dimanche 24 octobre 2010 à 18h37

Cet article contient des informations qui peuvent être erronées. Pour des informations précises sur le parcours du Giro, vous pouvez consulter l'article Le parcours du Giro d'Italia 2011 sur Google Maps/Google Earth et l'itinéraire horaire !

Un Giro d'Italia 2011 montagneux a été présenté au public ce samedi 23 octobre 2010. La 94ème édition propose de nombreuses arrivées en altitude et compte deux fois plus d'étapes de haute montagne que d'étapes de plaine !

Au Teatro Carignano, la présentation du Giro d'Italia 2011 a commencé samedi par un résumé de l'édition de cette année, le Giro d'Italia 2010, en présence de coureurs italiens comme Giovanni Visconti, Vincenzo Nibali, Alessandro Ballan (qui en a perdu tous ses cheveux !!), Damiano Cunego, Alessandro Petacchi ou encore Michele Scarponi. Après un rapide hommage à Laurent Fignon a alors suivi la présentation par Angelo Zomegnan (le directeur du Giro d'Italia) de toutes les étapes du Tour d'Italie 2011 qui aura lieu du 7 au 29 mai 2011.

Résumé : le Giro d'Italia 2011 en quelques mots

Le Tour d'Italie 2011 fête les 150 ans de l'unification de son pays hôte (en 1861) et c'est pour cela qu'il débute à Turin, la première capitale de l'Italie, et traverse une grande partie du pays notamment pour en visiter les lieux historiques.

Le Giro d'Italia 2011 est composé de 21 étapes dont 1 contre-la-montre par équipes (Venaria Reale > Turin), 2 contre-la-montre individuels (Belluno > Nevegal et Milan > Milan), 8 étapes de haute montagne, 6 étapes de moyenne montagne et seulement 4 étapes de plaine ! Sur ces étapes, pas moins de 8 connaissent une arrivée en altitude (dont le premier contre-la-montre individuel).
Le moins qu'on puisse dire est donc qu'il s'agit d'un Giro d'Italia montagneux !

Tout commence par un contre-la-montre par équipes de 21,5 km de Venaria Reale à Turin, suivi par une étape de plaine (entre Alba et Parma) avant d'enchaîner sur 4 étapes de moyenne montagne (sur la 5ème étape entre Piombino et Orvieto les coureurs retrouveront les strade bianche, les chemins de terre qui avaient donné du spectacle sur le Giro d'Italia 2010) et les deux premières étapes de haute montagne avec arrivée en altitude (au Montevergine di Mercogliano et sur l'Etna qui sera escaladé deux fois par deux versants différents) entre-coupées par une étape de plaine.

Après le premier jour de repos suivent trois étapes dont deux de plaine et une de moyenne montagne avant de retrouver 3 étapes de haute montagne qui se suivent, toutes trois avec arrivée en altitude (Grossglockner en Autriche, Monte Zoncolan et Gardeccia/Val di Fassa).

Après le deuxième jour de repos c'est alors le première contre-la-montre individuel qui est au programme. Il s'agit d'un étape chronométrée extrêmement courte mais en montée : 12,7 km entre Belluno et Nevegal.
Suit alors une étape de haute montagne, une de moyenne montagne et à nouveau deux de haute montagne, avec arrivée en altitude. Ces deux dernières connaissent leur arrivée au sommet à Macugnaga et à Sestrière, pour cette dernière après avoir monté le Colle delle Finestre, non goudronné !

Les coureurs qui survivent ce parcours très sélectif auront le plaisir de terminer cette 94ème édition du Giro d'Italia par un contre-la-montre individuel de 32,8 km autour de Milan (entre la Piazza Castello et la Piazza del Duomo). C'est la que le fight for pink touchera à sa fin et que le porteur final du maillot rose et donc vainqueur du Giro d'Italia 2011 sera connu !

Les autres chiffres et informations intéressantes de ce Giro d'Italia 2011
La première journée de repos sera utilisée pour un long transfert en avion de l'Etna à Termoli, alors que le deuxième jour de repos sera plus du vrai repos.

Le Giro d'Italia 2011 traversera 17 des 20 régions italiennes et visitera un pays étranger : l'Autriche.

Le point culminant de ce 94ème Tour d'Italia est le Passo Giau, à 2.236 mètres, lors de l'étape Conegliano > Gardeccia/Val di Fassa.

A part les arrivées en altitude mentionnées ci-dessus, les autres montées remarquables de ce Giro d'Italia 2011 sont le Monte Crostis qui n'a jamais avant été escaladé par le Giro, le Croce Carnico sur la frontière italo-autrichienne, le Passo della Mauria, le Passo Fedaia-Marmolada, le Passo del Tonale, l'Aprica, le Mottarone, et le Colle delle Finestre et ses chemins de terre.

La distance totale du Giro d'Italia 2011 est estimée à 3.496 kilomètres, 25 kilomètres de plus que le Tour de France 2011 qui avait été présenté plus tôt dans la semaine.

Ci-dessous vous voyez la carte du parcours du Tour d'Italie 2011 (cliquez dessus pour l'agrandir).
Le parcours du Giro d'Italia 2011

Le parcours des étapes du Tour d'Italia 2011 commenté en vidéo

Pour retrouver les vidéos dans lesquelles Angelo Zomegnan commente le parcours de chacune des étapes du Giro d'Italia 2011 en vidéo avec Antonino Morici (commentateur de la Gazzetta dello Sport), je vous invite à consulter mon article le parcours des 21 étapes du Giro d'Italia 2011 commenté en vidéo par Angelo Zomegnan !

Les étapes du Giro d'Italia 2011

Ci-dessous vous trouverez la liste des étapes qui seront au programme du Tour d'Italie 2011 (cliquez sur une étape pour les informations détaillées) :
#typedatedépartarrivéedistance
1CLM par équipessa. 7 mai 2011Venaria RealeTurin21,5 km
2plainedi. 8 mai 2011AlbaParma242 km
3moyenne montagnelu. 9 mai 2011Reggio EmiliaRapallo178 km
4moyenne montagnema. 10 mai 2011Quarto dei MilleLivorno208 km
5moyenne montagneme. 11 mai 2011PiombinoOrvieto201 km
6moyenne montagneje. 12 mai 2011OrvietoFiuggi Terme195 km
7haute montagneve. 13 mai 2011MaddaloniMontevergine di Mercogliano (alt.)100 km
8plainesa. 14 mai 2011SapriTropea214 km
9haute montagnedi. 15 mai 2011MessinaEtna (alt.)159 km
R1reposlu. 16 mai 2011transfert en avion
10plainema. 17 mai 2011TermoliTeramo156 km
11moyenne montagneme. 18 mai 2011Tortoreto LidoCastelfidardo160 km
12plaineje. 19 mai 2011CastelfidardoRavenna171 km
13haute montagneve. 20 mai 2011SpilimbergoGrossglockner (alt.)159 km
14haute montagnesa. 21 mai 2011LienzMonte Zoncolan (alt.)210 km
15haute montagnedi. 22 mai 2011ConeglianoGardeccia/Val di Fassa (alt.)230 km
R2reposlu. 23 mai 2011
16CLM individuelma. 24 mai 2011BellunoNevegal (alt.)12,7 km
17haute montagneme. 25 mai 2011FeltreSondrio246 km
18moyenne montagneje. 26 mai 2011MorbegnoSan Pellegrino Terme147 km
19haute montagneve. 27 mai 2011BergamoMacugnaga (alt.)211 km
20haute montagnesa. 28 mai 2011VerbaniaSestriere (alt.)242 km
21CLM individueldi. 29 mai 2011MilanMilan32,8 km

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01/ samedi 7 mai 2011 - contre la montre par équipes - Venaria Reale > Turin - 21,5 km

La toute première étape se déroulera sous forme de contre-la-montre par équipes entre Venaria Reale, juste en-dehors de Turin, et Turin même, la première capitale de l'Italie unie. Dans Turin les équipes effectueront une presqu'une boucle pour terminer à la Piazzetta Reale après 21,5 kilomètres quasiment tout plats.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    01 - Venaria Reale > Torino - parcours 01 - Venaria Reale > Torino - profil
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02/ dimanche 8 mai 2011 - Alba > Parma - 242 km

A part une petite bosse en début et en fin d'étape, la deuxième étape, première étape en ligne, sera tout plat entre Alba et Parma plus à l'est. Les premiers points pour le classement de meilleur grimpeur seront à prendre en fin d'étape, au sommet de Tabiano Castello.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    02 - Alba > Parma - parcours 02 - Alba > Parma - profil
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03/ lundi 9 mai 2011 - Reggio Emilia > Rapallo - 178 km

Après le départ de cette troisième étape de Reggio Emilia, les coureurs monteront progressivement vers le point culminant de cette étape, le Passo del Bocco (957 m) avant de redescendre en direction de la côte. Avant l'arrivée à Rapallo au bord de la mer, ils trouveront alors encore une petite bosse, la Madonna delle Grazie (197 m).
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    03 - Reggio Emilia > Rapallo - parcours 03 - Reggio Emilia > Rapallo - profil
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04/ mardi 10 mai 2011 - Quarto dei Mille > Livorno - 208 km

La 4ème étape du Giro d'Italia 2011 longe la mer entre Quarto dei Mille et Livorno sur 208 kilomètres.
En début d'étape les coureurs monteront quelques bosses avant d'atteindre le sommet du Passo del Bracco au bout de 60 kilomètres. La suite de l'étape est en légère descente jusqu'à a dernière bosse, à Montenero, dont le sommet sera atteint après presque 200 kilomètres. La ligne d'arrivée sera tracée à Livorno après la descente de cette dernière bosse.
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    04 - Quarto dei Mille > Livorno - parcours 04 - Quarto dei Mille > Livorno - profil
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05/ mercredi 11 mai 2011 - Piombino > Orvieto - 201 km

Après le départ de Piombino, la 5ème étape retourne dans les terres pour aller chercher les montées de Saragiolo, du Croce di Fighine et du Valico di Monte Wibbio avant de terminer avec une dernière côte au niveau de l'arrivée à Orvieto.
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06/ jeudi 12 mai 2011 - Orvieto > Fiuggi Terme - 195 km

La 6ème étape du Giro d'Italia 2011 est une des rares (il n'y en a que deux) étapes qui connaissent leur départ dans la ville d'arrivée de la veille, en l'occurrence à Orvieto. Depuis cette ville descendent direction sud, en contournant la ville de Rome pour arriver à Fiuggi Terme. Si l'étape est globalement vallonnée jusqu'à l'arrivée (dans les 50 derniers kilomètres les coureurs monteront 630 mètres en altitude), il n'y a qu'une montée qui attribue des points pour le classement du meilleur grimpeur de ce Tour d'Italie : celle à Soriano nel Cimino.
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07/ vendredi 13 mai 2011 - Maddaloni > Montevergine di Mercogliano - 100 km

Ce vendredi 13 c'est la plus courte étape en ligne qui est au programme du Giro d'Italia 2011 : ce n'est sans doute pas pour les coureurs superstitieux que RCS, l'organisateur du Giro d'Italia, a décidé de faire de cette étape une étape courte. En effet, cette étape entre Maddaloni et Montevergine di Mercogliano propose deux grands cols : un dont la montée commence après 12 kilomètres et qui aura son sommet à moins de 35 kilomètres du départ, le Monte Taburno (1.102 m) et la montée finale vers Montevergine di Mercogliano (1.260 m). Entre les deux se trouve une petite côte qui fait qu'il n'y a pas de moment de répit sur cette étape.

L'arrivée à Montevergine di Mercogliano est la première en altitude d'une série de 8 sur ce Giro d'Italia 2011.
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08/ samedi 14 mai 2011 - Sapri > Tropea - 214 km

C'est surprenant pour un samedi, mais c'est une étape avec un parcours tout plat qui est au programme en 8ème étape, entre Sapri et Tropea. Cette étape longe la côte sur 214 kilomètres en direction de la pointe du pied de l'Italie.
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09/ dimanche 15 mai 2011 - Messina > Etna - 159 km

L'étape de ce dimanche au contraire est digne d'une étape de week-end (et oui, il faut penser aux téléspectateurs aussi !) avec la double montée de l'Etna par deux versants différents ... enfin, on va l'appeler comme ça car en réalité on peut bien évidemment difficilement aller au sommet de l'Etna. La première montée connaîtra donc son point culminant à 1.631 mètres après 87 kilomètres de course depuis le départ à Messina alors que l'arrivée se trouve de l'autre côté du volcan à une altitude de 1.904 mètres.
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    09 - Messina > Etna - parcours 09 - Messina > Etna - profil
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R1/ lundi 16 mai 2011 - repos

Au cours de cette première journée de repos, les coureurs se déplaçeront en avion vers Termoli du côté est de l'Italie.

10/ mardi 17 mai 2011 - Termoli > Teramo - 156 km

Cette 10ème étape est quasiment toute plate car en longeant la mer depuis le départ à Termoli, les coureurs ne trouveront que quelques bosses à monter, dont la côte de Vasto. Quand au bout de 130 kilomètres ils quittent la mer pour aller plus à l'ouest, ils commencent une montée progressive vers l'arrivée à Teramo (+264 mètres en 25 kilomètres).
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    10 - Termoli > Teramo - parcours 10 - Termoli > Teramo - profil
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11/ mercredi 18 mai 2011 - Tortoreto Lido > Castelfidardo - 160 km

La 11ème étape est une étape de moyenne montagne très vallonnée avec de nombreuses côtes dont 4 qui attribuent des points pour le classement de meilleur grimpeur : Santa Vittoria in Matenano (588 m), Penna San Giovanni (599 m), Sant'Angelo in Pontano (473 m) et Morrovalle (249 m). 160 kilomètres séparent le départ à Tortoreto Lido de l'arrivée à Castelfidardo.
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    11 - Tortoreto Lido > Castelfidardo - parcours 11 - Tortoreto Lido > Castelfidardo - profil
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12/ jeudi 19 mai 2011 - Castelfidardo > Ravenna - 171 km

Une nouvelle étape longeant la côte pour une nouvelle étape au parcours tout plat ... sur 171 kilomètres entre Castelfidardo et Ravenna.
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    12 - Castelfidardo > Ravenna - parcours 12 - Castelfidardo > Ravenna - profil
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13/ vendredi 20 mai 2011 - Spilimbergo > Grossglockner - 159 km

La 13ème étape est à nouveau une étape de haute montagne avec arrivée en altitude, cette fois-ci pour la moitié sur terre italienne et pour moitié sur terre autrichienne. Depuis le départ à Spilimbergo commence déjà la montée vers le Passo di Monte Croce Carmico (1.336 m) qui sépare les deux pays. Le sommet sera atteint après environ 77 kilomètres.
Après la descente de ce col, l'étape suit un parcours pas vraiment plat (avec notamment l'Iselbergpass) mais la vraie montée finale commence à environ 10 kilomètres de la ligne d'arrivée pour une arrivée en altitude en haut de Grossglockner (Kasereck, 1.908 m).
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    13 - Spilimbergo > Grossglockner - parcours 13 - Spilimbergo > Grossglockner - profil
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14/ samedi 21 mai 2011 - Lienz > Monte Zoncolan - 210 km

Cette deuxième des trois étapes de haute montagne qui se suivent est vraiment costaud. Après le départ de Lienz en Autriche les coureurs monteront d'abord progressivement vers le sommet du Passo di Monte Croce Comelico (1.636 m) et après la descente de celui-ci ils enchaînent directement avec le Passo di Sant'Antonio (1.476 m) et le Passo della Mauria (1.298 m). Après une partie vallonnée de l'étape ils commencent alors à Ovaro la montée du Monte Crostis (1.982 m) avant de repasser à Ovaro où ils commenceront cette fois-ci la montée finale vers le fameux Monte Zoncolan (1.730 m, une montée de 1.200 mètres en 9,8 km).
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    14 - Lienz > Monte Zoncolan - parcours 14 - Lienz > Monte Zoncolan - profil
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15/ dimanche 22 mai 2011 - Conegliano > Gardeccia/Val di Fassa - 230 km

Dernière d'une série d'étapes de haute montagne avec arrivée en altitude, celle entre Conegliano et Gardeccia/Val di Fassa 230 kilomètres plus loin. 230 kilomètres avec les montées de Piancavallo (1.259 m), Forcella Cibiana (1.530 m), le Passo di Giau qui est le sommet du Giro d'Italia 2011 avec ses 2.236 mètres d'altitude et le Passo Fedaia (2.057 m) avant la montée finale.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    15 - Conegliano > Gardeccia/Val di Fassa - parcours 15 - Conegliano > Gardeccia/Val di Fassa - profil
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R2/ lundi 23 mai 2011 - repos

La deuxième journée de repos sera plus tranquille que la première car les coureurs n'ont pas de long transfert au programme.

16/ mardi 24 mai 2011 - Belluno > Nevegal - 12,7 km - contre-la-montre individuel en côte

Après cette deuxième journée de repos il y a un contre-la-montre courte mais difficile au programme. En effet, il connaît son arrivée en altitude et il s'agit donc d'un contre-la-montre en côté. Après le départ de la Piazza Martiri à Belluno, l'effort individuel commence par une petite partie en descente avant une entrée en matière plutôt calme (2,9% sur 3,5 km) avant d'attaquer la partie difficile de la montée : 4,4 km avec une montée de 10,3% de moyenne dont une partie allant jusqu'à 14%. La fin de cette épreuve solitaire est alors toujours en montée mais un petit peu moins pentue que la partie précédente (4,8% de moyenne sur les 3 derniers kilomètres).
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    16 - Belluno > Nevegal - parcours 16 - Belluno > Nevegal - profil
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17/ mercredi 25 mai 2011 - Feltre > Sondrio - 246 km

Cette 17ème étape sera l'étape la plus longue de ce 94ème Giro d'Italia avec ses 246 kilomètres entre Feltre et Sondrio.
Il s'agit pourtant d'une étape de haute montagne avec les montées du Passo del Tonale (1.883 m), dont le sommet sera atteint après environ 166 kilomètres, et l'Aprica (1.173 m).
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    17 - Feltre > Sondrio - parcours 17 - Feltre > Sondrio - profil
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18/ jeudi 26 mai 2011 - Morbegno > San Pellegrino Terme - 147 km

Après le départ de Morbegno cette étape longe en grande partie le lac de Côme (Como), là où a lieu tous les ans le Giro di Lombardia avant de filer vers Bergamo et la montée du Passo di Ganda (1.059 m) suivi par la descente vers l'arrivée à San Pellegrino Terme.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    (sur la carte ci-dessous les icônes "départ" et "arrivée" sont inversées)
    18 - Morbegno > San Pellegrino Terme - parcours 18 - Morbegno > San Pellegrino Terme - profil
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19/ vendredi 27 mai 2011 - Bergamo > Macugnaga - 211 km

Après le départ de Bergamo, le parcours fait passer les coureurs au nord de Milan avant de remonter près de Varèse, la montée de Mottarone (1.341 m) et après une partie plaine la montée finale vers l'arrivée à Macugnaga (1.358 m).
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    19 - Bergamo > Macugnaga - parcours 19 - Bergamo > Macugnaga - profil
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20/ samedi 28 mai 2011 - Verbania > Sestrière - 242 km

Après le départ de Verbania le parcours de cette avant-dernière étape est plutôt plat mais en fin d'étape les choses deviennent un petit peu plus compliquées. En effet, après 196 kilomètres commence la montée du Colle delle Finestre (2.178 m, +1.694 mètres en 18,5 km) et sa descente enchaîne directement sur la montée finale vers Sestrière (2.035 m) où passeront également les coureurs du Tour de France 2011 lors de l'étape Gap > Pinerolo.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    20 - Verbania > Sestrière - parcours 20 - Verbania > Sestrière - profil
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21/ dimanche 29 mai 2011 - Milan > Milan - 32,8 km - contre-la-montre individuel

Comme d'habitude, le Giro d'Italia 2011 se termine par un contre-la-montre individuel, cette fois-ci dans les rues de Milan. Les coureurs partiront de la Piazza Castello pour aller à l'ouest jusqu'à Cerchiate avant de retourner en direction de Milan où l'effort solitaire se poursuit avec une boucle autour du centre-ville en direction de l'arrivée, Piazza Duomo. Le profil de cette étape est parfaitement plat.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    21 - Milano > Milano - parcours 21 - Milano > Milano - profil
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source parcours et profils : Gazzetta.it

door Thomas Vergouwen
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151 commentaires | 70700 vues

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Commentaires

Il y a actuellement 151 commentaires !
  1. Beaucoup Erfog à Dertour et j'espère !!!!!!!! pas de dopage

    | Friedrich Hofko | dimanche 24 octobre 2010 om 19h52

  2. je le trouve un parcours fantastique, très dur, mais je trouve quand-même dommage qu'ils ne vont pas jusque le col du Grossglockner à +2.500 mètres, les dernières kilomètres sont très durs et avec pas beaucoup de O2, ils ont surtout cherchés des pentes très raides en ne pas des cols en haut altitude, qui est dévendable, la seule critique : je trouve que quelques étappes sont trop longues et risque de donner des journées très long pour les coureurs ce qui va diminuer le temps pour récuperer

    | Kris | dimanche 24 octobre 2010 om 20h08

  3. Oulah... La vache!

    Je suis ce qu'on appel un "pro-montagne", mais là c'est quand même limite, même sans le Zoncolan on aurait un Giro ultra montagneux. J'ai pas l'habitude de tenir un tel discours mais là certaines étapes de montagne sont en trop.

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le vainqueur ne sera pas un rigolo!

    | thibaut | dimanche 24 octobre 2010 om 20h51

  4. Ce que je pensai c'est réalisé , énorme , Zomegnan c'est laché , beaucoup trop dur le parcours , décidément il n'y à pas de juste milieu autant je critique ASO , pour le manque de montagne , autant là je ne sais quoi penser , car c'est clairement le GT le plus difficile de toute l'histoire , en tout cas un carton rouge pour les organisateurs des 2 grand Tours , çà fout les boules qu'il n'y est personne qui puisque tracé correctement un parcours , le symbole de ces GT se résume bien sur ce passage du Finestre qui est en trop en Italie et qui manque sur le TDF , enfin j'aimerai bien s'avoir combien vont pouvoir terminé ce giro , dire que Kreuziger en fait son objectif , le pauvre .
    Après çà peut nous faire un tour avec plein de rebondissement , je trouve qu'il y à quand même trop d'arrivée en altitude , 8 avec la " cronoescalada" + les 2 qui arrive à Ovieto et Castelfidardo , c'est quand même énorme comme parcours quand j'y repense seulement 5 étapes de plat le reste les chronos , haute montagne et moyenne montagne .
    J'aimerai bien voir quelques commentaires de certains coureurs ou DS qui ont déclaré que le parcours du TDF 2011 est très dur ou même ce qu'ASO en pense .
    Pourtant je dois dire que ce parcours m'excite beaucoup , même si je n'aimerai pas être pro et me taper toutes ces étapes , en plus de la montagne , on aura sur 4 étapes de la Strade Bianche + la longueur de certaines étapes .
    On va surement voir un cyclisme qu'on n'a pas l'habitude de voir , comment vont réagir les coureurs?

    Au moins Zomegnan a oser , je préfére largement ce tracé du Giro que celui du prochain TDF qui ma franchement déçut , en enlevant 2 étapes de montagne qui arrive au sommet et en ajoutant un chrono long plat on aurait là un parcours quasi parfait .

    J'aurai remplacé l'étape de Macugnana par une étape en ligne de plat , le chrono en côte de Nevegal par un chrono long plat , est dans l'étape qui arrive à Gardeccia j'aurai supprimé la monté finale pour faire l'arrivé à Perra di Fassa juste après la descente de la Marmolada .

    | lucho | dimanche 24 octobre 2010 om 20h51

  5. Comme quoi la lutte pour le dopage fait partie de l'hypocrisie.
    Il n'y a aucune cohérence sur les tours que sont le giro ou tour de france.
    Pour le giro ce n'est pas une surprise sauf pour les arrivées au sommet trop nombreuses.
    En 96 les dernières étapes étaient très difficile et l'équipe avait dit qu'il y avait de l'abus.

    J'ai toujours défendu Leblanc pour le tour car il faisait des tours complets pour coureurs complets Lemond, Indurain, Ullrich,Armstrong ce qui n'est pas le cas de Prudhomme.

    Je ne sais plus si c'est en 78 ou 79 mais Hinault avait fait grève a cette époque la et pour le coup je ne comprends pas les coureurs ne disent rien.

    Imaginez un giro avec le temps de cette année ou pire...No comment.

    Ils doivent croire qu'en 2012 ca sera la fin donc ils se chauffent comme des malades.

    | fred | dimanche 24 octobre 2010 om 21h00

  6. Le pire dans ce parcours, c'est les transferts entre les étapes:

    120 km entre Montevergine et Sapri.
    240 km entre Ravenna et Spilimbergo avec 3h30 de route minimum

    L'arrivée du Grossglockner aurait dû être au sommet, les derniers kilomètres sont terribles.

    L'enchaînement Crostis-Zoncolan est sans doute l'enchaînement le plus dur jamais vu.

