Mon premier post dans cette rubrique. Un tour mêlant nouveauté et classique, restant dans la norme des tours proposés par ASO et respectant (autant que faire ce peu) les normes exigées par l'organisation d'une course majeure.
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Avant toute chose, je prends la distinction départ fictif et départ réel en compte dans le kilométrange, soit à peu près 4 ou 5 km en moyenne par étape.
Pour commencer, une nouveauté avec un grand départ dans les Baléares à Palma de Majorque pour deux étapes, un contre la montre par équipe et une étape en ligne :
S1 1ère étape (CLMpe) : Palma de Majorque --> Palma de Majorque 28km
Départ carrer Eusebi Estada à côté du Parc de les Estacions, un petit tour dans Palma de Majorque (av Gabriel Alomar i Villalonga), vers le front de mer puis direction ouest (av Gabriel Roca puis carrer d'Andrea Doria) vers le Coll de la Creu qui se situe plein ouest de Palma de Majorque, descente du col par son versant ouest (PMV 1043, PMV 1016 puis PMV 1041) et retour à Palma par le nord ouest (cami de Jesus et carrer de Jesus) pour une arrivée devant la Placa d'Espanya (av Joan March).
D1 2ème étape (moyenne montagne) : Palma de Majorque --> Palma de Majorque 203km
Etape qui partira d'abord vers le nord est puis vers la côte nord (Sineu, Santa Margalida, Can Picafort), ensuite direction les reliefs acérés de la côte occidentale (Sa Pobla, Campanet, Caimari). On monte quelques cols (Coll de Sa Batalla, Coll de Soler, Coll de Valldemossa) avant de se diriger (Ma-10, Ma-1101, Puigounyent, PMV-1041) vers la dernière difficulté du jour, la très difficile côte de Es Verger dont le sommet se situe à moins de 20km de l'arrivée et qui présente des pourcentages très difficiles. L'arrivée à Palma de Majorque par le nord ouest (PM 104, carretera Esporles, carrer General Riera) sera sur l'av Comte de Sallent, pas très loin de l'arrivée de la veille.
km 89.4 : Coll de Sa Batalla (7.9km à 5.2%, 579m, 2c)
km 130.4 : Coll de Soller (7.8km à 5.6%, 497m, 2c)
km 151.5 : Coll de Valldemossa (5.0km à 5.1%, 454m, 3c)
km 183.8 : Côte de Es Verger (2.8km à 12.1%, 526m, 2c)
Transfert aérien Palma de Majorque vers Perpignan le soir ou le lundi matin pour les coureurs, maritime (Palma vers Barcelone) puis routier (Barcelone vers Perpignan) pour les suiveurs et l'infrastructure.
L1 3ème étape (plaine) : Perpignan --> Revel 173km
Départ de Perpignan direction le massif peu visité des Corbières avec deux difficultés répertoriées en 3c en début d'étape. Ensuite direction nord vers l'arrivée à Revel, après bien entendu un passage par l'inévitable côte de St Ferreol. Pas de quoi faire trembler les sprinters à priori, mais sait-on jamais.
Grau de Maury (4.4 km à 5.8%, 436m,3c)
Col de la Redoulade (5.9km à 5.3%, 705m, 3c)
Côte de St Ferreol (3.6km à 4.4%, 370m, 4c)
Ma1 4ème étape (plaine) : Graulhet --> Brive la Gaillarde 206km
Etape 100% sprinters, puisqu'aucune difficulté n'est répertoriée sur le parcours. Arrivée avenue Leo Lagrange devant le stade Amédée Domenech.
Me1 5ème étape (plaine) : Uzerche --> Issoudun 208km
Seconde étape pour les grosses cuisses, sans la moindre difficulté répertoriée. L'arrivée est placée bd Franklin Roosevelt via la route de Bourges.
J1 6ème étape (CLMi) : La Châtre --> Saint Amand Montrond 49km
Premier gros rendez vous pour les favoris à la victoire finale avec ce clm plat. Un chrono qui devrait créer les premiers écarts au général.
