À votre Tour : TOUR DE FRANCE "NOVATEUR"

Recherches de schémas nouveaux, découpages "spécifiques", cols inédits ou "oubliés".

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  • créé par André le samedi 23 novembre 2013 à 16h41 | 27374 consultations | 111 messages


    André - le mardi 26 août 2014 à 15h54 permalink

    Bonjour Svam.

    Avant tout, je suis "étonné" de ne plus lire de commentaire de Pierre Lacoue.
    Si ...

    D6000 :
    Je l'ai déjà mentionné. J'intègre dans l'élévation les vallées qui précèdent directement un col (car y a impact), pas celles de 20-25 km à 1,5-2% sans montée significative au départ d'étapes.

    Usure/enchainement/critères :
    René avait des "limites" strictes : 42 km pour un clm. ind., idem pour le nombre maxi de cols hc par rapport aux 1c et 2c, nombre d'étapes de montagne maxi sur un Tour, 180 km maxi mour une étape de haute montagne, ...
    Je suis moins "rigide".
    En ce qui nous concerne, j'ai cru décelé une différence au niveau de vision de la dernière étape de montagne. Je la conçois prioritairement dure avec les deux derniers cols en enchainement. Si descente (pas un "must"), les "limites" (km de descente) seront fonction des difficultés et caractéristiques de ces dernières.
    Je ne suis pas opposé à un massif intermédiaire en "final", mais à titre exceptionnel/expérimental, et pas comme abordé jadis (1992,1997,2005).
    Les Giri 1995 (Luino) ou 1989 (Pistoia) étaient mieux.
    Arrivées sur le plat :
    J'ai souvenir d'une discussion concernant les arrivées à Pau en 1986/1987.
    Vous "proniez" de telles étapes en fin de Tour. Je suis plus "traditionaliste".
    Bayonne-Pau avec les cols basques, Ichère et Marie-Blanque serait très intéressant à la veille d'un repos comme introduction à la montagne.
    Pourquoi ?
    Avec peu d'écarts au classement, cela ouvre des perspectives pour les stratégies d'équipes, donc course de mouvement, et controle plus "délicat". Les grimpeurs "piaffent" d'aborder les premiers cols. Les organismes ne sont pas trop éprouvés d'une part. Le passage du grand au petit braquet est toujours délicat. . Une montée comme Burdincurutcheta (qui s'arrache) est propice aux écrémages. Dans cette étape, les vallées très sinueuses ne sont pas un handicap pour les attaquants.
    Je ne considèrerais pas cette étape comme "décisive" (après 9 jours), mais j'en attendrais (au minimum) beaucoup de mouvements.
    "Un gand col peut se suffire à lui-meme" ! Tout à fait d'accord par rapport à ceux que vous mentionnez (d'authentiques hc).
    Meme dans l'hypothèse d'une course d'attente sur plusieurs cols, au moment d'aborder le dernier les équipiers encore frais se font rares, quand ce ne sont pas les leaders qui commencent à avoir un réservoir qui se vide.
    Celui ou ceux qui sont à ce moment capables d'élever le rythme creuseront.
    Et ce ne seront pas systématiquement les memes que ceux qui auraient émergés sur 150 km et/ou 1/2 col(s).
    Autre (énorme !) point de désaccord : les demi-étapes !
    Je vous invite à consulter les listes de vainqueurs de demi-étapes jadis.
    Rien d'étonnant à ce qu'un grimpeur, rouleur ou sprinter s'impose sur son exercice de prédilection. Certaines "récurrences" sont néanmoins remarquables.
    Pourquoi certains coureurs sont-ils à l'aise et d'autres pas du tout ?
    Dans un cas particulier l'explication est évidente : les coureurs plus agés ont une mise en action plus lente donc ils seront globalement moins à l'aise (comme au départ d'une étape au lendemain d'un jour de repos).
    A ma connaissance, aucun livre n'a jamais abordé ce sujet en profondeur.
    Une étude pourrait faire lumineusement apparaitre que ce ne sont les memes coureurs qui sont bien ou mal selon qu'il s'agit de la première ou seconde demi-étape.
    Proposer une demi-étape en montagne (course de cote éventuellement) ou contre la montre, peut mettre en difficulté particulière certains. Donc ELLE trouve une justification sportive.
    "Le parcours bloque les initiatives" : D'accord, mais il faut intégrer le contexte. Luz Ardiden était, à mes yeux, l'étape 2011 la mieux construite mais le contexte du classement très serré (8 coureurs en moins de 3 minutes), la perspective de réaliser des différences ailleurs, le "bluff" éventuel de celui qui a un mauvais jour, la crainte du contre dans une course tactique ont joué. Le grand champion, outre la faculté de "jauger" ses adversaires, a souvent l'"intelligence" de les tester et, il rate rarement l'opportunité s'il constate la moindre faiblesse.
    Je terminerais sur un point particulier : les étapes de montagne de "relance". Après un premier verdict en montagne, il est intéressant de proposer une "transition" différente. Dans le passé, ce genre de schéma (dans le Massif Central) a été porteur avec 3 ou 4 étapes très piègeuses : 1996/1995/1990/1985/1983/1978. Il serait intéressant de le revoir.