    L'étape de Sestrières ressemble à celle de 2005 où les coureurs avaient attaquer dans le Finestre.

    | fard | dimanche 24 octobre 2010 om 23h16

  7. http://www.cyclisme-roltiss-over.com/article-le-giro-d-italia-tour-d-italie-2011-un-tour-tres-montagneux-59594184.html

    | Roland TISSIER | lundi 25 octobre 2010 om 11h20

  8. Bonjour,

    La 94ème édition du Giro, censée célébrer le 150ème anniversaire de l'unité italienne, sera, à n'en pas douter, une des plus dures de son histoire. Une annonce, formulée en ces termes, aurait dû réjouir le partisan de parcours montagneux sélectifs que je suis. D'une analyse minutieuse ressort l'impression entêtante qu'Angelo Zomegnan a sciemment versé dans la démesure, la surenchère, l'esbroufe. Ironique, le boss de RCS Sport, a affirmé, samedi, avoir conçu ce tracé "pour des champions, pas pour des employés de banque"...
    Les sprinters patentés se disputeront des miettes, puisque seulement quatre tronçons plats se prêteront, en théorie, à leurs ambitions. Les plus polyvalents pourraient éventuellement tirer leur épingle du jeu sur l'un ou l'autre des six itinéraires accidentés ou faiblement montagneux. Des escarpements "moyens", comme l'Hexagone en offre par exemple en Auvergne, dans les Cévennes ou les Vosges, je n'en ai pas repéré. Un contre-la-montre par équipes pour ouvrir le ban, le 7 mai 2011, un en plaine pour clôturer les "hostilités". Le reste se déroulera entre monts et vaux, avec pas moins de huit arrivées en altitude, dont l'exercice en solitaire à Nevegal(1043 m,9,5 km de montée réelle à 7%), auquel j'eusse préféré l'Alpe de Pampeago (1757 m, 7,7 km à 9,9%) depuis Predazo (17 km) ou le Passo di Lavaze (1805 m, 9,5 km à 8,4% sur un total de 23).
    Dans leur globalité, aucun de ces menus ne m'allèche vraiment. Même pas ceux dotés d'un final que je ne renierais pas. L'enchaînement Monte Crostis/Monte Zoncolan n'a pas beaucoup d'équivalents. La randonnée dans la Marmolada n'est pas non plus de la...compote: six ascensions (une que je classerais en hors catégorie, trois en 1ère, une en 2ème, plus la côte de Rocca Pietore, à 1145 m, 2,4 km à 5,3%, en 4ème, sur l'axe menant au Fedaia, lequel culmine à 2057 m et affiche 9,2% sur 9 km). Dans la foulée, la dernière s'achève au refuge Gardeccia (1948 m, 6,2 km à 9,9%). Du "René Hamm" dans le texte? Non, car beaucoup trop longue (1). Tout comme au demeurant Feltre - Sondrio, mal fichue, avec des cols guère ardus (le quasi obligatoire Aprica pointe son museau retroussé à 34,2 kilomètres du but), l'inutile Bergamo - Macugnaga, ainsi que Verbania - Sestrières, le 28 mai. Ce samedi-là, les coureurs se coltineront 196,1 kilomètres de plat avant d'attaquer le terrifiant colle di Fenestre (2178 m, 18,6 km à 9,1%), indiscutablement une des grimpées les plus hard d'Europe. Comme déjà énoncé, je placerais la ligne blanche au bas de la descente. Au niveau de la distance, Morbegno - San Pellegrino Terme est okay, mais...bâtarde, le Passo di Ganda (1059 m, 9,8 km à 6,9%) se "dressant" à 29,5 kilomètres du bercail.
    La double escalade de l'Etna: mouais!
    L'excursion autrichienne se terminera à Kasereck (1908 m), sur les pentes du Grossglockner: 8,9 km à 9%. Le sommet, l'Edelweissspitze (2571 m), jouxte deux glaciers. La pente, sans aucun répit, s'étend sur 18,6 bornes à...9,1%. Pile poil les valeurs delle Finestre! Les derniers quatorze hectomètres depuis le "Fuscher Törl Restaurant" sont pavés. Pourquoi ne pas aller carrément au bout? J'aurais sucré une ou deux étapes bancales en les remplaçant par des traites sans dénivelé significatif.
    En sus de l'excessive longueur de la moitié des trajets (neuf sur les dix-huit en ligne), je condamne les fastidieux transferts. Les plages de récupération, d'authentique repos, se trouvent réduites à la portion congrue. Enquiller Lienz - Zoncolan (210 km) et Conegliano - Gardeccia Val di Fassa (230) confine à de la cruauté mentale. Pour des motifs politico-économiques, les organisateurs tenaient à passer presque partout. Avoir élaboré une telle carte les expose à un paradoxe/boomerang: alors que, sur le papier, les conditions pour des bagarres d'ampleur sont réunies, assisterons-nous à une véritable "course" ou alors, les concurrents qui rêvent de la tunique rose, au bord de l'épuisement en raison du pensum quotidien, ne bougeront-ils qu'à l'approche de la flamme rouge? Le too much est l'ennemi du bien. Je proposerai, dans le courant de la semaine, une mouture, qui ne comportera que...quinze morceaux. En effet, je persiste dans l'idée, qu'eu égard à la superficie de la péninsule, qui ne représente que les trois cinquièmes de la France, la restriction du programme me semble logique et n'enlèverait rien au statut du Giro. Il suffit de se pencher sur les éditions passées pour saisir que peu ou prou l'épreuve visite systématiquement les mêmes coins, hormis le Val d'Aoste. L'exiguïté de la botte ne laisse pas beaucoup d'alternatives. Contraindre les participants à se farcir des voyages réguliers en train, avion, bus, est d'autant plus impardonnable.
    En conclusion. Si A.S.O. campe sur des positions très "conservatrices", n'instillant de l'inédit qu'avec des mini-doses homéopathiques, le team d'Angelo Zomegnan débloque. Qu'en pensent par exemple ceux des blogueurs de Paris.thover qui dénigrent mes profils, en les qualifiant, au mieux "d'utopistes", au pire de "délirants"?
    Excellentes lecture et continuation.
    Ciao,

    René HAMM

    (1) Sauf exception rarissime (cf. Menton - Molines-en-Queyras, via le Sampeyre et l'Agnello), je circonscris à 180 kilomètres maximum les étapes de catégorie 4 et 5, particulièrement difficiles.

    | René HAMM | lundi 25 octobre 2010 om 12h24

  9. Bonsoir René,
    j' approuve tes commentaires sur le Giro, notamment les étapes excessivement longues, néanmoins je ne souhaite pas que son format soit réduit à 2 semaines. L' UCI en rêve depuis longtemps, en revanche la Vuelta comptait 19 étapes naguère.

    | pascal51 | lundi 25 octobre 2010 om 17h26

  10. Bonjour à tous,

    Depuis toujours le Giro est mon GT favori. Certes la superficie de la péninsule est plus petite que la métropole française, mais elle est entièrement accidentée (à l'exception de la longue vallée du Pô) et possède un réseau routier dense. Les possibilités de parcours y sont donc infinies à mon avis. Le Giro présente ainsi depuis très longtemps des premières semaines agitées faites d'alternance de sprints, d'étapes vallonnées ou de moyenne montagne, voire une arrivée en altitude. C'est aussi possible en France mais les plus faibles possibilités (Bretagne, Massif Central, Morvan, Vosges, Jura, Cévennes) impliqueraient la répétition de même lieux tous les 5ans. En matière créative, l'Italie est donc ma région préférée pour tracer des GTs de trois semaines. Aussi je suis en total désaccord avec René qui proposerait de réduire le Giro à 15 jours ! Dans ce cas quid de la Vuelta. L'Espagne est peut être plus grande mais bénéficie d'un réseau routier si pauvre qu'il est très difficile d'y réaliser ne serait-ce qu'un tracé intéressant, ce qui n'est d'ailleurs jamais arrivé en réalité, les trois semaines en Espagne se résumant à un festival de la course de côte entrecoupé de randonnées sur autoroute qui dure trois semaines.

    Mais passons, pour en venir au tracé de ce Giro 2011. Comme cela a été dit, il existait des intérêts historiques auto-imposés à son tracé. En plus de cela, Angelo Zomegnan, dans une pure folie des grandeurs, a choisi de corser le tracé avec pas moins de 9 étapes de haute-montagne. Il en résulte un Giro grotesque de tous points de vue, assurément difficile, mais dont on peut déjà prévoir l'escamotage de nombreux segments.

    Premier point choquant, les transferts pulvérisent les records de l'édition 2010, la palme revenant à la fin de la première semaine, même si celui depuis Ravenne avant trois jours en montagne n'est pas mal non plus. En parallèle, je trouve la distance des étapes très mal gérée. Si je n'ai pas de problèmes avec les étapes marathons de 250km, la multiplication de ce type de longueur et leur affectation quasi exclusive à la montagne me laisse pantois. On a presque l'impression que certains étapes de plaine sont raccourcis pour satisfaire au critère international des 3500km, sauvé pour 4000m.

    Deuxième point choquant, le trop plein de montagne. Neuf étapes de montagnes c'est beaucoup trop, qui plus est face à 4 étapes plates pour sprinters. Je parle souvent de variété en montagne mais la première variété à respecter c'est celle dans le relief des étapes. C'est d'ailleurs les constructions antérieurs des Giri qui m'ont fait apprécier cette course, plus que les cols à fort pourcentages que tout le monde retient (et voudrait importer en France). A ce stade, les deux chronos plats n'ont absolument aucun rôle à jouer tant le déséquilibre est fait.

    Enfin, troisième point, plus que choquant : si on admet les 9 étapes de montagnes, celles-ci sont absolument mal construites avec pas moins de 8 arrivées an altitude ! Où sont passés les souvenirs de l'étape du Grappa et de celle du Mortirolo, assurément deux grands souvenirs de montagne du Giro 2010 avec l'étape du Zoncolan ? Pour moi c'est une traitrise à la course. Si quelqu'un me présente un tel programme en montagne, je lui aurai répondu "Nul et Irréaliste". Ne reste donc que le nul ...

    Tout n'est pas à jeter cependant dans ses 8 arrivées en altitude. L'étape de l'Etna est une bonne entrée en matière pour la montagne, même si on en fait des tonnes sur le double Etna. L'étape du Zoncolan est très impressionnante. J'adore celle du Val di Fassa, avec cet enchainement de trois montées Giau/Fedaia/Gardeccia. Toutes deux étapes reines, qui auraient mérité d'être dissocié dans deux Giri différents. Le Clm en côte est ma foi une bonne tradition qui s'installe. Enfin, l'étape de Sestriere est une fausse arrivée en altitude à la manière des étapes d'Aprica avec cette fois le Finestre en tremplin. Le reste par contre va de l'inutile (Macugnana) au répétitif (Montevergine) en passant par l'abjecte crochet autrichien (Kaserecke). Pas de débat sur l'amputation des derniers kilomètres - afin de préserver la Cima Coppi italienne - mais plutôt des interrogations sur l'intérêt d'aller à l'étranger pour chercher ce genre de montée. Preuve qu'ASO n'est pas seul à céder aux sirènes de l'argent. Ce devrait être réservé au seul intérêt sportif à mon humble avis avec des enchainements comme Agnel-Izoard, Nufenen-Gothard(Tremola) ou Rombo-Rettenbachferner.

    Voilà, j'espère que vous ne m'en voudrez pas autant que Frank Schleck pour cette suite de pavés.

    | Svam | lundi 25 octobre 2010 om 18h08

  11. ich hoffe wirklich, das der GIRO 2010 eine saubere Tor bleibt. Das die Einnahme
    von unerlaubten Mitteln besser kontrolliert wird. Ohne Rücksicht auf Name den
    der Fahrer und des Landes.Nur so kann diese einmalige Tour wieder zu dem
    führen, was es einmal war.
    Das wäre mein Wunsch und die Bitte an alle die am Sport teilhaben.
    Friedrich Hofko RADfahrer Dorf 43 A-4817 St.KonRAD.

    | Friedrich Hofko | lundi 25 octobre 2010 om 18h15

  12. Bonjour, le Giro 2011 suscite la polémique : trop de transferts, trop d'arrivées au sommet, étapes trop longues, parcours trop dur.
    Si je déplore autant de transbordements (ce fut déjà le cas pour les éditions précédentes et cela n'a pas empeché une course vivante, animée, passionnante ...), ainsi que la multitude d'arrivées en altitude, je ne suis pas d'accord sur les deux points suivants.
    Pour cette commération de l'unité italienne, j'aurais souhaité un parcours "intra muros", quitte à supprimer l'arrivée au G'glockner. Je trouve les étapes de montagne bien construites sauf celle de Macugnaga, à laquelle j'aurais substitué une randonnée alpestre avec arrivée en descente, soit dans le vco. (Stresa, Verbania, Cannero), soit dans le Valdostana (LaThuile) avec 4-5 cols du style Ghisallo-muro di Sormano-Mottarone-Segletta ou Piancavallaro d'une part, soit Zuccore-Champremière-StPantaléon-Lignan-SanCarlo d'autre part.
    Je suis en désaccord avec la présentation des étapes en intro : bombarder les étapes de Rapallo, Livorno, Fiuggi ou Castelfidardo (vallonnées ou accidentées) de moyenne montagne, qualifier celle du Montévergine de haute montagne (moyenne montagne sans plus) est erroné; concernant celles de Sondrio et Macugnaga je les qualifierais d'"intermédiaires" au meme titre que celles de Lourdes et Pinerolo pour le Tour 2011.
    Le Giro 2011 présente 3 étapes de moyenne montagne : Orvieto (et encore c'est limite), Montévergine et SanPellegrino comme le Tour 2011 : Superbesse, StFlour et Gap; 2 étapes intermédiaires : Sondrio et Macugnaga comme le Tour 2011 : Lourdes et Pinerolo; 5 étapes de haute montagne : Etna, G'glockner, Zoncolan, Gardeccia et Sestrières (incluant 15 cols de HC 1ère ou 2ème catégorie) pour 4 au Tour : LuzArdiden, Pl. Beille, Galibier et l'Alpe (incluant aussi 15 cols "majeurs"). Le Giro 2011 sur base des critères ASO (les critères de classement des cols est différent en Italie) compte selon moi 22 cols, comme le Tour 2011, le nombre de cols HC se situe entre 7 (Etnasud, Grossglockner, Crostis, Zoncolan, Giau, Marmolada, Finestre) auxquels on pourrait ajouter l'Etnanord, Piancavallo et Gardeccia (comparativement au Galibier-sud, l'Aubisque-est 2010, ou Arcalis 2009). La différence se situe dans la construction des étapes, et notamment des enchainements de cols sans vallée propices à des attaques de loin (d'autant que les descentes sinueuses, techniques avec de nombreux virages favorisent les grands descendeurs).
    Enfin, la longueur de certaines étapes ne me dérange pas, elle contribue à durcir la course et favorise des coureurs résistants, courageux, déterminés (ce genre de parcours inspira jadis des Virenque ou Chiappucci -je n!irai pas jusque évoquer Gaul ou Coppi-, d'autres comme Fignon, Indurain, Merckx ou Anquetil y firent jeu égal voire mieux avec les grimpeurs). Le tracé des grandes classiques varie de 290 kms (Milan-SanRemo) à 260-265 kms pour les autres monuments (Flandres, Roubaix, LBL, Lombardie) et personne ne songe à les raboter; les grands tournois de tennis se disputent toujours sur 2 semaines avec 128 joueurs et les matches se gagnent en 3 sets et pourtant les calendriers sont aussi surchargés.
    En revanche, comme pour le Tour 2011, j'estime que 45,5 km en formule clm indiv, c'est trop peu, une vingtaine de kilomètres en plus auraient contribué à plus d'équilibre; j'applaudis le maintien d'une étape sur les "strade bianche" spectaculaire et apparemment moins dangereux que les pavés.

    | andre | lundi 25 octobre 2010 om 18h56

  13. Bonsoir

    Je ne souhaite pas non plus voir le Giro passer à 2 semaines .

    | lucho | lundi 25 octobre 2010 om 19h55

  14. Sehr geehrter Herr Hofko,

    Sie sprechen selbstverständlich vom Giro d'Italia 2011 und nicht von der diesjährigen Auflage.
    Ob die meisten Radfahrer sauber bleiben steht in den Sternen.
    Total kaputt werden alle im kommenden Mai sein.
    Was sich Herr Angelo Zomegnan und seine Kollegen einfallen liessen grenzt an Torheit. Ausserdem bin ich überhaupt nicht sicher ob solch ein Streckenprofil dem Interessen des Rennens dienen wird.
    Mit meinen besten Grüssen aus dem Elsass,

    René HAMM

    | René HAMM | lundi 25 octobre 2010 om 22h38

  15. @Svam : C'est quand même mieux d'aller à l'étranger pour chercher le Grossglockner que pour faire une arrivée sans aucun intérêt sportif vers Pinerolo, non?
    Surtout avec le Finestre soigneusement évité dans les parages...

    | Dom | lundi 25 octobre 2010 om 23h46

  16. Bonjour messieurs,

    Je subodorais que mon idée de rapetisser le Giro à une dimension plus conforme à ses caractéristiques géographiques soulèverait à nouveau un mini-tollé.
    La densité du réseau routier transalpin n'empêche pas que les organisateurs se voient contraints de tournicoter régulièrement dans les mêmes parages, en particulier au haut de la botte, surtout s'ils n'envisagent pas, sauf exception (1), de fixer le terme de l'épreuve ailleurs qu'en Lombardie. De toutes façons, la réforme que je prône n'est point à l'ordre du jour.
    Neuf étapes d'une distance supérieure à 200 kilomètres (quatre, dont trois montagneuses, égalent ou dépassent les 230!) relèvent presque de l'irresponsabilité. De plus, eu égard à la superficie du pays, je n'y discerne aucune obligation. Comment ose-t-on imposer aux coureurs l'équivalent de plusieurs classiques d'affilée? Je ne parle même pas des tentations de dopage, mais songe essentiellement à la santé et à l'intégrité physiques des concurrents, qui risquent de jeter l'éponge par épuisement. J'estime éminemment vital l'aménagement de plages de récupération, de régénération. Ce souci m'anime lorsque je m'efforce de dessiner des traites relativement courtes. Comparer une rencontre de tennis et une longue randonnée à vélo me semble bigrement tiré par le maillot! Je condamne avec virulence "l'esprit" (!?!) de la 94ème édition, de même que son tracé. Un simple coup d'oeil à la carte et donc aux hachures matérialisant les transferts inciterait n'importe quel bipède sensé à se doigter la tempe! Je ne reviens pas en détails sur la structure des étapes. Je souscris pleinement à la classification indiquée par André. Farouchement opposé à des départs et des arrivées à l'étranger, je trouve le tronçon vers le Grossglockner d'autant plus inane que la patrie de Roberto Baggio et d'Umberto Eco regorge d'escarpements tout aussi sévères que le "géant" autrichien (2). Mais si déjà l'on s'y rend, pourquoi se restreindre au Kasereck? Garder la Cima Coppi sur le territoire autochtone constitue effectivement une explication des plus plausibles.
    Tchao,

    René HAMM

    (1) Le 31 mai 2009 à Rome, le 30 mai de cette année, devant les arènes de Vérone.
    (2) Le site Salite mentionne 4760 acensions chez nos voisins, 1692 chez nous. Je gage que si l'on procédait au décompte exact de celles à plus de 8%, la proportion serait encore bien plus énorme.

    | René HAMM | mardi 26 octobre 2010 om 16h08

  17. @Dom: Dans un tracé équilibré, assurément mais là tu me laisses le choix entre une étape de montagne manquante et une en trop. Kaserecke, c'est clairement la première arrivée en altitude que je supprime. Déjà, je ne suis pas d'accord avec l'idée du crochet autrichien. De plus le Großglockner, c'est un joli col mais il est taillé pour la course de côte. Et en plus là, on ne le monte qu'à moitié.

    Concernant Pinerolo sur le Tour, je reviens pas dessus. Une étape de moyenne montagne qui passe à 2000m je n'avais jamais vu cela. L'absence du Finestre est compréhensible à mon sens. On a longtemps annoncé le col impraticable. Finalement ce n'est pas le cas et le Giro prend le risque d'y aller. Mais justement, le fait que ce passage ait lieu 1 mois avant ça refait courir le risque d'impraticabilité pour le Tour. De plus, il y a 25km entre la fin de la descente et le pied du Pramartino. Pas sur donc que certains auraient pris le risque à deux jours de l'ADH ^^

    | Svam | mardi 26 octobre 2010 om 16h09

  18. Hallo lieber Rene Hamm !

    Sie haben recht von dem was ich spreche.
    Liebe Grüße in den schönen Elsass, wo ich auch schon mit meinem Fahrrad war
    RADlergrüße (RAD-und Gabelbruch)
    Friedrich Hofko Dorf 43 A-4817 St.KonRAD

    | Friedrich Hofko | mardi 26 octobre 2010 om 16h25

  19. Hallo lieber Rene Hamm!

    Haben SIE recht von DEM ICH hat Sprecher.
    Liebe Grüße in Den schönen Elsass, wo ich auch schön mit Meinem Fahrrad Krieg
    RADlergrüße (RAD-und Gabelbruch)
    Friedrich Hofko Dorf 43 A-4817 St.KonRAD

    | Friedrich Hofko | mardi 26 octobre 2010 om 16h26

  20. Bonjour Svam,

    Je ne permets juste de tilter sur un autre point de votre mail 10 d'hier soir. Que le Tour de France passe peu ou prou tous les cinq ans à certains endroits ne me gêne pas. Cela paraît assez logique, non? Dans ce laps de temps on devrait avoir visité l'ensemble des régions. Ce sont les gens d'A.S.O. qui imposent des virées, aussi redondantes que rasantes, en Bigorre, Aspe, Adour, Ariège (Pyrénées), dans le Gapençais, la Maurienne, l'Oisans (Alpes).
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 26 octobre 2010 om 16h48

  21. C'est un giro hors normes qui nous est proposé, si le parcours est trop dur pour moi avec trop d'arrivées en altitude, aso dervait s'inspirer de certaines bonnes idées de zomegan,les parcours en boucle avec deux cols qui s'enchainent c'est le cas pour l'etna et pour l'enchainement crostis-zoncolan, on peut largement faire de même en france....

    | mazinho | mardi 26 octobre 2010 om 20h19

  22. En tout cas ce parcours ne laisse pas indifférent , bravo à Zomegnan d'avoir osé , en effet les enchainements sont remarquable , la double ascension à l'Etna , le triple enchainement Giau , Marmolada et Gardeccia , mais que dire de Crostis - Zoncolan , tout simplement énorme , un enchainement que l'on à jamais vu sur GT , pas mal aussi le Finestre - Sestrières .

    Une étape dont on n'a pas parler mais qui pourrait faire des dégats c'est l'étape qui arrive à Castelfidardo , truffé de 16 côtes celle là elle me plais bien .

    | lucho | mardi 26 octobre 2010 om 22h09

  23. René Hamm, votre proposition de rapetisser le Giro se base sur un argument outrancier : la taille de la botte. Moins grande que la France ou l'Espagne, elle est cependant amplement importante pour un GT, on ne parle quand même pas de l'Autriche ou de la Suisse. Effectuer une boucle nord-sud, sud-nord,en deux semaines, ça relèverait de l'impossible.Je ne parle même pas de crochets par la Sardaigne ou la Sicile qui ont un droit bien légitime à recevoir le Giro fréquemment. L'exemple de cette édition est frappant à cet égard, pour l'anniversaire de la 150ème année de l'unité italienne, le Giro avait pour ambition de passer par toutes les régions. Et bien, malgré des transferts monstres (la raison se situe dans cette ambition) et des étapes au kilométrage impressionnant, 3 régions (Sardaigne, Pouilles et Val d'Aoste) ont quand même dû rester sur le carreau !

    Quand au fait que le Giro reviendrait toujours sur les mêmes sites, j'ai bien l'impression qu'il en est de même avec le Tour et la Vuelta. Vous m'avancerez que pour ces deux dernières ça tiendrait davantage du choix de l'organisateur, et bien je vous oppose que la géographie italienne permet une infinité de combinaisons pour la montagne. Du Piémont au Frioul, 6 régions permettent de créer une multitude d'étapes de haute montagne. Le reste de la botte, traversé par les Apennins, offrent aussi sérieusement de quoi contenter les grimpeurs à l'approche du Nord. C'est bien simple, il n'y a que la vallée du Pô qui soit plate ! la France et l'Espagne n'offrent pas tant de possibilités...

    Et par seule égard à l'histoire du Giro, je trouve cette idée un rien déplacée.Regardez l'extraordinaire édition de cette année, la plus belle que le cyclisme moderne ait connue. Vous voudriez réduire ce patrimoine italien à deux semaines pour quelques km en moins par rapport à ses compères français et espagnols ?

