À votre Tour : LES 20 PLUS GRANDES ETAPES DE LEGENDE DU TOUR
Sur base d'une appréciation personnelle (subjective), avec des étapes de montagne, un chrono, une étape de pavés, et une très accidentée.
Sur base d'une appréciation personnelle (subjective), avec des étapes de montagne, un chrono, une étape de pavés, et une très accidentée.
Bonjour.
Après réflexion, je vais limiter la listes aux étapes de montagne.
Sinon, il faudrait analyser beaucoup d' étapes de plaine anciennes.
Très fastidieux.
Salutations.
Je trouve étonnant que personne ne propose l'étape de Mende de 1995!
Bonjour Julien.
Très belle étape, mais meme si à un certain moment l'écart est devenu "limite", personne n'a vraiment imaginé que le maillot jaune d'Indurain fut en difficulté.
Toutes les étapes proposées s'inscrivent dans le cadre de la lutte pour la victoire finale.
Cela n'enlève rien à certains grands exploits individuels et/ou au coté "légende" de certaines étapes.
Quand je proposerai un classement, les éléments (suspense,intensité,retournements de situation, drames, ...) seront aussi importants que l'exploit athlétique.
La fabuleuse chevauchée (aussi extraordinaire fut-elle) de Merckx entre Luchon et Mourenx en 1969 n'émergera pas parmi les plus grandes étapes, et sera notamment précédée par Mulhouse-Ballon d'Alsace du meme "cru".
En 1986, j'ai préféré retenir les deux étapes pyrénéennes entre Bayonne et Pau et Pau-Superbagnères plutot que Briançon-Alpe d'Huez pour des motifs similaires.
Salutations.
Bonsoir André,
Certes, je comprends votre point de vue. Mais mon message s'adressait plutôt aux autres commentaires, comme ceux qui proposent Piau-Engaly 99, largement inféreure à Mende 95. L'étape pyrénéenne était très bien tracée, avec un enchaînement de 6 cols de première catégorie, mais c'est bien le seul aspect qui aurait pu la rendre mythique. Sans prétendre que ce soit un argument, l'Équipe avait tout de même titré le lendemain "la montagne accouche d'une souris"...
Après une semaine de "méditation" et d'"épuration", je vous propose un pré-classement (subjectif) des 20 plus grandes étapes de montagne ou haute montagne (depuis la guerre 40-45).
14ème à la 20ème place (dans le désordre)
1947 Luchon - Pau (Robic, Brambilla, Vietto)
1955 Marseille - Avignon (Bobet, Rolland, Gaul, Kubler)
1964 Brive-la-Gaillarde - Puy-de-Dôme (Jimenez, Bahamontès, Poulidor, Anquetil)
1977 Chamonix - Alpe d'Huez (Kuiper, Thévenet, Van Impe, Zoetemelk)
1986 Bayonne - Pau (Delgado, Hinault, Lemond, Zimmermann)
1989 Cauterets - Superbagnères (Millar, Delgado, Mottet, Fignon, Lemond)
1996 Chambéry - Les Arcs (Leblanc, Berzin, Rominger, Riis, Indurain)
8ème à la 13ème place (dans le désordre)
1952 Bourg d'Oisans - Sestrières (Coppi)
1968 Saint-Etienne - Grenoble (Pingeon, San Miguel, Van Springel, Janssen, Aimar)
1969 Luchon - Mourenx-Ville Nouvelle (Merckx)
1976 Saint-Gaudens - Saint-Lary Soulan (Van Impe, Ocana, Zoetemelk, Delisle)
1986 Pau - Superbagnères (Lemond, Hinault, Zimmermann, Millar)
1992 Saint-Gervais - Sestrières (Chiappucci, Indurain, Bugno)
4ème à la 7ème place (dans le désordre)
1963 Val d'Isère - Chamonix (Anquetil, Bahamontès, Poulidor ... "Geminiani")
1971 Grenoble - Orcières-Merlette (Ocana)
1991 Pau - Val Louron (Chiappucci, Indurain, Bugno, Lemond)
1998 Grenoble - Les Deux Alpes (Pantani, Ullrich)
1ère à la 3ème place (dans l'ordre)
1948 Cannes - Briançon (Bartali, Bobet, Schotte, Robic)
1958 Briançon - Aix-les-Bains (Gaul, Favero, Bahamontès, Anquetil, Geminiani)
1975 Nice - Pra Loup (Thévenet, Gimondi, Merckx)
Salutations.
Bonsoir a tout le monde,
J'ai pu voir un sujet intérressant qui prète au débat mit sur le forum par andré que je salue par ailleurs.
