créé par André le samedi 23 novembre 2013 à 16h41 | 27491 consultations | 111 messages
kristo
- le lundi 07 septembre 2015 à 20h20
Je publie à nouveau un tracé dans ce sujet ouvert par André, novateur à plusieurs titres :
1) Grand départ ultra-marin (à part un Tour publié par moselle, je n'en ai pas vu d'autres sur velowire), d'où grand transfert aérien, 3 jours de repos et 1ère étape le vendredi (comme le Giro 2014)
2) Pas d'autre transfert que lors du premier jour de repos (par la suite maximum 90 km et 45 minutes entre ville arrivée et ville départ)
3) 3 grands massifs montagneux
4) Au moins 1 col 1C dans chacune des 4 semaines d'épreuve
5) Toutes les étapes de haute montagne le week-end
6) (ce n'est pas vraiment novateur mais tellement, et malheureusement, peu fréquent ici et même dans la réalité, les Vuelta 2011 et à un degré moindre cette année étant de rares contre-exemples), une troisième semaine sans haute montagne, faisant la part belle à la moyenne montagne et aux étapes piégeuses.
Ce Tour comporte :
7 étapes de plaine dont 2 "bords de mer"
3 étapes accidentées
2 étapes de moyenne montagne
6 étapes de haute montagne
2 contre-la-montre individuels
1 contre-la-montre par équipes
3445 km
26 cols classés HC (6), 1C (13) et 2C (7)
3 arrivées au sommet (mais une seule dont la ligne d'arrivée est tracée exactement au sommet)
13 régions (d'avant la réforme territoriale) traversées
Vendredi 1 1ème étape : Saint Denis de la Réunion - Le Port 23 km (contre-la-montre par équipes)
Ce n'est pas tant pour des raisons sportives que cet exercice est collectif et non pas individuel, mais plutôt pour une raison logistique. Cela permettra en effet de n'occuper la Nouvelle Route du Littoral (ouverte d'ici 4/5 ans), construite sur l'océan et qui représente plus de la moitié du tracé de l'étape, qu'un minimum de temps (environ 1 heure et quart entre passage de la première équipe et passage de la dernière, avec des départs de 3 minutes en 3 minutes).
Samedi 2 2ème étape : Saint Paul - Piton de la Fournaise 212 km (étape de haute montagne n°1)
Km 60,5 : Côte du Tampon 7,7 km à 6% (2C) 0-0-1
Km 189 : Col de Bellevue 27,7 km à 5,7% (HC) 1-0-1
Km 208 : Côte du Cratère Commerson 14 km à 5,1% (1C) 1-1-1
Itinéraire alternatif prévu en cas d'éruption du volcan (pour éviter la "route des Laves")
Parcours identique jusqu'au km 92 à Saint Joseph
Km 102,5 : Côte de Manapany les Hauts 10,7 km à 5,1% (2C)
Km 117,5 : Côte de Mont Vert les Hauts 3,8 km à 7,7 % (2C)
Km 133,5 : Côte de Notre Dame de la Paix 11,8 km à 9,6% (HC)
Km 146,5 : Côte de Bourg-Murat 4,3 km à 4,8% (3C)
Arrivée à la Plaine des Palmistes, km 161.
Comme la veille, des paysages magnifiques seront au programme, la côte ouest sera d'abord longée avant un petit crochet par Le Tampon, une des plus grandes villes de l'île, puis le Sud Sauvage et la "route des Laves", avant d'aborder l'ascension du volcan, certes pas par sa face la plus abrupte, mais par son versant le plus usant et qui présente le plus de dénivelé. L'étape permettra déjà, au deuxième jour de course, de mettre en évidence les prétendants à la victoire finale, d'autant plus que la côte finale est très irrégulière avec plusieurs kilomètres à 9-10%. L'arrivée sera jugée (si le volcan le permet) sur la plaine des Sables, là où se termine la route goudronnée, après une petite descente technique.
Dimanche 3 3ème étape Saint Benoît - Cilaos 198 km (étape de haute montagne n°2)
Km 44,5 : Côte de La Montagne 4,6 km à 6,7% (3C)
Km 104,5 : Côte du Maïdo 20,9 km à 8,2% (HC) 2-1-1
Km 151 : Côte de l'Etang Salé les Hauts 4,9 km à 9,6% (2C) 2-1-2
Km 176 : Côte du Petit Serré 1,5 km à 6,9% (3C)
Km 197 : Côte de Cilaos 16,8 km à 4,8% (1C) 2-2-2 détail 9,1 km à 7,4%, 2,5 km de descente, 5,2 km à 5,4%
La caravane publicitaire s'arrêtera au kilomètre 165, à la Rivière.
Pourquoi pas le Maïdo en fin d'étape me direz-vous ? Pour plusieurs raisons. La première est géographique, cela permet de parcourir davantage l'île et notamment d'entrer dans au moins un des 3 cirques, celui de Cilaos. La deuxième est touristique, la "route des Tamarins" et la "route des 400 virages", en fin d'étape, sont splendides. La troisième est sportive enfin, j'ai une petite crainte que les écarts au général à l'issue des 3 premiers jours de course soient trop grands si on concentre le final de l'étape sur le Maïdo, qui n'a quasiment pas d'équivalent en Métropole. D'où le choix de n'en faire qu'un col d'écrémage, et pourquoi pas, notamment en cas de défaillance d'un grand leader, hypothèse plausible même si le col n'est monté qu'au train, offrir 90 derniers kilomètres d'étape dantesques.
Lundi 4 Repos-transfert, un soin particulier sera apporté au confort des coureurs, en particulier lors des 11 heures de vol.
Mardi 5 4ème étape : Roissy en France - L'Aigle 191 km (étape de plaine n°1)
Aucune difficulté à signaler, le lieu de départ est bien évidemment choisi pour limiter le temps de transfert.
Mercredi 6 5ème étape : Alençon - Cholet 197 km (étape de plaine n°2)
RAS comme la veille, 2ème étape pour les sprinteurs.
Jeudi 7 6ème étape : Les Herbiers - La Roche sur Yon 41 km (contre-la-montre individuel n°1)
Contre-la-montre tout plat et très rectiligne, placé pour couper la plaine et surtout pour permettre aux rouleurs pas franchement avantagés par l'entame de ce Tour de reprendre du terrain, et, pour ceux qui s'en sont sortis le mieux à la Réunion, de creuser éventuellement leur avantage. C'est la difficulté très importante du départ de course qui m'a conduit à opter pour un chrono assez long, le plus long du parcours.
Vendredi 8 7ème étape : Fontenay le Comte - Blaye 210 km (étape de plaine n°3)
Etape certes toujours propice à un sprint massif mais plus délicate que les 2 premières, car le parcours emprunte le Marais Poitevin, puis longe la mer et enfin l'estuaire de la Gironde, donc beaucoup de portions exposées, attention si le vent est de la partie.
Samedi 9 8ème étape : Langon - Argelès Gazost 218 km (étape de haute montagne n°3)
Km 201 : Col de Spandelles 10,3 km à 8,4% (1C) 2-3-2
Une course de côte comme j'en propose souvent en entrée de massif, mais cette fois-ci en montée sèche et arrivée en descente, ce qui innove un peu. Même si la route dans la vallée qui précède Spandelles est déjà en faux-plat montant, le peloton ira buter sur les sévères pentes du col, et on verra rapidement si la première hiérarchie dessinée à la Réunion va rester la même ou être modifiée.
Dimanche 10 9ème étape : Lourdes - Bagnères de Luchon 168 km (étape de haute montagne n°4)
Km 34,5 : Côte de Viscos 10,2 km à 7,7% (1C) 2-4-2
Km 63,5 : Col du Tourmalet 18,3 km à 7,7% (HC) 3-4-2
Km 86,5 : Côte de Sarrat de Bon 4,4 km à 7,2% (3C)
Km 97,5 : Col d'Aspin 5,3 km à 7,5% (2C) 3-4-3
Km 114,5 : Côte de Lançon 3,5 km à 10% (2C) 3-4-4
Km 135 : Col d'Azet 10,4 km à 7,5% (1C) 3-5-4
Km 153 : Col de Peyresourde 8 km à 7,6% (1C) 3-6-4
Une étape très dense, ne comportant que des difficultés dont la pente moyenne est supérieure à 7%. Je ne suis en général pas emballé par des arrivées à Luchon précédées d'Aspin et Peyresourde, mais en proposant l'enchaînement quasiment sans temps morts Sarrat de Bon - Aspin - Lançon - Azet - Peyresourde dans les 90 derniers kilomètres, je pense garantir une course d'attaque, propice à la prise de risques. Surtout que Viscos et Tourmalet auront bien amaigri le peloton avant cet enchaînement.
Lundi 11 Repos en Haute-Garonne
Mardi 12 10ème étape : Saint Girons - Narbonne 199 km (étape de plaine n°4)
Nouvelle occasion pour les sprinteurs.
Mercredi 13 11ème étape : Narbonne - Les Saintes Maries de la Mer 162 km (étape de plaine n°5)
A partir d'Agde, au kilomètre 50, la totalité du parcours, tout plat, longera soit la mer, soit les étangs, avec très peu d'abri. Si la tramontane souffle, les bordures sont assurées. Probablement une étape clé du parcours.
Les puncheurs n'auront probablement pas eu d'occasion de briller jusque-là, voici une étape, la plus longue de ce Tour, qui peut leur sourire, soit en prenant l'échappée, soit en contrôlant depuis le peloton comme ils ont réussi à le faire lors de l'étape de Rodez du Tour de cette année.
Vendredi 15 13ème étape : Grasse - Savines le Lac 198 km (étape de moyenne montagne n°1)
L'étape empruntera la "route Napoléon" jusqu'à Digne, avec quelques difficultés de 3ème ou 4ème catégorie, puis les coureurs rejoindront le lac de Serre Ponçon avant de gravir le difficile Pontis, dont le sommet sera placé à 10 km de l'arrivée en faux-plat montant.
Samedi 16 14ème étape : Embrun - Saint François Longchamp 227 km (étape de haute montagne n°5)
Km 31 : Côte de Sainte Marguerite 2,5 km à 6,5% (3C)
Km 79 : Col du Galibier 19,5 km à 5,6% (la difficulté qui me fait le plus hésiter entre HC et 1C, je l'avais classée HC dans mon précédent tracé, mais je me suis rendu compte que le score à la cotation au carré n'est que de 670 environ et non pas 680, donc je vais être sévère malgré le prestige du col et le classer 1C) 3-7-5
Km 144 : Col du Mollard 15,3 km à 6,8% (1C) 3-8-5
Km 164,5 : Col de la Croix de Fer 14,1 km à 5,8% (1C) 3-9-5
Km 206,5 : Col de Chaussy 13,8 km à 7,5% (HC) 4-9-5
Km 227 : Côte de Saint François Longchamp 9,4 km à 8,3% (1C) 4-10-5
La fameuse étape longue de haute montagne avec enchaînement de cols qui m'est chère, et qui manque à beaucoup de parcours de Grands Tours récents. L'enchaînement (sans vallée) Chaussy - Saint François Longchamp étant plus difficile que l'enchaînement (également sans vallée) Mollard - Croix de Fer, j'attends surtout des 3 premiers cols qu'ils usent et éliminent de l'équipier, avant que les leaders s'expliquent à 35 km de l'arrivée, au niveau des lacets de Montvernier, dans un final d'étape qui ressemble beaucoup à l'enchaînement Romme - Colombière du Tour 2009.