    Si on suit votre logique, pourquoi ne pas déplacer le Tour en Russie, des centaines de fois plus volumineuse que la France ?

    | Parcis | mardi 26 octobre 2010 om 22h46

  24. toute ressemblance avec des parcours éxistants serait pure coincidence ...
    GIRO D ITALIA 2011
    sab 7 : Torino - Parma 225 km
    dom 8 : Reggio Emilia - Ravenna 149 km
    lun 9 : Ravenna - Castelfidardo 171 km
    mar 10 : Tortoreto Lido - Teramo (cronosq.) : 34 km
    mer 11 : Teramo - Fiuggi-Terme 198 km
    gio 12 : Maddaloni - Sorrento 100 km (Osservatorio del Vesuvio 570m 7km 7%/monte Faito 1103m 12,2km 8,9% arrivo 24km)
    ven 13 : Salerno - Sapri 161 km
    sab 14 : Sapri - Tropea 214 km
    dom 15 : Messina - Etna 159 km (Etna 1631m 29km 5,5%/Etna 1904m 19km 6,4%)
    lun 16 : trasferimento
    mar 17 : Piombino - Orvieto 201 km
    mer 18 : Orvieto - Livorno 239 km
    gio 19 : Livorno - Il Ciocco : 121 km (Altopiano Pizzorne 899m 13km 6,7% pass. 8km 9%/foce del Trebbio 735m 10,5km 4,8%/Renaio 1013m 14,5km 5,9% pass. 4,5km 10,5%/Il Ciocco 670m 4km 10,3%)
    ven 20 : Quarto dei Mille - Rapallo (cronoind.) : 28 km
    sab 21 : Alba - Sestrières : 191 km (vco Villagio Moncenisio 1420m 14km 6,5% pass. 8km 8,2%/colle della Finestre 2176m 18,6km 9,1%/Sestrières 2035m 16,7km 4,2%)
    dom 22 : Venaria - Verbania 168 km (Mottarone 1356m 15,5km 6,5%/Alpe Segletta 1210 9,6km 8,9% arrivo 23km)
    lun 23 : riposo
    mar 24 : Brescia - Feltre 196 km (monte Grappa 1745m 18,5km 8,3% arrivo 28km)
    mer 25 : Belluno - Nevegal (cronosc.) 12,7 km (Nevegal 1004m 6km 9,3%)
    gio 26 : Belluno - Monte Zoncolan 178 km (passo della Mauria 12km 4,9%/Avaglio 738m 5,2km 7,4%/monte Crostis 1890m 13,5km 9,9%/Monte Zoncolan 8,9km 12,8%)
    ven 27 : Conegliano - Gardeccia 230 km (Piancavallo 1267m 14,7km 7,8%/passo Cibiana 10,3km 7%/passo Giau 2236m 8,6km 8,3%/Marmolada 2057m 14,1km 7,5% pass. 7,7km 10%/Gardeccia 1950m 6,5km 9,2%)
    sab 28 : Sondrio - SanPellegrino Terme 118 km
    dom 29 : Milano - Milano (cronoindiv.) 32,5km

    | andre | mardi 26 octobre 2010 om 23h23

  25. Bonjour Parcis,

    Ma réflexion de réduire à quinze le total des étapes dans la bella Italia a jeté un assez lourd pavé dans la mare paristhovérienne.
    La France métropolitaine a une superficie de 547 030 kilomètres carrés; le chiffre pour l'Italie, Sardaigne et Sicile incluses: 301 225. Il ne s'agit donc pas d'une différence infime. Pour mémoire, la donnée pour l'Espagne: 504 780.
    Existe-t-il une obligation de traverser annuellement la péninsule transalpine de part en part? Evidemment, non! Je connais bien la géographie de la France et des pays avoisinants. Pour celui qui nous intéresse sur ce blog-là, je possède toutes les cartes régionales détaillées, éditées chez Hallwag Kümmerly und Frey à Schönbühl (canton de Berne). Oui, la patrie d'Alighieri Dante offre une multitude d'itinéraires (1). Ce qui n'empêche pas Angelo Zomegnan et ses collègues d'en privilégier quasi systématiquement certains, au détriment d'autres, comme le Val d'Aoste, fort bien "achalandé" en ascensions.
    Si vous aviez lu attentivement mes nombreuses contributions sur les forums ouverts par Thomas Vergouwen, vous vous seriez abstenu de m'imputer une "logique" susceptible d'induire un "déplacement du Tour vers la Russie" (2). "L'outrance" n'émane pas de moi! Pas plus tard qu'hier après-midi (@ 16), j'ai rappelé ma farouche opposition à des départs et arrivées à l'étranger.
    Tchao,

    René HAMM

    (1) Dans l'Hexagone aussi, maintes possibilités demeurent inexploitées.
    (2) Avec 17 075 000 kilomètres carrés, trente et une fois la France, et non "des centaines"!

    | René HAMM | mercredi 27 octobre 2010 om 11h10

  26. Bonsoir René,

    Je pense que là où vous faites fausse route, c'est de considérer que le déficit en superficie de l'Italie est rédhibitoire pour une course cycliste de 3 semaines. Parlerions-nous du tour de la botte en 80 jours ou étapes, la question d'une réduction pourrait se poser, mais pour 3 semaines, la superficie est largement suffisante que pour éviter la redondance forcée. Conjugué à la précieuse géographie italienne (abondance de montagnes) et à un réseau routier dense, j'irais même jusqu'à dire que les ingrédients sont parfaits pour construire chaque année, avec variété, une épreuve de 3 semaines sans temps mort ou transition rébarbative.D'ailleurs vous pointez du doigt l'oubli trop fréquent du Val d'Aoste, riche en possibilités, preuve que le réservoir est encore important.

    Le Giro est une course centenaire, la seconde en importance, elle a fait rentrer une multitude de cols dans le mythe des montées cyclistes : Gavia, Stelvio, Tre Cime di Lavaredo, Mortirolo, Marmolada,... Dernièrement ont été découvert : Finestre, Plan de Corones et Zoncolan, qui ont toute la substance pour rejoindre leurs aînés. Cette année, encore une nouveauté de taille : le Crostis. Vraiment, le Giro n'a que trop de choix que pour varier son parcours. Et quand bien même, quand c'est dur et mythique, l'exploitation ne serait être abusive. Certains grands cols ont été oubliés depuis des années avant d'être reproposés : Grappa, Tre Cime, Blockhaus, Vajolet. D'autres géants attendent leur tour depuis un petit temps : Fauniera, San Pellegrino (la montée toscane),...

    Bref, la tournante a de quoi être assurée !

    C'est pour cet ensemble que mutiler le Giro serait un sacrilège. S'y attaquer,ce serait ouvrir une terrible boîte de pandore, un attentat à la tradition.

    Et puis en Italie, le Giro fait parti du patrimoine italien. Ce serait dommage d'amputer une vitrine de 3 semaines pour un pays à la richesse culturelle colossale. Plus que de superficie, c'est la densité qui importe. Et le Giro en est pourvu à tout niveau.


    Si vous n'êtes toujours pas conquis, on pourrait toujours réattacher la Corse, la Savoie et la région niçoise pour que la botte augmente de quelques pointures :)(je plaisante évidemment !)

    P.S. : pour l'échelle russe, le trait était volontairement grossi.

    | Parcis | mercredi 27 octobre 2010 om 23h26

  27. Bonjour Parcis,

    Pour éviter que n'enfle la polémique autour de ma suggestion apparemment blasphématoire, je m'abstiendrai de présenter sur ce blog une mouture de Giro. J'incline à penser que la structure de mes quinze tronçons n'écornerait nullement le statut de l'épreuve. Mais brisons là! J'aime énormément l'Italie, nombre de ses paysages, sa culture. Je n'avais nulle intention de perpétrer quelque "sacrilège" ou impiété.
    Hier, vous avez mentionné le Tour de Suisse. J'en dessine également et me circonscris à sept étapes, prologue éventuel non compris.
    Le Blockhaus. Ces dernières années, lorsque ses pentes figuraient au programme, les organisateurs avaient fixé l'arrivée au Passo Lanciano. Pour ma part, j'inviterais les coureurs à pousser jusqu'en haut, à 2142 mètres. L'accès par Lettomanoppello affiche, sur 25,8 kilomètres, une déclivité de 7,7%. Celui, quasiment parallèle, au départ de Scafa, je le scinde en deux: la côte de San Valentino in Abruzzo Citeriore (527 m, 8,3 km à 5%), le "gros" morceau" dont l'escalade commence juste avant Roccamorice (2068 m, 19,9 km à 7,9%).
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | jeudi 28 octobre 2010 om 12h47

  28. Bonjour André,

    Bien que vous ayez conservé, pour l'essentiel, le canevas du tracé dévoilé, samedi, par Angelo Zomegnan, je préfère votre version. Vous nous avez dispensés de l'excursion autrichienne et zigzagué entre Piémont, Frioul et Lombardie.
    Vous avez réduit de neuf à cinq le total des étapes supérieures à 200 bornes. Mais, à mes yeux, 239, même pour un parcours sans aspérités majeures, et surtout les 230 entre Conegliano et le refuge de Gardeccia, sont nettement excessifs.
    Je juge éminemment dommage qu'à l'occasion des trois tronçons où vous placez des ascensions "hammiennes" en dernier obstacle (le monte Faito, L'Alpe Segletta et le Grappa), celles-ci se situent assez loin de l'arrivée. J'applaudis à la montée vers Il Ciocco (670 m, 4 km à 10,3%), plus rude que celle vers le Causse de Mende.
    Ni sur Salite, ni sur l'altimétrie officielle, Nevegal n'affiche 9,3% sur six kilomètres. J'ai calculé 9,5 km de grimpée réelle à 7% de moyenne. Par contre, la portion comprise entre la cote 5,3 et la 9,8 fait 10,3%. Comme énoncé dans mon mail 8 de lundi, j'eusse préféré, dans le secteur, l'Alpe de Pampeago (1757 m, 7,7 km à 9,9%) depuis Predazo (17 km) ou le Passo di Lavaze (1805 m, 9,5 km à 8,4% sur un total de 23).
    Vous avez enlevé l'inepte trajet vers Macugnaga. Pour vous, l'avant-dernier, entre Sondrio et San Pellegrino Terme est-il plat ou inclut-il le passo di Ganda, à 29,5 kilomètres du bercail?
    Excellente journée.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 29 octobre 2010 om 10h45

  29. Hall Rene Hamm !

    Als Sportler hast du sicher recht! Gratuliere !
    mfg.
    Friedrich Hofko

    | Friedrich Hofko | vendredi 29 octobre 2010 om 10h49

  30. Bonjour,
    Concernant le Blockhaus, en 2009 les coureurs devaient initialement le monter jusqu'en haut mais à cause de la neige, la montée finale a été amputée.

    | julien | vendredi 29 octobre 2010 om 12h40

  31. Messieurs,

    mon post n'a rien à voir avec le parcours 2011 du Giro mais concerne cependant le Giro.
    Je vais en juin prochain dans les dolomites et je compte grimper le Mortirolo par Mazzo , puis le Gavia par Ponte di Legno et si grande forme du moment le Stelvio par Bormio.
    Quel braquet me conseillez-vous ?

    | jll34 | vendredi 29 octobre 2010 om 13h47

  32. bonjour René, en réaction aux p27 et 28 :
    Je ne jouerai pas les "faux-culs" en m'affirmant favorable à une réduction du nombre de jours. J'imagine des parcours du Giro et du Tour depuis 30 ans, et lorsque je présente une mouture je mentionne le kilomètrage des étapes, les caractéristiques des difficultés avec un maximum de précision. Vos parcours sont très détaillés, je les apprécie au meme titre que votre recherche de cols pentus d'une part, de votre volonté d'enchainer les cols avec un minimum de vallée et de rapprocher le dernier de l'arrivée. Nos opinions divergent sur la longueur des étapes : je reste favorable au maintien, au minimum, d'une étape de haute montagne longue, pas nécessairement plus, tout en restant ouvert exceptionnellement à une édition "spéciale". J'attendais votre Giro15jours avec impatience, j'espère que vous reviendrez sur votre décision de ne pas le présenter, merci
    Concernant "mon" Giro 2011 : les modifications sont toutes basées sur des villes-étapes candidates pour 2011. RCS ne les a pas retenues.
    Quelques précisions : Orvieto-Livorno 239km, je n'ai connaiss
    ance d'une ville intermédiaire ayant fait acte de candidature entre les 2 villes. San Pellegrino : je ne juge pas utile d'ajouter des difficultés vu ce qu'ils auront escaladé les jours précédents, donc aucun col.
    Nevegal : entre le km 5,35 pied de la montée et le Piano km 11,35 où la route s'"aplatit" 557m de dénivellation soit 9,3%.
    Les parcours "Hammiens" avec arrivée en descente : Sorrente, ok les 10 km après le Faito peuvent etre pénalisant ceci étant cette montée est autrement interessante que le Montevergine et je n'avais pas de candidature connue autre.
    Verbania : la descente du Segletta est discontinue avec une remontée de 3km et pas un km de plat 23,4km.
    Feltre : descente du monte Grappe 21 km plus 7 de plat : est-ce trop ?
    Enfin, Predazzo , c'est la seconde fois que vous l'orthographiez avec un z, et c'est le lieu de naissance de feu ma grand-mère ... bien à vous

    | andre | vendredi 29 octobre 2010 om 18h33

  33. Bonjour André,

    Désolé pour le "z" oublié à Predazzo. J'ai fait un copier/coller du passage contenu dans mon mail 8 de lundi.
    Vous avez également raison pour la montée vers Nevegal. Celle-ci comporte effectivement six kilomètres à 9,3% de moyenne.
    Soumettre aux blogueurs de ce site une mouture de mon cru? J'aviserai la semaine prochaine.
    Excellents week-end et continuation.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 30 octobre 2010 om 15h15

  34. jll34
    le 39x21 ou 23 selon les pourcentages et 39x25 au plus fort de la pente.
    Pantani mettait ce genre de braquet dans les dolomites.
    Virenque mettait un 42x23 suivant les cols.

    | fred | lundi 01 novembre 2010 om 19h09

  35. Le col de menté il pourrait ètre un HC s'il était plus haut ce qui n'est pas le cas sinon le col de la forclaz depuis Vesonne doit en ètre un aussi et j'en passe.

    Un col se classe d'abord par rapport au Kilométrage que l'on multiplie au %.
    Si une ascencion dépasse les 100 c'est un HC mais il faut prendre en compte aussi la pente sur chaque Kilomètres.

    Si c'est du 5 ou 6 % avec du 7 comme a Méribel ca sera un 1er et la plagne comme autre exemple c'est un HC car pas mal de % équivalent ou supérieur a 8.

    Réduire un grand tour, non!
    Il y a 3 grands tours de 3 semaines c'est parfait pas besoin de changer.

    Concernant les cols a forts pourcentages il doit y en avoir mais pas trop et des étapes longues il en faut aussi car elles ont fait la légende du tour avec des exploits et des défaillances ce qui n'est pas forcément le cas des étapes courtes.

    Faire 25 cols a plus de 8% ne donneraient pas plus de course et mème a l'époque cela aurait été la mème chose.
    Le granon par exemple est dans la légende non.
    Il faut doser les difficultés.

    | fred | lundi 01 novembre 2010 om 19h34

  36. Bonsoir Fred,

    A chacun ses critères! Vous semblez vous baser sur ceux édictés par l'éminent Club des cent cols.
    Pour moi, le Menté par Saint-Béat, avec ses 9,3 km à 9,1%, mérite un classement en hors catégorie. La Forclaz (8 km à 8,1%), non. Les 900 mètres de descente après Montmin la pénalisent. Selon mon barème, cette ascension, qui culmine à 1150 mètres, émarge en 2ème.
    Quoiqu'ultra minoritaire avec mon idée de réduire le Giro à quinze étapes, eu égard à la superficie de l'Italie, qui ne représente "que" les trois cinquièmes de l'Hexagone, je publierai d'ici vendredi, sur ce blog, un tracé auquel je travaille depuis deux jours. Pas non-stop, bien sûr! La géographie de la péninsule transalpine est tellement "complexe" que je confectionne les tronçons à rebours. Plus qu'une "rumeur", mon "Tour" transitera notamment par une région pas souvent à l'honneur: le Val d'Aoste.
    Excellentes fins de soirée et nuit.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mercredi 03 novembre 2010 om 22h07

  37. Bjr rené,
    Je me base sur les critères d'aso et sur ceux de journalistes compétents.
    Le col de menté n'est pas un HC pour sa hauteur tout simplement.

    Autre point :
    - Mème si c'est un col qui a sa légende cela fait longtemps qu'il ne s'y passe plus grand chose mème si ce dernier n'est pas forcément bien placé quand les coureurs le font.

    Sur le site il y eu beaucoup de personnes qui voulaient le granon et le mont du chat mais il faut se souvenir qu'il n'y a rien eu d'extraordinaire a l'époque malgré leur difficulté.

    En 2011 ils mettront comme cette année pour les pyrénées les 10 cols de légende dans les alpes et ces 2 derniers n'en font pas partie.

    Le tour de france est différent du giro sur tout les points donc il ne faut pas comparer.
    Beaucoup de grands rouleurs l'ont gagné comme quoi montagne ou pas mème si cela y joue les grimpeurs n'ont pas forcément gagné des tours montagneux Pantani par exemple.

    Il faut faire des enchainements cols dur cols roulant.
    Aprica ca reste dans les jambes car tu as le mortirolo avant et surtout quand on prend l'étape de 94 elle est très dur avec le Stelvio en plus.

    Bjr Lucho,
    Si tu peux me donner le col de Champlaurent fait en 80, la côte de Veurey-Montaud fait en 82, la côte du Pont d'Arbon 88,La côte de notre-Dame 86,la côte de La Table 83, la côte du Fort de Montperché 82 et les petits de couz, des égaux et de la cluse dans la chartreuse.
    Ca fait beaucoup j'en suis désolé mais merci a toi.
    Tu es tombé dans la marmite cyclisme a quelle époque, tu as des références?

    | fred | jeudi 04 novembre 2010 om 12h37

  38. Bonjour à tous,

    Je me permets de rentrer dans le débat entre andre et René, car il y a quelques points avec lequel je suis en désaccord. Par exemple vous semblez tous deux privilégier la distance au sommet lors d'une arrivée en vallée. Comme j'ai déjà du le dire, je trouve cette conception faussée car la descente n'est pour moi pas handicapante, elle est même très souvent l'occasion de creuser encore plus l'écart. De plus, les descentes s'effectuant à des vitesses élevées, on devrait plutôt retenir le temps pour rallier l'arrivée. Voilà pourquoi je préfère qu'on parle de la distance depuis le pied de la descente. Dans le cas de l'étape de Feltre, cela met l'arrivée après 8km de vallée, ce qui me semble très approprié pour ce type d'étape.

    Concernant, la façon de concevoir des étapes, on a tous visiblement le même fil rouge même si chacun possède des compléments qui lui sont propres (distances, cols pentus, ...). J'apprécie ainsi nombres de proposition de René même si je trouve certains choix mal adaptés. Le plus marquant pour moi, et vous êtes en train d'en parler, c'est l'arrivée au Mourtis par le Menté depuis St-Béat. Alors certes, ce versant est très dur (et mérite d'ailleurs un classement HC) mais surtout il est très isolé. Construire une étape avec des enchainements directs de cols pour finalement l'atteindre via le col des Ares est un gâchis à mon sens. A ce tracé, je préfère de loin celui vers le Plateau des Saix, qui a un profil semblable mais s'accorde parfaitement avec l'environnement (Ramaz, Joux-Plane). Voilà quelque chose qui mériterait d'être sur le Tour !

    Au final construire une étape c'est un peu la même chose que construire une équipe de football. Avoir les meilleurs individuellement n'est pas suffisant, c'est le liant entre eux qui est important, dans ce cas minimiser les vallées en regard de la difficulté des cols.

    | Svam | jeudi 04 novembre 2010 om 12h57

  39. bonsoir à tous, Fred (p37) : en 1986 le Granon en enchainement avec Vars et Izoard fut décisif, Lemond s'emparant définitivement du maillot jaune aux dépens d'Hinault, quant au Mt du Chat, tour 1974, si Poulidor et Aja, nettement en tete au sommet n'étaient pas descendus comme des "couillons", le brave "Poupou" aurait été en jaune à Aix-les-Bains.
    Svam (p38) me suis-je mal exprimé ou as-tu mal lu ? quelques kilomètres de plat après une descente ne sont pas à mes yeux systématiquement problématiques, cela dépend du type de descente, du parcours emprunté (sinueux ou "boulevard") après le sommet et/ou la descente.
    Permettez que je m'immisce dans le débat sur la classification des cols, et puisque nous sommes sur le blog du Giro, j'aimerais votre avis sur le versant oriental du mythique Pordoi. Le profil au départ d'Arabba affiche 6,8% sur 9,4 km (limite 1ère cat pour ASO, 2è cat pour René sans doute), sauf que limiter la montée à 9,4 km n'est valable qu'après la descente du passo Campolongo. Si on emprunte la route de Cortina et du passo Falzarego, la remontée commence environ 2,5 km en aval et affiche toujours le meme pourcentage mais sur 12 km. Mieux : si on intègre la montée de Saviner (également le pied de la Marmolada) à Digonera soit 8,8 km à 4,3% dont le premier à 9%, et 2,5km à 7,5 sur la fin, on obtient une montée de 27,5 km à 4,46% très inégale. Ce col que j'ai abordé cent fois plutot qu'une (sur 4 roues, 2 roues ou 2 planches) offre encore d'autres particularités : d'Arabba au sommet 39 virages presque tous en épingle soit plus de 4 virages par km. En outre la montée, en "biais" par rapport aux pistes de ski qu'elles traversent, est particulière : le km le plus ardu affiche 9,7, le moins pentu 5,3%, mais selon que l'épingle se situe à gauche la pente s'adoucit, à droite elle se raidit quasi systématiquement avec des ruptures de rythme en permanence. Comment casseriez-vous ce col qui culmine à 2239m d'altitude ?

    | andre | jeudi 04 novembre 2010 om 18h46

  40. Bonsoir, Andre(post 37) : le Pordoi mérite sans doute un classement en première catégorie si il est dans le final d'une étape vu son pourcentage moyen et l'absence de replas(min 5%) pendant 10km.

    Les enchaînements réalisés sur le Giro sont avec les autres cols du massif de la Sella(Sella, Campolongo et Gardena), les cols au sud (Fedaia, san Pellegrino) ou les cols en direction de Cortina(Giau et Falzarego).

    En revanche, lors du dernier passage en 2008, le Giro avait emprunté ce versant pour finir au passo Fedaia, il était de deuxième catégorie avec une ascension dès le départ(http://www.gazzetta.it/Speciali/Giroditalia/2008/planimetria/T15_plan.html).

    | fard | jeudi 04 novembre 2010 om 21h31

  41. Bonsoir andré,
    je suis d'accord mais qui a gagné au sommet c'est E.Chozas.
    C'est décisif certes mais pas légendaire.

    En plus l'affaire hinault lemond est pas mal a suivre avant 86 déja... mais hinault ne devait pas gagner ce tour de france donc il fallait bien que Lemond prenne le jaune, d'ailleurs sur ce point il aurait couru différemment si il avait voulu son 6è tour.
    Dans l'étape de l'alpe pour l'avoir sur dvd, Lemond a eu du mal...

    Concernant le Mont du chat la réponse a été dite.

    Comme le cyclisme a bien changé depuis je doutes qu'aujourd'hui ce soit grandiose.

    Un col qui monte a 2239 M a la base doit ètre un HC mais tout y joue pour la classification D'ou l'exemple du port d'envalira a 2400 mais 1er Cat.

    Mais une montée 27,5 a 4,4 % surtout si c'est similaire a la croix de fer cela doit ètre un HC.

    | fred | jeudi 04 novembre 2010 om 21h48

  42. Bonsoir Svam,

    Le Menté deviendra peut-être "légendaire" en raison de l'importance que nous lui octroyons sur ce blog. Dans mon mail 1117 du 20 octobre, j'avais proposé une randonnée ariégeoise entre Montrejeau et Goulier-Neige avec lui en tête de gondole. Dans mon post 1204 sous l'article "Le Grand Départ du Tour 2011...confirmé sans prologue", le même versant ouest constituait l'ultime grimpée de ma 16ème étape s'achevant à la station du Mourtis. La pénultième était le col des Ares (797 m, 6 km à 4,9%). Sur 169 kilomètres, je n'avais pas inscrit moins de neuf ascensions, dont le "mur" du Péguère (1375 m, 3,6 km à 11,8%). Un Tour s'apprécie dans sa globalité. Je rappelle que le lendemain, j'avais dessiné un itinéraire de Saint-Bertrand-de-Comminges à Luz Ardiden (167 km), via le col de Beyrède (1417 m, 8,9 km à 8,7%, 1ère cat.), la Hourquette d'Ancizan (1538 m, 10,3 km à 7,8%, 1ère cat.), le Tourmalet (2115 m, 17 km à 7,4%, H.C.); l'accès à la station par la route de Viscos affiche 8,7% sur 12,6 km (HC). Dans une telle constellation, je puis aisément assumer un petit "gâchis".
    Le Plateau des Saix (1627 m, 8,9 km à 10,5%, H.C.) fait partie de mes favoris. Ma neuvième étape s'y achève. Je vous remémore les autres difficultés de celle-ci: le Salève (1307 m, 9,7 km à 8,5%, 1ère cat.), la Ramaz (1619 m, 14,3 km à 6,8%, 1ère cat.), la côte des Gets (1163 m, 3,9 km à 4,8%, 4ème cat.), le Ran Folly (le versant nord du Joux Plane, 1655 m, 8 km à 8,4%, 1ère cat.), Les Esserts (1080 m, 5,1 km à 8,3%, 2ème cat.).
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 05 novembre 2010 om 22h19

  43. Bonsoir à tous,

    Mon projet de Giro? Demain, promis!
    Excellente nuit,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 05 novembre 2010 om 22h22

  44. Bonjour rené,
    Le col de menté est juste légendaire pour la chute de L.Ocana qui perd le tour en 71 sinon malgré ses pourcentages rien d'extra.
    Svam l'a bien dit ce dernier est mal placé et comme j'ai pu le dire sur d'autres post c'est sa hauteur qui fait que c'est un 1er Cat.