V1 7ème étape (plaine) : Saint Amand Montrond --> Avallon 166km
Etape de plaine assez courte, mais proposant un final nerveux. Une difficulté répertoriée est au programme, mais le dernier kilomètre sera légèrement en côte, avec quelques passages à 6-7% (route de Lormes), la dernière ligne droite de 300m sera plate (rue de Lyon).
Côte de la Croix de Montjoie (3.2km à 5.1%, 318m, 4c)
S2 8ème étape (moyenne montagne) : Dijon --> Belfort 211km
Retour dans les reliefs avec cette étape qui traversera la Bourgogne et la Franche Comté pour aller aborder les premiers contreforts du massif Vosgien, avec deux difficultés répertoriées dans le final de l'étape : la côte du Maillebourg sur la route du Ballon de Servance par le Haut du Them, descente par le col des Croix, puis montée du Ballon d'Alsace par St Maurice sur Moselle. S'en suit la descente sur Belfort et l'arrivée place de la Résistance.
km 161.5 : Côte du Maillebourg (3.6km à 8.9%, 798m, 2c)
km 182.2 : Col du Ballon d'Alsace (9.0 km à 6.9%, 1 171m, 1c)
D2 9ème étape (CLMi) : Belfort --> Ballon d'Alsace 29km
Deux clmi en trois jours avec cette fois un chrono en côte, mais tout de même précédé d'une bonne portion en plat et faux plat montant. La montée du Ballon d'Alsace, ici par son versant sud, ne présente pas non plus de pourcentages terribles, et les purs grimpeurs auront du mal à y refaire du retard accumulé sur le plat.
Col du Ballon d'Alsace (12.4km à 5.2%, 1 173m, 1c)
L2 Repos à Besançon
Ma2 10ème étape (plaine) : Besançon --> Gueugnon 184km
Nouvelle étape pour sprinters pour commencer cette deuxième semaine en douceur. Deux difficultés répertoriées en deuxième moitié d'étape, mais rien d'extraordinairement difficile, les équipes de sprinters ne devraient avoir aucun mal à contrôler.
Côte de Buxy (3.8km à 3.8%, 384m, 4c)
Côte de la Croix de Pautet (3,8 km à 4,2%, 449m, 4c)
Me2 11ème étape (moyenne montagne) : Montceau Les Mines --> Belleville 179km
Etape en dents de scie, avec une visite sympathique dans l'arrière pays bourguignon avec une succession de casse-pattes impressionnante avec très peu de répit entre chaque difficulté. Le final comportera notamment le fameux Mont Brouilly et une arrivée identique à celle sur Paris Nice dans les rues de Belleville.
km 51.4 Col des Enceints (3.7km à 6.5%, 529m, 3c)
km 75.8 Col de Boubon (3.6km à 6.1%, 648m, 3c)
km 93.4 Col de Prémessin (6.2km à 6.1%, 684m)
km 109.0 Col de Durbize (6.1km à 4.1%, 543m, 3c)
km 123.1 Col du Fût d'Avenas (8.4km à 5.4%, 743m, 2c)
km 141.8 Col de la Casse Froide (5.0km à 6.5%, 740m, 2c)
km 152.7 Col de la Croix Marchampt (5.1km à 4.9%, 687m, 3c)
km 169.0 Mont Brouilly (3.0km à 8.4%, 500m, 2c)
J2 12ème étape (haute montagne) : Mâcon --> Rumilly 172km
Ce n'est "que" la première étape de haute montagne, et elle a lieu en fin de deuxième semaine ; cependant, il semble difficile de dire que le parcours jusqu'ici aura été sans anicroche. Il est fort à parier qu'en arrivant au pied des Alpes, certains favoris auront déjà des choses à se faire pardonner. Et cette étape va dans ce sens, en présentant un enchaînement qui n'est pas directement décisif, mais qui pourrait inciter certains à prendre des risques. Le grand colombier n'est pas placé en dernier col pour ne pas tuer l'étape, et le col du Clergeon est lui même suffisamment difficile pour y faire une différence. L'arrivée est jugée rue René Cassin.