Dimanche 17 15ème étape : Saint François Longchamp - Bourg Saint Maurice 154 km (étape de haute montagne n°6)
Km 5 : Col de la Madeleine 5,1 km à 7,4% (2C) 4-10-6
Km 61,5 : Col des Cyclotouristes 13 km à 7,3% (1C) 4-11-6
Km 90 : Côte de Bisanne 12,4 km à 8,3% (HC) 5-11-6
Dernière étape de haute montagne, en format assez court, pas plus de 10 km de vallée dans les 105 derniers kilomètres. L'étape est conçue, beaucoup plus que l'étape de la veille, pour favoriser l'attaque de loin.
Lundi 18 Repos en Tarentaise
Mardi 19 16ème étape : Albertville - Evian les Bains 147 km (étape de plaine n°6)
Km 39 : Col de Bluffy 1,6 km à 7,8% (4C)
Km 58 : Côte de Saint Jean de Sixt 6 km à 4,9% (3C)
Km 110 : Col de Jambaz 2,6 km à 4,6% (4C)
Etape propice à un sprint massif mais attention au redémarrage après le repos, le milieu d'étape est assez casse-pattes.
Mercredi 20 17ème étape : Evian les Bains - La Chaux de Fonds 191 km (étape de moyenne montagne n°2)
Km 50 : Côte du Lac de Bret 6,2 km à 4,4% (3C)
Km 75,5 : Côte de Moudon 4,6 km à 4,8% (3C)
Km 112,5 : Côte de Mauborget 9,3 km à 7,5% (1C) 6-12-6
Km 163,5 : Côte de Chaumont 8,1 km à 8,1% (1C) 6-13-6
Km 183 : Col de la Vue des Alpes 6,9 km à 7,3% (2C) 6-13-7
(la difficulté au Km 140 n'existe pas, c'est une erreur d'Openrunner, il s'agit d'un tunnel)
L'étape la plus difficile de cette troisième semaine, dans laquelle, si le maillot jaune ou un prétendant bien classé est en perte de régime, il y a largement de quoi le faire vaciller.
Jeudi 21 18ème étape : La Chaux de Fonds - Baume les Dames 140 km (étape accidentée n°2)
Km 1,5 : Côte de la Chaux de Fonds 1,5 km à 4,6% (4C)
Km 41 : Col de la Vierge 9,8 km à 4,8% (3C)
Km 68 : Côte de Combe d'Arnotte 6 km à 5,5% (3C)
Km 80,5 : Côte d'Orgeans 2,4 km à 7,6% (3C)
Km 87,5 : Côte de Cour Saint Maurice 1,3 km à 7,1% (4C)
Une étape "toboggan", la plus courte en ligne de ce Tour, qui encourage à l'attaque de loin, notamment parce que les côtes les plus pentues se concentrent entre 60 km et 30 km de l'arrivée. Je m'attends quand même davantage à des alliances offensives avec relais à l'avant qu'à des attaques solitaires.
Vendredi 22 19ème étape : Dôle - Vénarey les Laumes 149 km (étape accidentée n°3)
Km 50,5 : Côte de Concoeur 1,1 km à 7,1% (4C)
Km 62 : Côte de Chambolle Musigny 4 km à 4,5% (4C)
Km 86,5 : Côte de Malain 1 km à 7,4% (4C)
Km 89,5 : Côte de Savigny sous Malain 1,3 km à 11,2% (4C)
Km 103 : Côte de Turcey 1,2 km à 13,2% (3C)
Km 108 : Côte de Saint Hélier 1,5 km à 7,4% (4C)
Km 114,5 : Côte de Villy en Auxois 1,4 km à 10,4% (4C)
Km 125,5 : Côte de Boux sous Salmaise 2,1 km à 7,7% (3C)
Km 134,5 : Côte de Hauteroche 1,5 km à 8,3% (4C)
Km 139 : Côte de Flavigny sur Ozerain 1,3 km à 8,7% (4C)
Ce sont des difficultés pentues qui sont proposées aux coureurs, l'occasion ou jamais de décramponner un adversaire direct dans l'une ou l'autre des côtes du parcours, dont 4 ont une pente moyenne supérieure à 10%. De quoi peut-être faire plus de dégâts qu'une étape de haute montagne classique.
Samedi 23 20ème étape : Tonnerre - Melun 150 km (étape de plaine n°7)
Dernière occasion pour les sprinteurs, et jour calme pour les leaders qui auront déjà la tête au chrono du lendemain.
Dimanche 24 21ème étape : Brie Comte Robert - Paris Champs Elysées 35 km (contre la montre individuel n°2)
Contre la montre plat et le plus rectiligne possible, s'ajoutant au total 76 km de chrono individuel plat et 23 par équipes plat, le kilométrage est volontairement important du fait de la difficulté soutenue du parcours.
André
- le vendredi 30 octobre 2015 à 12h09
Bonjour Kristo.
Publié pendant mes vacances, ce Tour m'a échappé, et comme vous avez commenté certaines de mes "oeuvres" ...
Un départ de la Réunion !? Rien n'y oblige, d'autant que d'autres iles pourraient revendiquer aussi leur "du".
Je préfère l'"alternatif", et une seule étape de montagne sur l'ile aurait été préférable.
Premier clm. déjà consistant avant des Pyrénées plutot soft.
Mais j'aime assez : le Spandelles en "banco" (montée/descente), et un Lourdes-Luchon qui ressemble étrangement à un Pau-Luchon que j'avais inscrit en "alternate" du classico dans ma révision du Tour numéro 99.
Sur base de mes séjours d'agrément à Royan (l'esthuaire de la Gironde) et à la Grande Motte (Saintes-Maries), je crois plus aux vertus d'éole en Camargue.
Ok pour Fayence, longueur d'étape juste.
Pontis indispensable vers Savines.
Deux grosses étapes alpestres. Décisive vers Saint-François Longchamps.
Avec 759 points au carré (Cycling-cols) et 784 (salite), je ne vois pas comment le Galibier-sud (malgré un coéfficient d'altitude) pourrait revendiquer le Hc (pour lequel je fixe la barre minimale à 900 points).
Je préfère repiquer vers Beaufort sans "coller" le Roselend. Etape complémentaire.
De la moyenne montagne et des profils tourmentés en correction en dernière semaine.
Les rares expériences de ce type n'ont jamais été probantes mais force est d'admettre qu'ASO n'avait pas été très inspiré, voire pas du tout inspiré.
Admettons, mais à condition d'accepter en parallèle les schémas inédits de René Hamm !
J'aurais inversé la longueur des chronos.
Ciao.
bapt77
- le vendredi 30 octobre 2015 à 14h20
Kristo
Effectivement, heureusement que André remonte ce parcours ! Je me souviens même pas d'une première lecture avant de commenter …
Départ de la Réunion. Pas une première. Je me souviens de Olivier73, notre compère, qui avait fait un Tour très DOM-TOM … Ces îles doivent être comptabilisés, et non expulser de la ''catégorie A'' (métropole). A ceux qui comprendrons …
Ce premier week end me convient. Cette montée du Piton ne serait pas le plus dur col de France ? Je pense. Attention à la lisibilité de votre description.
Pas étonné que André préfère l'itinéraire bis. Mais cette montée ''sèche'' convient plus à un début de parcours où les favoris devront être en forme très tôt.
Surtout que l'étape 3 revient dans ce type de profil (un peu Tour de Lombardie si on veut).
Le retour en France est juste avec 3 étapes de non-relief ponctué d'un clm où les repérés des coureurs auront déjà changés.
Qu'est ce que vous voulez dire avec ''un soin particulier'' ? ;)
Pas fan de ce Spandelles ''banco'' comme le dit André. Je préfère à ce moment un Soulor (Nord) + Bordères pour un mini enchaînement.
Je reste tout de même favorable à l'incorporation de l'Aubisque.
Le lendemain pareil. Je ne suis pas de ceux qui veulent du Lançon avant l'Azet. Surtout si on vient du Tourmalet. J'aime cette côte (avec Ris) en fin d'étape. Ici, elle casse le rythme des ''grands'' cols.
Mon avis différerait si on avait Courade et cie avant l'Aspin ; qui donnerait 3 – 4 cols potentiels de 4-6 km à 8-10%. Puis on attaquerait les plus longs de 10 km.
Ok pour cette transition mer + ''marathon''.
Savines : le final est bon. Même si je trouve cette montée trop isolé (mal entouré) je préfère toujours traversé le lac et cherché les difficultés en face. Les enchaînements sont ''monstrueux'' si on pousse au Nord de Gap. Orcières vous s'inspirerait ? :)
Deux grosses ( !) étapes de montagne. Je laisse pour le 1C ou HC du Galibier qui ne m'intéresse jamais. La seule note négative serait de na pas avoir pousser au dessus des 230 km et ensuite diminué à moins de 130 km (départ de Gap puis Alberville). Les 5,1 km à 7,4% sont inoffensifs face au même départ en ''fanfare'' dans le Cyclo'.
Beaufort est aussi ma priorité mais je reste positif sur le choix fait.
Proposition + : montée des Choseaux (jusqu'en en haut ou la moitié : how do you want).
Comme le dis André, ces retours vallonnées sont ''compliqués''. Mieux que déjà vu mais est-ce-que suffisant ? Nous avons eu récemment des antécédents (1010 ou Aurélien?) qui allait beaucoup plus loin.
Cependant, votre étape Jurasienne est top (je vais faire mieux ;) ou pas, ce sera selon les goûts de chacun, mais pas sûr qu'un vélowirien est déjà fait cette étape).
Combs-la-Ville aurait eu ma préférence pour le rapprochement certains avec une certaine année 1989 …
Très bon parcours pour moi. Les critiques sur les Pyrénées sont minimes car l'ensemble du parcours est très bien tracé et très équilibré malgré ce départ ''fantasque''. Dommage qu'il n'y en ai pas plus d de votre part.
Bonne journée.
kristo
- le vendredi 04 décembre 2015 à 20h21
Bonsoir André et Bapt,
André,
Merci pour ton commentaire qui de plus m'indique que tu sembles avoir apprécié ce tracé.
A quelles îles pouvant aussi "revendiquer leur dû" fais-tu allusion ? Des îles françaises ?
L'idée de programmer 2 étapes montagneuses sur l'île Bourbon est de mettre le massif réunionnais à égalité (en nombre d'étapes) avec les 2 autres grands massifs que sont les Pyrénées et les Alpes.
Pourquoi une seule étape aurait-elle été préférable ? J'ai déjà exprimé mon désaccord avec l'opinion selon laquelle il faut éviter de proposer une première semaine dure qui soi-disant tuerait tout suspense. A condition bien sûr que les 2 semaines qui suivent ne soient pas trop faciles.
"L'alternatif" est meilleur sportivement je l'admets, mais pour le coup peut-être un poil trop dur (cela aurait été l'étape la plus dure du Tour), et surtout cela aurait conduit à zapper le sauvage coin sud-est de l'île.
Je sais que tu es partisan, dans un parcours comportant 2 chronos individuels plats ou assez plats, de ce que le second soit plus long que le premier. Et en règle générale je suis plutôt d'accord avec ça, en particulier lorsque le premier chrono se dispute avant la haute montagne. Mais justement, ce n'est pas le cas ici et j'ai conçu cette portion entre Réunion et Pyrénées comme une portion ultra favorable aux rouleurs, avec du chrono, du vent, pour renverser la vapeur après l'épisode montagneux de la Réunion, d'où l'idée du chrono vendéen long.
Oui, en effet, les bordures sont beaucoup plus probables sur l'étape camarguaise que sur celle girondine.
Si c'est le kilométrage entre col du Pré et Bourg-Saint-Maurice qui te conduit à préférer l'alternative Beaufort, sache que la descente du versant sud-est du Cormet de Roselend est très technique et absolument pas au désavantage d'un homme seul.