    Dans les pyrénées pour les 100 ans ils ont classés les 10 ascencions les plus importantes et seul les endroits ou il s'est passé des histoires entre grands ont été nommés.

    Dans le tour de france La légende s'est écrite sur le galibier, le tourmalet, le ventoux, l'alpe d'huez, l'envalira, glandon, madeleine, courchevel, sestrières pour ne citer que ces derniers.

    Les cols basques et certains cols alpins comme le granon sont dur mais cela a marqué les esprits que pour les personnes qui aiment ce genre d'ascencions.

    | fred | samedi 06 novembre 2010 om 12h52

  45. Bonsoir.

    Désolé pour le retard Fred , il y à un momment que je ne passer pas par ce blog , je te donne les réponses à tes questions , toujours en passant par Tracks4Bickers GPS , evidemment suivant les sites les chiffres varie , car souvent les cols donné par René on plus de pourcentages , mais sont plus court.

    le col de Champlaurent fait en 80 > 9,9 km à 8,1 %
    la côte de Veurey-Montaud fait en 81 > 6,6 km à 7,6 %
    la côte du Pont d'Arbon 88 > 10,6 km à 5,2 %
    La côte de notre-Dame 86 > 5,8 km à 6,5 %
    la côte de La Table 83 > 7,9 km à 7,8 %
    la côte du Fort de Montperché 82 > 5,6 km à 8,4 %
    et les petits de couz , depuis Chambery 12 km à 4,1 % , depuis les Echelles 8,9 km à 4,9 %
    Les égaux 4,7 km à 7 % et de la Cluse 5,6 km à 6,5 % depuis St Jean de Couz.

    Sinon pour répondre à ta dernière question je suis le cyclisme depuis environ 1975 , et j'ai commencé à faire des parcours au début des années 80 .

    | lucho | samedi 06 novembre 2010 om 21h39

  46. Bonsoir Lucho,
    merci a toi.
    Ce n'est pas urgent t'inquiète.

    Ok et tu es fan d'un mec en général Merckx, hinault, fignon, Lemond,Herrera ou d'autres tu as des étapes qui t'ont marqué???
    Tu fais comme moi tu collectionnes ou tu n'est pas un grand fan?

    Je pense aussi que si les tours avaient été un peu moin chaud on aurait pu éviter tous les problèmes qui ont conduit a 98.

    Notamment en 97 tu mets des étapes de montagne autre que andorre-arcalis et courchevel tu enlèves deux exploits et peut-ètre pas de soucis pour l'année suivante qui me reste toujours en travers.

    Je concois des tours peu montagneux mais piègeux en mettant les pavés, le gois, le massif central, les ardennes et j'en passe.

    Faire des tours montagneux c'est bien mais c'est pas forcément terrible donc je ne suis pas forcément pour.
    La preuve en est :
    les pavés 2010 fut certainement le meilleur moment de ce tour de france.

    Dernier point :
    je ne suis pas fan de l'alpe d'huez ou le galibier par exemple donc je les mets peu.

    | fred | samedi 06 novembre 2010 om 22h45

  47. bonsoir Fred, bonsoir Lucho, la cote de la Table, le col du Champlaurent (versant sud : 3km à 8%) et la cote du Fort de Montperché ("baptisée" à l'époque cote de la Tour Blanche) furent escaladés (à ma connaissance pour la première fois) en succession lors de l'étape du Tour 1968 Grenoble-Sallanches(Cordon), seule la 3ème escalade fut classée au grand prix de la montagne.

    | andre | samedi 06 novembre 2010 om 23h20

  48. Bonsoir,

    A la demande, non pas générale, mais celle, expresse, d'André, je publie une version de Giro.
    Je préviens les grincheux: il s'agit d'une épreuve en quinze manches, que je qualifierais sans ambages de "limpide", d'antithétique de la bouillie zomegnanienne pour mai prochain. Quoique très exigeante, elle ne verse ni dans l'emphase, ni dans l'enflure, ni dans le tape-à-l'oeil gratuit. Elle correspond, en dépit de l'une ou l'autre entorse, à ma philosophie et mes critères.
    Lorsqu'on s'attèle à une telle tâche, quel que soit l'endroit du coup d'envoi, on bute rapidement sur la montagne. L'Hexagone comporte beaucoup plus de plaines que la péninsule transalpine. Dessiner dans celle-ci des itinéraires plats ou faiblement accidentés relève presque de la méticulosité géométrique, voire de la micro-chirurgie! Pas de longs traits, mais des méandres et des circonvolutions! Partisan d'un équilibre relatif entre les types de tronçons, j'ai étudié à la loupe les diverses cartes régionales (1). Pour couper court à d'éventuelles objections, je confesse que je n'ambitionnais pas de sillonner la Botte en long et en large. Le sud serait au menu, une autre année. Cette édition-ci, riche en "inédits", visite quelques cités emblématiques ou en traverse. J'ai essayé de porter mon attention, mes "efforts", sur le dosage des difficultés. Celles de la première partie n'ont que peu à envier au pensum de la deuxième semaine. Pas question de sucrer une journée de repos, sous prétexte d'un programme réduit! Les transferts se comptent sur les doigts de la main. Un seul dépasse cinquante bornes. Lorsque je le jugerai utile, je formulerai des commentaires au cas par cas.

    1) Lido di Ostia - Roma: 170 km.
    Fiumicino, Stazione di Furbara, Oriolo Romano, Via Cassia, Capranica, Sutri.
    Vous l'aurez noté: pas de prologue. Désirant mettre la "Ville éternelle" à l'honneur, j'ai opté pour un circuit qui débute à proximité de la plage où fut assassiné Pier Paolo Pasolini, dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, et se boucle au centre de la capitale, avec un passage devant certains monuments historiques.
    2) Roma - Foligno: 171 km.
    Via Flaminia, Civita Castellana, Narni, Terni, Spoleto.
    3) Foligno - Serravale di Carda: 178 km.
    Spello, Collepino, Madonna della Spella (978 m, 5 km à 7,5%, 2ème cat.),
    Assisi, Gubbio, Cagli, Monte Petrano (1087 m, 10 km à 7,9%, 1ère cat.),
    Secchiano, Cardella, Monte Nerone (1392 m, 11,5 km à 9%, HC), 10 km de
    descente.
    32 km en voiture jusqu'à la localité d'où les coureurs s'élanceront le lendemain.
    4) Citta di Castello - Empoli: 174 km.
    Arezzo, Monte San Savino, Siena, Poggibonsi, Castelfiorentino.
    5) Empoli - Firenze: 34,5 km contre-la-montre.
    6) Firenze - Le Polle: 164 km.
    Prato, Pistoia, Montecatini Terme, Lucca, Castelnuovo di Garfagnana, San
    Pellegrino in Alpe, Passo di Pradaccio (1617 m, 17,1 km à 7,8%, HC),
    Pievepelago, Le Polle (1280 m, 6 km à 9,3%, 1ère cat.).
    Initialement, j'avais prévu de fixer le but à San Pellegrino in Alpe. Mais comme je n'ai pas déniché dans les parages de grimpées vraiment emballantes, qui précéderaient la dernière, j'ai jeté un regard plus à l'est. Eurêka! Le Polle au-dessus de Riolunato. Quelques investigations m'ont permis d'apprendre que sur les rampes de ce mont où se trouve un restaurant-refuge jouissant d'une bonne réputation est organisée régulièrement une course chronométrée. D'après les photos du sommet, il y a suffisamment de place pour accueillir les concurrents. La caravane resterait en bas.
    * Repos à Pavullo nel Frignano.
    7) Pavullo nel Frignano - Verona: 149 km.
    Serramazzoni, Modena, Poggio Rusco, Nogara, Isola della Scala.
    8) Verona - Gelmi del Fononchio: 169 km.
    Soave, San Quirico, Recoaro 1000 (986 m, 8,1 km à 8%, 1ère cat.), Passo di
    Campogrosso (1443 m, 11,8 km à 8,4%, 1ère cat.), Passo di Xomo (non
    référencé pour le GPM), Passo di Borcola (1184 m, 8,7 km à 7,1%, 2ème cat.),
    Serrada (1250 m, 7,4 km à 6,2%, 3ème cat.), Calliano, Volano, Gelmi del
    Finonchio (1283 m, 11,5 km à 9,6%, HC).
    Voilà le genre de parcours que j'affectionne. A partir du km 68, pas de temps mort, des escalades quasiment en enfilade, un véritable toboggan. Le Monte Finonchio n'est pas carrossable jusqu'à son faîte, mais ces 11,5 kilomètres bénéficient d'un revêtement potable. J'avais d'abord repéré les 18,1 km à 7,6% menant depuis Rovereto à l'Observatoire du Monte Zugna (1615 m), mais la plate-forme en cul-de-sac n'est guère étendue. Dans le périmètre se dressent d'autres obstacles d'ampleur, dont la "monstrueuse" Malga Palazzo (1515 m, 7,5 km à...17,5% de moyenne!).
    9) Riva del Garda - Como: 177 km.
    Limone sul Garda, Gargnano, Salo, Gavardo, Brescia, Bergamo.
    10) Como - Ivrea: 153 km.
    Varese, Gavirate, Borgomanero, Romagnano, Biella.
    11) Ivrea - Ozein: 167 km.
    Verrès, colle di Zuccore (1607 m, 16,2 km à 7,5%, HC), Saint-Vincent,
    Chambave, Cheresoulaz (1500 m, 13 km à 7,8%, 1ère cat.), Nus, Druges (1568
    m, 11,5 km à 8,8%, HC), Saint-Marcel, Pont Suaz, route de Pila (1351 m,
    10,5 km à 7,5%, 2ème cat.), Gressan, Aymavilles, Poyaz, Ozein (1363 m, 8,2
    km à 8,8%, 1ère cat.).
    Il n'existe pas trente-six voies d'accès vers le Val d'Aoste, mais trois: au nord, depuis la Suisse par le Grand Saint-Bernard, au sud-ouest, en provenance de la France, par le Petit Saint-Bernard, au sud-est, via le Piémont. J'ai conçu ce Tour en fonction de cette étape. Les choses sérieuses démarrent dès le km 32, à la sortie de Verrès. Sur les 133 restants, je n'en ai calculé que 25 à peu près plats. Ce trajet, archétypique de mes conceptions, se clôt dans un charmant village.
    * Repos à Courmayeur.
    12) Courmayeur - Pourrières: 201 km.
    Morgex, colle San Carlo (1971 m, 10,5 km à 10%, HC), Petit Saint-Bernard
    (2188 m, 13,4 km à 5,5%, 2ème cat.), Sainte-Foy-Tarentaise, Côte du Villaret
    (1776 m, 12 km à 5,9%, 2ème cat.), Val d'Isère, col de l'Iseran (2770 m, 16
    km à 5,9%, 1ère cat.), Bonneval-sur-Arc, Lanslevillard, Mont-Cenis (2081 m,
    9,7 km à 7%, 2ème cat.), Susa, colle delle Finestre (2178 m, 18,6 km à 9,1%,
    HC), 11,5 km de descente.
    Après vingt-quatre heures de repos bien mérité, un transit obligé par notre pays. Dès l'entame, un des deux gros "morceaux", le San Carlo, "soigneusement" évité par A.S.O., l'an dernier. En plantant la ligne blanche à Pourrières, j'ai tenu à conférer au colle delle Finestre le rang qui lui sied. Lui faire servir de "rampe de lancement" pour Sestrière le dévalorise. Exception qui confirme ma règle: les 201 km pour une séquence de cette trempe!
    13) Pinerolo - Monte Ray: 180 km.
    Cavour, Saluzzo, Venasca, Sampeyre, colle di Sampeyre (2284 m, 15,6 km à
    8,5%, HC), Ponte Marmora, Colle della Fauniera (2511 m, 22 km à 7,1%, HC),
    Demonte, Madonna del Coletto (1308 m, 7,3 km à 7,7%, 2ème cat.), Diga
    della Piastra, Monte Ray (1860 m, 10,3 km à 9,1%, HC).
    Qui osera encore soutenir que l'Alsacien dédaigne les longs cols? Enquiller le très ardu Sampeyre et la voluptueuse Fauniera, d'une meilleure eau que la face nord du Galibier, est une tentation à laquelle je ne résiste pas. Et le diptyque Coletto/Ray, hein?...
    14) Borgo San Dalmazzo - Mondovi: 36 km contre-la-montre.
    Un second exercice solitaire au profil identique à celui du précédent. J'incline à penser qu'il ne serait pas décisif, car le Maglia Rosa, sauf accident rédhibitoire de son porteur, est attribué. A moins que cela ne se joue dans un mouchoir de poche entre deux ou trois grimpeurs patentés qui ne se seraient pas départagés, à l'issue d'un "match" palpitant sur les routes ombriennes, toscanes, lombardes, valdôtaines et piémontaises!...
    Transfert de quatre-vingt-dix kilomètres.
    15) Asti - Milano: 152 km.
    Alessandria, Mortara, Vigénavo, Abbiategrasso.
    Je limite à deux passages le "tourniquet" dans la métropole de la Scala.

    En résumé: sept tronçons plats ou sans aspérités notables, six de montagne (un de rang 3, deux de rang 4, trois de rang 5, le plus élevé), deux épreuves chronométrées individuelles.
    J'administre la preuve que l'on peut concocter un Giro plein d'attraits et sélectif sans Crosttis, Fedaia, Gavia, Grappa, Mortirolo (galvaudé, lorsqu'on y accola Aprica!), Zoncolan..., que je ne rejette pas le moins du monde et qui figureraient au panel d'autres réjouissances cyclistes. J'invite ceux d'entre vous qui mégoteraient sur la prétendue "incomplétude" qui résulterait du rabotage que j'ai opéré, à mettre en perspective ma mouture et celle qu'a dévoilée le boss de RCS Sport, le 24 octobre. Au moins six tranches de la 94ème édition s'apparentent bigrement à du remplissage...
    Excellente lecture.
    Tchao, bambini,

    René HAMM

    (1) De Hallwag Kümmerly und Frey à Schönbühl (canton de Berne).

    | René HAMM | dimanche 07 novembre 2010 om 00h46

  49. bonjour René, et merci.
    Puisque tu as eu la gentillesse et l'élégance (et le courage) de construire cette mouture "classic Hamm", je vais prendre le temps nécessaire pour l'étudier en profondeur (étape par étape et col par col), je la commenterai postérieurement.
    Un premier avis : les étapes de montagne sont individuellement bien construites. Comme pour les parcours du Tour que tu as présenté sur un autre blog, tu maintiens 2 cronos individuels consistants, pas de crono par équipe ni en cote. Un regret ? Pour compenser les montées "raides", peut etre aurais-tu pu intégrer des descentes "douces" ? Las, je ne vois point trace de Brunello, Barolo, Montepulciano, Prosecco..., sont-ce les 6 étapes en moins ? Ciao Signore Hamm

    | andre | dimanche 07 novembre 2010 om 10h11

  50. POur en revenir à la réalité , déjà les premier changements pour le parcours du giro 2011 , dans l'étape qui arrive à Sondrio .

    Zomegnan trouvait peut être que ce giro n'était pas assez difficile est a ajouté ,aprés le Tonale et Aprica , la monté de Teglio ( 7 km à 6,8 % environ ) avant l'arrivée , çà nous donne une belle étape de moyenne montagne .

    Ils sont vraiment tomber sur la tête d'ici le mois de Mai , ils vont nous ajouté le Mortirolo .

    | lucho | dimanche 07 novembre 2010 om 11h43

  51. Bonjour André,

    Merci pour les fleurs!
    Ce n'est pas tant du "courage" que du temps qu'il a fallu "mobiliser" pour mener ma tâche à bien. J'y ai consacré quotidiennement, de mercredi à hier soir, plusieurs plages horaires (recherches, recoupements, dessin du parcours, déclaration d'intention, commentaires...). Et dire que certain(-e)s se lamentent sur la déréliction du bénévolat! J'avoue que je n'ai nullement estimé me soumettre à une "corvée" et avoir conçu du plaisir à accomplir ce "job".
    Le premier contre-la-montre, entre Empoli et Firenze, pourrait se dérouler par équipes. Un chrono ascensionnel m'eût contraint d'ajouter une étape en ligne, "plate" ou de montagne (1).
    Contrairement à d'autres intervenants sur les blogs de Paris.thover, vous semblez, à défaut d'y adhérer, au minimum comprendre, respecter, certaines de mes options. Je précise simplement que je vise invariablement le but de conférer aux grimpées le rôle, logique, de peser fondamentalement sur le classement général. Placer l'arrivée plus loin des sommets du Nérone et du Finestre n'aurait pas de sens. En l'occurrence, il s'agit de descentes techniques que les meilleurs "avaleraient" au maximum en dix minutes.
    En conservant ce canevas, je pourrais prévoir une planimétrie qui transiterait par quelques haut-lieux de la viticulture. En sus des terroirs que vous mentionnez, j'ajouterais le Frascati (près de Roma) et la région des Pouilles où s'épanouit le primitivo.
    Arbitrairement, mes Giri ne comporteront pas plus de quinze manches. Je n'ai aucune envie de me voir "condamné" à passer peu ou prou, chaque année, par les mêmes parages. Les motifs liés à la proportionnalité s'étaient imposés dans mon esprit dès ma prime entreprise de jouer au maître-d'oeuvre dans la péninsule. Par conséquent, je ne "rogne" pas. Au-delà des principes "idéologiques" stipulant le diktat des "trois semaines", pour ma part, je ne pense point rabaisser statutairement le Tour dans la Botte (2). Si je devais confectionner une édition qui suivrait immédiatement celle-ci, je me focaliserais notamment sur la Ligurie, le Frioul, les Dolomites, avec un très probable coup d'envoi dans l'extrémité méridionale.
    Excellents dimanche et continuation.
    Ciao,

    René HAMM

    (1) Avec un prologue, je ne prévoirais en sus qu'un seul exercice solitaire.
    (2) D'ailleurs, un Giro nouvelle formule inciterait peut-être davantage de concurrents à y participer "sérieusement" tout en s'inscrivant pour la Grande Boucle.

    | René HAMM | dimanche 07 novembre 2010 om 13h18

  52. Bonjour Lucho,

    Je n'ai pas vérifié l'information. Je vous crois sur parole.
    La montée vers Teglio ne m'enthousiasme pas. Mais surtout comment oser rajouter une couche à une étape longuissime (246 km)? Si Angelo Zomegnan a envie de trousser d'autres "amendements", je ne saurais trop lui recommander de surfer sur ce blog...
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 07 novembre 2010 om 15h27

  53. Ce n'est pas fini en ce qui concerne les modifications du prochain parcours du Giro 2011 , les organisateurs pourrraient mettre la ligne d'arrivée au Grossglockner sept kilomètres plus haut , à l'altitude 2157 m au lieux des 1908 m annoncé le jour de la présentation .
    voici l'article :
    http://www.gazzetta.it/Speciali/Giroditalia/it/05-11-2010/giro-missione-doppia-711711150389.shtml

    | lucho | dimanche 07 novembre 2010 om 19h31

  54. bonsoir René, entre le GPF1 et le foot, je n'ai pas résisté au "décorticage" de votre très beau parcours. L'ajout de 6 journées supplémentaires aurait permis de visiter éventuellement (sans transfert) la Campanie, Basilicate et le nord de la Calabre (régions de moyenne montagne), les Pouilles, le Molise et/ou les Abruzzes (montagne), avec un kilometrage augmenté de 2275,5 à 3400-3500 km.
    Je vous ai fait confiance pour le kilomètrage de chaque étape. Les étapes de plaine n'appellent pas de commentaire, les choses sérieuses commencent dans les Marches avec une étape bien construite, pas trop dure, bel enchainement sur la fin (inversé du Giro2009), j'ai un doute concernant l'altitude de la M. d. Spella, ne rejoins-t-elle-pas le monte Subasio ? Vous avez été sage de ne pas "charger" l'étape toscane, je ne connaissais pas LePolle mais avant S.Pellegrino in Alpe, le passo Orecchiella (11km à 6,5% dont 6,5km à 8,5% au pied) n'était-il pas le tremplin idéal ? Possibilité d'avoir une étape de niveau 5 sur ce parcours si on enchainait Alt.Pizzorne (très pentu), Trebbio, Renaio (très pentu) avant le tryptique précité. Que d'inédits vers G. del Fononchio, mais y aurait-il un problème avec le Monte Pasubio (10,5km à 7,6% alt 1934m au départ du Pian d. Fugazze) écarté pour le Xomo ? Je suis aussi sensible aux "balcons" valdotains dans une étape qui frise la perfection. De toutes les étapes de montagne, c'est celle de Pourrières que j'aime le moins. La Testa d'Arpy et la Finestre (arrivée à 8,6km selon moi) exceptés, c'est la moins "hammienne", si la route du passo Gavetta (2088m) dans le nord-Piémont était en voie d'achèvement, un itinéraire via le Lys, et la montée alternative du Montcenis avant Susa aurait eu ma préférence, quitte à fixer le départ plus bas dans la vallée. J'adopte à 100% la dernière randonnée, j'avoue aussi mon faible pour la Fauniera (ASO aurait pu l'intégrer en 2008 de Cuneo à Jausiers) quel que soit le versant, l'arrivée inédite du Monte Ray (encore une de vos trouvaille) est plus que prometteuse. Enfin, le kilometrage du second crono aurait pu etre augmenté légèrement pour porter le kilomètrage global à 80 km, simple suggestion.

    | andre | dimanche 07 novembre 2010 om 19h48

  55. Bonsoir Lucho,

    Qu'avais-je écrit dans mon mail 8 du 25 octobre?
    "L'excursion autrichienne se terminera à Kasereck (1908 m), sur les pentes du Grossglockner: 8,9 km à 9%. Le sommet, l'Edelweissspitze (2571 m), jouxte deux glaciers. La pente, sans aucun répit, s'étend sur 18,6 bornes à...9,1%. Pile poil les valeurs delle Finestre! Les derniers quatorze hectomètres depuis le "Fuscher Törl Restaurant" sont pavés. Pourquoi ne pas aller carrément au bout?".
    Angelo Zomegnan et ses collègues auraient-ils de bonnes lectures? Allez, messieurs, encore un effort!
    Excellentes fins de soirée et nuit,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 07 novembre 2010 om 20h16

  56. Bonjour André,

    Merci d'avoir consacré du temps à l'étude de mon parcours, que je vous qualifiez de "très beau". L'appréciation d'un connaisseur me flatte beaucoup.
    Par la méticulosité de votre analyse, le regard critique et l'énoncé d'alternatives, votre commentaire se rapproche des miens.
    J'ai déniché l'altitude de la Madonna della Spella sur plusieurs sites. Elle se trouve sur la route provinciale entre Collepino et Assisi, laquelle passe en contrebas du Monte Subasio. Le point le plus élevé sur cet axe avoisine les 1050 m. Comme cinq bornes séparent l'église susmentionnée et ce point-là, j'ai fixé le GPM au bout des cinq premiers kilomètres les plus pentus.
    En découvrant le Polle, j'ai estimé le final de l'étape montagneuse en Toscane bien séduisant. Certaines variantes que vous proposez ne manquent pas d'intérêt. Le Passo della Orecchiela (1194 m, 11 km à 6,5%, 2ème cat.), perché no? L'Altopiano delle Pizzorne (894 m, 8,5 km à 7,7%, 2ème cat., les trois derniers kilomètres à 1,7% non pris en compte) depuis Villa Basilica, ou surtout via Marlia et Matraia (886 m, 10 km à 8,2%, 1ère cat.), puisque mon itinéraire traverse Lucca, rajouterait non seulement du piment, mais ne rallongerait quasiment pas cette manche. Le Focce ou passo del Trebbio, je le laisse de côté.
    La seconde partie de la montée vers Renaio (1009 m) depuis Fornaci di Braga affiche 8% sur 7,5 km (les derniers quatre et demi à 10%!) me plairait, mais pour me rendre à Castelnuovo di Garfagnana, il faudrait emprunter le versant est (11 km à 5,6%).
    J'avais repéré le Rifugio Achille Papa accessible par le Pian di Fugazze, mais je n'ai pas poussé mes investigations, d'où l'intermède très soft par le Xomo. La route du Monte Pasubio est-elle praticable des deux côtés? D'où tirez-vous le profil que vous indiquez? Si je suis votre recommandation, l'étape vers Gelmi del Finonchio serait longue de 175 kilomètres.
    Celle à destination de Pourrières est indissociable de la précédente, et vice versa. Deux options s'offraient à moi: aborder le Val d'Aoste par l'ouest (donc grimper le Finestre par sa face la moins abrupte; l'Iseran, en dépit d'un pourcentage plus accusé, resterait en 1ère catégorie) ou par l'est. Faire demi-tour, le lendemain de la randonnée vers Ozein, je l'avais exclu. Pour la distance entre le sommet du col précité et l'arrivée, je me suis basé sur la planimétrie de la 20ème du prochain Giro, Verbania - Sestrière, figurant dans l'article de Thomas. Si 8,6 km suffisent pour rallier la banderole, tant mieux! Toutes les étapes de montagne que je dessine portent ma griffe. Là, en l'occurrence, je débute et conclus par une ascension hyper-sévère.
    Vous parlez du colle de Lis (1311 m) entre Viu et Almese? Le colle del Colombardo (1898 m), parallèle, serait bien plus exigeant. Mais son revêtement, non asphalté des deux côtés, le condamne, en l'état.
    N'assignant pas à un contre-la-montre plat le rôle de "juge de paix", je n'en inscrirai jamais aucun (a fortiori pas le dernier) d'un kilométrage supérieur à 42 au programme de mes Tours. Là, je reste en-deçà de ce plafond. Empoli - Firenze et Borgo San Dalmazzo - Mondovi constituent des "cadeaux" pour des rouleurs qui désirent s'illustrer.
    Excellente continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | lundi 08 novembre 2010 om 14h31

  57. Bonjour à tous,

    Pour le Grossglockner, ils n'iront pas plus haut. Comme je l'ai déjà dit c'est un principe tacite que la Cima Coppi soit italienne (le Passo Giau 2243m en 2011).