km 123.5 Col du Grand Colombier (15.9km à 7.8%, 1 501m, Hc)
km 154.6 Col du Clergeon (9.0km à 8.1%, 979m, 1c)
V2 13ème étape (haute montagne) : Annecy --> Mont Bisanne 143km
Deuxième étape du triptyque alpin, avec un grand classique velowirien en la personne du fameux Mont Bisanne. Cette arrivée difficile sera précédée de plusieurs difficultés à travers la Haute Savoie et la Savoie. Pour les favoris du classement général c'est le premier véritable rendez vous de haute montagne.
km 15.9 Col de la Forclaz de Montmin (10,2 km à 6,5%, 1 150m, 1c)
km 51.2 Col de l'Arpettaz (16,3 km à 7,1 %, 1 581m, Hc)
km 80.3 Col de la Forclaz de Queige (5,6 km à 7,9%, 870m, 2c)
km 106.5 Col des Cyclotouristes (12,8 km à 7,7%, 1 330m, 1c)
km 143.0 Mont Bisanne (14,4 km à 8,5 %, 1 930m, Hc)
S3 14ème étape (haute montagne) : Albertville --> Pipay les Sept Laux 163km
Dernière étape alpestre avec quatre cols au programme, notamment l'ascension vers Pipay les Sept Laux (le Pleynet a déjà été au programme du Tour de France, mais Pipay est, assurément, la montée la plus difficile du domaine des Sept Laux devant le Pleynet et Prapoutel).
km 37.4 Col du Grand Cucheron (7 km à 8,2 %, 1 188m, 1c)
km 88.6 Col du Granier (10,2 km à 7,3 %, 1 134m 1c)
km 127.7 Col du Barioz (7,8 km à 7,2 %, 1 041m 2c)
km 163.0 Pipay les Sept Laux (19,8 km à 6,7 %, 1 562m, Hc)
D3 15ème étape (plaine): Grenoble --> Aubenas 166km
Etape de transition (la seule) après des Alpes chargées, attention toutefois au final piégeux avec le col de l'Escrinet, col très roulant mais dont le sommet est à moins de 20km de l'arrivée qui sera jugée route de Vals, pas réellement en côte mais tout de même assez difficile.
Col de l'Escrinet (12,8 km à 3,9%, 787m, 2c)
L3 Repos à Narbonne
Ma3 16ème étape (haute montagne) : Narbonne --> Arcalis 233km
Après une étape de transition et une journée de repos bien méritée, les coureurs s'attaquent à des Pyrénées chargées avec quatre étapes de montagne. La première sera aussi la moins ardue, la plus longue et celle qui présentera le dénivelé positif le plus important. Le départ sera quasiment au niveau de la mer, mais ira tutoyer les sommets puisque les 2000m seront dépassés à deux reprises. Attention au choc thermique.
km 57.2 Côte de Bouisse (3,4 km à 7,0%, 640m, 3c)
km 103.6 Col de Coudons (11,0 km à 5,4%,883m, 2c)
km 132.6 Col du Pradel (12,6 km à 6,6%, 1 673m, 1c)
km 182.4 Port d'Envalira (35,0 km à 4,8%, 2 407m, Hc)
km 233.0 Arcalis (10,0 km à 7,1%, 2 240m, 1c)
(La portion en rouge sur le profil correspond à un tunnel qu'Openrunner galère un peu à calculer, il n'y a pas de col monstrueux à cet emplacement, désolé pour ceux qui ont eu un faux espoir)
Me3 17ème étape (haute montagne) : Tarascon sur Ariège --> Superbagnères 180km
Deuxième étape pyrénéenne et deuxième arrivée au sommet consécutive avec un retour à Superbagnères (ascension curieusement très peu usitée par le tour de France mais située dans une région très régulièrement visitée), non sans un passage au désormais habituel Port de Balès. Le début d'étape sera aussi l'occasion de retrouver un col autrefois régulier mais qui depuis quelques années est un peu retombé dans l'anonymat : le col de Port.