Dommage que peu de personnes répondent au post.
Une étape de légende se joue sur la course et surtout sur les changements éventuels au classement général ce qui fait que certaines ont un degré supérieur a d'autres.
Je penses notamment a pra-loup 75 et les deux alpes 98.
Les grimpeurs ont gagné des étapes de légendes, je pense a Gaul, Bahamontès, Van impe, pantani et a un degré moindre, Chiappucci, virenque, A schleck.
Dans la liste proposé j'aurais rajouté le puy de dome 64 et l'alpe 86 car même si le général ne bougent pas pour le maillot jaune la course est la avec de très grands coureurs.
Je ne mettrais pas la plagne 95 mais je mettrais une pièce sur pampelune 96.
Bernard et André
Merci d'avoir commenté Bernard car j'avais oublié de le faire moi. Ma charge de travail a augmenté et me donne moins de temps à passer sur le site et surtout sur mes Tours ... (qui plus Track4Bikers fait ''peau-neuve'' donc j'attends car Openrunner je trouve ça moche).
Donc ces Grandes Étapes :
J'aurais pu en voir 2 ! Or j'aurais eu au maximum 3 ans ...
Je connais bien-sûr Pra Loup. Les Deux-Alpes. Puy de Dome (épaule contre épaule)
Orcière un peu, Val Louron (la défaillance de Indurain ?) et Superbagnères 1986 pareil.
André : pourriez-vous faire ''deux'' lignes de résumé des meilleurs étapes (top 10 par exemple) ?
Mon classement très ''pauvre'' ou plutôt mes souvenirs par Tour de France.
Tout d'abord bizarrement je n'ai aucun souvenir d'avoir vu Armstrong à la télé sur un vélo ! J'avais donc environ 10 ans quand j'ai commencé à suivre le cyclisme avec Paris-Nice notamment (Sanchez vs Contador à l'époque) mais aussi le Dauphiné.
Je me souviens de Virenque et de son maillot jaune en 2003, ainsi que (je crois) Voeckler en 2004. Ce sont plus des souvenirs visuels. Tout comme quelques ''chevauchés'' de Rasmussen pour le maillot à pois (et sa chute lors du clm)
On passe à 2006 avec Landis et je me souviens (toujours ;) d'une vitesse assez folle (pour moi à l'époque) dans une descente. Surement l'étape de Morzine-Avoriaz car je me souviens qu'il avait pris une belle avance ... pourquoi ? On le sait maintenant :)
2007 : Le Grand Départ de Londres et le prologue je m'en rappelle bien. Le Grand-Bornand (où je vais tout les ans) j'ai bien-sûr des souvenirs de Gerdemann dans la descente. Ensuite Beille quelques souvenir aussi ainsi que Soler dans la montagne.
Mais surtout je crois la victoire de Vasseur à Marseille … Je l'avais regarder avec mon père (Casar toujours second …). De même pour les différentes tentatives de Chavanel.
2008 : je me souviens très bien de l'attaque d'Augé dés les premiers kms après Brest.
C'est le moment où j'ai vraiment commencé à regarder vraiment le Tour. Cavendish, Feillu m'ont marqués. Tout comme la victoire de Sastre à l'Alpe.
2009 : le Tour où j'ai presque tout regarder … et où je commençais à connaître le parcours par cœur avant le Départ ;).
Mes plus gros souvenirs : toujours le Grand-Bornand mais aussi la dernière semaine de Le Mevel (top 10). La seconde place de Chavanel à Colmar aussi ;)
La victoire de Voeckler à la radio …
2010; 2011; 2012 et 2013 je connais bien et ce ne sont plus des souvenirs vagues ;)
Mon petit classement donc :
Pinerolo – Col du Galibier 2011 : pour la ''chevauché'' et la résistance de Voeckler.
Modane – l'Alpe d'Huez 2011 : pour son début d'étape et la victoire de Rolland. Et oui lorsqu'on est encore jeune on est pour les français ;)
BSM – Grand-Bornand 2009 : une belle étape tout de même.
Aremberg 2010 : les pavés font toujours de belles étapes.
Saint-Armand 2013 : je revenais d'une petite sortie de vélo (étape qui sert à rien ;) … mais que de surprises qu'en je suis revenu 50km du terme et qu'il y avait le ''feu''.