    Ciao.


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    kristo - le mardi 26 août 2014 à 23h22 permalink

    Bonsoir Svam, bonsoir Guillaume,



    Tout d'abord, merci de m'avoir fait remarquer que 3,5 km de route entre le Villard et Montgirod sont interdites à la circulation, erreur de ma part. Donc oui forcément Notre Dame du Pré, avec en effet une réduction des chances que ça bouge dans la Madeleine.

    A propos de l'étape de Briançon, mon souhait est d'avant tout (et je considère que ça devrait être le cas de toute étape reine de Grand Tour) de proposer une étape où les leaders se livrent une bataille au plus tard dans l'avant-dernier col. Et je crains un petit peu qu'un enchaînement Agnel-Izoard ne conduise à rien de notable dans Agnel, et je pense réduire ce risque en proposant Fauniera et Sampeyre au préalable. Mais je reconnais qu'on augmente aussi le risque d'un escamotage en règle, non seulement des 2 premiers cols mais aussi du col Agnel. De plus, j'ai conscience qu'avec 4 HC et 6400 m de dénivelé on est à la limite voire on dépasse la difficulté acceptable pour une étape de Grand Tour. Et enfin, on peut proposer une étape évitant Fauniera - Sampeyre, passant par Cuneo pour rejoindre Agnel, avec le même kilométrage (alors qu'au départ je pensais, sans avoir vérifié, que l'étape aurait été trop longue). Donc ta suggestion alternative est tout à fait recevable.

    Je tiens quand même à émettre 2 remarques:
    - même si les premiers lâchés perdaient le contact avec le peloton dès les premières pentes de la Fauniera, je suis persuadé que seuls les coureurs ne parvenant pas à suivre le gruppetto seraient hors délais, un gruppetto bien organisé s'en sortirait.
    - en 1993 (certes c'était une autre époque), l'étape Serre Chevalier - Isola 2000 comportait 2 cols 1C (Izoard et Vars) et 2 cols HC (Bonette et montée finale), mais avec mes critères et je pense ceux d'ASO aujourd'hui, les 4 cols seraient HC.
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    Svam - le mercredi 27 août 2014 à 11h52 permalink

    @ kristo : Ok pas de soucis, je veux juste que tu sois conscient du risque de tes étapes. Et encore une fois, j'ai rien contre les étapes reines denses et costaudes. Quand je propose une alternative à 3 HC et D+5000, j'ai pas l'impression de jouer petit bras...


    @André : Sur le D+6000, tu es le seul à compter comme ça donc forcément ça n'aide pas les comparaisons... Compter le D+ sur les cols seuls et quelques vallées choisis, ça rend le calcul subjectif. Que faire des vallons en cas de transitions entre 2 cols distants ? Comment faire en moyenne montagne où les cols se raccourcissent et donc se multiplient avec cette "erreur" ajoutée ? Le chiffre brut est inattaquable, je vois pas l'intérêt de le changer sauf à se prétendre nouvel alchimiste...

    Sur la philosophie de course, on a effectivement plusieurs divergences. La première porte sur le final de montagne (=dernière étape de montagne du GT, à ne pas confondre avec la fermeture du massif N°1). Pour répondre, je vais repartir su mon analyse calendaire. J'ai déjà réussi à te faire adopter des éléments de langage sur les courses de côtes et leur effet bloquant donc je pense pouvoir te convaincre. Les étapes difficiles c'est comme les courses de côte.