km 13.0 Col de Port (8,2 km à 6,3%, 1 250m, 2c)
km 107.0 Col des Ares (6,0 km à 5,2%, 797m, 2c)
km 141.5 Port de Balès (18,9 km à 6,3%, 1 755m Hc)
km 180.0 Superbagnères (18,5 km à 6,3%, 1 800m Hc)
J3 18ème étape (haute montagne) : Montréjeau --> Luz Saint Sauveur 143km
La troisième étape propose un enchainement assez dense de difficultés sur une étape à la longueur réduite, pour une arrivée en descente dans le village de Luz Saint Sauveur, place du 8 mai (qui serait semble-t-il inédite une première d'après ledicodutour : si Luz Ardiden est régulièrement au programme de la route du Tour, Luz Saint Sauveur village n'a jamais accueilli d'arrivée d'étape, à ma grande surprise).
km 48.8 Col de Peyresourde (13,2 km à 7%, 1 569m, 1c)
km 66.4 Col d'Azet (7,4 km à 8,3%, 1 580m, 1c)
km 90.6 Hourquette d'Ancizan (10,3 km à 7,8%, 1 564m, 1c)
km 124.5 Col du Tourmalet (17,1 km à 7,3%, 2 115m, Hc)
V3 19ème étape (haute montagne) : Pau --> Hautacam 118km
Un grand classique pour conclure la montagne avec cette arrivée à Hautacam, précédé d'un classique velowirien en la personne du col de Spandelles, par son versant le plus intéressant (versant ouest), et du col d'Aubisque. De quoi faire trembler les uns et vibrer les autres.
km 51.3 Col d'Aubisque (16,6 km à 7,2%, 1 709m, Hc)
km 60.9 Col du Soulor (2,1 km à 5,5%, 1 474m, 4c)
km 84.7 Col de Spandelles (10,2 km à 8,2%, 1 378m, Hc)
km 118.0 Hautacam (13,6 km à 7,8%, 1 520m, Hc)
S4 20ème étape (plaine) : Mourenx --> Libourne 210km
Sortie des Pyrénées tranquille, avec une étape plate comme la main entre Mourenx et Libourne. Les équipes de sprinters qui n'auront pas été décimées par la montagne auront l'opportunité de mettre la main sur un succès de prestige.
D4 21ème étape (plaine) : classique défilé de 130km autour de Paris et tourniquet des Champs Elysées (que beaucoup n'apprécient pas, mais qui ne me dérange aucunement, je le maintiens par choix personnel).
Les principales caractéristiques du tracé :
> Un départ inédit depuis les Baléares avec deux étapes déjà susceptibles d'affecter le général et de donner une course vivante.
> Un retour sur le continent et une traversée sud nord en visitant quelques régions assez peu exploitées : Corbières, Limousin, Bourgogne.
> Tous les clm en première semaine, le point le plus critiquable du parcours assurément, mais là encore c'est par choix : les écarts fixés par le clm peuvent créer une hiérarchie dans laquelle les profils plutôt rouleur seraient avantagés au début, et dans laquelle les grimpeurs seraient obligés de se découvrir. 78km de clm individuel, de quoi déjà mettre la pression sur les grimpeurs avant même le début de la haute montagne ; la contre partie étant bien sûr le risque de tuer le Tour dès la fin de la première semaine.
> La moyenne montagne présente et piégeuse : que ce soit à Majorque, dans les Vosges ou en Bourgogne, les étapes de moyenne montagne ont été dessinées de façon à présenter un intérêt réel dans le déroulement de la course, avec des difficultés à répétition ou placées de façon à inciter des prises de risques.
> La haute montagne pour la deuxième moitié de Tour : avec des Alpes chargées, presque autant que les Pyrénées.
> 3 295km au total, soit assez peu.
> 35 cols de 2c 1c ou Hc, dans la moyenne voire un peu au dessus. 6 arrivées au sommet dont une en clmi.
> 78km de clmi, 28km de clmpe.
Freddy
Clm/éq très dur … C'est osé. Mais ce départ l'est encore plus !
Beau final à 12%. On revient vite tant mieux.
Jusqu'à Belfort tu aurais pu corser un peu surtout dans le Massif Central complètement snobé. Même Brive peut donner un magnifique final avec toutes les côtes à côté.