Je pense tout comme toi que si les rares expériences sur le Tour d'une troisième semaine marquée par la moyenne montagne et les étapes piégeuses ne se sont pas toujours révélées probantes (quoique pour la dernière tentative, en 1997, sur des parcours loin d'être excellents, cela avait donné quelque chose d'assez intéressant), c'est parce que les étapes n'étaient pas assez bien tracées. Mais pour moi, c'est en troisième semaine que ces étapes peuvent le plus être décisives. Cela reste un pari j'en suis conscient, car l'intérêt dépend beaucoup de l'avance et de l'évolution de forme (déclinante ou non) du Maillot Jaune. D'où en effet l'importance de proposer de la pente pour que ses adversaires puissent bien le tester.
Pour finir, j'ai bien noté que tu faisais partie de ceux, assez nombreux sur ce site, qui considèrent que le label HC est un label d'exception qui ne doit être réservé qu'à une petite élite de cols, ce qui conduit en général à un nombre de cols HC bien inférieur aux nombre de cols 1C ou au nombre de cols 2C, alors que pour ma part, j'ai une exigence moins forte dans l'attribution de ce label, et cela ne me gêne pas qu'un Tour comporte plus de cols HC que de cols 1C voire même de cols 2C. Mais je comprends et respecte tout à fait ton point de vue. Là où je dis attention, en revanche, c'est sur le fait de ne se baser que sur un seul critère (en l'occurrence la cotation au carré) pour classer un col. Cela me semble léger car aucun critère, même le moins contestable, ne pourra rendre parfaitement compte de la difficulté d'un col. Certes je sais que tu repêches des cols à 880 ou rabaisses des cols à 920, mais j'ai quand même l'impression que tu restes trop sur ce seul critère. Que ferais-tu d'une montée de 3 km à 20% ? Et d'une montée de 40 km à 4,5% ?
Bapt,
Merci pour ton commentaire. Je ne sais pas trop pourquoi tant d'espaces se sont rajoutés dans la description du tracé, désolé.
J'aimerais bien consulter le parcours très DOM TOM auquel tu fais allusion, car à part celui de moselle partant également de la Réunion, je ne crois pas en avoir vu.
Le pic Maïdo et le Pas des Sables sont en effet les difficultés considérées comme les plus dures de France, mais pas par les versants que mon parcours emprunte.
Il n'y a pas de sous-entendus dans le terme "un soin particulier", je tiens simplement à ce que les coureurs puissent aussi profiter de ce long vol pour récupérer (confort de classe affaires).
Tes alternatives Soulor-Bordères ou Aubisque-Bordères sont bonnes également, pour ma part j'apprécie le format montée sèche en début de grand massif (avec arrivée au sommet ou en vallée), mais ce que tu proposes à l'avantage de garantir une descente moins dangereuse.
Je reconnais que Lançon casse le rythme des grands cols, mais il a l'avantage de réduire la vallée. Si Courade et Couret étaient des cols praticables, j'aurais bien vu en effet l'impasse sur Lançon, mais dans ce cas la Hourquette au lieu d'Aspin.
J'avais proposé dans un précédent tracé une étape empruntant Cayolle, Pontis, Saint-Apollinaire et Moissière avec arrivée à Gap. J'ai lu dans un de tes récents parcours une étape sympa dans le Champsaur.
Contrairement à d'autres dont toi en particulier, je ne suis pas fan de l'idée de "jouer de l'écart-type" (comme le dit Svam je crois) sur les distances des étapes de montagne. Je suis favorable à l'introduction systématique d'au moins une étape de haute montagne longue (plus de 200 km) avec enchaînement de cols, et défavorable à l'introduction de plus d'une étape de haute montagne très courte. Le kilométrage n'a pas beaucoup d'importance à condition de ne pas multiplier les étapes très courtes (comme cela a été le cas dans les Alpes cette année).
Oui, j'ai noté que ton étape jurassienne arrivant aux Fourgs est encore plus dure, pour moi trop dure même pour être proposée telle quelle à un peloton professionnel (avec 2-3 cols et 10 km en moins ça passerait).
Combs-la-Ville est plus loin de Paris que Brie Comte Robert ce qui conduirait à un chrono bien plus long que celui de 1989. Donc je n'ai pas bien compris ce que tu voulais exprimer.
Dommage qu'il n'y ait pas plus de parcours partagés de ma part ou dommage qu'il n'y ait pas plus de parcours commentés de ma part ? C'est vrai que je manque de temps pour confectionner et mettre en page plus de 2-3 tracés par an, surtout que j'y apporte le plus grand soin. En revanche, j'essaie toujours de commenter au moins une dizaine de tracés chaque année, en particulier ceux qui me plaisent beaucoup.
Je pense que le prochain parcours que je proposerai sera un Giro (je n'ai partagé que des Tours jusqu'à présent), j'espère trouver le temps de le partager cet hiver ou au début du printemps.
Bonne soirée à tous les deux.
bapt77
- le vendredi 04 décembre 2015 à 23h29
krsito
DOM-TOM : très vieux Tour !
Ecart-Type : pas du tout d'accord. Faire 230 km avec le mal de jambe et enchaîner le lendemain par un 80 km (comme je le fais) change automatiquement les automatismes. Les tracés récents sont trop stéréotypés. Je préfère créer mes propres stéréotypes (ex : Les Fourgs que je ne ferrais jamais si je travaillais à ASO ... Je ne suis pas fou ! Je suis juste un chercheur actuellement ;).
Et je voulais surtout réagir sur ça. Je pensais que vous aviez suffisamment de ''culture'' pour faire le rapprochement avec Laurent Fignon, originaire de Combs (cf les fameux reportages de JPO tout de même ! :)
Bonne nuit. Dommage de devoir attendre ce Giro l'année prochaine ;)
André
- le lundi 07 décembre 2015 à 11h54
Bonjour Kristo.
Effectivement, j'ai une appréciation positive.
Iles françaises, ... évidemment !
J'ai revu mon approche des clm. ind. sur bases du Tour 102 et surtout d'anciens Tours d'Italie de l'ère Torriani.
Je reste sur ma position d'un dernier chrono en plaine (après la montagne) de minimum 40 km, ce qui n'élimine pas la possibilité d'un autre test plus long avant.
Vincenzo Torriani fixait parfois un seul (+/- 50 km) clm. (individuel) à mi-Giro, voire après moins d'une semaine. En parallèle, la dernière montagne était programmée la veille ou (plus rarement) avant-veille du terme.
J'ai repris ces scénari dans mes cahiers (que je vais porter à 60 pour Tour et Giro). Mais, j'évite d'intégrer des tests collectifs postérieurement, contrairement au défunt Tour.
Sur un site "concurrent", j'avais prévu de participer à un concours.
Pour raisons privées, j'ai du renoncer au schéma "révolutionnaire" que j'avais imaginé :
Un seul clm ind. de 42/45 km le 1er WE (dimanche) Bonn-Koln.
En première partie, succession d'étapes accidentées (Ardennes, Chevreuse, Finistère), 2 étapes bords de mer sur la Bretagne nord , et une spéciale ribinous.
Une étape "marathon" (300 km) pour rejoindre acec moins de transfert le pied des Pyrénées (en 4 temps) :
Grosse étape le jeudi 13 : Labays/Marie-Blanque/Aubisque/et arrivée au sommet à Curadère sinon Hautacam.
Comme il avait été demandé de faire preuve d'imagination pour le 14/7, j'aurais demandé une dérogation pour 2 demi-étapes : Lourdes-Argelès (Soulor/Spandelles à 15 km de l'arrivée), et Argelès-B. de Bigorre (avec le seul Tourmalet à 30 km du terme).
Sortie pyrénéenne via l'Ariège vers Saint-Girons avec du pentu (Menté/Portet d'Aspet/Saet/Agnes/Crouzette).
Enfin, une dernière semaine en 2 temps :
Arrivée en altitude à la station de Cap de Cote (6 km 9%) en enchainement du col des Vieilles (3 km 8,7%) après d'autres montées mineures.
Reprise d'une de mes étapes fétiches vers Marvejols (Lusette/Solpérières/Molines/Croix-Neuve/Chabrits/Valcroze) environ 120 km.
Un "break" par la vallée du Rhone (Tournon est candidate).
Exit les Alpes au profit d'ultimes étapes en Haute-Loire (longue vers Langeac) via l'Ardèche (col Brun/Bellevue/d'Estours/Escoussousses) et dans le département du Puy de Dome ou de l'Allier, voire du Forez (après la découverte, merci Bapt, d'une difficulté susceptible de "booster" le final).
Un départ de la Nièvre et une arrivée directe à Paris.
Hélas, des problèmes de santé m'ont empeché de développer le projet que je réserverai pour les nouveaux compléments de mes cahiers (qui "mangent" un temps énorme !).
Les montées de 3 km à 20%, et de 40 km à 4,5%.
Pour cette dernière, j'effectuerai une étude de la montée dans sa globalité.
Le colle della Fauniera par Caraglio fait 34,7 km à 5,57%. Mais, les 16 derniers affichent 8,69% ! HC "of course".
3 km à 20% "au carré par km" = 400x3 soit 1200 points.
Ce genre de montée doit etre évaluée "individuellement", "à part".
Au-dessus de 10-11%, les paramètres sont faussés, et ce genre de pourcentage sur des distances courtes convient/favorise des coureurs particuliers qui ne sont pas nécessairement des grimpeurs mais qui développent une puissance élevée.
Quel classification ? Surement pas HC ! Plutot 2c.
En parallèle, je "ravale" croix-Neuve en 3c.
Ciao.
Crico
- le mercredi 09 décembre 2015 à 16h42
Bonjour Kristo,
je n'avais pas non plus vu ce parcours, assez caché pour la onzième page de ce topic ! N'ayant pas été mis en évidence sur le forum, ça lui a peut-être fait défaut !
Première grosse arrivée sur le week-end très violente au Piton de la Fournaise. Une des étapes majeures !
L'étape du dimanche est très bonne aussi, avec peu de temps morts en fin de compte. Pour l'entame c'est plus amusant qu'une grosse course de côte. L'étape sera ainsi plus débridée sur la fin après le passage du Maïdo.
Deux étapes de plat : logique après ces trois premiers jours très durs.
le chrono est tout de même assez long à ce stade, j'aurais inversé la longueur des deux. Un long chrono pour vraiment renverser l'épreuve à la fin est plus intéressant, alors que là le général n'aura pas encore "énormément" bougé.
Argelès : un dyptique avec le soulor aurait été plus intéressant, avec la descente technique, et en poussant sur le kilométrages (avec une montée des Spandelles par le versant facile).
Bagnères : enchaînement déjà vu mais belle étape pyrénéenne bien assorti dans le parcours. Dommage de ne pas conclure sur une arrivée en altitude au bout de cette chevauchée, soit juste après le Peyresourde, aux Agudes (6,0 KM à 7 %) ou à l'Hospice de France après être descendu tt en bas !
Fayence : approche assez simpliste. Muscler le final n'aurait pas été un mal.
Savines : Un déjà vu, quelque chose de plus croustillant aurait là aussi bien venu, même si Pontis est bien sur très dur !
Saint François-Longchamps : une belle étape, pas de doute ! Belle chevauchée dans la Maurienne.
Bourg-Saint-Maurice : belle étape, très bien tracée dans ce week-end de conclusion de la seconde semaine, qui s'enchaîne très bien avec l'étape de la veille.
La Chaux de Fonds : bonne étape pour la reprise, la Chaumont est en effet très dure, mais le profil de la descente sur Savagnier est un peu bizarre.