    Si on met une étape difficile en fin de montagne, celle-ci peut bloquer la course les jours précédents, ce qui n'est pas souhaitable. Pour éviter cela il faut donc que l'étape paraisse moins difficile. Je porte l'attention sur le sens à donner à ces deux mots. "Paraisse" ça veut dire qu'il faut démythifier l'étape , soit concrètement en enlevant des cols et du D+ par exemple, soit en déguisant l'étape, en arrivant pas au sommet par contre (= le même D+ sans sommet). Dans l'esprit des suiveurs, une arrivée au sommet reste un must, plus "mythique" qu'une "vulgaire" arrivée en descente, au delà de toute considération objective de difficulté (par ex. si c'est le même D+). On se méfie moins d'une étape en descente ce qui augmente le risque et l'effet de surprise donc le mouvement in fine. Deuxième mot, "difficile". Ça ne veut pas dire que je préconise une étape "facile". L'étape doit rester difficile dans l'absolu mais pas être une tête de proue, une étape reine, cochée par les leaders. Difficile ça a aussi plusieurs sens : une étape à fort D+ est difficile au sens individuel, une étape avec moins de D+ mais sans temps mort va être plus facile individuellement mais paradoxalement elle sera plus difficile collectivement car le nombre de coureurs à contrôler va croitre. C'est typiquement le cas des étapes finales du Dauphiné et Tour de Suisse 2014. Soyons honnêtes, prises seuls ces étapes sont plutôt faciles et assez basiques et nos critiques seraient véhémentes. Ce qui est une faiblesse devient paradoxalement une force par le positionnement le dernier jour. L'arrivée au sommet ne bloque pas la course, les cols précédents permettent aux équipiers de suivre leurs leaders et les baroudeurs sont de sortie car le profil se prête à eux. Au final tout est en place pour un gros coup collectif et pour déborder l'équipe la plus fatiguée, celle(s) du/des leaders. La différence avec le profil opposé, typiquement celui du Semnoz 2013 est criante. En plus le dernier jour de montagne, les tactiques attentistes s'effondrent parce que "c'est le jour ou jamais". In fine c'est la raison pour laquelle il faut surtout éviter de donner un tracé d'étape qui offre un point de répère évident très proche de l'arrivée qui permet le retour de l'attentisme.

    Le reproche qu'on pourrait me faire c'est de ne penser qu'au "grand renversement" et que ça ne s'applique pas à un cas de course serrée à coups de secondes seulement (ex 2010 ou 2003). Les deux réponses, c'est que qui peut le plus, peut le moins. Si on peut attaquer à 80km pour reprendre 3min, on peut aussi le faire pour ne reprendre que 30s. Et enfin, les profils du Dauphiné et du TDS montrent qu'on peut même avoir un profil efficace avec une arrivée au sommet (mais très roulante) qui suffirait à un éventuel 2e attentiste qui veut tenter sa chance sur sa course de côte (tant que le 5e laché mais plus offensif tente de le déborder de loin en retour, ça me va).

    Autre point de divergence, les étapes types Bayonne-Pau, qu'on pourrait appeler à la Pescheux. J'ai pas souvenir d'avoir eu une discussion sur les étapes 86/87 pour une raison simple. Je considère que c'est une époque révolue du cyclisme, une époque beaucoup plus offensive qui va mourir les armes à la main en 1989 pour laisser la place aux équipiers bien préparés (l'EPO a eu son rôle) qui régulent l'allure et donc l'attentisme. Je t'ai déjà pas mal tancé sur ce gout que tu as pour les exemples historiques que j'estime "périmés". Je ne sais pas si c'est de la nostalgie ou de l'aveuglement mais je ne pense pas que remettre les tracés exacts des années 70-80 actuellement ressuscite miraculeusement le cyclisme romantique. A l'époque il y a ces étapes mais aussi 10 coureurs par équipes, des chronos par équipes de 80-90km, plusieurs chronos individuels de 60-70km. Faut-il aussi réutiliser ça ? Moi je raisonne avec le peloton actuel et ses codes. Le but est justement de comprendre ces codes pour mieux "inventer" des parades qui favorisent les offensives.