Ce clm de 49 me parait énorme ?! Je dois m'attendre à de sacré étape de montagne …
Et un nouveau clm certes montagneux. On se rapproche des 90km de clm en 9 étapes !
Vosges médiocre. Tu aurais pu varié du Ballon d'Alsace.
Belle étape vers Belleville, sans repos avec le meilleur pour la fin. Place au baroudeur comme depuis le début.
Rumilly : c'est bien de voir qu'un ''nouveau'' connait le Mont-Clergeon. Manque la Biche avant le GC.
Pareil pour le Mont-Bisanne (même si l'approche par le Pré est meilleur, pour un prochain Tour ;)
Pipay : il vaut mieux tout le massif de Belledonne (depuis Grenoble). Cependant, si le Granier venait à être mal digéré pourquoi de belles stratégie dans la vallée. Mais l'arrivée au sommet va empêcher tout ça. Il vaut donc mieux densifier le tout.
Andorre est absent du site depuis longtemps.
Vers SuperBagnères en venant de l'Ouest les cols avant sont peu utile. Bonne étape donc.
Rien à redire du Luz avec ce format court.
Parfait Hautacam. Tu rectifies 2014 ;)
Très bonne première ! Le gros défaut : pourquoi placé ce clm de 49 km à l'étape 6 !!! Placé à l'étape 20-21 il n'y a rien à redire à ton parcours.
Du potentiel à confirmer !
Bonjour bapt et merci de ce commentaire.
Avant toute chose, je me rends compte que le profil de Bisanne a sauté (j'ai sans doute fait une fausse manip sur Openrunner, mea culpa)
Ensuite point par point :
Pourquoi ai-je "snobbé" le Massif Central ? Parce que je suis un amateur de Tour de France équilibrés permettant à tous de s'exprimer, en ce sens j'ai choisi de laisser un certain nombre d'étapes vraiment plates en début. Je ne vais pas dans le sens de "si y'a moyen de mettre de la difficulté, allons-y". Il y a effectivement des côtes dans les alentours, mais c'est un choix personnel et non pas un oubli.
Pourquoi un aussi gros clm aussi tôt ? Pour être tout à fait honnête, en faisant le compte de tout ce qui était bouclé, je me suis rendu compte qu'il y avait un trou à cet endroit là. Mais quelque part, je trouve qu'il peut permettre de décanter assez franchement la course et faire en sorte que certain perdent beaucoup de temps et soient déjà obligés de courir après le temps : je pense que la course peut être plus animée quand certains ont du temps à refaire que quand tout le monde se tient dans la même minute et s'observe comme des chiens de faïence.
Pourquoi les Vosges faiblardes ? Là encore par choix, j'ai choisi de ne pas trop charger le premier des deux jours Vosgiens, car à mes yeux je privilégie ces étapes pour des échappées (surtout que si on se réfère aux calendriers récents, il y a des chances qu'un certain jour de fête nationale vienne s'y caser) donc pas trop difficile pour ne pas non plus que ce soit trop sélectif, mais suffisamment pour que les sprinters soient éliminés. De plus, avec le clm du dimanche, est-ce qu'une étape chargée aurait rempli son rôle ?
Pourquoi n'ai-je pas mis la Biche avant le Grand Colombier ? Pour ne pas rallonger outre mesure l'étape. Et pour ne pas trop charger le total de cols 2c 1c et hc qui est déjà assez élevé à mes yeux. Ce n'est que la première étape de montagne, et je ne suis pas fan des premières ultra relevées, je préfère une entrée (relativement) simple, mais permettant quand même des attaques, suivie d'une ou deux étapes franchement costaudes. J'ai un second parcours en préparation qui va en ce sens également.
Pourquoi une approche de Bisanne par le Col des Cyclotouristes et non pas le col du Pré ? Et bien pour faire simple et reprendre la phrase d'une publicité qui passe souvent en ce moment : "je vois pas comment". Via une boucle en partant de Beaufort ? Suivant le Cormet de Roselend ? Via le Cormet d'Arêches, dont la route n'est pas pratiquable ?