    Concernant le tracé de René, la plupart des étapes de montagnes sont bonnes. Il y a, à mes yeux, pas de "gachis" comme j'ai pu en voir sur certaines étapes de Tour. Par contre, je n'accroche définitivement pas à la philosophie des 15 jours, d'autant plus que j'avais oublié la méthode d'étapes courtes sans transferts (que je ne justifie que par les obligations hôtelières). Le déroulé de ce parcours est finalement très court et restreint à quelques régions. De plus, il est concentré sur les Alpes occidentales, massif que je considère comme le moins intéressant même si les étapes y sont bonnes (notamment celle du Val d'Aoste). Par contre, je trouve que le crochet en France fait un peu tâche vu la réduction de jours.

    Au delà de cela persiste une différence de philosophie entre nous. Je suis assez dérangé par les commentaires sur les étapes d'Aprica et de Sestriere. Ces reculs de la ligne d'arrivée n'entrave en rien les géants que sont le Mortirolo ou le Finestre. Au contraire, la course, et donc le spectacle, démarre plus tôt en comparaison d'une étape de montagne traditionnelle. Les groupes formés sur ces fortes pentes pouvant ensuite se chasser dans la montée finale, plus aisée, mais qui ne résume pas à son profil seul car la course est alors complétement décantée. Pour illustrer, je ne peux que me référer à la magnifique étape Brescia-Aprica du Giro 2010, qui voit le maillot rose Arroyo lâché dans le Mortirolo, presque revenir au terme de la descente et finalement concédé 3' sur la ligne.

    | Svam | lundi 08 novembre 2010 om 20h36

  58. Effectivement Svam,
    en 2006 Basso colle plus d'une minute à Simoni dans la montée d'Aprica. Il y avait eu des écarts énormes dans cette étape grâce à la montée d'Aprica qui a permis d'accentuer encore plus les écarts créer dans le Mortirolo. Si l'arrivée était jugée en bas de la descente du Mortirolo, les écarts auraient été beaucoup plus faibles.

    | julien | lundi 08 novembre 2010 om 22h36

  59. Bonjour Svam,

    Je vous remercie d'avoir étudié mon ébauche ainsi que de votre appréciation afférente aux tronçons montagneux. Mais je vous donne raison: nous divergeons "philosophiquement" dans l'approche des "grands" Tours.
    Je ne réitérerai pas ici mon argumentaire basique présidant à ma formule, que j'ai adoptée pour dégager davantage de souplesse et de variété dans les tracés. Les régions non traversées seraient au programme d'une des deux éditions suivantes. Les Alpes méridionales, massif que vous jugez "le moins intéressant", offrent des opportunités non négligeables. Ayant tenu à dessiner une manche dans le Val d'Aoste, apparemment peu prisé par Angelo Zomegnan et ses collègues, il fallait bien que je structure l'amont et l'aval (le transit obligé par la France). Mais, dans l'absolu, je préfère le Trentin-Haut-Adige et le continuum en Lombardie. L'évitement des longues transhumances à répétition, surtout celles en voiture ou bus, ne saurait constituer un élément négatif, ou si?. Beaucoup de concurrents se plaignent davantage des aléas liés aux à-côtés de la course que de celle-ci. Pour ne pas se griller et chagriner les organisateurs, la plupart des commentateurs (ah, les "journalistes" rampants de France Télévisions!...) taisent ces aspects.
    Comme indiqué dans mon message 4 à Fred, le 28 octobre 2009, sur le blog "Le parcours et les étapes du Giro d'Italia 2010", après le Mortirolo, je fixerais la ligne blanche, soit au bas de la descente à Monno, soit (mieux encore) en haut du Monte Padrio (1825 m, 9,5 km à 9,8%) ou du Monte Colmo (1850 m, 12,5 km à 9,4%). Par ailleurs, si, comme l'affirme André (@ 54 d'avant-hier), l'entrée de Pourrières ne se situe qu'à 8,6 kilomètres (au lieu des 11,5 que j'ai calculés) du sommet du Finestre, j'incline à penser que celui-ci serait décisif. Mais je concède aux sceptiques qui se frottent le menton ou se grattent la tête en découvrant mes moutures qu'il n'existe aucune donnée empirique, en particulier quant au comportement des coureurs confrontés à de tels trajets. Pour cause! Je romps presque "radicalement" avec les pratiques en vigueur.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 09 novembre 2010 om 10h35

  60. L'un d'entre vous pourrait sympathiquement m'indiquer où trouver le tracé des éditions précédentes du Giro ? Je me pose une question toute simple : quelles sont les principales villes italiennes où se termine le Giro, en dehors de la ville de Milan ? Et pourquoi ne pas faire pareil lors d'un prochain Tour de France ?
    À noter que je comprend bien l'italien, mais je préfère les textes en français... Merci d'avance.

    | Sanglier | mardi 09 novembre 2010 om 14h28

  61. Bonjour Sanglier,

    Il y a quelques années, j'avais effectué des recherches approfondies sur le Giro.
    J'avais trouvé le listing des étapes et des altimétries sur Cycling-review.eu/modules, Cycling4all.com ainsi que sous Mémoire du cyclisme (memoire.rivals.net). Peut-être aussi du côté de la Gazzetta dello Sport!
    J'espère que ces renseignements vous aideront. Le 30 mai dernier, le Tour d'Italie s'était achevé à Vérone. Le 31 mai 2009, ce fut à Rome, également par un contre-la-montre individuel. En 2000, année du jubilée, le départ eut lieu dans la "Ville éternelle". Lors de la première, en 1909, les organisateurs avaient placé une étape Napoli - Roma. Vous tapez, via votre moteur de recherche usuel, "Giro d'Italia" plus la cité, objet de vos statistiques, et vous obtiendrez la réponse à vos questions.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 09 novembre 2010 om 15h39

  62. Bonsoir Sanglier , tu trouveras les parcours du Giro jusqu'aux années 80 ici :
    http://www.ilciclismo.it/2009/?cat=229

    Ou alors tu dois trouvé tous les parcours ici : http://freeforumzone.leonardo.it/cartella.aspx?c=52990&f=52990&idc=255689

    | lucho | mardi 09 novembre 2010 om 19h46

  63. Merci René et lucho pour vos renseignements très précis. Bonne soirée à vous deux.
    Cordialement.

    | Sanglier | mardi 09 novembre 2010 om 20h10

  64. bonjour Sanglier (p60) Milan a acceuilli la majorité des arrivées du Giro. Jadis Rome fut parfois ville arrivée comme en 1950 (année sainte). J'ai souvenance d'une arrivée à Monza. Depuis 1966, Vincenzo Torriani, qui était un génial inventeur (le prologue par exemple), les arrivées du Giro furent variées : outre Milan, Trieste 66-73, Naples 68, Bolzano 70, Vérone 81-84, Turin 82, Udine 83, Lucques 85, Merano 86, Aoste 87, Vittorio Veneto 88, Florence 89, plus récemment Rome et Vérone, mais le sommet fut atteint au sens propre et figuré en 1975 avec comme final le sommet du Passo dello Stelvio (altitude 2758m) par le versant est.

    | andre | mardi 09 novembre 2010 om 21h16

  65. bonjour René (p56 59)
    Je confirme 8,6 km de descente du sommet de la Finestre à Pourrières.
    Vous avez raison pour le Renaio, j'ai inversé les versants, mais comment "laisseriez-vous de coté" le Trebbio après Pizzorne en allant vers le nord ?
    Ai enfin retrouvé l'info concernant le Pasubio ou rif. Papa : l'altitude au sommet de la jonction des routes de la Fugazze et du Xomo est bien de 1934m avec respectivement 10,6 km à 7,3 et 10,2 km à 8,6%, le col est emprunté régulièrement par des cyclos, si on ajoute la Fugazze par Valli : 22,2 km à 7,2%.
    A tous,comme je l'ai fait pour le Giro (p24) je posterai ce weekend un tracé alternatif du Tour sur le blog du Tour 2011 (24 commentaires). 20/21 arrivées identiques et également 20 départs empruntés à l'original soit un départ et une arrivée nouveaux parmi les "rumeurs"; mais, un découpage très différent après Aigurande, dont un crono en escalade à 7 jours du terme dans les Alpes.

    | andre | jeudi 11 novembre 2010 om 20h48

  66. Bonjour André,

    Merci pour vos précisions.
    Le Passo della Orechiella et l'Altiplano dello Pizzorne depuis Villa Basilica, okay. Le Trebbio n'apporterait rien.
    Sur l'itinéraire vers Gelmi del Finonchio, je rajouterais le Pasubio par le Pian de Fugazze. L'autre versant aurait ma préférence, mais il ne se situe pas sur l'axe choisi. Il faudrait emprunter jusqu'à Rovereto celui qui longe le torrente Leno di Vallarsa. Dans ce cas, je squeezerais le Borcola et le passage par Serrada.
    J'examinerai attentivement votre Grande Boucle 2011.
    Je posterai, d'ici la nuit prochaine, un autre parcours de Giro, jusqu'à le Polle, légèrement différent du précédent, et, à partir de la Toscane, avec un tracé qui fera la part belle à la Ligurie et abordera le Val d'Aoste par l'ouest.
    Excellente journée.
    A tantôt,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 12 novembre 2010 om 09h52

  67. Bonjour André,

    Avec quelque retard, je diffuse une seconde version de Giro, inspirée, dans son premier tiers, de celle postée dimanche dernier.
    Le "deal" stipulant une pénétration dans la vallée d'Aoste par son entrée occidentale a déterminé la feuille de route post-toscane.
    Notre belle voisine disposant de deux imposantes façades maritimes, il ne me semble pas incongru que dans la phase ligure deux étapes se déroulent intégralement le long de la côte (méditerranéenne).
    Je m'autoriserai à nouveau des commentaires au cas par cas.

    Prologue à Rome (7,4 km contre-la-montre).
    1) Lido di Ostia - Viterbo: 165 km.
    Fiumicino, La Giustiniana, Civita Castellana, Orte Scalo, Orte, Vasanello,
    Soriano nel Cimino.
    2) Viterbo - Foligno: 140 km.
    Narni, Terni, Spoleto, Trevi.
    3) Foligno - Serravale di Carda: 178 km.
    Spello, Collepino, Madonna della Spella (978 m, 5 km à 7,5%, 2ème cat.),
    Assisi, Gubbio, Cagli, Monte Petrano (1087 m, 10 km à 7,9%, 1ère cat.),
    Secchiano, Cardella, Monte Nerone (1392 m, 11,5 km à 9%, HC), 10 km de
    descente.
    32 km en voiture jusqu'à la localité d'où les coureurs s'élanceront le
    lendemain.
    4) Citta di Castello - Firenze: 184 km.
    Arezzo, Monte San Savino, Siena, Radda in Chianti, Greve in Chianti,
    Girassina.
    5) Firenze - Le Polle: 168 km.
    Prato, Pistoia, Montecatini Terme, Marlia, Matraia, Altopiano delle Pizzorne
    (886 m, 10 km à 8,2%, 1ère cat.), Castelnuovo di Garfagnana, San
    Pellegrino in Alpe, Passo di Pradaccio (1617 m, 17,1 km à 7,8%, HC),
    Pievepelago, Riolunato, Le Polle (1280 m, 6 km à 9,3%, 1ère cat.).
    J'ai ajouté le Pizzorne par son versant le plus pentu, ce qui n'a guère rallongé ce tronçon (là, je n'ai pas poussé jusqu'à Lucca, ville-départ de la sixième manche), qui reste de rang 4 (1).
    6) Lucca - Genova: 185 km.
    Camaiore, Pietrasanta, Sarzana, Sestri Levante, Rapallo.

    * Repos à Genova.

    7) Genova - Savona: 43 km contre-la-montre individuel.
    Voltri, Arenzano, Varazze, Celle Ligure.
    Quelques aspérités entre les kilomètres 22 et 29.
    8) Savona - Monte Ceppo: 171 km.
    Finale Ligure, colle di Melogno (1028 m, 16,1 km à 6,2%, 1ère cat.),
    Calizzano, Garéssio, Ormea, Pieve di Teco, colle San Bartolomeo (620 m, 6,5
    km à 6,1%, 2ème cat.), Carpasio, Montalto Ligure, Bussana, côte de Ceriana
    (389 m,9,7 km à 3,6%, 3ème cat.), Passo Ghimbegna (1002 m, 10,2 km à 6,1%,
    2ème cat.), Monte Ceppo (1468 m, 4,1 km à 9,5%, 2ème cat.).
    Une belle étape de "moyenne montagne", avec une "chicane" relativement costaude peu après l'entame, une petite piqûre de rappel, légèrement au-delà des trois cinquièmes du pensum, puis un final crescendo, en trois paliers, ponctué d'une rampe qui vaut le Causse de Mende.
    9) Ventimiglia - Sampeyre: 184 km.
    Breil-sur-Roya, côte de Saint-Dalmas-de-Tende (700 m, 7,2 km à 3,7%, 3ème
    cat.), col de Tende (1279 m, 8,7 km à 5,5%, 2ème cat.), tunnel, Limone
    Piemonte, Roccavione, Madonna del Coletto (1304 m, 5,2 km à 10,1%, 1ère
    cat.), Demonte, colle de la Fauniera (2511 m, 24,7 km à 7%, HC), Ponte
    Marmora, colle di Sampeyre (2284 m, 16,2 km à 8,2%, HC), 15,6 km de descente.
    Les trois difficultés majeures sont abordées dans le sens inverse par rapport à ma treizième étape précédente, Pinerolo - Monte Ray. Vous noterez cette rareté: la Fauniera (ou colle dei Morti) ainsi que le Sampeyre sont classés hors catégorie, quel que soit le versant à escalader.
    10) Costigliole Saluzzo - Susa: 138 km.
    Fossano, Savigliano, Carmagnola, Orbassano, Rivoli, Avigliana.
    En cette occurrence, le vocable "transition" colle parfaitement à la réalité.
    11) Susa - Morgex: 162 km.
    Col du Mont-Cenis (2094 m, 24,8 km à 6,3%, HC), Lanslevillard, Bonneval-
    sur-Arc, col de l'Iseran (2740 m, 12,6 km à 7,4%, 1ère cat.), Val d'Isère,
    Sainte-Foy-Tarentaise, col du Petit Saint-Bernard (2188 m, 20 km à 5,4%,
    1ère cat.), La Thuile, colle San Carlo (1971 m, 7 km à 7,6%, 2ème cat.),
    10,5 km de descente.
    J'avais, dans ma première esquisse, situé la ligne blanche à la Testa d'Arpy, atteinte via la face nord du San Carlo, celui-ci donc contourné après La Thuile. Mais, eu égard à ce qui attendrait les concurrents, le surlendemain, et me ravisant quant au total des arrivées en altitude (quatre, comme dans ma copie antérieure), j'ai préféré envoyer ces messieurs s'expliquer à Morgex.

    * Repos à Courmayeur.

    12) Courmayeur - Vesey: 160,5 km.
    Morgex, Aoste, Chambave, col du Saint-Panthaleon (1645 m, 16,4 km à 7,1%,
    HC), Châtillon, Saint-Vincent, col de Joux (1640 m, 15,6 km à 6,8%, 1ère
    cat.), Brusson, Quinsod, colle di Zuccore (1607 m, 6,3 km à 9,1%, 1ère
    cat.), Verrès, Issogne, Vesey (1424 m, 11,1 km à 9,5%, HC).
    A partir du kilomètre 51, deux ascensions hors catégorie et deux de 1ère. Difficile de proposer beaucoup mieux! Pourtant, Angelo Zomegnan et ses adjoints snobent ce joli coin de la Botte...
    13) Pont-Saint-Martin - Lecco: 170 km.
    Ivrea, Caraglia, Biella, Borgomanero, Varese, Como, Erba.
    14) Lecco - Rifugio di Baremone: 149 km.
    Bergamo, Sarnico, Iseo, Passo di Tre Termini (701 m, 9,2 km à 5,6%, 2ème
    cat.), Bovegno, Collio, Passo di Maniva (1664 m, 12,4 km à 6,7%, 1ère
    cat.), Bagolino, Anfo, Rifugio Rosa di Baremone (1404 m, 11,3 km à 9%, HC).
    J'imagine qu'un coureur se serait déjà confortablement installé en leader, mais cette escapade lombarde, la veille du terminus, pourrait amener quelques bouleversements.
    15) Salo - Cremona: 144 km.
    Desenzano del Garda, Castiglione di Stiviere, Mantova, Piadena, Cicognolo.
    L'honneur octroyé à la cité natale d'Antonio Stradivari ne constituerait pas la moindre innovation de cette édition, "réservée" à un grimpeur patenté.
    Comme énoncé dans mon message 51 du 7 novembre, avec un prologue, je me contente d'un seul exercice solitaire. Fidèle à mon principe visant à garantir un certain "équilibre", j'ai confectionné sept "séances" plates ou faiblement accidentées. Les deux transits par notre pays se justifient par la structure de la planimétrie globale. Je fournis, comme avec ma mouture de la semaine passée, l'illustration qu'il s'avère possible de dessiner un parcours plutôt engageant, sinon palpitant, sans les classiques et "mythiques" Fedaia, Gavia, Grappa, Mortirolo, Zoncolan, que je ne voue évidemment pas aux oubliettes.
    Excellentes lecture et continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    (1) Le rang 5, le plus élevé, suppose le franchissement d'au moins deux obstacles hors catégorie et d'un de première (ou trois de seconde).

    | René HAMM | samedi 13 novembre 2010 om 14h49

  68. bonjour René, l'Italie est à ce point "riche" en montagnes que construire un parcours en 16 manches plutot "relevé" est un jeu d'enfant pour vous. Mieux, vous faites la démonstration que des régions trop souvent oubliées méritent une plus grande place sur les cartes des Giri. Ce second "raccourci" du Giro fait l'impasse sur les Dolomites, Haut-Adige, Alta Valtellina, Trentin, Alpes Bergamasques, la région des lacs (Novare-V.C.O.), ne s'autorisant dans les 3/4 "centre-est" des Alpes italiennes qu'un bref crochet par la province de Brescia. Dans les Appennins, pas de trace évidemment des montagnes du Sud, ni des Abruzzes ni de la Romagne hauts lieux de l'histoire de la "corsa rosa".
    La principale différence avec l'"édition" précédente se situe au niveau des cronos : 50 km contre 70, mais un impact différent puisque après un prologue dans la ville éternelle, vous proposez un exercice de 43 km le septième jour. Vous renforcez l'impact montagneux de l'étape vers LePolle avec une troisième montée raide. J'aime le qualificatif "moyenne montagne" pour le périple ligurien, bel enchainement final Ghimbegna-Ceppo, je "tique" sur le classement en 2ème cat du Sanbartolomeo. Belle et grande étape que celle vers Sampeyre, le tryptique (Coletto-Fauniera-Sampeyre) abordé en sens inverse. En 2005, le Giro a fait étape à Limone-Piemonte"colle di Tenda" altitude 1795m, l'étape s'achevant sur une route selon moi "descendable". La montée du col de Tende versant français est elle impossible ? Vers Morgex, j'ai difficile admettre un classement inférieur pour Sancarlo (5 derniers km à 9,2) par rapport au petit StBernard (long, linéaire et peu pentu). Vous pouviez encore durcir l'étape vers Vesey en intégrant le colle Champremière (1260m 8,2km 7,8%) juste avant StPantaléon. Fallait-il inverser l'arrivée au sommet entre les 2 étapes valdotaines ? en fonction des 11 km de plaine entre le pied de la descente du Zuccore et la "belle" montée finale, j'hésite. L'ultime manche bresciane est assez soft : au minimum, Caposs plutot que TreTermini aurait conféré un caractère plus "hammien", SanFermo et/ou SanZeno s'intègrent parfaitement avec l'enchainement final, enfin Crocedomini plutot que le versant sud de la Maniva était une autre option.

    | andre | dimanche 14 novembre 2010 om 12h12

  69. Bonjour André,

    Merci d'avoir à nouveau consacré du temps à "décortiquer" un de mes tracés.
    En listant les régions non traversées par mon Giro, objet du post 67, vous légitimez, bien involontairement (1), ma logique. Il en reste suffisamment à visiter lors de prochaines éditions. J'ai une approche plus que mitigée de ce que vous et d'autres qualifiez de "hauts-lieux" (2). Je gage qu'avec deux étapes valdôtaines de ce "calibre", proposées à quatre années d'intervalle, ce joli coin d'Italie en deviendrait un.
    Avant de poursuivre, permettez-moi de refixer ma classification des ascensions.
    Hors catégorie: 8,5 km à 9,5% ou plus; 8,51 à 10, entre 9 et 9,4%; 10,1 à 12, entre 8,5 et 8,9%; 12,1 à 15, de 7,8 à 8,4%; 15,1 à 18, entre 7,1 et 7,7%; 18 à 20 km, entre 6,4 et 7%...
    Première catégorie: 6 km à 9% au moins; 6,1 à 8, de 8,5 à 8,9%; 8,1 à 10, entre 7,9 et 8,4%; 10,1 à 12, de 7,2 à 7,8%; 12,1 à 15, de 6,5 à 7,1%; 15,1 à 18, entre 5,8 et 6,4%; 18,1 à 20, entre 5,1 et 5,7%...
    Deuxième catégorie: 4,5 km à 8%...; 4,51 à 6, entre 7,4 et 7,9%; 6,1 à 8, entre 6,7 et 7,3%; 8,1 à 10, entre 6 et 6,6%; 10,1 à 12, de 5,3 à 5,9%; 12,1 à 15, 4,6 à 5,2%...
    Contrairement aux experts du "Club des cent cols" et à certains intervenants sur les blogs de Paris.thover, je ne prends en considération que le degré de déclivité et la longueur, en continu, des montées. Je n'octroie pas de bonus en raison de l'altitude. Chacun ses critères!
    Par conséquent, j'abonde dans votre sens pour le San Bartolomeo: il s'agit de la 3ème catégorie. J'avais rectifié, par erreur, en recopiant mon brouillon. En revanche, même si ça me "gave", le Petit Saint-Bernard, de par l'étendue de sa pente linéaire, je le place en 1ère. La face méridionale du San Carlo est trop étique pour "mériter" une évaluation identique. Mais je vous concède que tout cela relève d'une pure subjectivité.
    J'en suis resté à l'idée que, côté français, le Tende n'est pas escaladable jusqu'en haut et que les quelque 3,2 kilomètres de tunnel sont incontournables.
    J'ignorais l'existence du Champremier. En poussant mes investigations, je viens de découvrir un site fort intéressant, "Velo Zerbion", qui recense nombre de grimpées du Val d'Aoste (3), dont celle susmentionnée. Elle figure également sous "Itinerari, percorsi mountain bike - Saint-Marcel".
    Pouvez-vous m'éclairer sur Caposs, San Fermo et San Zeno (4), que vous eussiez inclus dans l'itinéraire Lecco - Baremone? Ces "bosses" n'apparaissent pas sur la carte de la Lombardie éditée par Hallwag Kümmerly und Frey à Schönbühl (canton de Berne), que je considère comme une référence. J'ai opté pour le Maniva, car la distance entre son sommet et le bas du Baremone est inférieure à celle depuis le Passo Croce Domini et Anfo (vingt-quatre bornes et demi contre trente-trois, quatre cents).
    Certes, la manche bresciane n'a pas la consistance du trip entre Ventimiglia et Sampeyre ou de la pédalée de Courmayeur à Vesey, mais je m'inscris en faux contre le qualificatif "soft". Apparemment, vous n'escomptez que du "très lourd" de ma part!...
    J'avais omis de l'indiquer, hier: j'ai circonscrit les transferts au minimum inévitable. Pas impossible que je publie sous dizaine une mouture avec, en "vedette", le Trentin-Haut-Adige.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    (1) Puisque vous demeurez attaché à une épreuve non "raccourcie!
    (2) Idem pour les "mythes".
    (3) Manquent toutefois Morge, Ozein, Vens, Vetan et, étonnamment, Pila.
    (4) D'ailleurs, plus généralement sur vos sources concernant les salite. Grazie mille!