L'étape de Baume m'inspire moyen. Sur Liège ça donne jamais grand chose ce genre de rythme, et même si l'état de fraîcheur ne sera pas le même, je doute sur la capacité d'un ou plusieurs coureurs à pouvoir vraiment en distancer certains autres sur aussi peu de difficultés... Et surtout aussi loin de la fin.
Dans l'étape de l'Auxois, le parcours est pas mal du tout. Le Mont Auxois n'a qu'une seule ascension par contre mais bon. Mais je crois que tu utilises la partie après le chemin de Méplan qui comprend un secteur très pentu effectivement. Sinon, on peut alourdir l'étape certes même si je sais que ce n'est pas ta tasse de thé.
Par contre, j'aime bien quand il y a un petit tempo sur toute l'étape dans ce genre d'étapes qui se veut débridée. Dommage qu'on ne puisse pas mettre la pagaille dès le début, sans proposer des difficultés super dures, avec des temps morts par ci par là dans l'étape. Schéma de fin à peut-être recorriger.
Conclusion : Un tracé franchement pas mal, assez classique, qui a l'avantage de respecter bien les normes comme il faut ! Cependant, certaines étapes sont assez fades, quelques carences sont visibles et améliorables ! Des difficultés à parfois mieux répartir... Mais de bons tracés tout de même, c'est sûr. C'est plus le genre de parcours dont ASO devrait se rapprocher.
Bonne journée !
Fred
- le mardi 15 décembre 2015 à 18h13
Bonsoir a tous,
Je vais me plonger dans un mini-débat.
Kristo,
Les meilleurs tours de France de l'ère Leblanc sont 95 et 97 en termes de tracé, de cols ainsi que la légende.
Le niveau est supérieur aux tours moderne.
Il faut préciser que si l'étape des vosges en 97 a un peu marché c'est du a la défaillance de Jan Ullrich et non au tracé de l'étape.
Ce fut un tour comme j'ai pu le dire en étant en discussion avec André le plus difficile en terme de dénivellé depuis 87, mème 2013 ainsi que 2016 arrivent derrière avec plus de cols.
Un tour montagneux avec 30 ascencions ne signifie pas forcément que le maillot jaune va ètre en difficulté.
D'ailleurs Froome est tranquille malgré une fin un peu difficile sur des tours de ce style.
Concernant la moyenne montagne celle proposé en 2014 est très bien mise en valeur et refaire le même genre d'étapes en fin de tour peut avoir son role mais c'est la haute montagne qui détermine le vainqueur vu qu'il n'y a quasiment plus de chrono.
Tous les grands champions ont survolé les tours difficile donc faire une moyenne de 20 a 25 ascencions maxi et mettre environ 80 Km de contre la montre et ne plus faire un nombre trop importants d'arrivées au sommet permettrez peut-ètre de donner des courses un peu plus intéressantes.
Un dernier point, le grand cru de C.P est 2011.
kristo
- le lundi 25 janvier 2016 à 20h15
Bonsoir à tous, et bonne année à tous,
Bapt
Pour moi, une étape en ligne vraiment trop courte n'est pas digne de faire partie d'un Grand Tour cycliste. Je ne suis pas opposé à l'idée de varier le kilométrage, mais pas exagérément. Et je pense qu'une étape courte n'est que rarement indispensable, alors qu'une étape longue de haute montagne au moins dans un GT est une nécessité.
Je savais que Laurent Fignon était francilien, mais je ne connaissais pas sa ville d'origine. Je privilégie toujours la cohérence sportive d'un parcours par rapport aux hommages/commémorations, donc pas de Combs la Ville ce coup-ci.
André
Content d'apprendre que ton état de santé s'améliore.
C'est seulement pour équilibrer kilométrage de chrono et difficulté montagneuse que mon dernier chrono est un peu raccourci. En règle générale, je partage ton point de vue d'un ultime chrono long.
Je suis rassuré par tes explications concernant la classification des difficultés, le critère de la cotation au carré n'est bien évidemment pas la panacée. D'accord avec le 2C pour une montée de 3 km à 20%. Quant à une montée régulière (j'avais oublié de préciser cet adjectif) de 40 km à 4,5%, son score est de 810, ce qui est suffisant pour moi pour le label HC mais pas pour toi. Cela dit, je pense qu'il faut tenir compte de l'altitude (dénivelé de 1800 m), auquel cas tu pourrais peut-être repêcher en HC une telle difficulté.
Et je suis tout à fait d'accord (autre limite de la cotation au carré) sur le fait qu'"au-dessus de 10-11%, les paramètres sont faussés". Je pense en effet que ce critère n'est pertinent que pour des pentes inférieures à 10%. Cela me semble à peu près acceptable de considérer qu'un kilomètre à 10% vaut (environ) 2 km à 7% et (exactement) 4 km à 5%. Mais 4 kilomètres à 10% valent bien plus qu'un kilomètre à 20%. Pour ma part, je ne considère que des portions de 500 m minimum (ce qui permet d'éviter que des ruptures de pente très courtes gonflent trop artificiellement le score), et corrige systématiquement les portions à plus de 10% (un kilomètre à 11% = 110 points et non 121, un kilomètre à 15% = 150 points et non pas 225, etc…, ainsi la fameuse montée de 3 km à 20% évoquée ci-dessus ne vaut plus 1200 points mais 600).
Crico
Tu as trouvé le bon terme pour cette étape du Maïdo, cette difficulté est là pour "débrider" la fin d'étape. Je la classerai troisième au rang des étapes les plus difficiles, derrière celles de Saint François Longchamp et (de peu) Luchon, mais devant celle de la veille arrivant au Piton.
J'ai expliqué à André pourquoi un chrono vendéen long et plus long que le dernier, tout simplement parce que je suis persuadé contrairement à ce que tu sembles penser que le général aura déjà beaucoup bougé après les 2 étapes réunionnaises montagneuses.
Si Spandelles est abordé par son versant le plus facile, c'est par Argelès non ? Où est l'arrivée alors ? A moins que Spandelles soit gravi avant Soulor ? Comme débattu avec Bapt, pourquoi pas, mais par souci de réalisme je me limite à 240 km max (règle UCI, pas toujours respectée par le Giro cela dit), et souhaitant conserver le lieu de départ, pas sûr que je reste en-dessous de la limite en incorporant le Soulor. De plus j'ai un petit faible pour le format montée sèche (très) difficile avec arrivée en descente.
Si arrivée au sommet le dimanche, risque accru que l'étape du Spandelles soit escamotée, donc non. En tout cas non ferme à l'Hospice de France, qui n'apporte rien. Pour l'arrivée aux Agudes en revanche, l'alternative me séduit un peu plus, d'une part car la montée est courte et s'enchaîne bien avec Azet, d'autre part car elle présente l'avantage d'éviter la descente vers Luchon certes courte mais sur une route large et exposée au vent et donc peu favorable à un homme seul. Pourquoi pas. Mais je préférais une arrivée en vallée pour cette étape.
L'étape de Fayence, je n'ai cherché ni à la compliquer ni à la muscler. Etant donné que les étapes propices aux puncheurs sont souvent présentes dans les Grands Tours en première semaine et que ma première semaine est composée soit de haute montagne, soit de plat, soit de chrono, je n'avais rien pour eux. Je leur garantis donc ici une bonne chance de victoire d'étape. Au risque, je te le concède, que cette étape plutôt taillée au premier abord pour une échappée soit cadenassée par une équipe possédant un puncheur de classe mondiale dans ses rangs, ce qui donnerait une étape un peu ennuyeuse en-dehors des derniers kilomètres.
J'aime bien cette idée de mettre en valeur Pontis. L'étape là non plus ne peut pas être trop longue et je ne souhaite pas allonger les transferts.
Les étapes alpines et l'étape jurassienne te plaisent. Je suis d'accord que l'étape de Baume les Dames est plus fade, mais elle est davantage conçue, en troisième semaine, comme une respiration entre les 2 étapes de fin de Tour que je considère comme clés (La Chaux de Fonds et Venarey les Laumes), respiration qui cela dit peut être mise à profit pour une tactique d'équipe offensive, si un leader montre des signes de fatigue.
C'est vrai que le début d'étape est probablement trop facile, il est surtout touristique (passage par les climats inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO). Et effectivement, les leaders qui voudront renverser le Maillot Jaune ne pourront compter que sur la deuxième partie d'étape. Mais celle-ci est quand même très dense, et les temps morts m'y semblent moins utiles car c'est une étape qui se prête moins à une tactique d'équipe (enchaînement de petites montées et descentes sans plat) qu'à une bataille homme à homme. La dernière montée, très courte, part en peu en-dessous du village et son sommet se trouve sur la rue principale.
Au final, je comprends que tu trouves 2-3 étapes un peu fades (Fayence, Savines le Lac et Baume les Dames si j'ai bien compris), mais comme je te l'explique c'est tout à fait assumé et ça s'inscrit dans une logique globale de construction de ce tracé. Par "difficultés à mieux répartir", je suppose que tu évoques l'étape bourguignonne, uniquement celle-ci, et pas le tracé dans sa globalité ? Parce que pour ma part justement, je trouve que les difficultés sont très bien réparties tout au long du tracé, avec des étapes difficiles chaque week-end et 3 grand massifs montagneux. Alors même que beaucoup de parcours présentés ici ont à mes yeux le défaut de trop charger la troisième semaine au détriment des 2 premières (comme les 3 GT et notamment le Tour depuis quelques années).
Fred
Je suis d'accord avec presque tous tes propos (1997 meilleur tracé de l'ère Leblanc; un Tour très dense en difficultés ne va pas forcément augmenter les risques de déstabilisation du Maillot Jaune; la haute montagne est quasi systématiquement plus décisive que la moyenne montagne; le nombre de cols n'est qu'un critère, assez pertinent mais pas unique, de la difficulté d'un parcours; réduire les arrivées au sommet et augmenter, par rapport aux 2-3 derniers Tours, le kilométrage de chrono peut amener plus de spectacle; le meilleur Tour, et peut-être meilleur tracé aussi, de l'ère Prudhomme, est pour l'instant 2011). J'ai une réserve sur 1995 qui, quoique plutôt bon cru de l'ère Leblanc, me paraît quand même assez en-dessous de 1997. Et un désaccord très net, comme argumenté sur l'article de Thomas, sur le fait que Froome a gagné facilement son deuxième Tour.
Fred
- le mardi 26 janvier 2016 à 22h29
Bonsoir Kristo,
1997 reste le meilleur tracé de l'ère Leblanc et le meilleur tour en terme de courses devant 2011, 2003 et 1995.
Pour ce dernier ce fut un grand cru mème si Indurain était au dessus du lot car les tops coureurs ont gagnés les grosses étapes.
Pour l'année dernière Froome a eu un peu plus de mal que durant le tour 2013 mais au final il le gagne.
Je ne penses pas qu'un tour comme cette année peut le faire sombrer car la difficulté d'un parcours pèse pour tous les coureurs.
En terme de dénivellé depuis 1987 les tours les plus costauds sont : 1997, cette année, 2013 et 1995 dans l'ordre croissant.
Bien évidemment vous pouvez publier dans cette rubrique aussi bien vos idées de Tour de France que de Tour d'Espagne ou de Tour d'Italie.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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Je publie à nouveau un tracé dans ce sujet ouvert par André, novateur à plusieurs titres :
1) Grand départ ultra-marin (à part un Tour publié par moselle, je n'en ai pas vu d'autres sur velowire), d'où grand transfert aérien, 3 jours de repos et 1ère étape le vendredi (comme le Giro 2014)
2) Pas d'autre transfert que lors du premier jour de repos (par la suite maximum 90 km et 45 minutes entre ville arrivée et ville départ)
3) 3 grands massifs montagneux
4) Au moins 1 col 1C dans chacune des 4 semaines d'épreuve
5) Toutes les étapes de haute montagne le week-end
6) (ce n'est pas vraiment novateur mais tellement, et malheureusement, peu fréquent ici et même dans la réalité, les Vuelta 2011 et à un degré moindre cette année étant de rares contre-exemples), une troisième semaine sans haute montagne, faisant la part belle à la moyenne montagne et aux étapes piégeuses.