    Les étapes Bayonne-Pau donc, et dans le cyclisme actuel. Le profil individuel se rapproche d'une étape à la Pescheux. C'est un profil qui n'incite pas à l'offensive individuel car il y a beaucoup de plat pour finir. Pour les coups collectifs, c'est par contre un bon terrain. Mais les leaders semblent désintéressés et laissent la place aux baroudeurs. C'est ce qui se produit en ouverture de montagne (Cambo-Pau 2006, Bellegarde 2012) ou de massif (Péguère 2012). En milieu de massif, c'est encore pire (Lourdes 2011*, Pau 2010, St-Girons 2009). En fin de massif, ça dépend (Briançon 2007 vs Briançon 2005, Tarbes 2009). En dernière étape de montagne, c'est encore plus dispersé : (Pau 1999 vs Pau 2005 vs Bayonne 2003 vs Pampelune 96). Ça c'est le constat "expérimental". Théoriquement, je penche plus pour un intérêt en fin de massif, voire surtout pour une fin de montagne. Les raisons sont celles évoquées précédemment : la fatigue générale rend la course plus difficile à contrôler et permet donc des tactiques plus risquées comme les coups collectifs. Surtout que ces étapes sont vues comme pour baroudeurs, ce qui amène l'effet de surprise. Les baroudeurs veulent leur part, le début d'étape est très intense pour l'échappée et l'équipe du leader doit veiller et se dépouiller pour empêcher des outsiders de sortir. C'est typiquement ce genre de processus qui a lessivé la Sky sur BdB 2013. Ces conditions me semblent supérieures aux "grimpeurs qui piaffent" et à la "transition des braquets". Le peu d'écarts au classement n'a par contre jamais motivé une course de mouvement. Au contraire tout le monde attend que son voisin craque pour l'enfoncer et tout le monde sait que s'il prend un risque et qu'il se rate il va justement se faire dépasser par beaucoup de monde. Quand Contador attaque dans le Télégraphe c'est parce qu'il doit reprendre 5min. S'il n'avait que 30s de retard, il aurait probablement attendu l'ADH, car celle-ci suffit à produire cet écart sans le risque de l'attaque lointaine.

    Le reproche cette fois, c'est que j'ai pris le cas général de la Pescheux et pas celui particulier du Pays-Basque. Dans mes exemples il y a tout de même du Basque (Pau 2006, Bayonne 2003) ou du col pentu ou tout du moins très costaud (Péguère et Bellegarde 2012). Pour le Pays-Basque, je préconise donc plutôt une course de côte en ouverture (avec mon idée déjà exprimée d'un "stade" type Zoncolan crée sur le Beillurti ou équivalent) et une arrivée en vallée en fermeture avec une succession de ce genre de cols (sans aller mettre l'arrivée à pérpet' comme Bayonne ou Pampelune)

    Quand on réunit toutes les raisons évoquées dans ces 2 points, on retombe plus ou moins sur le raisonnement par l'absurde qui dessine mon "pseudo massif parfait" . A savoir : Course de côte - Etape reine - Etape en descente/vallée

    Alors bien sûr ce tracé est nuançable : on peut faire "Etape reine - Etape en descente/vallée 1 - Etape en descente/vallée 2", ce qui permet de valoriser une Luz-ardiden 2011 (cad sans le bloquage de Beille en fermeture)
    ou bien un "Course de côte - Etape reine - Etape en descente/vallée 1 - Etape en descente/vallée 2" si on veut se projeter sur 4 étapes. Tiens c'est le schéma de kristo ! ^^
    Ou toujours sur 4 : "Course de côte 1 - Course de côte 2 - Etape reine - Etape en descente/vallée 1" si on aime les arrivées au sommet.
    Le but c'est que chaque étape trouve sa place sans marcher sur une autre. Ainsi on profite à fond de l'intérêt de chaque étape. Plus de possibilités implique moins de lisibilité donc moins d'attentisme.


    Dernier point de désaccord, les demi-étapes. Il est énorme, parce que pour moi c'est dogmatique. D'ailleurs c'est interdit par le règlement UCI et comme je prône un réalisme à ce niveau là. Je vais pas me lancer dans l'étude des demi-étapes donc si tu as un point intéressant sur le palmarès dis le clairement. Ma réponse est déjà prête. Les demi-étapes c'est l'époque du cyclisme périmé : comment être sûr que l'impact des demi-étapes est liée à celles-ci ou justement à cette époque révolue ? Quitte à parler histoire, je préfère rappeler pourquoi elles ont disparues. A cause de multiples grèves des coureurs, qui en avait marre de se coucher à 23h pour se lever à 6h et ainsi multiplier les transferts pour que l'organisateur puisse augmenter son volume d'étapes et donc de recettes ! On a suffisamment critiquer ASO et son "ticket d'entrée" sur ce blog mais on veut des demi-étapes, c'est un comble non ? Que les coureurs se reposent et puissent assurer une belle course c'est déjà pas mal. Si on a envie qu'ils arrêtent de s'expliquer seulement sur les dernières 15min, trouvons des parades pour cela.