    P.S.: Je "critiquerai" votre Tour 2011 d'ici demain midi au plus tard.

    | René HAMM | dimanche 14 novembre 2010 om 16h57

  70. Bonsoir René, désolé pour "soft" (mal choisi). Je notais simplement le niveau inférieur de cette étape par rapport aux précédentes (2350m d'élévation), mais l'enchainement final me convient. Dommage pour Tende.
    Caposs : au départ de Sulzano à 5 km d Iseo le long du lac (884m 8,3km à 8,3%), la descente rejoint la montée est du TreTermini.
    Colle SanZeno : au départ de Pisogne (16,6 km de montée assez régulière à 7,5%), la route rejoint le pied de la montée de la Maniva. L'enchainement SanZeno-Maniva fut évoqué pour le Giro 2006, mais finalement RCS opta pour le Monte Bondone.
    Colle di SanFermo : au départ de Grone (8,3 km à 8,1%) très ardu au pied, l'autre versant vers Sarnico est plus (oserais-je) "soft"... le SanFermo fut au programme des Giri 1973-1974-1981 et en 1983 (arrivée de l'étape).
    Inutile de dire si votre mouture "Trentin-Haut Adige" m'intéresse.
    J'aimerais proposer un tracé (dans un délai de 15 jours maximum) à 99% personnel, basé sur une philosophie différente de la votre concernant la durée : 23 jours de course sans repos. J'ai choisi un lieu d'arrivée mondain absent de l'itinéraire depuis 34 éditions, j'ai pensé que vous pourriez me proposer le départ (vu que je compte limiter les transferts, j'élimine les Dolomites, la Sardaigne et tout départ étranger lointain à l'intéret sportif relatif), puis-je compter sur vous ? merci.

    | andre | dimanche 14 novembre 2010 om 19h07

  71. Bonjour,

    désolés de t'écrire par ici mais, nous n'avons pas trouvé ton contact.
    Nous t'écrivons donc aujourd'hui pour te parler du forum des italiens du monde.

    Le forum est basé en Nouvelle Calédonie.
    Né il y a tout juste un an, le forum permet un partage de toutes nos passions, dans la langue de votre choix (français ou italien).
    Nous avons adoré ton blog, pourquoi ne pas partagé de temps à autres sur notre forum ? Et y faire ton pub ?

    Cuisine, actualité, jeux...
    Le forum réuni déjà des italiens et des passionnés de l'Italie du monde entier, pourquoi pas toi ?

    Nous vous y attendons avec impatience,
    @ très bientôt de te lire sur http://italiani.forumactif.com

    Valud, Fabio & Ninou.

    Le forum des italiens du monde.

    | Ninou | dimanche 14 novembre 2010 om 23h53

  72. Bonjour André,

    Merci pour les renseignements quant à Caposs, le San Fermo et le San Zeno. Je redessinerai l'étape Lecco - Rifugio Rosa de Baremone. Je me permets de réitérer ma question: quelles sources privilégiez-vous pour les ascensions?
    Votre projet baroque de vingt-trois jours de course sans repos, squeezant les Dolomites, se situe aux antipodes de ma philosophie. Mais je réfléchirai à un coup d'envoi. J'ai un peu cherché, sans trouver le "lieu mondain" que vous évoquez. La dernière fois, c'était dans le cadre du Giro de 1977?
    J'ai posté sur le blog "Tous fous..." ma "critique de votre tracé "alternatif". Je m'attellerai prochainement à un Giro qui fera la part belle au Trentino-Alto Adige.
    Conviviales salutations.
    A tantôt,

    René HAMM

    | René HAMM | lundi 15 novembre 2010 om 13h42

  73. René, tes Giros sont vraiment pas mal et même en 15 jours ça reste sympathique avec à chaque fois un passage en France ce qui est sympa car il y a des jolis cols et tes étapes ont de jolis enchaînements bien pentus et difficiles.
    Moi non plus je ne suis pas un grand fan de ce Giro 2011 bien qu'il soit quand même pas mal, les ascensions finales hormis le Zoncolan ne sont pas terribles et les étapes sont trop souvent en vallée ou avec des cols inutiles façon Aprica en fin d'étape. Je suis très déçu de l'arrivée à l'Etna qui aurait pu se faire à pris de 3000m d'altitude et du Grossckloner qui aurait pu se faire au sommet du col, finalement l'étape la plus belle reste celle du Zoncolan et j'aime bien le retour de la Finestre mais c'est la seule réelle difficulté, l'arrivée à Sestrière est sympa car ça fait penser à l'enchaînement Galibier/2 Alpes là où Pantani avait attaqué. Le CLM en côte est bof car trop court et la montée est bien trop courte donc peu d'écarts, le parcours du Giro est un peu frime avec toutes ses ascensions finales (Un peu comme la Vuelta cette année) mais qui au final ne sont pas si terribles pour la plupart étant plus des arrivées en côte et il n'y a pas beaucoup de cols par étapes donc un parcours propice aux courses de côte où ça se joue dans le dernier kilomètre.

    | Sasuke Uchiha | lundi 15 novembre 2010 om 16h59

  74. Bonjour Sasuke Uchiha,

    Merci pour tes compliments! Pourquoi ne pas se tutoyer?
    Dans mes mails 8 et 16, respectivement des 25 et 26 octobre, j'avais formulé mes critiques sur le parcours du printemps prochain. Le site "Salite" arrête à 1921 mètres (rifugio Sapienza) l'altitude maximale accessible de l'Etna, quel que soit le versant par lequel on escalade le volcan. Le 15 mai 2011, l'arrivée sera jugée à 1904 mètres. Pour le Grossglockner, comme déjà énoncé, j'aurais dessiné la ligne blanche à l'Edelweissspitze (2571 m).
    Les passages en France de mes tracés (@ 48 et 67 des 7 et 13 novembre) sont déterminés, pour le premier, par la sortie occidentale du Val d'Aoste et l'envie d'inclure le Finestre dans mon tracé, pour le second, par l'entrée dans cette "enclave" par le côté ouest.
    Je publierai prochainement une troisième version de Tour d'Italie avec notamment un focus sur le Frioul et le Trentin-Haut-Adige. Comme dans les deux précédentes, la montagne jouera pleinement son rôle. Mais, chut...
    Excellentes journée et continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 16 novembre 2010 om 09h28

  75. Le top aurait été ce versant: http://www.salite.ch/11145.asp?Mappa=
    Sinon, je pense que si un tour est montagneux, il doit aussi être plein de chronos pour "compenser" car sinon les grimpeurs suceurs vont être au paradis.

    | Sasuke Uchiha | mardi 16 novembre 2010 om 12h42

  76. Rebonjour Sasuke Uchiha,

    Comme je l'ai déjà affirmé à plusieurs reprises, j'ignore comment se comporteraient les coureurs confrontés au type d'itinéraires que je trace. Mais, sur quinze étapes (1), je n'envisage pas plus de deux chronos, soit individuels ou avec un par équipes. Le Giro auquel je "travaille" comprendra six ou sept manches montagneuses particulièrement ardues. Je le publierai sur ce blog d'ici vendredi soir au plus tard.
    Tchao,

    René HAMM

    (1) Même sur la "Grande Boucle", en sus de l'éventuel prologue, je n'en prévois pas davantage.

    | René HAMM | mardi 16 novembre 2010 om 14h10

  77. Rebonjour Sasuke Uchiha,

    J'ai cliqué sur le lien que tu as indiqué. Cette ascension de l'Etna conduit au bord du cratère, à 2915 mètres. Comment se présente la topographie? Existe-t-il une aire suffisamment étendue pour accueillir les concurrents, leurs directeurs sportifs, les médias? De plus, les neuf kilomètres à partir du Rifugio Sapienza ne sont pas goudronnés. Si, moyennant des aménagements, il était envisageable d'y organiser une arrivée, je serais "preneur".
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 16 novembre 2010 om 15h15

  78. Bonsoir Sasuke Uchiha, bonsoir René,
    Au risque de vous décevoir, une arrivée à proximité d'un cratère encore actif me semble utopique. De mémoire, la lave en fusion menace régulièrement certains villages à 2500m d'altitude. Dommage ...
    J'attendrai d'éventuels autres commentaires avant de réagir après la publication du Tour 2011 alternatif sur l'autre blog, merci pour les votres.
    René, comme vous, je puise mes sources sur les différents sites internet.
    Je dispose également d'une masse d'information papier fruit de foires, voyages, achats à des correspondants. Je possède : tous les guides détaillés (avec profil des étapes) du Tour depuis 1958 (exception 1974 et 1975), du Giro depuis 1987 plus un dizaine d'éditions de 1951 à 1980, la Gazzetta au jour le jour pour quelques autres; les éditions Altigraph ; skieur, j'ai conservé le plan des pistes des stations ainsi que des cartes très détaillées de routes alentour; par l'intermédiaire des offices du tourisme ou j'écrivais (sans intention d'y séjourner) j'ai accumulé une documentation sur les "petits chemins" environnants.
    Je posterai prochainement un Giro 23 jours sans repos. Si aucune suggestion ne m'est faite d'ici ce soir, j'opterai pour un départ méridional dans la botte, la Campanie qui n'a plus acceuilli le départ depuis 1977 me semble judicieux plutot que les Pouilles 2003 ou la Calabre 2005. J'ai choisi comme site d'arrivée la reine des montagnes vénitiennes oubliée du Giro depuis (aussi) 1977. Je prévois des arrivées au sommet toutes inédites et pentues, dont deux ne figurant pas à ma connaissance sur les sites spécialisés : la première est ok, confirmée par des cyclos, pente supérieure à 10% sur 9km; pour la seconde, les autorités régionales après adjudication, viennent d'attribuer les travaux à réaliser dont prioritairement goudronner partout la route d'accès qui conduit aux Chalets surplombant la station (environ 9% SUR 10km) j'hésite encore d'autant qu'à quelques km le sommet de la route d'une autre station vient d'etre relevé (profil pentu sur salite très récent). allez... "arbeit".

    | andre | mardi 16 novembre 2010 om 18h46

  79. Bonsoir André,

    Un départ de Rome me semble le meilleur choix parmi les critères que vous avez défini.

    Bonne journée.

    fard

    | fard | mardi 16 novembre 2010 om 19h28

  80. Bonsoir André,

    Puisque vous avez sollicité mes "services" et semblez très pressé, je me permets de vous suggérer, sans que je n'aie en tête le déroulement précis d'une épreuve telle que vous l'envisagez, un départ de Gallipoli.
    Même si, avec votre projet, vous jetez par-dessus bord toute considération "réaliste", je suis d'ores et déjà curieux de découvrir votre vaste volet montagneux.
    Eu égard au temps que je consacre à la confection de mes tracés, j'imagine le "travail de Titan" auquel vous allez vous astreindre.
    Je vous tiens les pouces et vous souhaite une nuit fructueuse ainsi qu'une excellente continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 16 novembre 2010 om 21h13

  81. Le départ de Rome c'est sympa moi j'ai fait un joli prologue passant près du Vatican et arrivant sur un des 7 collines.
    En plus, tu peux décider d'aller vers le sud soit avec du plat en longeant le littoral, soit traverser l'Italie avec de la moyenne montagne voire des belles arrivées en altitude comme le Blockhaus ou le Terminillo, il y a aussi la possibilité d'aller sur les strates blanches. Ensuite, on peut vite remonter sur les Alpes.
    http://www.youtube.com/watch?v=aj5pQVFDQ9k
    http://www.youtube.com/watch?v=4OztJOxSeaA
    http://www.youtube.com/watch?v=2SdGpSPoqlI
    Voilà 3 vidéos, le parcours de mon Giro (Déjà mentionné par René la Taupe* qui adore manger car Hamm), un test sur le jeu de vélo PCM 2010 avec ma database historique avec un Hinault qui survole le Giro devant Chiappucci et une vidéo de mon étape du Plan de Corones avec le Fedaia ou le Pordoi par exemple.

    *René la Taupe est un chanteurque je trouve drôle (Comptines) et je dis Hamm quand je mange quelque chose que j'aime mais je ne me moque pas de toi, juste j'aime bien les jeux de mots sur tout.

    | Sasuke Uchiha | mardi 16 novembre 2010 om 21h37

  82. bonsoir tous,
    C'est vrai, mon planning est chargé ces prochains jours. Rome est un départ enivrant, mais comme René Hamm l'a déjà choisi pour ses parcours, ma préférence va à Gallipoli : "della perla del Salento alla perla delle Dolomiti".

    | andre | mardi 16 novembre 2010 om 23h06

  83. Bonsoir à tous,
    Suite aux critiques émises par certains concernant la longueur des étapes et le nombre d'arrivées en altitude, notamment dans la dernière semaine de ce Giro, j'ai imaginé un parcours alternatif (à partir de Spilimbergo) en modifiant certaines villes départ et arrivée. Voilà ce que ça donne:

    13= Spilimbergo/Grossglockner (Edelweissspitze) (178 km)
    Parcours initial mais prolongement jusqu'au fameux sommet à 2571m !!
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767256

    14= Lienz/Monte Zoncolan (165 km)
    Parcours initial jusqu'à Pàdola puis Sappada, Comeglians, Monte Crostis et Monte Zoncolan par Sutrio (moins dur que par Ovaro). Le parcours initial passait plus au Sud par Ampezzo ce qui ralongeait un tracé déjà exigeant !
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767261

    15= Ampezzo/Gardeccia-Val di Fassa (157 km)
    Changement de ville-départ pour éviter un transfert trop long donc un changement important du parcours. Départ par la Sella di Razzo, Passo Tre Croci, Cortina d'Ampezzo, Passo di Giau, Passo di Fedaia (Marmolada), Canazei et montée finale ! Etape raccourcie de 70 km par rapport au tracé prévu (230 km!)
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767281

    R2= Val di Fassa

    16= Predazzo/Alpe di Pampeago (16 km) CLM individuel ("cronoscalata")
    Exactement dans l'optique du Belluno/Nevegal initialement prévu mais sans le transfert trop important qui nous ramenait très à l'Est même pour un jour de repos !
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767287

    17= Bolzano-Bolzen/Sondrio (188 km)
    Encore un long transfert évité vers Feltre et un tracé qui prend la direction de Merano puis del Passo dello Slvio (2757m - Cima Coppi, tradition d'une cima coppi italienne donc un col plus haut que l'Edelweissspitze !), Bormio et longue descente vers Sondrio. Cette étape passe par le Stelvio mais placé à plus de 80km du but qui devait se trouver à Sondrio (pour qu'il y est une similitude tout de même avec le parcours initial).
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767299

    18= Morbegno/San Pellegrino Terme (147 km)
    Rien à changer.

    19= Bergamo/Verbania (192 km)
    Arrivée modifiée pour éviter l'inutile et long Macugnaga (il aura sa première fois au Giro une autre fois et on lui souhaite !!). Donc Lecco, Como, Mendrisio, Varese, Arona, Mottarone, Stresa et Verbania. Sans trop de difficultés pour "alléger" le tracé initial !
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767319

    20= Biella/Sestrière (204 km)
    Un transfert jusqu'à Biella pour raccourcir un tracé initial de 244 km !!!
    Donc Ivrea, Lanzo Torinese, Colle des Lis, Susa, Colle delle Finestre, Pourrières et Sstrière.
    Profil: http://www.openrunner.com/index.php?id=767324

    21= Milano/Milanp (32.8 km) CLM individuel
    Rien à changer.

    Voilà ...
    Dîtes moi ce que vous en pensez !!
    Elie

    | Elie | jeudi 18 novembre 2010 om 22h57

  84. bonsoir tous,
    Je viens à l'instant de terminer les derniers "arbitrages" concernant mon "Giro baroque" de 23 jours sans repos. Trop tard et trop "épuisé" pour le poster ce soir, vous l'aurez sauf accident samedi (serai "off" demain).
    Je ne résiste pas à vous en donner les grandes lignes : 3293 km, 3 cronos (2 individuels, 1 "hybride"), aucun passage hors frontière, très peu de transferts, 7 étapes de 125 km maximum (environ 3 heures de selle) permettront une récupération optimale aux coureurs, 3 étapes de plus de 200 km, 17 des 20 régions de la péninsule visitées.
    La montagne : elle occupera 9 étapes en ligne (4 dans les Apennins, 5 dont une course de cote sur l'"arc" des Alpes), CimaCoppi (altitude 2744m*) située dans les Alpes occidentales, 7 cols inédits (dont les 4 arrivées au sommet) sur les 30 au menu, 27506m de dénivellation, la 9ème étape du Giro 1974 "reprise" dans son intégralité.
    à samedi.

    * l'altitude de la CimaCoppi (2744m) et le fait de ne pas sortir de la botte doit permettre d'identifier le col et de tirer la conclusion qui s'impose.

    | andre | jeudi 18 novembre 2010 om 22h59

  85. rebonsoir, suis vraiment fatigué (post84): si les 4 arrivées au sommet sont inédites, l'une des escalades à déjà été au programme sans etre une arrivée, sorry.
    Elie, je commenterai ton "avenant" du Giro 2011 ce week-end
    Ciao

    | andre | jeudi 18 novembre 2010 om 23h11

  86. Bonjour à tous,

    Elie(post 83) : beau parcours mais j'ai quelques commentaires à faire :

    Etape 14 : J'aurais fais l'enchaînement suivant : Passo Monte Croce Carnico-Sella Valacade-Monte Crostis-Monte Zoncolan, le parcours étant court, un deuxième passage par les 3 derniers cols est possible.
    Etape 15 : Le départ est trop loin du Monte Zoncolan
    Etape 16 : J'aurais plutôt fais un CLM sur les hauteurs de Bolzano, se terminant au sommet de l'Edelweiss avec 7 km mais très intense avec des passages jusqu'à 35%
    Etape 17 : J'aurais ajouté un ou deux cols casse-patte dans le final comme le Mortirolo ou le Trivigno.
    Etape 20 : J'aurais rajouté le Pra Martino près de Pinerolo comme col casse-patte.

    Bonne journée.

    fard

    | fard | vendredi 19 novembre 2010 om 07h59

  87. Bonjour Elie,

    Je suis heureux que deux intervenants supplémentaires alimentent ce blog, sur lequel je publierai, d'ici demain soir (dernier carat!), un Giro où le Trentino-Alte Adige tiendra le haut du pavé.
    Votre tracé m'emballe indubitablement davantage que l'officiel.
    Sur les étapes 13, 14, 15 et 16, je n'ai rien à redire. L'ascension jusqu'au sommet du Grossglockner (Edelweisspitze), je l'avais moi-même préconisée, si déjà on se paie une excursion dans le pays limitrophe. Idem pour le cronoscalata vers l'Alpe de Pampeago!
    Bolzano - Sondrio contrevient à ma logique: soit je façonne un tronçon montagneux, soit j'en prévois un sans grosses aspérités.
    Je me suis déjà extériorisé sur la très dispensable "montée" vers Sestrière, dans la foulée du Finestre.
    Je salue votre volonté de raccourcir les trajets, de restreindre également les transferts, et note même que vous utilisez certains termes dont je parsème habituellement mes traits de prose. Je n'ai rien déposé à la SACD...
    Excellentes journée et continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 19 novembre 2010 om 11h00

  88. Bonjour André,

    Je ne pense pas éventer de secret en affirmant que vous prévoyez une arrivée au sommet de l'Agnello, escaladé par son versant le plus abrupt.
    A l'instar d'Elie, non seulement vous adhérez à certaines de mes idées, mais vous usez également d'expressions assez régulièrement lisibles dans mes messages.
    Impatient de découvrir le résultat de vos cogitations, je vous souhaite un excellent vendredi et vous transmets mes conviviales salutations depuis le Bischenberg,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 19 novembre 2010 om 11h08

  89. Une arrivée à l'Agnel serait énorme, j'avais bien deviné que c'était lui.
    Le CLM sur les hauteurs de Bolzano j'ai déjà essayé et c'est énorme, sinon j'ai trouvé un TERRIBLE versant du Passo delle Erbe avec du 24% et 5 Km ou 4 Km à 15% (Versant sud est).
    Sinon, en Autriche ils avaient mieux à faire, ils auraient pu faire une arrivée au Tiefenbacher Gletcher qui de plus permet de revenir facilement en Italie via le Rombo et ensuite on peut enchaîner avec le Stelvio/Gavia/Mortirolo.
    L'étape du Zoncolan est bien comme ça mais les autres étapes de montagne laissent à désirer car il y a peu d'enchaînements de cols difficiles ou alors avec de la vallée et sinon ce sont des courses de côte avec la moitié des arrivées en altitude qui sont bidons (Un peu comme sur la Vuelta) et qui ne font pas d'écarts.
    Pour l'étape de Sestrière, la fin est bien mais ça manque de cols avant.

    | Sasuke Uchiha | vendredi 19 novembre 2010 om 12h12

  90. Bonjour ou bonsoir à tous,
    Merci pour vos appréciations et vos critiques et désolé pour les quelques fautes de frappe présentes dans ma présentation.
    @ fard : pour l'étape 14: impossible vu qu'on passe par le Passo di Monte Croce Carnico la veille ! ça ne sert à rien de faire du sur-place !
    pour l'étape 15: une trentaine de km, tu appelles ça un transfert trop long ? (je parle de la cité d'Ampezzo et non pas de Cortina d'Ampezzo !)
    étape 16 : pourquoi pas, je l'avais oublié celui-là, ça ferait quand même 2 arrivées à un "Edelweiss" !!
    étape 17: je m'attendais à ce genre de réaction et de l'inutile Stelvio au milieu d'étape mais voulant garder l'arrivée à Sondrio, un détour par Gavia (ou Mortirolo) puis Aprica ralongerait de 40 bornes, pourquoi pas finalement !)
    étape 20: rajouter le Pra Martino rallongerait une étape exigeantissime !!
    Après chacun ses avis !!

    @ René : mon commentaire sur l'étape Bolzano/Sondrio vient d'être formulé ci-dessus ! =)
    @ Sasuke : j'ai repris essentiellement le parcours initial du Giro d'Italia 2011 donc j'espère que tes critiques s'adressent plus à Angelo Zomegnan et toute sa clique plutôt qu'à un jeune créateur de tracés de courses cyclistes !! =)

    Elie

    | Elie | vendredi 19 novembre 2010 om 18h41

  91. D'ailleurs, à ce propos, je vous invite à découvrir et à commenter mon tracé du Tour de France 2013 que j'ai publié sur l'article concernant le Centième Tour !!
    Bonne lecture !!

    Elie

    | Elie | vendredi 19 novembre 2010 om 18h45

  92. Ah désolé, je parlais du tracé initial toi t'as bien amélioré.
    Je pensais aux étapes faites par l'organisateur car j'adore ton idée du Stelvio et t'as un meilleur chrono en côte et t'as rajouté des cols dans l'étape de Sestrière.
    J'adore aussi pour le Grossckloner et tes étapes sont bien mieux faites.
    En revanche, la plupart des étapes de montagne du Giro 2011 laissent à désirer car ça sera une course de côte sans écarts et sans attaques.

    | Sasuke Uchiha | vendredi 19 novembre 2010 om 19h40

  93. bonjour, chose promise chose due
    DELLA PERLA DEL SALENTO ALLA PERLA DELLE DOLOMITI
    sab 1 circuito di Gallipoli (cronometro a squadre di 3 corridori) : 20 km
    dom 2 Gallipoli - Trebisacce : 197 km
    lun 3 Trebisacce - Grumento Nova : 121 km
    mar 4 Grumento Nova - Lago Laceno : 198 km (dislivello 1523m)
    *croci di Acerno (843m-3)
    *passo Cruxi (980m-2) 5km 8%
    *valico di Villagio Laceno (arrivo 4km 1086m-2) 9,2km 6,3% pass. 3,2km 9,6%
    mer 5 Montella - Vasto : 207 km
    gio 6 Marina di Vasto - Caramanico-Terme : 164 km (dislivello 2063m)
    * valico Maielletta (1654m-hc) 20,3km 7,5%
    * valico Macere Piane (arrivo 10km 1095m-2) 7,7km 7% pass. 3,6km 9,6%
    ven 7 Caramanico-Terme - Macerata : 162 km
    sab 8 Macerata - Carpegna : 191 km dislivello (1024m)
    * monte Carpegna (arrivo 11km 1400m-1) a) 4,8km 4,9% b) 11,1km 7,2% pass.5,5km 10%
    dom 9 Citta di Castello - Montalcino (strade "bianche"): 172 km
    lun 10 Montalcino - Pontedera : 124 km
    mar 11 Pontedera - Pistoia : 151 km (dislivello 2774m)
    * monte Serra (917m-1) 11,2km 7,8%
    * altopiano Pizzorne (898m)-1 13km 6,7% pass. 8km 9%
    * Avaglio (763m-2) 7,6km 7,2%
    * Sammommé (arrivo 9km 721m-2) 6km 8%
    mer 12 Lucca - Chiavari : 119 km
    gio 13 Borzonasca - Passo del Bocco (cronometro individuale) 18 km (disl. 927m)
    * passo monte Ghiffi (arrivo 4km 1091m-1) a) 6,8km 6,3% b) 5,1km 9,7%
    ven 14 Chiavari - Barolo : 186 km
    sab 15 Saluzzo - Val Varaite-colle dell'Agnello : 61 km (dislivello 2178m)
    * colle dell'Agnello (Cima Coppi 2744m-hc) 51km 4,2% vetta 9,4km 9,5%
    dom 16 Pinerolo - Cesana 2000 : 184 km (dislivello 4728m)
    * Muni 1092m-1) 8,8km 8,1%
    * valico Villagio Moncenisio (1420m-1) 12km 7,4%
    * colle delle Finestre (2176m-hc) 18,6km 9,2%
    * colle di Sestrières (2035m-2) 14,8km 4,2%
    * Cesana 2000 (2220m-1) 10km 8,7%
    lun 17 Cesana Torinese - Milano : 237 km
    mar 18 Milano - Gardone Riviera : 121 km
    mer 19 Gardone Riviera - Sega di Ala : 125 km (dislivello 3227m)
    * valico di Santa Barbara (1169m-1) 13km 8%
    * colle di Brentonico (690m-2) 6,3km 7,5%
    * passo San Valentino (1314m-1) a) 4,5km 11% b) 2km 8%
    * Sega di Ala (1220m-hc) 11,6km 9,2%
    gio 20 : Bardolino - Verona (cronometro individuale) 52 km
    ven 21 : Verona - Valdobbiadene : 113 km
    sab 22 : Valdobbiadene - Ortisei-Rasciesa : 160 km (dislivello 3227m)
    * passo do San Boldo (719m-2) 6km 8,1%
    * passo Fedaia (2057m-hc) 14,1km 7,5% pass. 7,5km 10,3%
    * passo Sella (2244m-1) 11km 7,1%
    * rifugio Rasciesa (2176m-hc) 9km 11,1%
    dom 23 Ortisei-Val Gardena - Cortina d'Ampezzo 208 km (dislivello 5734m)
    * San Floriano (1601m-hc) 19,5km 6,9% vetta 6,9km 10%
    * passo di Lavazé (1808m-2) 6,5km 8,2%
    * passo di Valles (2033m-1) 19km 5,4% vetta 3km 10,4%
    * passo Duran (1601m-1) 12,5km 7,9%
    * forcella Staulanza (1773m-1) 12,6km 6,7%
    * passo di Giau (arrivo 16km-hc) 10,1km 9,1%

    3293 km/dislivello 27506m

    étape 15 : cas d'enneigement de l'Agnello : arrivée à Val Pellice-Monte Granaro (1753m-hc) 9,3km 11,2% 64 km
    étape 16 : travaux prévus pas encore en voie d'achèvement : arrivée Sauze d'Oulx Alta (1855m-1) 8,5km 9,1% 195 km

    | andre | samedi 20 novembre 2010 om 14h41

  94. Bonsoir,

    Comme annoncé, je publie un troisième tracé, lequel traverse des régions absentes de mes moutures antérieures (mails 48 du 7 et 67 du 13 novembre). Ces éditions, emblématiques de ma philosophie, ne se suivraient pas d'une année sur l'autre.