Ce Tour comporte :
7 étapes de plaine dont 2 "bords de mer"
3 étapes accidentées
2 étapes de moyenne montagne
6 étapes de haute montagne
2 contre-la-montre individuels
1 contre-la-montre par équipes
3445 km
26 cols classés HC (6), 1C (13) et 2C (7)
3 arrivées au sommet (mais une seule dont la ligne d'arrivée est tracée exactement au sommet)
13 régions (d'avant la réforme territoriale) traversées
Vendredi 1 1ème étape : Saint Denis de la Réunion - Le Port 23 km (contre-la-montre par équipes)
Ce n'est pas tant pour des raisons sportives que cet exercice est collectif et non pas individuel, mais plutôt pour une raison logistique. Cela permettra en effet de n'occuper la Nouvelle Route du Littoral (ouverte d'ici 4/5 ans), construite sur l'océan et qui représente plus de la moitié du tracé de l'étape, qu'un minimum de temps (environ 1 heure et quart entre passage de la première équipe et passage de la dernière, avec des départs de 3 minutes en 3 minutes).
Samedi 2 2ème étape : Saint Paul - Piton de la Fournaise 212 km (étape de haute montagne n°1)
Km 60,5 : Côte du Tampon 7,7 km à 6% (2C) 0-0-1
Km 189 : Col de Bellevue 27,7 km à 5,7% (HC) 1-0-1
Km 208 : Côte du Cratère Commerson 14 km à 5,1% (1C) 1-1-1
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5191256
Itinéraire alternatif prévu en cas d'éruption du volcan (pour éviter la "route des Laves")
Parcours identique jusqu'au km 92 à Saint Joseph
Km 102,5 : Côte de Manapany les Hauts 10,7 km à 5,1% (2C)
Km 117,5 : Côte de Mont Vert les Hauts 3,8 km à 7,7 % (2C)
Km 133,5 : Côte de Notre Dame de la Paix 11,8 km à 9,6% (HC)
Km 146,5 : Côte de Bourg-Murat 4,3 km à 4,8% (3C)
Arrivée à la Plaine des Palmistes, km 161.
Comme la veille, des paysages magnifiques seront au programme, la côte ouest sera d'abord longée avant un petit crochet par Le Tampon, une des plus grandes villes de l'île, puis le Sud Sauvage et la "route des Laves", avant d'aborder l'ascension du volcan, certes pas par sa face la plus abrupte, mais par son versant le plus usant et qui présente le plus de dénivelé. L'étape permettra déjà, au deuxième jour de course, de mettre en évidence les prétendants à la victoire finale, d'autant plus que la côte finale est très irrégulière avec plusieurs kilomètres à 9-10%. L'arrivée sera jugée (si le volcan le permet) sur la plaine des Sables, là où se termine la route goudronnée, après une petite descente technique.
Dimanche 3 3ème étape Saint Benoît - Cilaos 198 km (étape de haute montagne n°2)
Km 44,5 : Côte de La Montagne 4,6 km à 6,7% (3C)
Km 104,5 : Côte du Maïdo 20,9 km à 8,2% (HC) 2-1-1
Km 151 : Côte de l'Etang Salé les Hauts 4,9 km à 9,6% (2C) 2-1-2
Km 176 : Côte du Petit Serré 1,5 km à 6,9% (3C)
Km 197 : Côte de Cilaos 16,8 km à 4,8% (1C) 2-2-2 détail 9,1 km à 7,4%, 2,5 km de descente, 5,2 km à 5,4%
La caravane publicitaire s'arrêtera au kilomètre 165, à la Rivière.
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5191449
Pourquoi pas le Maïdo en fin d'étape me direz-vous ? Pour plusieurs raisons. La première est géographique, cela permet de parcourir davantage l'île et notamment d'entrer dans au moins un des 3 cirques, celui de Cilaos. La deuxième est touristique, la "route des Tamarins" et la "route des 400 virages", en fin d'étape, sont splendides. La troisième est sportive enfin, j'ai une petite crainte que les écarts au général à l'issue des 3 premiers jours de course soient trop grands si on concentre le final de l'étape sur le Maïdo, qui n'a quasiment pas d'équivalent en Métropole. D'où le choix de n'en faire qu'un col d'écrémage, et pourquoi pas, notamment en cas de défaillance d'un grand leader, hypothèse plausible même si le col n'est monté qu'au train, offrir 90 derniers kilomètres d'étape dantesques.
Lundi 4 Repos-transfert, un soin particulier sera apporté au confort des coureurs, en particulier lors des 11 heures de vol.
Mardi 5 4ème étape : Roissy en France - L'Aigle 191 km (étape de plaine n°1)
Aucune difficulté à signaler, le lieu de départ est bien évidemment choisi pour limiter le temps de transfert.
Mercredi 6 5ème étape : Alençon - Cholet 197 km (étape de plaine n°2)
RAS comme la veille, 2ème étape pour les sprinteurs.
Jeudi 7 6ème étape : Les Herbiers - La Roche sur Yon 41 km (contre-la-montre individuel n°1)
Contre-la-montre tout plat et très rectiligne, placé pour couper la plaine et surtout pour permettre aux rouleurs pas franchement avantagés par l'entame de ce Tour de reprendre du terrain, et, pour ceux qui s'en sont sortis le mieux à la Réunion, de creuser éventuellement leur avantage. C'est la difficulté très importante du départ de course qui m'a conduit à opter pour un chrono assez long, le plus long du parcours.
Vendredi 8 7ème étape : Fontenay le Comte - Blaye 210 km (étape de plaine n°3)
Etape certes toujours propice à un sprint massif mais plus délicate que les 2 premières, car le parcours emprunte le Marais Poitevin, puis longe la mer et enfin l'estuaire de la Gironde, donc beaucoup de portions exposées, attention si le vent est de la partie.
Samedi 9 8ème étape : Langon - Argelès Gazost 218 km (étape de haute montagne n°3)
Km 201 : Col de Spandelles 10,3 km à 8,4% (1C) 2-3-2
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5191791
Une course de côte comme j'en propose souvent en entrée de massif, mais cette fois-ci en montée sèche et arrivée en descente, ce qui innove un peu. Même si la route dans la vallée qui précède Spandelles est déjà en faux-plat montant, le peloton ira buter sur les sévères pentes du col, et on verra rapidement si la première hiérarchie dessinée à la Réunion va rester la même ou être modifiée.
Dimanche 10 9ème étape : Lourdes - Bagnères de Luchon 168 km (étape de haute montagne n°4)
Km 34,5 : Côte de Viscos 10,2 km à 7,7% (1C) 2-4-2
Km 63,5 : Col du Tourmalet 18,3 km à 7,7% (HC) 3-4-2
Km 86,5 : Côte de Sarrat de Bon 4,4 km à 7,2% (3C)
Km 97,5 : Col d'Aspin 5,3 km à 7,5% (2C) 3-4-3
Km 114,5 : Côte de Lançon 3,5 km à 10% (2C) 3-4-4
Km 135 : Col d'Azet 10,4 km à 7,5% (1C) 3-5-4
Km 153 : Col de Peyresourde 8 km à 7,6% (1C) 3-6-4
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5192082
Une étape très dense, ne comportant que des difficultés dont la pente moyenne est supérieure à 7%. Je ne suis en général pas emballé par des arrivées à Luchon précédées d'Aspin et Peyresourde, mais en proposant l'enchaînement quasiment sans temps morts Sarrat de Bon - Aspin - Lançon - Azet - Peyresourde dans les 90 derniers kilomètres, je pense garantir une course d'attaque, propice à la prise de risques. Surtout que Viscos et Tourmalet auront bien amaigri le peloton avant cet enchaînement.
Lundi 11 Repos en Haute-Garonne
Mardi 12 10ème étape : Saint Girons - Narbonne 199 km (étape de plaine n°4)
Nouvelle occasion pour les sprinteurs.
Mercredi 13 11ème étape : Narbonne - Les Saintes Maries de la Mer 162 km (étape de plaine n°5)
A partir d'Agde, au kilomètre 50, la totalité du parcours, tout plat, longera soit la mer, soit les étangs, avec très peu d'abri. Si la tramontane souffle, les bordures sont assurées. Probablement une étape clé du parcours.
Jeudi 14 12ème étape : Arles - Fayence 235 km (étape accidentée n°1)
Km 13,5 : Côte des Baux de Provence 1,3 km à 7,2% (4C)
Km 19 : Côte de Pierre Malle 2,2 km à 6,1% (4C)
Km 134,5 : Côte de Saint Martin de Brômes 2,4 km à 4,5% (4C)
Km 143 : Côte d'Esparron de Verdon 2,1 km à 6,5% (4C)
Km 235 : Côte de Fayence 1,2 km à 10% (4C)
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5193398
Les puncheurs n'auront probablement pas eu d'occasion de briller jusque-là, voici une étape, la plus longue de ce Tour, qui peut leur sourire, soit en prenant l'échappée, soit en contrôlant depuis le peloton comme ils ont réussi à le faire lors de l'étape de Rodez du Tour de cette année.
Vendredi 15 13ème étape : Grasse - Savines le Lac 198 km (étape de moyenne montagne n°1)
Km 6 : Col du Pilon 6 km à 4,7% (3C)
Km 15 : Pas de la Faye 5 km à 4,9% (3C)
Km 51 : Col de Luens 2 km à 5,5% (4C)
Km 69 : Col des Lèques 7,1 km à 5,4% (3C)
Km 138,5 : Col du Labouret 3,6 km à 6,4% (3C)
Km 167 : Col Saint Jean 5,7 km à 4,2% (3C)
Km 188,5 : Col de Pontis 5,3 km à 9,6% (2C) 3-6-5
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5193423
L'étape empruntera la "route Napoléon" jusqu'à Digne, avec quelques difficultés de 3ème ou 4ème catégorie, puis les coureurs rejoindront le lac de Serre Ponçon avant de gravir le difficile Pontis, dont le sommet sera placé à 10 km de l'arrivée en faux-plat montant.
Samedi 16 14ème étape : Embrun - Saint François Longchamp 227 km (étape de haute montagne n°5)
Km 31 : Côte de Sainte Marguerite 2,5 km à 6,5% (3C)
Km 79 : Col du Galibier 19,5 km à 5,6% (la difficulté qui me fait le plus hésiter entre HC et 1C, je l'avais classée HC dans mon précédent tracé, mais je me suis rendu compte que le score à la cotation au carré n'est que de 670 environ et non pas 680, donc je vais être sévère malgré le prestige du col et le classer 1C) 3-7-5
Km 144 : Col du Mollard 15,3 km à 6,8% (1C) 3-8-5
Km 164,5 : Col de la Croix de Fer 14,1 km à 5,8% (1C) 3-9-5
Km 206,5 : Col de Chaussy 13,8 km à 7,5% (HC) 4-9-5
Km 227 : Côte de Saint François Longchamp 9,4 km à 8,3% (1C) 4-10-5
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5196001
La fameuse étape longue de haute montagne avec enchaînement de cols qui m'est chère, et qui manque à beaucoup de parcours de Grands Tours récents. L'enchaînement (sans vallée) Chaussy - Saint François Longchamp étant plus difficile que l'enchaînement (également sans vallée) Mollard - Croix de Fer, j'attends surtout des 3 premiers cols qu'ils usent et éliminent de l'équipier, avant que les leaders s'expliquent à 35 km de l'arrivée, au niveau des lacets de Montvernier, dans un final d'étape qui ressemble beaucoup à l'enchaînement Romme - Colombière du Tour 2009.