Pourquoi n'ai-je pas densifié la dernière étape alpestre ? Honnêtement, mon premier jet était plus dense que ça, et passait par le collet d'Allevard, et d'autres cols du coin, mais pour la même raison que je n'ai pas mis la Biche, j'ai retiré certains cols : pour garder un total de 2c 1c et hc crédible. J'aurais trouvé dommage d'avoir à rogner dans le toboggan de Belleville par exemple. Et de toutes façons, de toutes les ascensions des alentours, aucune n'est aussi difficile que la montée finale donc quelque part, à quoi bon en rajouter alors que ça ne devrait pas fondamentalement changer le schéma de l'étape ?
J'espère avoir été plus clair dans certains de mes choix. Je pense qu'il est important de voir chaque étape comme un élément d'un ensemble cohérent et équilibré. Je ne suis pas partisan de "aller de A à B et voir tout ce qu'on peut caser entre".
Bonjour Freddy,
Départ de Palma, autant je suis pour Barcelone (déjà fait d'ailleurs), autant partir plus au sud en Espagne, et même sur des îles, je suis contre.
Surtout, partir d'Espagne pour remonter presque toute la France, les Alpes, et enfin les Pyrénées via Andorre : tracé un peu tiré par les cheveux.
Aussi, il y a trop d'arrivées au sommet, qui bloquent les courses, surtout que tes dernières bosses sont souvent les plus dures : donc forcément course de côte. Et pour avoir des courses de côte, autant mettre juste une bosse de 4 à 10 km à 9/10% en fin d'étape et que du plat avant !
Sinon, les étapes sont souvent pas mal, hormis la moyenne montagne ratée.
Côte d'Es Verger trop loin de l'arrivée, pour éviter tout ce plat, il aurait fallu aller chercher le coll de sa Creu (2 nouvelles côtes).
Gros chrono d'entrée, 80 km après 5 jours, beaucoup trop.
dans les Vosges : Maillebourg : Château-Lambert ? dur à trouver vu le nom. Etape complètement ratée, 2 bosses seulement, 15 km de vallée finale, qui bougerait hormis les coureurs de l'échappée matinale ?
Le lendemain, chrono sur le Ballon d'Alsace, il y a mieux à faire, mais l'idée de la montée roulante me plaît bien (je crois l'avoir déjà proposé).
L'étape de Belleville est pas mal du tout, peut-être que plus court l'aurait rendue même plus intéressante.
Rumilly, ok. Je ne crois pas qu'un grand détour pour aller chercher la Biche soit vraiment intéressant. Mais exploiter les monts du Bugey aurait permis de durcir le début d'étape sans rallonger l'étape.
Bisanne, d'instinct, pour un premier grand massif, je n'aurais pas rajouté la Forclaz de Montmin. Avec autant de bosses aussi dures, une arrivée en descente serait même plus utile.
Pipay : le détour vers le Granier est franchement inutile, surtout que de nombreuses possibilités s'ouvrent à toi sur Belledonne.
Aubenas via Escrinet, reprise de 2009, donc sprint, autant chercher autre chose.
Arcalis, grandes vallées qui entraînent une nouvelle course de côte !!! Et Arcalis, il y a mieux en Andorre que cette montée.
Balès-Superbagnères : enchaînement assez commun qui me plairait s'il n'y avait pas autant d'arrivées au sommet.
Luz-Saint-Sauveur, pourquoi ne pas partir de Luchon ? éviter une heure de plat pour avoir juste 100 km et 4 bosses est plus intéressant.
Hautacam, comme dit Bapt, ce que nous souhaitions tous pour cette année.
Tous les chronos avant la montagne et rien après ?? Je ne suis pas forcément pour, ça ne redistribue pas trop les cartes.
Bonjour Aurélien
Comme pour bapt77, je vais répondre point par point pour expliquer pourquoi j'ai pensé que ça serait intéressant de faire ce choix (je n'ai pas la prétention de convaincre qui que ce soit que mon schéma vaut mieux qu'un tel ou qu'un tel):
Pour ce qui est du Grand départ, chacun a son appréciation (que je respecte). Pour moi, c'est envisageable, et de telles distances ont déjà été parcourues en un transfert, notamment le grand départ d'Irlande avec un transfert Cork > Roscoff.