    Mon message final rappelle celui que j'ai déjà délivré à propos des Champs-Elysées. Avant de critiquer la présence du tourniquet final, avant de vouloir tracer 7-8 demie-étapes en rab', appliquons nous déjà à tracer 20 étapes sympathiques et cohérentes! :)


    * je tiens compte de ta remarque sur la descente du Soulor qui est effectivement roulante, bien que l'intégralité descend. Elle ne tiendrait pas avec Spandelles. ;)
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    André - le jeudi 28 août 2014 à 09h04 permalink

    Bonjour Svam.

    L'appréciation de l'élévation exacte d'une étape (entre 5300 et 5700m) n'est pas essentiel.

    Ne caricaturons pas !
    Je n'ai pas proné 7-8 demi-étapes. La grève de 1978 (Valence d'Agen) était effectivement justifiée, mais ce fut la seule liée à une contestation des plages de repos.
    Des coureurs comme Anquetil, Zoetemelk et Fignon étaient moins bien sur des étapes fractionnées quand un Merckx ou Thévenet s'imposèrent sur tous les terrains lors de celles-ci. De mémoire, je citerais encore Teirlinck ou Hassenforder qui n'étaient spécialistes dans aucune discipline et s'imposèrent sur des manches divisées. Des grimpeurs comme Van Impe ou Fuente, et des sprinters comme Sercu, Godefroot, Martens étaient aussi très à l'aise sur ce genre d'exercice.
    Globalement, la majorité de ces étapes étaient "stratégiquement" motivées (montagne, crono).

    L'UCI n'est pas un exemple. En 1987, elle décide de réduire, à mi-saison ( quand les tracés sont avancés), la durée des grands tours à 21 jours (tout compris !) Faut-il s'étonner de voir les organisateurs des épreuves ne proposer aucun repos et des demi-étapes ?
    Et pourquoi ? Sinon adapter le calendrier pour intégrer au mieux les courses mineures "des amis des amis du président-casseroles de l'époque".

    La vision du dernier massif : assez de théorie !
    Je vous propose soit de m'indiquer sur base de tracés ou étapes du Giro ou Tour (éventuellement Vuelta) des schémas qui cadrent avec votre vision ou à défaut de proposer des étapes de votre "cru". Je ferai de meme.
    Je ne suis pas en désaccord avec les schémas que vous avez proposé.
    En revanche, je ne partage pas vos "craintes" qu'une grosse étape puisse agir comme blocage sur celles qui précèdent. Bon nombre de contre-exemples éxistent.

    Ciao.

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    Svam - le jeudi 28 août 2014 à 10h12 permalink

    Bonjour André,

    Merci pour les noms. Je ne connais pas le sujet, n'ayant pas vécu les demies-étapes, mais il n'y a rien d'étonnant à ce que des coureurs y performent plus que d'autres. Après tout, on parle bien encore aujourd'hui de coureurs diesel, parce qu'ils sont lents à démarrer un col. A la limite, je vois plus cela comme un argument en faveur de "l'écart-type" que pour le retour des demie-étapes. Les perfs des coureurs dépendent aussi de la durée total de l'effort donc faisons des étapes de 110km et d'autres de 250. Mais ça ne change pas ma conviction, les demie-étapes c'est beaucoup de contraintes (voire de nuisances) pour un gain quasi inexistant, si ce n'est celui financier.

    Le seul cas où je serai favorable à des demie-étapes c'est pour un cas exceptionnel d'utilisation d'un lie géographique avec un chrono court en appui. Typiquement un premier ou dernier jour de GT pour placer un ultime effort solitaire court. La dernière fois que ça c'était voulu c'était en 2006 au Giro avec un chrono le matin à Ghisallo avant parade dans Milan l'après-midi. Enfin ça c'était le plan car l'UCI avait refusé...