Dimanche 17 15ème étape : Saint François Longchamp - Bourg Saint Maurice 154 km (étape de haute montagne n°6)
Km 5 : Col de la Madeleine 5,1 km à 7,4% (2C) 4-10-6
Km 61,5 : Col des Cyclotouristes 13 km à 7,3% (1C) 4-11-6
Km 90 : Côte de Bisanne 12,4 km à 8,3% (HC) 5-11-6
Km 121 : Col du Pré 12,2 km à 7,9% (HC) 6-11-6
Km 134 : Cormet de Roselend 5,9 km à 6,4% (3C)
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5196039
Dernière étape de haute montagne, en format assez court, pas plus de 10 km de vallée dans les 105 derniers kilomètres. L'étape est conçue, beaucoup plus que l'étape de la veille, pour favoriser l'attaque de loin.
Lundi 18 Repos en Tarentaise
Mardi 19 16ème étape : Albertville - Evian les Bains 147 km (étape de plaine n°6)
Km 39 : Col de Bluffy 1,6 km à 7,8% (4C)
Km 58 : Côte de Saint Jean de Sixt 6 km à 4,9% (3C)
Km 110 : Col de Jambaz 2,6 km à 4,6% (4C)
Etape propice à un sprint massif mais attention au redémarrage après le repos, le milieu d'étape est assez casse-pattes.
Mercredi 20 17ème étape : Evian les Bains - La Chaux de Fonds 191 km (étape de moyenne montagne n°2)
Km 50 : Côte du Lac de Bret 6,2 km à 4,4% (3C)
Km 75,5 : Côte de Moudon 4,6 km à 4,8% (3C)
Km 112,5 : Côte de Mauborget 9,3 km à 7,5% (1C) 6-12-6
Km 163,5 : Côte de Chaumont 8,1 km à 8,1% (1C) 6-13-6
Km 183 : Col de la Vue des Alpes 6,9 km à 7,3% (2C) 6-13-7
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5196068
(la difficulté au Km 140 n'existe pas, c'est une erreur d'Openrunner, il s'agit d'un tunnel)
L'étape la plus difficile de cette troisième semaine, dans laquelle, si le maillot jaune ou un prétendant bien classé est en perte de régime, il y a largement de quoi le faire vaciller.
Jeudi 21 18ème étape : La Chaux de Fonds - Baume les Dames 140 km (étape accidentée n°2)
Km 1,5 : Côte de la Chaux de Fonds 1,5 km à 4,6% (4C)
Km 41 : Col de la Vierge 9,8 km à 4,8% (3C)
Km 68 : Côte de Combe d'Arnotte 6 km à 5,5% (3C)
Km 80,5 : Côte d'Orgeans 2,4 km à 7,6% (3C)
Km 87,5 : Côte de Cour Saint Maurice 1,3 km à 7,1% (4C)
Km 92 : Côte de Belleherbe 2,4 km à 7,8% (3C)
Km 104,5 : Côte de Belvoir 1,5 km à 8,8% (4C)
Km 123,5 : Côte d'Ansuans 1,6 km à 5,6% (4C)
Km 133,5 : Côte de Bois la Ville 1 km à 8,9% (4C)
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5196824
Une étape "toboggan", la plus courte en ligne de ce Tour, qui encourage à l'attaque de loin, notamment parce que les côtes les plus pentues se concentrent entre 60 km et 30 km de l'arrivée. Je m'attends quand même davantage à des alliances offensives avec relais à l'avant qu'à des attaques solitaires.
Vendredi 22 19ème étape : Dôle - Vénarey les Laumes 149 km (étape accidentée n°3)
Km 50,5 : Côte de Concoeur 1,1 km à 7,1% (4C)
Km 62 : Côte de Chambolle Musigny 4 km à 4,5% (4C)
Km 86,5 : Côte de Malain 1 km à 7,4% (4C)
Km 89,5 : Côte de Savigny sous Malain 1,3 km à 11,2% (4C)
Km 103 : Côte de Turcey 1,2 km à 13,2% (3C)
Km 108 : Côte de Saint Hélier 1,5 km à 7,4% (4C)
Km 114,5 : Côte de Villy en Auxois 1,4 km à 10,4% (4C)
Km 125,5 : Côte de Boux sous Salmaise 2,1 km à 7,7% (3C)
Km 134,5 : Côte de Hauteroche 1,5 km à 8,3% (4C)
Km 139 : Côte de Flavigny sur Ozerain 1,3 km à 8,7% (4C)
Km 145 : Mont Auxois 0,45 km à 16% (4C)
Profil Openrunner : http://www.openrunner.com/elevation/findORElevation3.php?id=5196928
Ce sont des difficultés pentues qui sont proposées aux coureurs, l'occasion ou jamais de décramponner un adversaire direct dans l'une ou l'autre des côtes du parcours, dont 4 ont une pente moyenne supérieure à 10%. De quoi peut-être faire plus de dégâts qu'une étape de haute montagne classique.
Samedi 23 20ème étape : Tonnerre - Melun 150 km (étape de plaine n°7)
Dernière occasion pour les sprinteurs, et jour calme pour les leaders qui auront déjà la tête au chrono du lendemain.
Dimanche 24 21ème étape : Brie Comte Robert - Paris Champs Elysées 35 km (contre la montre individuel n°2)
Contre la montre plat et le plus rectiligne possible, s'ajoutant au total 76 km de chrono individuel plat et 23 par équipes plat, le kilométrage est volontairement important du fait de la difficulté soutenue du parcours.
Bonjour Kristo.
Publié pendant mes vacances, ce Tour m'a échappé, et comme vous avez commenté certaines de mes "oeuvres" ...
Un départ de la Réunion !? Rien n'y oblige, d'autant que d'autres iles pourraient revendiquer aussi leur "du".
Je préfère l'"alternatif", et une seule étape de montagne sur l'ile aurait été préférable.
Premier clm. déjà consistant avant des Pyrénées plutot soft.
Mais j'aime assez : le Spandelles en "banco" (montée/descente), et un Lourdes-Luchon qui ressemble étrangement à un Pau-Luchon que j'avais inscrit en "alternate" du classico dans ma révision du Tour numéro 99.
Sur base de mes séjours d'agrément à Royan (l'esthuaire de la Gironde) et à la Grande Motte (Saintes-Maries), je crois plus aux vertus d'éole en Camargue.
Ok pour Fayence, longueur d'étape juste.
Pontis indispensable vers Savines.
Deux grosses étapes alpestres. Décisive vers Saint-François Longchamps.
Avec 759 points au carré (Cycling-cols) et 784 (salite), je ne vois pas comment le Galibier-sud (malgré un coéfficient d'altitude) pourrait revendiquer le Hc (pour lequel je fixe la barre minimale à 900 points).
Je préfère repiquer vers Beaufort sans "coller" le Roselend. Etape complémentaire.
De la moyenne montagne et des profils tourmentés en correction en dernière semaine.
Les rares expériences de ce type n'ont jamais été probantes mais force est d'admettre qu'ASO n'avait pas été très inspiré, voire pas du tout inspiré.
Admettons, mais à condition d'accepter en parallèle les schémas inédits de René Hamm !
J'aurais inversé la longueur des chronos.
Ciao.
Kristo
Effectivement, heureusement que André remonte ce parcours ! Je me souviens même pas d'une première lecture avant de commenter …
Départ de la Réunion. Pas une première. Je me souviens de Olivier73, notre compère, qui avait fait un Tour très DOM-TOM … Ces îles doivent être comptabilisés, et non expulser de la ''catégorie A'' (métropole). A ceux qui comprendrons …
Ce premier week end me convient. Cette montée du Piton ne serait pas le plus dur col de France ? Je pense. Attention à la lisibilité de votre description.
Pas étonné que André préfère l'itinéraire bis. Mais cette montée ''sèche'' convient plus à un début de parcours où les favoris devront être en forme très tôt.
Surtout que l'étape 3 revient dans ce type de profil (un peu Tour de Lombardie si on veut).
Le retour en France est juste avec 3 étapes de non-relief ponctué d'un clm où les repérés des coureurs auront déjà changés.
Qu'est ce que vous voulez dire avec ''un soin particulier'' ? ;)
Pas fan de ce Spandelles ''banco'' comme le dit André. Je préfère à ce moment un Soulor (Nord) + Bordères pour un mini enchaînement.
Je reste tout de même favorable à l'incorporation de l'Aubisque.
Le lendemain pareil. Je ne suis pas de ceux qui veulent du Lançon avant l'Azet. Surtout si on vient du Tourmalet. J'aime cette côte (avec Ris) en fin d'étape. Ici, elle casse le rythme des ''grands'' cols.
Mon avis différerait si on avait Courade et cie avant l'Aspin ; qui donnerait 3 – 4 cols potentiels de 4-6 km à 8-10%. Puis on attaquerait les plus longs de 10 km.
Ok pour cette transition mer + ''marathon''.
Savines : le final est bon. Même si je trouve cette montée trop isolé (mal entouré) je préfère toujours traversé le lac et cherché les difficultés en face. Les enchaînements sont ''monstrueux'' si on pousse au Nord de Gap. Orcières vous s'inspirerait ? :)
Deux grosses ( !) étapes de montagne. Je laisse pour le 1C ou HC du Galibier qui ne m'intéresse jamais. La seule note négative serait de na pas avoir pousser au dessus des 230 km et ensuite diminué à moins de 130 km (départ de Gap puis Alberville). Les 5,1 km à 7,4% sont inoffensifs face au même départ en ''fanfare'' dans le Cyclo'.
Beaufort est aussi ma priorité mais je reste positif sur le choix fait.
Proposition + : montée des Choseaux (jusqu'en en haut ou la moitié : how do you want).
Comme le dis André, ces retours vallonnées sont ''compliqués''. Mieux que déjà vu mais est-ce-que suffisant ? Nous avons eu récemment des antécédents (1010 ou Aurélien?) qui allait beaucoup plus loin.
Cependant, votre étape Jurasienne est top (je vais faire mieux ;) ou pas, ce sera selon les goûts de chacun, mais pas sûr qu'un vélowirien est déjà fait cette étape).
Combs-la-Ville aurait eu ma préférence pour le rapprochement certains avec une certaine année 1989 …
Très bon parcours pour moi. Les critiques sur les Pyrénées sont minimes car l'ensemble du parcours est très bien tracé et très équilibré malgré ce départ ''fantasque''. Dommage qu'il n'y en ai pas plus d de votre part.
Bonne journée.
Bonsoir André et Bapt,
André,
Merci pour ton commentaire qui de plus m'indique que tu sembles avoir apprécié ce tracé.
A quelles îles pouvant aussi "revendiquer leur dû" fais-tu allusion ? Des îles françaises ?
L'idée de programmer 2 étapes montagneuses sur l'île Bourbon est de mettre le massif réunionnais à égalité (en nombre d'étapes) avec les 2 autres grands massifs que sont les Pyrénées et les Alpes.
Pourquoi une seule étape aurait-elle été préférable ? J'ai déjà exprimé mon désaccord avec l'opinion selon laquelle il faut éviter de proposer une première semaine dure qui soi-disant tuerait tout suspense. A condition bien sûr que les 2 semaines qui suivent ne soient pas trop faciles.
