mea culpa et merci pour l'information, la route étant maintenant a priori goudronnée tout le long ! Selon moi, la course débuterait bien avant le pied de la Punta Veleno avec des défaillances prévisibles et a minima un sérieux écrémage des équipiers.
    Pour supprimer des difficultés... à la rigueur celle de Moncenisio, effectivement !
    Pour la Punta Veleno... c'est un peu un rêve de la voir un jour sur un grand tour. L'enchaînement Monte Grappa - Monte Bondone - Punta Veleno sur trois jours de course successifs (avec une journée de repos intercalée) permet de contrebalancer un très long chrono qui avantage les rouleurs. Sur une étape de ce type, voire deux, les rouleurs arrivent à tenir le choc... sur trois, il y a forcément un moment où ça casse !?

    Pour revenir au débat, surtout qu'André a apporté beaucoup d'éléments très intéressants à celui-ci...
    Je n'ai pas la prétention de tracer le parcours idéal, que ce soit pour la France, l'Espagne ou l'Italie... mais, par contre, j'imagine et construis mon "idéal" de parcours, celui que je voudrais voir se réaliser, où je voudrais voir se confronter les coureurs professionnels. Il y a 30/35 ans en arrière, quand j'étais moi-même jeune compétiteur, je traçais ces parcours en m'imaginant un jour être l'un des champions qui s'affronteraient sur ceux-ci... maintenant, c'est toujours avec la même excitation et le même plaisir que je m'imagine les champions d'aujourd'hui et de demain sur mes parcours.
    C'est pour ça que je construis un parcours un peu comme une histoire avec un début et une fin, où l'imaginaire façonne le déroulement de course sur chaque étape... Je pense d'ailleurs que je ne suis pas le seul sur le site à fonctionner comme ça.
    Alors, après, c'est sûr que dans la réalité, le déroulement d'une course n'est presque jamais celui que l'on s'imagine... et c'est tant mieux. Mais je veux garder ces rêves de "grand enfant", croire que sur telle étape, ils attaqueraient avant les 500 derniers mètres, que sur telle autre, les échappés iraient au bout.

    C'est d'ailleurs pourquoi, comme le suggère André, des parcours avec des "déséquilibres" voulus, comme par exemple trois ou quatre étapes pour sprinteurs d'affilé, ne me choquent pas le moins du monde. J'avais tracé un Tour de France où quatre (voire cinq) étapes de plaine se succédaient et j'y trouvais un réel intérêt et un réel esthétisme...
    Par contre, j'ai parfois le sentiment en regardant certains parcours, qu'une étape de début et une de fin ont les mêmes caractéristiques, le même profil... et mon imaginaire ne se laisse pas emporter dans une histoire, dans un déroulement des étapes !

    De toute façon, tout ça est très subjectif et chacun voit midi à sa porte ! Donc au plaisir de continuer à débattre sur ce genre de sujet.
    répondre citer

    AT - le samedi 04 novembre 2017 à 19h29 permalink

    C'est intéressant ce que tu dis, chacun son idéal quand il construit un parcours. A ce titre, j'aimerais bien savoir ce que tu penses de mon dernier Giro, j'ai l'impression que mes parcours ne te plaisent pas beaucoup mais ça m'intéresserait que tu m'expliques plus en détail - le seul de mes parcours que tu as commenté c'est mon Giro n°3 qui ne ressemble pas du tout aux autres que j'ai faits.

    Pour ce qui est de l'affichage des étapes, je pense que ça va être compliqué d'arranger ça pour ce parcours-ci (faut demander à Thomas, au cas où). Mais pour les suivants il faudra mettre le lien URL plutôt que la vignette. Je te suggère aussi d'augmenter l'emphasize sur cronoescalada, notamment pour les étapes de moyenne montagne. Psychologiquement ça joue vachement quand on voit le parcours : on a l'impression que les étapes sont plus faciles qu'elles ne le sont. Tu noteras néanmoins que je ne t'ai pas dit de supprimer une étape toute plate pour mettre une étape de moyenne montagne en plus mais plutôt d'échanger l'une des étapes "incertaines" (Potenza, Matera, San Remo) pour une étape plus dure. Pour les sprinteurs ça ne changera donc pas grand chose.
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      il est sûr que là la question est plus délicate car il n'y a pas un autre endroit dans le coin qui reçoit déjà le Tour qui pourrait facilement remplacer cette arrivée


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