    1) Lecce - Acquaviva delle Fonte: 154 km.
    San Pancrazio Salentino, Francavilla Fontana, Cisternina, Alberobello.
    2) Bari - Foggia: 149 km.
    Molfetta, Andria, Canosa di Puglia, Cerignola, Borgo Mezzanone.
    3) Foggia - San Severo: 32 km contre-la-montre par équipe.
    Je ne prescris ce type d'exercice qu'à doses homéopathiques. Ce tronçon ne causerait guère d'écarts.
    4) San Severo - Isernia: 166 km.
    Lucera, Campobasso.
    5) Isernia - Blockhaus: 147 km.
    valico del Macerone (684 m, 3,5 km à 5,7%, 4ème cat.), Acquaviva d'Isernia
    (770 m, 4,1 km à 8,6%, 2ème cat.), Castel di Sangro, côte de Roccaraso (1100
    m, 3,8 km à 7,3%, 3ème cat.), Sulmona, Popoli, Scafa, San Valentino in
    Abruzzo Citeriore (527 m, 8,3 km à 5%, 3ème cat.), la montée proprement dite
    (2045 m, 19,3 km à 8%, HC).
    En 1967, à l'occasion de ses débuts sur une course de trois semaines, Eddy Merckx, révélant ses talents d'escaladeur, avait dompté ce "géant" des Abruzzes, inédit alors sur le tour de la Botte. L'an passé, d'abondantes chutes de neige avaient contraint les organisateurs d'abaisser la ligne blanche à l'altitude 1631.

    * Transfert en avion de Pescara à Bologna, villégiature de la première
    journée de repos.

    6) Bologna - Venezia : 165 km.
    Ferrara, Polesella, Rovigo, Bortolo, Piove di Sacco, Mestre.
    7) Venezia - Cividale del Friuli: 160 km.
    Santa Dona di Piave, Portogruaro, Eraclia, Latisana, Cervignano del Friuli,
    Brazzano, Gagliano.
    8) Udine - Monte Crostis: 157 km.
    Tricésimo, Gemona del Friuli, Venzone, Chiusaforte, Pontebba, passo Cason di
    Lanza (1552 m, 12,6 km à 7,4%, 1ère cat.), Paularo, Forcella di Lius (1076
    m, 4,3 km à 9,9%, 2ème cat.), Paluzza, Priola, Monte Zoncolan (1730 m, 8,9 km
    à 12,8%, HC), Liariis, Comeglians, Monte Crostis (1934 m, 15,5 km à 9%,
    HC).
    A priori, je n'ai pas en tête un enchaînement qui surpasserait, sur le Vieux Continent, ce diptyque Zoncolan/Crostis (versants les plus inclinés). Ce tronçon causerait indéniablement des ravages au sein du peloton. Même le "monticule" entre Paularo et Treppo Carnico en scotcherait plusieurs au bitume. Toutefois, avec la règle que j'introduirais quant aux délais d'élimination, tous les concurrents devraient se tirer d'affaire.
    9) Tolmezzo - Belluno: 150 km.
    Oncédis, Dignano, Pordenone, Sacile, Vittorio Veneto.
    Débusquer dans ces parages un trajet à peu près plat atteste une
    acuité visuelle encore intacte. Un sprinteur pourrait bien jouir, sur le
    podium, des baci de una ragazza.
    10) Belluno - Pocol: 149 km.
    Longarone, Pieve di Cadore, Venas, passo Cibiana (1536 m, 9,8 km à 7,8%,
    2ème cat.), Sommariva, Dont, passo Duran (1601 m, 8,2 km à 8,2%, 1ère
    cat.), Agordo, Alleghe, Caprile, colle Santa Lucia (1485 m, 7,6 km à 6,4%,
    2ème cat.), Selva di Cadore, passo di Giau (2236 m, 10,1 km à 9,1%, HC) à
    9,2 km du but.

    * Repos à Cortina d'Ampezzo.

    11) Cortina d'Ampezzo - Prene: 176 km.
    Passo Tre Croci (1809 m, 7,9 km à 7,3%, 2ème cat.), Dobbiaco Nuevo,
    Brunico, Rio di Pusteria, Vipiteno, passo di Monte Giovo (2094 m, 15 km à
    7,5%, HC), San Leonardo in Passiria, Prene (1424 m, 11,2 km à 8,5%,
    HC).
    12) Merano - Bolzano: 31 km contre-la-montre individuel.
    Lana, Garagazzone, Vilpiano, Terlano.
    13) Bolzano - Grumès: 141 km.
    Tires (1026 m, 8,5 km depuis Prato all'Isarco, 8,1%, 1ère cat.), passo
    Nigra (1688 m, 7,7 km à 8,2%, 2ème cat.), Moena, Predazzo, Cavalese, passo
    di Lavaze ( 1805 m, 9,5 km à 8,4%, 1ère cat.), Fontanefredde, Ora, Salorno,
    colle di Cauria (1512 m, 12,7 km à 10%, HC), descente de 7,5 km.
    Si j'avais poussé jusqu'à Valda, je n'aurais pas résisté au plaisir d'écrire: "Encore une pastille plutôt dure à avaler!"... C'est évidemment le cas. J'ai préféré réduire la distance entre le sommet terminal et la banderole.
    14) Cles - Monte Colmo: 168 km.
    Malè, Cusiano, passo di Tonale (1865 m, 14,5 km à 6,8%, 1ère cat.), Ponte
    di Legno, passo di Gavia (2621 m, 17,3 km à 7,9%, HC), Santa Caterina
    Valfurva, Bormio, Grosio, Mazzo di Valtellina, passo di Mortirolo (1854 m,
    12,8 km à 10,3%, HC), Monno, Mu, Monte Colmo (1850 m, 12,5 km à 9,4%, HC).
    Sans ce final avec une doublette des plus redoutables, j'eusse laissé le Gavia de côté. Couplé au Tonale, il contribue à façonner un début de parcours plutôt robuste. Trois ascensions hors catégorie plus une de première confèrent à cette ultime manche montagneuse un sacré cachet, non?
    15) Breno - Milano: 139 km.
    Boario Terme, Lovere, Bergamo, Treviglio.

    Si, sur le plan des difficultés, j'ai pratiquement scindé ce tour en deux parties, j'ai prévu une journée de repos à chaque tiers. Déterminé à concentrer le plus hard dans le Frioul, le Trentin-Haut-Adige et la Lombardie, j'ai dû me résoudre à un long transfert à l'issue de la séquence sudiste. J'ai estimé qu'eu égard à leur texture, six trottes propices à une bagarre d'envergure entre grimpeurs suffisent: deux de rang 5, trois de niveau 4 et une affublée d'un trois. Chaque dernier obstacle d'une journée est classé hors catégorie. Dans trois étapes, le pénultième l'est également. Du jamais vu! En défalquant les projets sciemment loufoques ou expérimentaux, j'ose affirmer qu'un tel parcours marquerait l'histoire du Giro d'Italia.
    Excellentes lecture, soirée, continuation,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 20 novembre 2010 om 21h25

  95. Oui, ton Giro paraît magnifique avec des beaux enchaînements.

    | Sasuke Uchiha | dimanche 21 novembre 2010 om 08h04

  96. Bonjour .

    J'aime bien ton dernier parcours , René , il faut dire que j'ai toujours eu un faible pour les Dolomites .

    Ce qui me dérange c'est encore un fois qu'il n'y est que 15 jours de course , pour moi le Giro est la plus belle course du calendrier est mérite bien 21 jours .

    j'ai dessiné aussi des tour d'Italie , je vais en poster quelques un :

    P. Lecce - Lecce, 8 Km --> CRI

    1. Lecce - Lecce, 170 Km --> Plat
    2. Brindisi - Mattinata, 235 Km -->
    Monte San Angelo (1) (10.6 Km al 6%) a 20 Km de l'arrivée

    3. Lesina - San Benedetto del Tronto, 195 Km --> Plat

    4. San Bedenetto del Tronto - Recanati, 160 Km --> Moyenne montagne
    Agugliano (3)
    Offagna (3)
    Osimo (3)
    Castelfidardo (3)
    Recanati (3)


    5. Ancona - Forli, 150 Km --> Plat

    6. Forli - Forli, 50 Km --> CRI
    Chrono plat

    7. Forli - Florencia, 180 Km --> Plat

    8. Florencia - Abetone, 175 Km -->
    San Pellegrino in Alpe (HC) (17.1 Km a 7.9% )
    Abetone (1) (12.1 Km a 5.1%) arrivée

    Repos

    9. Genova - San Remo, 170 Km --> Moyenne montagne
    Cipressa (3)
    Pompeiana (3)
    Poggio (3)
    avec le final de Milan San Remo + La Pompeiana

    10. San Remo - Rifugio Barbara Lowrie, 190 Km -->
    Tunnel Tende (2) (24 Km al 3.9%)
    Rifugio Barbara Lowrie (HC) (9.3 Km a 11.2% )

    11. Pinerolo - Oropa, 220 Km -->
    Noveis (1) (9.8 Km a 7.6% )
    Bielmonte (1) (18.4 Km a 5.8% )
    Oropa (1) (13 Km al 5.8%) Arrivée.

    12. Biella - Nesso, 180 Km --> Moyenne Montagne
    Ghisallo (2) (10.7 Km a 5.2% )
    Muro di Sormano (1) (7 Km a 9% )

    13. Bellagio - Bergamo, 200 Km --> Plat

    14. Bergamo - Colle di San Fermo, 30 Km --> CRI
    Colle di San Fermo (1) (9.3 Km a 8.3% )
    Chrono individuel 20 km de plat avant la monté finale à San fermo

    Repos

    15. Bergamo - Modena, 185 Km --> Plat

    16. Mantova - Bolzano, 180 Km --> Plat

    17. Bolzano - Alpe di Siusi, 165 Km -->
    Auna di Sopra (1) (20.4 Km a 5.4% )
    Obergummer (HC) (12.3 Km a 8.4% )
    Nigra (1) (18 Km a 5.5% )
    Pinei (2) (21 Km a 4.6% )
    Alpe di Siusi (HC) (16 Km a 8.5% ) Arrivée

    18. Ponte Gardena - Santa Caterina Valfurva, 232 Km -->
    Monte Giovo (1) (15 Km a 7.6% )
    Palade (1) (17.4 Km a 7 % )
    Tonale (1) (15.2 Km a 6% )
    Gavia (HC) (17.4 Km a 7.8% ) a 13 km de l'arrivée

    19. Bormio - Aprica, 150 Km -->
    Foscagno (1) (16 Km a 6% )
    Eira (3) (3 Km a 6.3% )
    Livigno (3) (8 Km a 5.2% )
    Mortirolo (HC) (12.4 Km a 10.8% )
    Padrio (HC) (11 Km a 8.9% )
    Aprica (2) ( 15 km a 3,4 % ) Arrivée

    20. Sondrio - Milan, 175 Km --> Plat

    J'ai dessiné aussi , un Giro qui évite tous le nord ( pas de Dolomites , ni Alpes )

    1. Cefalu - Palermo, 175 Km
    Piano Bataglia (1) 38.7 Km al 4.2% au milieu du Parcours

    2. Palermo - Trapani, 155 Km
    Castellamare del Golfo (3) 4 Km a 5%
    Valderice (3) 3.5 Km a 6.1%
    Erice (2): 9 Km a 6.8% à 12 km de l'arrivée

    3.Trapani - Agrigento, 200 Km
    Avec un circuit final de 4 tours , et l'ascension de la fameuse côte d'Agrigento ( mondial 94 ) 3.7 Km a 5.7% avec l'arrivée au sommet .

    4. Agrigento - Pachino, 185 Km

    5. Pachino - Monte Etna (Rifugio Sapienza), 150 Km
    Rifugio Sapienza (HC) 19,4 km à 7,2 % arrivée

    6. Catania - Messina, 190 Km
    Passo di Novara de Sicilia (2) 12 Km a 5.5% au milieu du parcours

    7. Villa San Giovanni - Reggio Calabria, 195 Km
    Passo Gambare (1) 34 Km a 4 %
    Montebello Ionico (1) 13.2 Km a 6.4%
    San Lorenzo (2) 9.2 Km a 5.8%
    Monte Cocuzza (1) 26.9 Km a 5 % à 40 km de l'arrivée

    8. Scilla - Acquapessa Marina, 185 Km
    Valico di San Elia (2) 12 Km a 4.2%
    Vibo Valentia (3) 15 Km a 3.4% en première partie du parcours

    9. Scalea - Vico Equense, 228 Km
    Celle di Bulgheria (3) 7 Km a 5.1%
    Cuccaro Vetere (2) 11.5 Km a 5.4%
    Monte Faito (HC) 11.2 Km a 8.9% à 13 km de l'arrivée

    Repos

    10. Sorrento - Napoles, 50 Km (CRI)

    11. Caserta - Latina, 160 Km

    12. Latina - Civitavecchia, 155 Km

    13. Civitavecchia - Monte Amiata, 140 Km
    Monte Amiata (1) 16 km a 7 % arrivée

    14. Grossetto - Pisa, 150 Km

    15. Pisa - Abetone, 185 Km
    San Pellegrino in Alpe (HC) 17 km a 8 %
    Abetone (2)
    Croce Arcana (1)
    Monte Cimone (1) 21 km à 5%
    Abetone (2) 5.9 a 7.1% arrivée

    Repos

    16. Pistoia - Pistoia, 55 Km (CRI)
    Prunetta (1) 11.7 Km a 6.6%
    Contre la montre individuel valloné

    17. Pistoia - Cesenatico, 180 Km
    Muraglione (2) 10 Km al 5.9%

    18. Pesaro - Fabriano, 219 Km
    Nerone (HC) 12.5 Km a 8.5%
    Petrano (1) 8 Km a 7.3%
    Catria (1) 17.8 Km a 5.3%
    Monte Cucco (1) 8 Km a 7.4%
    Val di Ranco (1) 7.7 Km a 7.7 à 17 km de l'arrivée

    19. Fabriano - Rieti, 185 Km
    Forca di Cerro (2) 9.5 Km a 5.4%
    Forca Capistrello (2) 15.5 Km a 5.7%
    Monte Terminillo (1) 14.5 Km a 6.6% à 24 km de l'arrivée

    20. Rieti - L'Aquila, 155 Km
    La Forca (2) 20 Km al 3.7%
    Monte Ocre (1) 18.6 Km a 4.8% à 20 km de l'arrivée

    21. L'Aquila - Roma, 150 Km












    | lucho | dimanche 21 novembre 2010 om 13h46

  97. Bonjour André,

    Merci d'avoir retenu ma suggestion pour votre entame. J'avais lancé la cité des Pouilles méridionales en référence à une fiction éponyme de Peter Weir. Moi-même, j'étais en quête de l'endroit d'où s'élanceraient les participants de mon troisième Giro, en ligne depuis hier soir.
    Parmi les approches analytiques de votre tracé, j'élimine d'emblée celle de sa faisabilité globale en l'état. Si mes versions en quinze "rounds" suscitent des réserves, voire de l'indignation, because la grave entorse à la tradition, la vôtre, sur vingt-trois jours non stop, entraînerait des levées de bouclier et moult défections dès son dévoilement.
    Avide de découvertes et estimant avoir beaucoup à apprendre d'un fin connaisseur de la bella Italia, j'appréhende votre "travail" comme un laboratoire d'idées pour des itinéraires et des montées fortement inclinées que je n'ai pas repérées sur les documents en ma possession ou délaissées en raison de doutes sérieux à propos de leur praticabilité. Ainsi, par exemple, les routes à destination de Cesana 2000, Sega di Ala ou le Rifugio Rasciesa. Au regard des pourcentages que vous indiquez, elles m'intéresseraient bien évidemment, tout comme Sauze d'Oulx Alta. Pour l'alternative au colle dell' Agnello, vous parlez sans doute du Monte Granero, la chaussée s'achevant au Rifugio Barbara Lowrie.
    J'ai noté que pour les étapes montagneuses se terminant dans une vallée, vous avez dessiné la ligne blanche au bas de la descente. Ainsi, le Sammommé, à neuf bornes de Pistoia.
    Pour votre "Cima Coppi", à partir de Casteldelfino, je prévois deux attributions de points: l'une à Vilaretto (1582 m, 3,2 km à 8,1%, 3ème cat.), l'ascension terminale après Chianale (2744 m, 10,1 km à 9,3%, HC). Sur l'axe après Piasco, il y aurait un GPM entre les kilomètres 23 et 35, puis l'Agnello sur 10,5 km à 9% (HC).
    Près de Carpigna, il y Il Cippo (1357 m, 6,1 km à 10,1%).
    Sur votre tronçon du 6 mai, vous empruntez une partie de la strada vers le Blockhaus, arrivée de mon cinquième. Le passo di Giau, je l'ai placé au programme de ma dixième étape reliant Belluno à Pocol.
    J'ai apprécié que vous ayez mis en valeur quelques hauts-lieux de la viticulture transalpine.
    Excellents dimanche et continuation.
    Ciao,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 21 novembre 2010 om 14h57

  98. Bonjour Lucho,

    Merci pour tes compliments. Tu avais déjà extériorisé ta critique quant à ma vision du Giro. Je commenterai tes deux parcours, mercredi. D'ici là, je me concentrerai sur la finalisation éventuelle d'une embauche.
    Excellente continuation à toi aussi.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 21 novembre 2010 om 15h04

  99. Bonjour Elie,

    Je commenterai votre projet de Tour de France 2013, mercredi ou jeudi au plus tard.
    D'ici là, excellente continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 21 novembre 2010 om 15h07

  100. bonsoir René (p97), force est de reconnaitre qu'en vous incitant à présenter votre "Giro en 15 étapes" (p32 du 29-10) et en ouvrant le débat au travers, notamment, de nos différents parcours, nous avons dynamisé ce blog alors que celui concernant le Tour 2011 est beaucoup moins "actif".
    J'aime beaucoup l'expression "laboratoire d'idée", je suis convaincu qu'à l'avenir le "type d'étapes" que nous dessinons deviendra "la" référence.
    Abordons le problème de la récupération des coureurs : vaut-il mieux 2 jours de repos (avec transferts éventuels) parfois à la veille d'étapes de montagne (obligation d'escalader des cols et de rouler au minimum 3 heures) ou au contraire bénéficier de plusieurs demi-journées sans transfert (7 étapes de 3 heures maximum) de détente ? les regrettés Fignon, Anquetil ("une journée de repos devrait etre considérée comme telle") mais aussi Merckx ("utile uniquement pour soigner une blessure"), Gimondi ("le lendemain on a l'impression d'un moteur dégonflé"), Criquelion ("j'aimerais mieux rentrer chez moi 2 jours plus tot"), Thévenet, Poulidor n'étaient pas pour (et je pourrais en citer d'autres), je me demande ou va la préférence des coureurs en 2010 ? (et surtout ne parlons pas de dopage).
    Revenons à mon tracé : vers Carpegna, j'ai repris intégralement l'étape 9 du Giro 74, le sommet du col est un "plan" et cela explique la légère différence d'altitude avec le Cippo. Sega di Ala est évoqué depuis 2 ans pour une arrivée d'étape du Giro. La montée de Rasciesa : vous trouverez des commentaires de cyclos si vous faites des recherches, la route est 100% asphaltée; elle était déjà accessible et invisible car recouverte de neige en février 1986 lorsqu'une skieuse imprudente percuta une voiture sous mes yeux au sommet. Cesana 2000 : des travaux sont bien prévus (des sociétés françaises ont notamment été retenues) pour aménager le site des Chalets du colle della Bercia, y compris la (les ?) route(s) d'accès. Sauze d'Oulx Alta est déjà accessible. En revanche, j'ai du renoncer à Prati di Nago (1525m 13 km à 10%), si quelqu'un à des infos sur la possibilité d'organiser une arrivée là-bas, merci. Ciao

    | andre | dimanche 21 novembre 2010 om 18h25

  101. Bonjour à tous,

    @andré : beau parcours, toutefois le chrono à 3 me semble pas réalisable car cela signifierait que les équipes mettraient leurs 2 meilleurs rouleurs avec leur leader et qu'on aurait plusieurs trio qui seraient clairement désavantagés par rapport au reste de leur équipe.

    @René : Ton dernier parcours est pour moi le plus réussi, même si j'aurais plutôt mis l'enchaînement Crostis-Zoncolan plutôt que le contraire. Je pense après avoir fais mon parcours et vu celui des autres que le Giro doit continuer à avoir 21 étapes afin d'avoir des parcours variés et visitant plusieurs régions italiennes.

    @lucho : Beaux parcours, en revanche je ne pense pas que le deuxième serait fait en intégralité par le Giro, RCS a tendance a privilégier le nord de l'Italie.

    J'ai remarqué que vos parcours utilisent plusieurs cols classés hors catégorie, alors qu'il y en n'a qu'un seul : la cima Coppi, le col(ou la montée) la plus haute.