"L'alternatif" est meilleur sportivement je l'admets, mais pour le coup peut-être un poil trop dur (cela aurait été l'étape la plus dure du Tour), et surtout cela aurait conduit à zapper le sauvage coin sud-est de l'île.
Je sais que tu es partisan, dans un parcours comportant 2 chronos individuels plats ou assez plats, de ce que le second soit plus long que le premier. Et en règle générale je suis plutôt d'accord avec ça, en particulier lorsque le premier chrono se dispute avant la haute montagne. Mais justement, ce n'est pas le cas ici et j'ai conçu cette portion entre Réunion et Pyrénées comme une portion ultra favorable aux rouleurs, avec du chrono, du vent, pour renverser la vapeur après l'épisode montagneux de la Réunion, d'où l'idée du chrono vendéen long.
Oui, en effet, les bordures sont beaucoup plus probables sur l'étape camarguaise que sur celle girondine.
Si c'est le kilométrage entre col du Pré et Bourg-Saint-Maurice qui te conduit à préférer l'alternative Beaufort, sache que la descente du versant sud-est du Cormet de Roselend est très technique et absolument pas au désavantage d'un homme seul.
Je pense tout comme toi que si les rares expériences sur le Tour d'une troisième semaine marquée par la moyenne montagne et les étapes piégeuses ne se sont pas toujours révélées probantes (quoique pour la dernière tentative, en 1997, sur des parcours loin d'être excellents, cela avait donné quelque chose d'assez intéressant), c'est parce que les étapes n'étaient pas assez bien tracées. Mais pour moi, c'est en troisième semaine que ces étapes peuvent le plus être décisives. Cela reste un pari j'en suis conscient, car l'intérêt dépend beaucoup de l'avance et de l'évolution de forme (déclinante ou non) du Maillot Jaune. D'où en effet l'importance de proposer de la pente pour que ses adversaires puissent bien le tester.
Pour finir, j'ai bien noté que tu faisais partie de ceux, assez nombreux sur ce site, qui considèrent que le label HC est un label d'exception qui ne doit être réservé qu'à une petite élite de cols, ce qui conduit en général à un nombre de cols HC bien inférieur aux nombre de cols 1C ou au nombre de cols 2C, alors que pour ma part, j'ai une exigence moins forte dans l'attribution de ce label, et cela ne me gêne pas qu'un Tour comporte plus de cols HC que de cols 1C voire même de cols 2C. Mais je comprends et respecte tout à fait ton point de vue. Là où je dis attention, en revanche, c'est sur le fait de ne se baser que sur un seul critère (en l'occurrence la cotation au carré) pour classer un col. Cela me semble léger car aucun critère, même le moins contestable, ne pourra rendre parfaitement compte de la difficulté d'un col. Certes je sais que tu repêches des cols à 880 ou rabaisses des cols à 920, mais j'ai quand même l'impression que tu restes trop sur ce seul critère. Que ferais-tu d'une montée de 3 km à 20% ? Et d'une montée de 40 km à 4,5% ?
Bapt,
Merci pour ton commentaire. Je ne sais pas trop pourquoi tant d'espaces se sont rajoutés dans la description du tracé, désolé.
J'aimerais bien consulter le parcours très DOM TOM auquel tu fais allusion, car à part celui de moselle partant également de la Réunion, je ne crois pas en avoir vu.
Le pic Maïdo et le Pas des Sables sont en effet les difficultés considérées comme les plus dures de France, mais pas par les versants que mon parcours emprunte.
Il n'y a pas de sous-entendus dans le terme "un soin particulier", je tiens simplement à ce que les coureurs puissent aussi profiter de ce long vol pour récupérer (confort de classe affaires).
Tes alternatives Soulor-Bordères ou Aubisque-Bordères sont bonnes également, pour ma part j'apprécie le format montée sèche en début de grand massif (avec arrivée au sommet ou en vallée), mais ce que tu proposes à l'avantage de garantir une descente moins dangereuse.
Je reconnais que Lançon casse le rythme des grands cols, mais il a l'avantage de réduire la vallée. Si Courade et Couret étaient des cols praticables, j'aurais bien vu en effet l'impasse sur Lançon, mais dans ce cas la Hourquette au lieu d'Aspin.
J'avais proposé dans un précédent tracé une étape empruntant Cayolle, Pontis, Saint-Apollinaire et Moissière avec arrivée à Gap. J'ai lu dans un de tes récents parcours une étape sympa dans le Champsaur.
Contrairement à d'autres dont toi en particulier, je ne suis pas fan de l'idée de "jouer de l'écart-type" (comme le dit Svam je crois) sur les distances des étapes de montagne. Je suis favorable à l'introduction systématique d'au moins une étape de haute montagne longue (plus de 200 km) avec enchaînement de cols, et défavorable à l'introduction de plus d'une étape de haute montagne très courte. Le kilométrage n'a pas beaucoup d'importance à condition de ne pas multiplier les étapes très courtes (comme cela a été le cas dans les Alpes cette année).
Oui, j'ai noté que ton étape jurassienne arrivant aux Fourgs est encore plus dure, pour moi trop dure même pour être proposée telle quelle à un peloton professionnel (avec 2-3 cols et 10 km en moins ça passerait).
Combs-la-Ville est plus loin de Paris que Brie Comte Robert ce qui conduirait à un chrono bien plus long que celui de 1989. Donc je n'ai pas bien compris ce que tu voulais exprimer.
Dommage qu'il n'y ait pas plus de parcours partagés de ma part ou dommage qu'il n'y ait pas plus de parcours commentés de ma part ? C'est vrai que je manque de temps pour confectionner et mettre en page plus de 2-3 tracés par an, surtout que j'y apporte le plus grand soin. En revanche, j'essaie toujours de commenter au moins une dizaine de tracés chaque année, en particulier ceux qui me plaisent beaucoup.
Je pense que le prochain parcours que je proposerai sera un Giro (je n'ai partagé que des Tours jusqu'à présent), j'espère trouver le temps de le partager cet hiver ou au début du printemps.
Bonne soirée à tous les deux.
krsito
DOM-TOM : très vieux Tour !
Ecart-Type : pas du tout d'accord. Faire 230 km avec le mal de jambe et enchaîner le lendemain par un 80 km (comme je le fais) change automatiquement les automatismes. Les tracés récents sont trop stéréotypés. Je préfère créer mes propres stéréotypes (ex : Les Fourgs que je ne ferrais jamais si je travaillais à ASO ... Je ne suis pas fou ! Je suis juste un chercheur actuellement ;).
Et je voulais surtout réagir sur ça. Je pensais que vous aviez suffisamment de ''culture'' pour faire le rapprochement avec Laurent Fignon, originaire de Combs (cf les fameux reportages de JPO tout de même ! :)
Bonne nuit. Dommage de devoir attendre ce Giro l'année prochaine ;)
Bonjour Kristo.
Effectivement, j'ai une appréciation positive.
Iles françaises, ... évidemment !
J'ai revu mon approche des clm. ind. sur bases du Tour 102 et surtout d'anciens Tours d'Italie de l'ère Torriani.
Je reste sur ma position d'un dernier chrono en plaine (après la montagne) de minimum 40 km, ce qui n'élimine pas la possibilité d'un autre test plus long avant.
Vincenzo Torriani fixait parfois un seul (+/- 50 km) clm. (individuel) à mi-Giro, voire après moins d'une semaine. En parallèle, la dernière montagne était programmée la veille ou (plus rarement) avant-veille du terme.
J'ai repris ces scénari dans mes cahiers (que je vais porter à 60 pour Tour et Giro). Mais, j'évite d'intégrer des tests collectifs postérieurement, contrairement au défunt Tour.
Sur un site "concurrent", j'avais prévu de participer à un concours.
Pour raisons privées, j'ai du renoncer au schéma "révolutionnaire" que j'avais imaginé :
Un seul clm ind. de 42/45 km le 1er WE (dimanche) Bonn-Koln.
En première partie, succession d'étapes accidentées (Ardennes, Chevreuse, Finistère), 2 étapes bords de mer sur la Bretagne nord , et une spéciale ribinous.
Une étape "marathon" (300 km) pour rejoindre acec moins de transfert le pied des Pyrénées (en 4 temps) :
Grosse étape le jeudi 13 : Labays/Marie-Blanque/Aubisque/et arrivée au sommet à Curadère sinon Hautacam.
Comme il avait été demandé de faire preuve d'imagination pour le 14/7, j'aurais demandé une dérogation pour 2 demi-étapes : Lourdes-Argelès (Soulor/Spandelles à 15 km de l'arrivée), et Argelès-B. de Bigorre (avec le seul Tourmalet à 30 km du terme).
Sortie pyrénéenne via l'Ariège vers Saint-Girons avec du pentu (Menté/Portet d'Aspet/Saet/Agnes/Crouzette).
Enfin, une dernière semaine en 2 temps :
Arrivée en altitude à la station de Cap de Cote (6 km 9%) en enchainement du col des Vieilles (3 km 8,7%) après d'autres montées mineures.
Reprise d'une de mes étapes fétiches vers Marvejols (Lusette/Solpérières/Molines/Croix-Neuve/Chabrits/Valcroze) environ 120 km.
Un "break" par la vallée du Rhone (Tournon est candidate).
Exit les Alpes au profit d'ultimes étapes en Haute-Loire (longue vers Langeac) via l'Ardèche (col Brun/Bellevue/d'Estours/Escoussousses) et dans le département du Puy de Dome ou de l'Allier, voire du Forez (après la découverte, merci Bapt, d'une difficulté susceptible de "booster" le final).
Un départ de la Nièvre et une arrivée directe à Paris.
Hélas, des problèmes de santé m'ont empeché de développer le projet que je réserverai pour les nouveaux compléments de mes cahiers (qui "mangent" un temps énorme !).
Les montées de 3 km à 20%, et de 40 km à 4,5%.
Pour cette dernière, j'effectuerai une étude de la montée dans sa globalité.
Le colle della Fauniera par Caraglio fait 34,7 km à 5,57%. Mais, les 16 derniers affichent 8,69% ! HC "of course".
3 km à 20% "au carré par km" = 400x3 soit 1200 points.
Ce genre de montée doit etre évaluée "individuellement", "à part".
Au-dessus de 10-11%, les paramètres sont faussés, et ce genre de pourcentage sur des distances courtes convient/favorise des coureurs particuliers qui ne sont pas nécessairement des grimpeurs mais qui développent une puissance élevée.
Quel classification ? Surement pas HC ! Plutot 2c.
En parallèle, je "ravale" croix-Neuve en 3c.
Ciao.
Bonjour Kristo,
je n'avais pas non plus vu ce parcours, assez caché pour la onzième page de ce topic ! N'ayant pas été mis en évidence sur le forum, ça lui a peut-être fait défaut !
Première grosse arrivée sur le week-end très violente au Piton de la Fournaise. Une des étapes majeures !
L'étape du dimanche est très bonne aussi, avec peu de temps morts en fin de compte. Pour l'entame c'est plus amusant qu'une grosse course de côte. L'étape sera ainsi plus débridée sur la fin après le passage du Maïdo.
Deux étapes de plat : logique après ces trois premiers jours très durs.
le chrono est tout de même assez long à ce stade, j'aurais inversé la longueur des deux. Un long chrono pour vraiment renverser l'épreuve à la fin est plus intéressant, alors que là le général n'aura pas encore "énormément" bougé.
Argelès : un dyptique avec le soulor aurait été plus intéressant, avec la descente technique, et en poussant sur le kilométrages (avec une montée des Spandelles par le versant facile).
Bagnères : enchaînement déjà vu mais belle étape pyrénéenne bien assorti dans le parcours. Dommage de ne pas conclure sur une arrivée en altitude au bout de cette chevauchée, soit juste après le Peyresourde, aux Agudes (6,0 KM à 7 %) ou à l'Hospice de France après être descendu tt en bas !