Merci pour ce sujet André. Je viens d'acheter un livre sur les 100 ans du Tour, j'en apprendrais peut-être sur ces étapes …
Bonsoir,
Il y a certes le parti-pris discutable de ne considérer parmi les plus grandes étapes de légende que celles qui ont eu une influence très forte sur le classement général, mais globalement le classement proposé par André me semble très pertinent. Je suis le Tour depuis 1994 et les 2 étapes que je qualifierais sans problème d'étape de légende (Les Arcs 1996 et Les 2 Alpes 1998) figurent bien dans les 20. Et je salue le retrait in extremis de Luz Ardiden 2003 qui ne méritait pas d'y figurer. Sur les étapes plus anciennes, je retrouve également celles qui ont marqué leur époque.
Sur le siècle en cours, la seule étape que l'on pourrait qualifier d'étape de légende (mais qui ne mérite pas forcément de rentrer dans les 20), c'est l'étape arrivant au sommet du Galibier en 2011.
Bonsoir Bapt.
Ce classement n'est qu'une "esquisse".
Comme vous avez pu le constater, je n'ai départagé que le top 3.
Avant d'étudier le déroulement de ces étapes en détail, je penchais plutôt pour Nice-Pra Loup en 1.
Force fut de reconnaitre que les vieilles étapes (que je n'ai point vécu) de 1948 et 1958 étaient supérieures : attaques de loin, retournements de situation en cours d'étapes, classement général chamboulé avec la particularité que le grand triomphateur ne s'empara pas du maillot jaune ces jours-là, grands exploits athlétiques et humains, force psychologique, sang-froid, conditions climatiques épouvantables.
J'avoue que sur ces critères, je ne suis pas parvenu à séparer Gaul de Bartali, et j'aurais meme accordé la première place au Luxembourgeois qui disposa d'une équipe moins forte.
En 1948, Gino Bartali avait 34 ans, mais les années de guerre sont à intégrer et à "déduire partiellement" pour comprendre la longévité de sa carrière.
C'est l'élément "politique" (n'ayez crainte Thomas, je reste dans ce qui touche au cyclisme) et humain qui ont fait la différence.
Il est admis que la victoire de Bartali a sauvé le gouvernement DeGasperi et l'Italie d'une grave crise. Le président du conseil téléphona à "Gino le Pieux", le jour de repos à Cannes pour le "supplier" de faire plus que le maximum pour remporter ce Tour très mal embarqué.
Récemment, nous avons appris le comportement héroique du "vecchio" pendant la guerre lorsqu'il risqua sa propre vie pour sauver celles de milliers d'autres.
Que cet acte de bravoure n'ai jamais été mentionné ne fait que grandir la dimension de l'homme Bartali.
Pour ces raisons "humaines", mon cœur a penché en faveur de Gino Bartali que j'ai eu l'immense plaisir de rencontrer (gros pull vert foncé et casquette de la Gazzetta de travers sur la tete, saluant généreusement à peu près tout le monde) sur le Giro 1989 au pied des Tre Cime di Lavaredo, départ d'étape vers Corvara Alta Badia où un certain Laurent Fignon (tout un symbole) s'empara définitivement du maillot rose sous la neige.
Salutations.
Bonjour Bernard.
Le Puy de Dome 1964 est repris, mais je lui ai réservé la 20ème place.
Excepté le dernier km, la bataille fut trop tactique.
Raymond Poulidor a admis n'avoir "pas été bon", Jacques Anquetil (à l'aise au pied) a "défailli", et meme Federico Bahamontès fut très en-dessous de son niveau de la grande étape pyrénéenne. Si le "Picador" avait reproduit sa "démonstration" de 1959 (clm.), il aurait (avec la bonif) endossé le maillot jaune ce jour-là. Ce qui aurait ajouté du piment supplémentaire au dernier chrono.
En réalité, seul Julio Jimenez, malgré un problème de frottement de roue fut bon. Cette longue étape (237 km), chargée (4400m d'élévation) en fin de Tour avait usé les organismes. A méditer !
1986 : il fallait faire des choix, et j'avoue ma préférence pour les étapes pyrénéennes, mais ce Tour fut un grand "cru".
Si j'ai retenu les succès de Chiappucci en 1991 et 1992 plutot que Virenque en 1994 et 1995, c'est parce que le Lombard était candidat à la victoire finale quand le Varois ne jouait que l'étape, le Gpm et un accessit.
Je préfère Les Arcs 1996 à Pampelune.
Les grands grimpeurs ont accompli la majorité des grands exploits en montagne.
Ils sont les "vecteurs" des plus grandes étapes de légende.
Fausto Copii est sans doute celui qui a accompli le plus de grands exploits "décisifs" dont le Val d'Aoste (1949) et Sestrières (1952) sur le Tour plus quelques raids extraordinaires dont Cuneo-Pinerolo (1949) et surttout dans les Dolomites (1947/1949/1952/1953) et sur le Stelvio (1953) sur le Giro.
Salutations.
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