    A son palmarès, elle a historiquement beaucoup de torts et d'erreurs à son actif. Les plus récentes de l'ère Verbruggen-McQuaid me semblent plus mémorables que les prescrites de 1987, surtout que je vois pas le défaut de rationnaliser les GT à 23 jours dans un sport professionnel et médiatique. Et encore l'exemple du départ du Giro de Belfast montre que des dérogations sont possibles.

    Parler sur du concret serait en effet bénéfique. En me relisant, je donne l'impression de quelqu'un de très obtus alors qu'en réalité je permets beaucoup d'étapes différentes. Ce que je n'aime pas, c'est que l'une empiète sur une autre. Tu peux relire toutes mes critiques de tracés dans cette section, c'est la raison principale de toutes mes critiques (l'autre favorite étant, "la route n'est pas praticable" ^^). J'ai promis plusieurs fois des tracés, que je n'ai pas pu présenté faute de temps. Du coup, je ne vais pas promettre d'en remettre sous peu. A cela s'ajoute que plus un tracé vieillit, plus il perd de son goût donc à ce stade il faudrait probablement que j'en retrace un entier. Cela dit tu peux consulter le forum de ma communauté préférée, où se tient chaque mois un concours de tracé dans un "Laboratoire à parcours", le thème de ce mois étant "Tour de l'Avenir" ^^

    Pour les contre-exemples, je suis demandeur avec 2 remarques : si c'est trop vieux c'est surement hors-sujet et la course c'est un croisement tracé*évènements. Les évènements sont capables de retourner les pires tracés (ex: une défaillance soudaine dans une étape pourtant banale). Il faut donc savoir décorrélé tout ça...


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    André - le jeudi 28 août 2014 à 10h59 permalink

    Rebonjour Svam.

    Je suis tombé sur "Laboratoire de parcours", j'ai parcouru en "diagonale" avec notamment Linkinito aux "commentaires" si mon souvenir est exact.
    Je m'y attarderais après mes vacances.

    Sur le coté "nostalgique".
    Vous avez raison, mais pas pour le profil des étapes des Tours, de l'époque qui à quelques exceptions (Pra Loup 1975, Chamonix 1963, Morzine 1981, Superbagnères 1986/1989, ...) ne sont plus "adaptées" au XXIème.
    Sur le Tour d'Italie (en particulier les Dolomites), bon nombre d'étapes avec enchainements de cols ne sont pas "démodées".
    Par contre, je ne me lasse pas de me "rincer les yeux" d'anciennes cartes globales avec un tracé (quasi) sans pointillé. Je regrette aussi l'"esprit" et la mentalité de l'époque. Assister à un départ était un "régal".

    Demi-étapes avec chrono court en appui :
    Elles furent à la mode à la charnière des années 60-70.
    J'aimerais revoir, à l'avenir, le schéma d'une successions de clm. courts : prologue, un collectif, une demi-étape (samedi ou dimanche) et un second encore assez court (15 km), concentrés en 13-14 jours, et un "consistant" (minimum 40 km) tout à la fin.
    Sur les grosses différences kilomètriques, vous reprenez un de mes "chevaux de bataille". Je ne peux qu'y souscrire.

    Ciao.

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    Florian - le jeudi 28 août 2014 à 10h59 permalink

    Bonjour André et Svam,

    Je me premet de m'immiscer dans votre débat très intéressant.

    Je dois avouer, comme Svam, peiner à comprendre l'intêret des demi-étapes.
    Il ya cependant un point sur lequel je voudrais attirer votre attention. Il devient "logistiquement" de plus en plus compliqué d'organiser une arrivée du tour de France (cf : Bastia 2013, entre autres). Les suiveurs et les "caravanes" d'équipes (bus, voitures, ....) chargent les routes, bien en amon de l'arrivée.

    Le matin d'une étape est essentiel pour ce point. De plus, cela imposerait aux suiveurs de monter et démonter le matériel nécessaire aux départs/arrivées deux fois dans la journée? Cela fait vraiment beaucoup.


    D'autre part, concernant la disposition d'étapes de Montagnes. Je partage parfaitement l'avis de Svam. La dernière étape de montagne ne doit pas être une "apparente" grosse étape. Des contre-exemples existent, mais il faut penser que s'il n'y a que des arrivées au sommet avant (cf Vuelta 2012, et Veulta 2013), le spectacle est déjà moindre.
    André : Cela rejoint mon avis très "isolé" sur Velowire concernant les longs clm terminaux. L'effet est le même (au-delà de la question des capactiés de récupération et des capcités intrinséques) : bloquant.