Fayence : approche assez simpliste. Muscler le final n'aurait pas été un mal.
Savines : Un déjà vu, quelque chose de plus croustillant aurait là aussi bien venu, même si Pontis est bien sur très dur !
Saint François-Longchamps : une belle étape, pas de doute ! Belle chevauchée dans la Maurienne.
Bourg-Saint-Maurice : belle étape, très bien tracée dans ce week-end de conclusion de la seconde semaine, qui s'enchaîne très bien avec l'étape de la veille.
La Chaux de Fonds : bonne étape pour la reprise, la Chaumont est en effet très dure, mais le profil de la descente sur Savagnier est un peu bizarre.
L'étape de Baume m'inspire moyen. Sur Liège ça donne jamais grand chose ce genre de rythme, et même si l'état de fraîcheur ne sera pas le même, je doute sur la capacité d'un ou plusieurs coureurs à pouvoir vraiment en distancer certains autres sur aussi peu de difficultés... Et surtout aussi loin de la fin.
Dans l'étape de l'Auxois, le parcours est pas mal du tout. Le Mont Auxois n'a qu'une seule ascension par contre mais bon. Mais je crois que tu utilises la partie après le chemin de Méplan qui comprend un secteur très pentu effectivement. Sinon, on peut alourdir l'étape certes même si je sais que ce n'est pas ta tasse de thé.
Par contre, j'aime bien quand il y a un petit tempo sur toute l'étape dans ce genre d'étapes qui se veut débridée. Dommage qu'on ne puisse pas mettre la pagaille dès le début, sans proposer des difficultés super dures, avec des temps morts par ci par là dans l'étape. Schéma de fin à peut-être recorriger.
Conclusion : Un tracé franchement pas mal, assez classique, qui a l'avantage de respecter bien les normes comme il faut ! Cependant, certaines étapes sont assez fades, quelques carences sont visibles et améliorables ! Des difficultés à parfois mieux répartir... Mais de bons tracés tout de même, c'est sûr. C'est plus le genre de parcours dont ASO devrait se rapprocher.
Bonne journée !
Bonsoir a tous,
Je vais me plonger dans un mini-débat.
Kristo,
Les meilleurs tours de France de l'ère Leblanc sont 95 et 97 en termes de tracé, de cols ainsi que la légende.
Le niveau est supérieur aux tours moderne.
Il faut préciser que si l'étape des vosges en 97 a un peu marché c'est du a la défaillance de Jan Ullrich et non au tracé de l'étape.
Ce fut un tour comme j'ai pu le dire en étant en discussion avec André le plus difficile en terme de dénivellé depuis 87, mème 2013 ainsi que 2016 arrivent derrière avec plus de cols.
Un tour montagneux avec 30 ascencions ne signifie pas forcément que le maillot jaune va ètre en difficulté.
D'ailleurs Froome est tranquille malgré une fin un peu difficile sur des tours de ce style.
Concernant la moyenne montagne celle proposé en 2014 est très bien mise en valeur et refaire le même genre d'étapes en fin de tour peut avoir son role mais c'est la haute montagne qui détermine le vainqueur vu qu'il n'y a quasiment plus de chrono.
Tous les grands champions ont survolé les tours difficile donc faire une moyenne de 20 a 25 ascencions maxi et mettre environ 80 Km de contre la montre et ne plus faire un nombre trop importants d'arrivées au sommet permettrez peut-ètre de donner des courses un peu plus intéressantes.
Un dernier point, le grand cru de C.P est 2011.
Bonsoir à tous, et bonne année à tous,
Bapt
Pour moi, une étape en ligne vraiment trop courte n'est pas digne de faire partie d'un Grand Tour cycliste. Je ne suis pas opposé à l'idée de varier le kilométrage, mais pas exagérément. Et je pense qu'une étape courte n'est que rarement indispensable, alors qu'une étape longue de haute montagne au moins dans un GT est une nécessité.
Je savais que Laurent Fignon était francilien, mais je ne connaissais pas sa ville d'origine. Je privilégie toujours la cohérence sportive d'un parcours par rapport aux hommages/commémorations, donc pas de Combs la Ville ce coup-ci.
André
Content d'apprendre que ton état de santé s'améliore.
C'est seulement pour équilibrer kilométrage de chrono et difficulté montagneuse que mon dernier chrono est un peu raccourci. En règle générale, je partage ton point de vue d'un ultime chrono long.
Je suis rassuré par tes explications concernant la classification des difficultés, le critère de la cotation au carré n'est bien évidemment pas la panacée. D'accord avec le 2C pour une montée de 3 km à 20%. Quant à une montée régulière (j'avais oublié de préciser cet adjectif) de 40 km à 4,5%, son score est de 810, ce qui est suffisant pour moi pour le label HC mais pas pour toi. Cela dit, je pense qu'il faut tenir compte de l'altitude (dénivelé de 1800 m), auquel cas tu pourrais peut-être repêcher en HC une telle difficulté.
Et je suis tout à fait d'accord (autre limite de la cotation au carré) sur le fait qu'"au-dessus de 10-11%, les paramètres sont faussés". Je pense en effet que ce critère n'est pertinent que pour des pentes inférieures à 10%. Cela me semble à peu près acceptable de considérer qu'un kilomètre à 10% vaut (environ) 2 km à 7% et (exactement) 4 km à 5%. Mais 4 kilomètres à 10% valent bien plus qu'un kilomètre à 20%. Pour ma part, je ne considère que des portions de 500 m minimum (ce qui permet d'éviter que des ruptures de pente très courtes gonflent trop artificiellement le score), et corrige systématiquement les portions à plus de 10% (un kilomètre à 11% = 110 points et non 121, un kilomètre à 15% = 150 points et non pas 225, etc…, ainsi la fameuse montée de 3 km à 20% évoquée ci-dessus ne vaut plus 1200 points mais 600).
Crico
Tu as trouvé le bon terme pour cette étape du Maïdo, cette difficulté est là pour "débrider" la fin d'étape. Je la classerai troisième au rang des étapes les plus difficiles, derrière celles de Saint François Longchamp et (de peu) Luchon, mais devant celle de la veille arrivant au Piton.
J'ai expliqué à André pourquoi un chrono vendéen long et plus long que le dernier, tout simplement parce que je suis persuadé contrairement à ce que tu sembles penser que le général aura déjà beaucoup bougé après les 2 étapes réunionnaises montagneuses.
Si Spandelles est abordé par son versant le plus facile, c'est par Argelès non ? Où est l'arrivée alors ? A moins que Spandelles soit gravi avant Soulor ? Comme débattu avec Bapt, pourquoi pas, mais par souci de réalisme je me limite à 240 km max (règle UCI, pas toujours respectée par le Giro cela dit), et souhaitant conserver le lieu de départ, pas sûr que je reste en-dessous de la limite en incorporant le Soulor. De plus j'ai un petit faible pour le format montée sèche (très) difficile avec arrivée en descente.
Si arrivée au sommet le dimanche, risque accru que l'étape du Spandelles soit escamotée, donc non. En tout cas non ferme à l'Hospice de France, qui n'apporte rien. Pour l'arrivée aux Agudes en revanche, l'alternative me séduit un peu plus, d'une part car la montée est courte et s'enchaîne bien avec Azet, d'autre part car elle présente l'avantage d'éviter la descente vers Luchon certes courte mais sur une route large et exposée au vent et donc peu favorable à un homme seul. Pourquoi pas. Mais je préférais une arrivée en vallée pour cette étape.
L'étape de Fayence, je n'ai cherché ni à la compliquer ni à la muscler. Etant donné que les étapes propices aux puncheurs sont souvent présentes dans les Grands Tours en première semaine et que ma première semaine est composée soit de haute montagne, soit de plat, soit de chrono, je n'avais rien pour eux. Je leur garantis donc ici une bonne chance de victoire d'étape. Au risque, je te le concède, que cette étape plutôt taillée au premier abord pour une échappée soit cadenassée par une équipe possédant un puncheur de classe mondiale dans ses rangs, ce qui donnerait une étape un peu ennuyeuse en-dehors des derniers kilomètres.
J'aime bien cette idée de mettre en valeur Pontis. L'étape là non plus ne peut pas être trop longue et je ne souhaite pas allonger les transferts.
Les étapes alpines et l'étape jurassienne te plaisent. Je suis d'accord que l'étape de Baume les Dames est plus fade, mais elle est davantage conçue, en troisième semaine, comme une respiration entre les 2 étapes de fin de Tour que je considère comme clés (La Chaux de Fonds et Venarey les Laumes), respiration qui cela dit peut être mise à profit pour une tactique d'équipe offensive, si un leader montre des signes de fatigue.
C'est vrai que le début d'étape est probablement trop facile, il est surtout touristique (passage par les climats inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO). Et effectivement, les leaders qui voudront renverser le Maillot Jaune ne pourront compter que sur la deuxième partie d'étape. Mais celle-ci est quand même très dense, et les temps morts m'y semblent moins utiles car c'est une étape qui se prête moins à une tactique d'équipe (enchaînement de petites montées et descentes sans plat) qu'à une bataille homme à homme. La dernière montée, très courte, part en peu en-dessous du village et son sommet se trouve sur la rue principale.
Au final, je comprends que tu trouves 2-3 étapes un peu fades (Fayence, Savines le Lac et Baume les Dames si j'ai bien compris), mais comme je te l'explique c'est tout à fait assumé et ça s'inscrit dans une logique globale de construction de ce tracé. Par "difficultés à mieux répartir", je suppose que tu évoques l'étape bourguignonne, uniquement celle-ci, et pas le tracé dans sa globalité ? Parce que pour ma part justement, je trouve que les difficultés sont très bien réparties tout au long du tracé, avec des étapes difficiles chaque week-end et 3 grand massifs montagneux. Alors même que beaucoup de parcours présentés ici ont à mes yeux le défaut de trop charger la troisième semaine au détriment des 2 premières (comme les 3 GT et notamment le Tour depuis quelques années).
Fred
Je suis d'accord avec presque tous tes propos (1997 meilleur tracé de l'ère Leblanc; un Tour très dense en difficultés ne va pas forcément augmenter les risques de déstabilisation du Maillot Jaune; la haute montagne est quasi systématiquement plus décisive que la moyenne montagne; le nombre de cols n'est qu'un critère, assez pertinent mais pas unique, de la difficulté d'un parcours; réduire les arrivées au sommet et augmenter, par rapport aux 2-3 derniers Tours, le kilométrage de chrono peut amener plus de spectacle; le meilleur Tour, et peut-être meilleur tracé aussi, de l'ère Prudhomme, est pour l'instant 2011). J'ai une réserve sur 1995 qui, quoique plutôt bon cru de l'ère Leblanc, me paraît quand même assez en-dessous de 1997. Et un désaccord très net, comme argumenté sur l'article de Thomas, sur le fait que Froome a gagné facilement son deuxième Tour.
Bonsoir Kristo,
1997 reste le meilleur tracé de l'ère Leblanc et le meilleur tour en terme de courses devant 2011, 2003 et 1995.
Pour ce dernier ce fut un grand cru mème si Indurain était au dessus du lot car les tops coureurs ont gagnés les grosses étapes.
Pour l'année dernière Froome a eu un peu plus de mal que durant le tour 2013 mais au final il le gagne.
Je ne penses pas qu'un tour comme cette année peut le faire sombrer car la difficulté d'un parcours pèse pour tous les coureurs.
En terme de dénivellé depuis 1987 les tours les plus costauds sont : 1997, cette année, 2013 et 1995 dans l'ordre croissant.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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