Côte d'Es Verger : trop loin, peut être. Mais le Coll de Sa Creu est celui qui est utilisé pour le clm par équipe d'ouverture, et il me semble opportun, qui plus est dans le cadre d'un départ inédit, de varier sur les routes empruntées. De plus, mon but n'est pas d'annihiler toute chance d'avoir un sprint massif dans la dernière ligne droite, mais de donner un côté incertain au final de la course. En ce sens, placer une côte (qui plus est franchement difficile, il suffit de la regarder sur street view) à une petite vingtaine de km de l'arrivée rend le final incertain : les sprinters parviendront-ils à réorganiser leur équipe ? Des costauds arriveront-ils à tenir la dragée haute aux grosses cuisses ?
Pour ce qui est des chronos : pour moi, il y a plus de chances d'avoir une course de mouvement s'il y a déjà des écarts en entrée de montagne que si tout le monde se tient dans un mouchoir de poche. Après c'est à l'appréciation de chacun de doser plus ou moins. Je reconnais que 80km c'est beaucoup, mais c'est un choix assumé.
Vosges trop légères : là encore je le fais par choix, afin d'avoir un total de côtes de 2c 1c et hc cohérent et crédible. J'aurais effectivement pu charger l'étape d'avantage, mais j'ai choisi de ne pas le faire. Je souligne également que charger d'avantage l'étape signifierait augmenter significativement son kilométrage, ou alors augmenter le transfert du soir/matin. De plus, effectivement, je consacre cette arrivée à une échappée.
Rumilly : là encore, c'est pour garder un total de côtes de 2c 1c et hc cohérent.
Pipay : le Granier, très honnêtement, je l'ai mis parce que je trouve l'endroit joli ;-). Et pour ce qui est de Belledonne, effectivement il y a d'autres possibilités, mais si je veux conserver le final à Pipay (que je trouve également joli, un final en pleine sapinière) ça complique assez les choses si je veux éviter les croisements ou les doubles passages.
Aubenas : même chose que pour la première étape. Certes l'étape de 2009 s'est terminée par un sprint, mais mon but n'est pas d'annihiler toute chance de sprint, je veux avant tout donner un côté incertain au final. Et il se trouve que l'étape de 2009 s'était terminée par un sprint mais ce fut incertain jusqu'au bout.
Arcalis : je préfère une entrée de massif moins chargée. D'ailleurs avec près de 6000m de dénivelé positif, peut-on dire que cette étape soit réellement moins chargée ? Certes, une course de côte est prévisible, mais après une journée aussi usante, par la longueur, par l'écart de température entre le départ (altitude 50m) et l'arrivée (arrivée 2200m, passage par le port d'Envalira et ses 2400m), je pense que ce genre de profil peut réserver une course d'élimination malgré les km de vallée. Une élimination par l'arrière.
Luz : les premiers km de plat je les garde car on a vu sur beaucoup d'étapes du genre récemment qu'on avait souvent droit à un départ rapide et très engagé (constitution de l'échappée du jour) susceptible de fatiguer considérablement les coureurs et pouvant même conduire à des cassures dans le peloton. Avec un départ en côte direct, quelques grimpeurs se font la malle et c'est plié au bout de quelques km.
Pour ce qui est du nombre d'arrivées en côte : ça fait 5 sur des étapes en ligne, c'est autant que sur le tour de France de cette année (Pdbf, Chamrousse, Risoul, Pla d'Adet et Hautacam), donc je ne pense pas que ce soit surréaliste. Je sais que beaucoup de gens ici préfèrent les arrivées en descente, c'est leur choix, mais ce n'est pas mon cas.
Comme je le dis, je n'ai pas la prétention d'avoir trouvé LA bonne formule. J'ai juste quelques préférences, et je reste cohérent vis à vis de ces préférences, tout en restant cohérent vis à vis des exigences qui incombent à une telle course.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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