    Bonne journée


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    Pierre LACOUE - le mardi 02 septembre 2014 à 18h39 permalink

    Bonjour à Tous.
    Merci André de s'inquièter de mon absence.
    Quelques petits problèmes de santé, un emploi du temps chargé entre travail et d'autres passions et je vous avais abandonné ne tenant ainsi pas ma promesse de gascon (Que je suis!) de faire un topo si ce n'est exhaustif, du moins assez complet des cols du Pays Basque et du Barétous.
    Comme je suis perfectionniste, et que beaucoup ici le sont autant, si ce n'est plus, que moi je tiens à ce que ce topo soit le plus parfait possible.
    Il arrive......
    Patience.........
    Cette année je suis en vacances (le soleil vient d'y arriver!) en Charente Maritime. J'ai suivi le Tour du Poitou-Charentes. Cela pour dire que dans ce genre d'épreuves UCI les demi-étapes peuvent être positives. Cette année victoire au sprint le matin d'Herrada avant la démonstration de Chavanel CLM. On reste sur des kilomètres acceptables et surtout sur des épreuves sans transferts. Je pense que les équipes ont du loger 3 ou 4 jours au même hôtel.
    Je ne sais si l'UCI interdit les demi-étapes dans les épreuves du World Tour. Certainement. Mais s'il n'y avait des problèmes d'intendance à résoudre je ne serais pas contre, par exemple, une étape matinale de 100/120 kilomètres arrivant à Bagnères de Luchon après avoir franchi soit le Port de Balès, soit le Col du Portillon, et la Montée de Superbagnères CLM l'aprés-midi, les coureurs pouvant regagner la vallée par le Télécabine qui pourrait leur être réservé.
    Mais ce n'est que mon avis!
    A très bientôt donc.
    Le dossier Pays Basque est dans le disque dur de mon PC à Toulouse que je retrouve samedi ou dimanche.
    Cordialement
    répondre citer

    Thomas Vergouwen - le jeudi 04 septembre 2014 à 11h27 permalink

    Pierre LACOUE disait :

    Cette année je suis en vacances (le soleil vient d'y arriver!) en Charente Maritime. J'ai suivi le Tour du Poitou-Charentes. Cela pour dire que dans ce genre d'épreuves UCI les demi-étapes peuvent être positives. Cette année victoire au sprint le matin d'Herrada avant la démonstration de Chavanel CLM.


    Hum, le jeudi c'est Nicola Ruffoni (Bardiani CSF) qui a remporté la 3ème étape au sprint, avant Sylvain Chavanel (IAM Cycling) le contre-la-montre l'après-midi. Jesus Herrada Lopez (Movistar Team) a remporté la 5ème étape, à l'arrivée à Poitiers, le vendredi :).

    Je le sais bien puisque tous les contenus sur le site web officiel du Tour du Poitou-Charentes ont été produits par moi ;-).

    Pierre LACOUE disait :

    On reste sur des kilomètres acceptables et surtout sur des épreuves sans transferts. Je pense que les équipes ont du loger 3 ou 4 jours au même hôtel.


    Transferts raisonnables en effet mais l'organisateur du TPC prévoit des hôtels différents pour les différentes nuits (pour différentes raisons). En revanche, toutes les équipes sont restées dans le même hôtel pour les nuits du mercredi et jeudi.

    Pierre LACOUE disait :

    Je ne sais si l'UCI interdit les demi-étapes dans les épreuves du World Tour.


    L'article 2.6.010 interdit en effet les demi-étapes dans les épreuves UCI WorldTour.

    Bonne journée !
    répondre citer

    Svam - le jeudi 04 septembre 2014 à 15h07 permalink

    J'ajouterai que si le TPC et d'autres courses par étapes (ex: Crit. International) s'en sortent avec les demi-étapes, c'est parce qu'ils utilisent le même site d'arrivée. Après, je ne vois pas en quoi un sprint à midi et un chrono 3h après a un côté "positif". Où-est la plus-value ?
    répondre citer
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    Le Tour de France 2012
    Le Tour de France 2012

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    • Thomas Vergouwen disait :
      il est sûr que là la question est plus délicate car il n'y a pas un autre endroit dans le coin qui reçoit déjà le Tour qui pourrait facilement remplacer cette arrivée


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