    Voici le parcours que j'ai dessiné :

    1 samedi CLM-équipe Pescara-Pescara 29,5km

    2 dimanche Montagne Pescara-Blockhaus 191km
    Vado di Sole(2) - Forca di Penne(3) - Passo della Mailletta(2) - Blockhaus(1)

    3 lundi Plaine L'Aquila-Pérouse 190km

    4 mardi Plaine Pérouse-Florence 180km

    5 mercredi Moyenne-Montagne Florence-San Luca 128km
    San Luca(2)

    6 jeudi Plaine Parme-Gênes 200km

    7 vendredi Plaine Gênes-Cuneo 150km

    8 samedi Montagne Cuneo-Col du Granon 216km
    Colle della Fauniera(1)-Colle di Sampeyre(1)-Colle delle Agnello(HC)-Col de l'Izoard(1)-Col du Granon(1)

    9 dimanche Montagne Briançon-Sauze d'Oulx 227km
    Col du Galibier(1)-Col du Mont-Cenis(2)-Colle delle Finestre(1)-Colle delle Sestriere(2)-Sauze d'Oulx(1)

    10 lundi CLM-individuel Cesana Torinense-Fregusia 52km
    Col du Montgenèvre(2)-Col de l'Echelle(2)-Fregusia(1)

    mardi Repos : transfert à Milan

    11 mercredi Plaine Milan-Chiavenna 137km

    12 jeudi Plaine Chiavenna-Bormio 124km

    13 vendredi Montagne Bormio-Bormio 2000 261km
    Passo di Gavia(1)-Passo di Mortirolo(1)-Forcola di Livigno(1)-Ofen Pass(2)-Passo delle Stelvio(1)-Bormio 2000(1)

    14 samedi Moyenne-Montagne Silandro-San Genesio 112km
    Passo di Paladale(2)-Passo di Mendicola(3)-San Genesio(1)

    15 dimanche Montagne Bolzano-Tre Cime di Lavaredo 211km
    Costalunga(1)-Rolle(1)-Passo di Cereda(3)-Forcella Aurine(3)-Colle San Lucia(2)-Passo di Giau(1)-Passo Tre Croci(2)-Tre Cime di Lavaredo(1)

    16 lundi Montagne Auronzo di Cadoro-Plan de Corones 221km
    Passo Tre Croci(1)-Passo di Falzarego(1)-Passo Fedaia(1)-Passo della Sella(2)-Passo Gardena(2)-Passo di Campagnolo(2)-¨Passo Pordoi(2)-Passo della Sella(2)-Passo Gardena(2)-Plan de Corones(1)

    17 mardi Montagne Brunico-Kitzbühler Horn 242km
    Passo di Stalle(1)-Iselberg Pass(3)-Grossglockner(1)-Thurn Pass(3)-Kitzbühler Horn(1)

    mercredi Repos : Transfert à Lienz

    18 jeudi Montagne Lienz-Monte Zoncolan 131km
    Passo Monte Croce Carnico(2)-Sella Valcada(3)-Monte Crostis(1)-Monte Zoncolan(1)

    19 vendredi Plaine Sutrio-Trévise 169km

    20 samedi Plaine Udine-Trévise 100km

    21 dimanche CLM-individuel Trévise-Venise 42km

    Total :
    3313,5km
    67666 m de dénivellé
    Plaine : 8 étapes
    CLM : 3 étapes
    Moyenne Montagne : 2 étapes
    Montagne : 8 étapes

    Bonne journée.

    fard

    | fard | dimanche 21 novembre 2010 om 18h49

  102. Bonsoir à tous,
    J'apprécie tous vos giri et je tiens à dire que je suis partisan d'un Giro à 21 étapes avec deux repos.
    Concernant la classification des ascensions, RCS Sport en donne 5: (dans l'ordre croissant du nombre de points attribué au premier)
    3ème: de couleur grise sur les profils des étapes !
    2ème: de couleur jaune
    1ère: de couleur rouge
    arrivée au sommet: de couleur verte
    Cima Coppi: de couleur bleue
    Je m'abstiendrais de tout commentaire de vos giri car trop nombreux d'un coup ! Mais y'a du bon en tous cas !!
    Bonne soirée

    Elie

    | Elie | dimanche 21 novembre 2010 om 19h18

  103. rebonsoir René (p94),
    Votre philosophie de parcours est la meme que pour les 2 éditions précédentes. J'aurais préféré un second crono individuel à celui collectif.
    Au niveau des étapes de montagne, celles du Crostis (3889m de dénivellation) et du Colmo (4824m de dén.) sont parfaites. Vers le Blockhaus (3193m de dén.), l'enchainement passo Lanciano par Fara Filiorum Petri (avant de redescendre sur Scafa via Lettomanoppello)-Blockhaus par Roccamorice aurait eu de la "gueule", volonté de ne pas trop durcir ou oubli ? Votre final vers Pocol (dén. 2842m) m'a "dérouté", je ne l'aurais pas construit ainsi. Dans le final, la cote de Alleghe à Selva di Cadore (4km à 8%) aurait pu se substituer au SantaLucia. Au départ de Cortina (dén. 2663m), vous avez évité sagement bon nombre d'obstacle pour concentrer la bataille sur le binome Giovo-Prene (une découverte prometteuse). Vers Grumes (dén. 3399m), je n'avais jamais repéré (suis sidéré par moi-meme) ce colle di Cauria (merci), je cherche en vain une montée proche pour servir de tremplin. Je vais réflechir à un enchainement susceptible de concurrencer Zoncolan-Crostis. Parmi les 3 parcours proposé, ma préférence va au premier (d'une courte tete) : pour le kilometrage clm. indiv. (70 km) et le nombre de montées que je ne conaissais pas.
    Je ferai l'effort d'étudier les parcours (si suffisamment détaillés) dans l'ordre de parution : Lucho 1 et 2, Fard (67666m de déniv. !?), ...

    | andre | dimanche 21 novembre 2010 om 22h00

  104. Bonsoir Fard,

    Tout d'abord, merci pour votre flatteuse appréciation sur mon dernier tracé. L'enchaînement frioulan tel que je l'ai conçu me semble plus ardu que l'inverse qui aurait vos faveurs. Mercredi, je prendrai du temps pour me pencher sur les Giri, dont le vôtre, publiés sur ce blog.
    La classification des ascensions retenue par RCS Sport me laisse plus que perplexe. Pour ma part, je considère la rudesse de la pente comme déterminante, en Autriche, France, Italie comme ailleurs. Les Blockhaus, Corones, Crostis, Fauniera, Finestre, Gavia, Giau, Granon, Kitzbüheler Horn, Mortirolo, Sampeyre, Zoncolan... ne sauraient émarger ailleurs qu'en hors catégorie.
    Excellentes fin de soirée et nuit.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 21 novembre 2010 om 22h02

  105. @René Hamm
    Félicitations pour vos tracés superbes. Même si je reste persuadé que le Giro doit être une épreuve de 21 jours.

    Col de Menté.
    J'ai lu ici des avis divergents sur sa difficulté et sa situation isolée qui font dire à certains qu'une Arrivée au Mourtis ne serait pas interessante à programmer sur le Tour de France.
    Moi je pense qu'en arrivant de Toulouse, en escaladant le Port de Balés, en descendant sur Luchon, en grimpant le Portillon, en descendant sur le Val d'Aran jusqu'à Saint Béat on pourrait arriver au Mourtis à l'issue d'une étape sélective.

    Au plaisir.

    | Pierre LACOUE | dimanche 21 novembre 2010 om 23h03

  106. @ pierre LACOUE : concernant l'arrivée au Mourtis par le Val d'Aran, il ya tout de même 21km de long faut plat descendant entre Bossost et St Béat. Pour que l'étape soit plus sélective, on prend à droite à Sériail (13km après Bossost) pour le col d'Artigascou, redescente sur Couledoux et montée finale par l'Est !
    Mais bon je ne suis pas vraiment sur que cette conversation est un quelconque rapport avec le Giro 2011 ^^.
    Bonne soirée.

    Elie

    | Elie | lundi 22 novembre 2010 om 20h20

  107. Bonjour,

    @ andré : beau parcours avec une arrivée au sommet de l'Agnel. Deux très belles étapes dans les Dolomites (la route du rifugio Rasciesa est-elle goudronnée jusqu'en haut?)
    @ réné : très difficiles parcours (même si je ne suis pas partisan de réduire le giro à 15 jours). Très belle découverte avec le colle di Cauria (je ne connaissais pas du tout). Pourquoi inverser le Zoncolan et le Crostis? Ce sont 2 monstres mais le Zoncolan est un peu plus dur (plus pentu)
    @ fard : les étapes de montagne sont vraiment très longues (une notamment de 261 km avec le Stelvio). l'étape autrichienne est alléchante même s'il y a beaucoup de distance entre le Grossglockner et le Kitzbuheler Horn. L'étape Cuneo-Col du Granon est monstrueuse en denivellée (Zomegnan serait-il assez fou pour nous la faire?)
    @ Lucho : belle trouvaille ce Rifugio Barbara Lowrie. Au lieu d'Abetone je me demande si une arrivée à San Pellegrino in Alpe est réalisable. Dans le parcours qui zappe les Alpes, j'aurais mis une arrivée au Blockhaus


    J'ai aussi tracer un parcours : J'ai pris la classification actuelle du Giro (3C, 2C, 1C, AS Arrivée Sommet, CC Cima Coppi). J'ai évité de mettre les mêmes montées qui ont déjà été proposées. Il traversera quasiment toute la botte avec un passage dans le Val d'Aoste et un crochet en Slovénie :

    Bari > Bari : 12 km (CLM par équipe)
    Bari > Tarento : 172 km (plaine)
    Policoro > Crotone : 195 km (plaine)

    Crotone > Monte Botte Donato : 176 km (montagne)
    - Sersale (2C ; 755m ; 12,5 km à 5,7 %)
    - Monte Gariglione (1C ; 1650m ; 17,1 km à 7,5 %)
    - Colle d'Ascione (3C ; 1384m ; 4,6 km à 4,8 %)
    - Monte Botte Donato (AS, 1835m, 7,4 km à 7 %)

    Paola > Salerno : 233 km (plaine)

    Benevento > Pescasseroli : 186 km (moyenne montagne)
    - Belmonte Castello (3C ; 496m ; 7,7 km à 5,2 %)
    - Forca d'Acero (1C ; 1535m ; 29 km à 4,3 %) à 15 km de l'arrivée

    Avezzano > Vitterbo : 179 km (plaine)

    Grossetto > San Gimignano : 189 km (vallonnée avec une arrivée en legère montée 2,5 km à 6,5 %)

    Empoli > Cerreto Laghi : 182 km (montagne, les 2 dernières montées s'enchainent)
    - Passo del Trebbio (3C ; 735m ; 10,5 km à 4,8 %)
    - Passo di Pradarena (1C ; 1579m ; 20,8 km à 5,3 %)
    - Cerreto Laghi (AS ; 1370m ; 7,2 km à 6,7 %)

    REPOS / TRANSFERT
    Alessandria > Covarey - Parco Mont Avic : 198 km (montagne)
    - Colle di Joux (1C ; 1640m ; 22 km à 5,7 %)
    - Covarey Parco Mont Avic (AS ; 1300m ; 10,7 km à 8,6 %)

    Biella > Piacenza : 166 km (plaine)
    Piacenza > Rovigo : 192 km (plaine)
    Padoue > Padoue : 49 km (CLM individuel)
    Mestre > Trieste : 182 km (plaine)

    Trieste > Krvavec (SLO) : 178 km (montagne)
    - Krvavec (AS ; 1490m ; 13,8 km à 7,7 %)

    REPOS
    Ljubljana (SLO) > Udine : 151 km (plaine)

    Vittorio Veneto > Panarotta : 176 km (montagne)
    - Passo San Boldo (3C ; 706m ; 6 km à 7,5 %)
    - Croce d'Aune (2C ; 1015m ; 8,6 km à 7,8 %)
    - Passo di Gobbera (3C ; 988m ; 5,7 km à 5,4 %)
    - Passo Brocon (2C ; 1633m ; 13,3 km à 6,5 %)
    - Panarotta (AS ; 1780m ; 16,2 km à 8 %)

    Trento > Andalo : 190 km (vallonnée avec une arrivée en montée par paliers, ne comptant pas pour le classement de la montagne)

    Bolzano > Sarentino : 189 km (montagne)
    - Passo Mendola (2C ; 1363m ; 14,8 km à 6,5 %)
    - Passo Palade (3C ; 1518m ; 13,4 km à 4,1 %)
    - Frassineto (1C ; 1076m ; 10 km à 8,3 %)
    - Passo Monte Giovo (1C ; 2094m ; 19,9 km à 7,1 %)
    - Passo Pennes (CC ; 2211m ; 14,5 km à 8,7 %) à 29 km de l'arrivée

    Cles > Plan di Monte Campione : 175 km (montagne)
    - Passo Tonale (2C ; 1884m ; 15,2 km à 6 %)
    - Passo del Vivione (1C ; 1828m ; 19,8 km à 6,9 %)
    - Plan di Monte Campione (AS ; 1745m ; 20,2 km à 7,5 %)

    Monza > Milan : 23 km (CLM individuel)

    | julien | lundi 22 novembre 2010 om 21h23

  108. Bonsoir à tous .

    Que de parcours proposé , l'Italie est une vrai mine .

    Grand parcours proposé par Fard , encore plus terrible que Zomegnan , beaucoup trop dur à mon gout , l'étape Cuneo - Granon énorme , d'ailleurs je l'avais dessiné il y à quelques temps ici ( depuis Vinadio , 1999 km ):
    http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=115094canvasbppng.png

    Bravo Julien , j'aime bien ton parcours , sans excés , je le préfére aux parcours de André et René , qui sont magnifique pourtant , mais qui sont pour moi un poil trop dur , je pense qu'il y à souvent excès de col dur (surtout à fortes pentes ), c'est peut être le cyclo qui parle , sur les parcours j'aime bien l'alternance des cols , pentus , roulant , court , long ; idem pour la longueur des étapes , en limitant deux ou trois de plus de 200 km .

    Content d'avoir à faire à des connaisseurs , la géographie de l'Italie est énorme , le Giro restera mon grand tour préféré, vous m'avais fait découvrir quelques cols que je ne connaissais pas , il y à vraiment de quoi faire dans la " botte " comme dirait René , des Forcola de Livigno , Rombo , Grappa , Prati di Kohl , Manghen , Bocca di Forca , Merano 2000 , San Marco etc ..... n'ont pas encore cité sur les différent parcours proposé .

    | lucho | lundi 22 novembre 2010 om 22h45

  109. bonjour Lucho, (p96-1),
    Je trouve ce parcours équilibré. La montagne est inévitablement présente mais "balancée" par 86 km de crono indiv. variés. Le tryptique alpestre est bien construit, pas trop dur. Un petit bémol concernant le crono de Forli, trop long selon moi à ce stade de la course . Les étapes de haute montagne dans les Dolomites et le Valtellina sont "imparables". 2 petites remarques : 1)Alpe di Siusi : 16 km à 8,5 ? 2) pouvez-vous etre plus précis quant au final vers Aprica après la descente du Mortirolo ? merci

    | andre | mardi 23 novembre 2010 om 18h32

  110. Bonsoir Pierre Lacoue,

    Merci pour vos félicitations.
    Je n'exposerai pas à nouveau les motifs, rationnels, visant à restreindre à quinze le total des étapes du Giro. Cette position ultra-minoritaire n'induit pas forcément qu'elle est inepte.
    Excellentes soirée et continuation.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 23 novembre 2010 om 20h17

  111. bonsoir Lucho,
    Fallait oser dessiner un Giro amputé de toute sa partie nord. 6 jours en Sicile, du jamais vu. Je crains que les 2 cronos (aux lendemains de repos) de 105 km pèsent lourd. Mon "penchant" pour les cols pentus m'aurait suggéré d'intégrer des montées méconnues : Muscarello, Gelbison, Vulture. A titres individuels, j'aime beaucoup les manches vers Trapani, Agrigento, Vico Equense et Fabriano, mais le Nord de la Péninsule me manque.
    Ciao

    | andre | mardi 23 novembre 2010 om 21h25

  112. Bonjour Lucho,

    Les critiques que je m'autorise à formuler renvoient à ma philosophie en matière de tracés. Je conçois parfaitement que chacun(-e) forge la sienne et admets aisément que vous, ainsi que les autres intervenants sur ce blog, vous plaidiez invariablement en faveur d'une épreuve à vingt ou vingt-et-une étapes.
    1) Votre version au départ de Lecce.
    Restreignant, sauf exception rarissime que justifierait un itinéraire particulier auquel je n'ai pas envie de surseoir, à 185 kilomètres maximum les tronçons de rangs 4 et 5, je juge bien trop longs les 232 entre Ponte Gardena et Santa Caterina Valfurva. Je salue néanmoins "l'usage" du Gavia que vous prônez en cette occurrence.
    Quelle que soit la typologie de mes "grands" Tours, je ne prévois jamais plus de trois manches entre 220 et 220 bornes.
    Les chronos: pas plus de quarante-deux!
    Lorsque je dessine un trajet s'achevant en altitude, la pente terminale affiche au minimum 7,5%. Exeunt donc Abetone et Oropa!
    Bravo pour le rifugio Barbara Lowrie (ou Monte Granero), quoique, compte tenu de sa géographie, il ne puisse servir que de "course de côte".
    * 12ème: Biella - Nesso. J'aurais arrêté la ligne blanche au haut du Muro di Sormano ou à Zelbio, 5,5 kilomètres en contrebas.
    * Pas mal, le cronoscalata au San Fermo.
    A l'instar d'André, je tique sur l'Alpe di Siusi. Par Prato all'Isarco, je scinde la montée en deux segments: Fié (824 m, 7 km à 7,1%, 2ème cat.), puis 11,9 km à 7,4% (1ère). Via le croisement Siusi/Castelrotto: 9,2 km à 8,2% (1ère). Par ailleurs, êtes-vous sûr de la carrossabilité de cet axe?
    * J'applaudis à la doublette "infernale" Mortirolo/Padrio, que j'avais envisagée, un moment, pour ma 14ème (mail 94 du 20). Mais pourquoi, diantre, y coller Aprica?...

    2) Votre projet, sans Dolomites, ni Alpes.
    Là encore, je rejoins André à propos de l'imposant volet sicilien. Sur cette île, tout comme en Sardaigne (ou en Corse), je ne dépasserai pas les trois rounds.
    * Villa San Giovanni - Regio Calabria. Le Monte Cocuzza n'est pas référencé sous Salite. Où en avez-vous déniché le profil? De surcroît, vous avez situé, à mon goût, l'arrivée bien trop loin de son faîte.
    * Scalea - Vico Equense. A la condition expresse de sa praticabilité, j'aurais décidé d'un terminus au Faito.
    * Sorrento - Napoli contre-la-montre. Même observation que précédemment.
    * Je ne signerais pas des deux mains pour vos chiffres relatifs à l'Amiata.
    * Abetone: idem qu'antérieurement.
    * Pistoia - Pistoia: Re.
    * Ma troisième, Foligno - Serravale di Carda (post 67 du 13), passe par le Petrano (1087 m, 10 km à 10%, 1ère) et le Nerone (1392 m, 11,5 km à 9%, HC), l'ultime obstacle de la journée.
    * Avec vos deux randonnées dans les Abruzzes, je ne prétendrais pas obligatoirement que vous bouclez sur les chapeaux de roues.
    En un mot comme en cent, je préfère votre premier parcours.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mercredi 24 novembre 2010 om 12h39

  113. Bonjour Fard,

    Avant de commenter un tracé, je procède d'abord à une vision synoptique, puis je rentre dans le vif du sujet.
    A mes yeux, il y a trop d'étapes dépassant les deux mille hectomètres. Au demeurant, vous avez sacrément chargé celles de rang 4 et 5 (selon ma nomenclature). Bormio - Bormio 2000 à 261 bornes: no, no, no!
    Que vous ayez adopté les règles assez abradabrantesques de RCS Sport quant à la classification des ascensions (je ne réitère pas mes critères en ces lignes) n'érode nullement le degré de difficulté de quelques itinéraires hyper exigeants. Du 12ème au 18ème, vous avez eu la main incroyablement lourde. Huit montées vraiment pas piquées des hannetons de Bolzano aux Tre Cime di Lavaredo, et dix (!?!), le lendemain, éberluent même le partisan d'un durcissement (par rapport à l'existant) que je suis. Ambitionner de figurer bientôt dans le "Guiness Book des records", why not, mais pas au prix de l'intégrité physique des concurrents! Vous réfutez, comme moi, les demi-mesures. Pour ma part, je me préoccupe aussi du potentiel de viabilité des parcours que je dessine et dévoile. Si nous "brainstormions" ensemble, les discussions ne manqueraient pas de piquant. Comme André, j'ai tiqué sur les 67 666 mètres de dénivelé que vous mentionnez.
    * Hormis la distance, la manche avec le Granon ressemble assez à ce que je propose parfois: quatre escalades hors catégorie plus l'Izoard (1ère). Bémol: transit oui, mais jamais d'arrivée hors du pays dont on dispute le tour!
    * Briançon - Sauze d'Oulx. Le colle delle Finestre et la pente terminale me séduisent. Sestriere ne sert ici que d'intermédiaire.
    * Cesana Torinese - Fregiusia. Trois obstacles au menu d'un contre-la-montre: là encore, de l'inédit! Mes exercices solitaires n'excèdent pas les 42 kilomètres. Les rampes de Bardonécchia vers le Jaffereau sont-elles carrossables? D'après le site Salite, à partir de Gleises (kilomètre 2,8), le revêtement n'est plus asphalté. S'agissant d'un cul-de-sac, ne risque-t-on pas une saturation au sommet?
    * Quel accès vers San Genesio priorisez-vous?
    * Brunico - Kitzbüheler Horn: même remarque que pour le Granon.
    * Pour la 8ème de mon Giro publié, le 20 de ce mois (mail N° 94), j'ai inversé le Zoncolan et le Crostis, en raison notamment du "battement" moindre entre le sommet du premier "géant" et le pied du second (dix-sept kilomètres au lieu de vingt-sept chez vous).
    * Je n'ai pas saisi le sens profond présidant à vos deux trottes à destination de Trévise.
    Si globalement votre Giro semble "équilibré", je trouve fort mal dosée la répartition des étapes dotées d'un coefficient de rudesse particulièrement élevé. Mais j'ai surligné quelques enchaînements intéressants en vue de "travaux" futurs.
    Excellente continuation.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mercredi 24 novembre 2010 om 16h28

  114. bonjour Lucho, bonjour René (p112),
    Oropa : 5 derniers km à 7,6%. Monte Faito : arrivée au Villagio Monte Faito (1103m) aucun problème, j'aurais un doute concernant le Santuario di SanMichele (1300m) où se trouve le relais TV, ceci étant la descente très technique est intéressante. Alpe di Siusi : après Castelrotto empruntez-vous la descente vers Ponte Gardena jusqu'au bivio SanOsvaldo (alt 660m) ? si oui où fixez vous l'arrivée à 2020m ? (16 km à 8,5% soit 1360m ajoutés aux 660 de départ). Le Monte Cocuzza c'est le Mont Alto à l'est de Gambarié d'Aspromonte ). Monte Amiata : par Seggiano (491m) 16 km à 6,91%. Vers le Monte Granero : le colle di Montoso (1228m voir montée de Rucas 7 derniers km à 10,3%) serait une option avec une petite dizaine de km de faux plat avant le final.

    | andre | mercredi 24 novembre 2010 om 18h33

  115. Bonsoir à tous,

    @René(p 113) : J'admet que certaines étapes de montagne sont un peu longues, nottament celle de Bormio, même si j'ai essayé de mettre des étapes de plaine "légères" avant la montagne.
    Je proposerais d'ici la fin de la semaine un nouveau tracé plus "allégé" niveau col et kilométrage mais avec quasiment les mêmes arrivées et la même philosophie montagnarde.
    *Pour le Jaffrerau, les 3 derniers kilomètres sont effectivement non asphaltés, mais j'ai vu des photos de la route sur Google Maps et la présence d'installations hydrauliques, d'un hôtel et du téléphérique font qu'à mon avis la route est en bon état et il n'y aurait pas de saturation aux sommet.
    *Pour San Genesio, vous pouvez suivre le profil suivant, sachant que je m'arrête à l'Edelweiss:
    http://www.zanibike.net/altimetria/4324/Italia/salita_Saltner+Hoehe+-+Edelweiss+-+Bolzano.aspx
    *Pour les arrivées à l'étranger, je vous rappelle que le Giro a déjà fait des arrivées au sommet en France(1994 : Les Deux Alpes) et en Suisse(1989 : Monte Generoso). On a également eu des arrivées en Autriche par le passé (1990,2009).
    *Pour l'enchaînement Zoncolan-Crostis, j'estime qu'il est plus important de mettre la montée la plus dure en deuxième pour le spectacle.
    *Pour la deuxième étape de plaine, il y a une erreur de ma part : il s'agit de Trévise-Padoue et non pas Udine-Trévise. Le but est de se rapprocher de Venise qui est l'arrivée du CLM final.

    Bonne soirée.

    Fard

    | fard | mercredi 24 novembre 2010 om 18h57

  116. bonsoir Fard (101), René (113), d'accord avec René c'est "durissimo".
    Valico della Maielletta : 2ème cat ? comme le SanLuca ...
    Je trouve aussi l'étape du Granon somptueuse (en 2008 ASO aurait du s'en inspirer au départ de Cuneo). Sauze d'Oulx : pourquoi pas Sauze d'Oulx Alta (1855m 3,3 km en plus à 10,5%)? Plan di Corones : le final idéal serait selon moi : Alpe Rodengo-Erbe-Plan di Corones, le "tourniquet" du Sella ne m'inspire pas (dans ce contexte et dans ce sens). Intéressante manche courte vers le Zoncolan et beau final vers les Tre Cime. Giro 1972 : étape de légende Savona - Bardonnecchia-Monte Jafferau : 256 km réduite à 247 km après le remplacement du colle di Lauzon par Sestrières et arrivée à 2000m d'altitude, seul le dernier km n'était pas bitumé.

    | andre | mercredi 24 novembre 2010 om 19h17

  117. Bonsoir à tous

    @ André , en ce qui concerne la monté d'Aprica , en effet j'ai fait une erreur , puisque aprés Padrio la descente se fait par le Valico Santa Cristina ou on arrive de suite à Aprica , (j'ai tellement l'habitude de l'enchainement Mortirolo+ Aprica , que je me suis planté ).
    En ce qui concerne l'Alpe di Siusi , l'après la descente de Pinei , c'est exactement çà , au croisement vers Sant'Osvaldo on prend à gauche direction L'Alpe de Siussi en passant à côté de Castelroto , avec Tracks je suis à 651 m , en passant par Telfen et Bellavista , on arrête à l'altitude 2027 m la route continu en monté jusqu'à 2066 m ( 500m de plus ) avant petite descente .

    @ René , j'ai juste fait un parcours de Giro , sans les Alpes ( Piemont et Val d'Aoste ) et Dolomites ( y compris Lombardie ) pour prouver à quel point la géographie de Italie est riche , imaginez un Tour de France sans Alpes et Pyrénées .

    | lucho | mercredi 24 novembre 2010 om 21h01

  118. Bonsoir Lucho,

    Même si, pour des raisons que j'ai développées à maintes reprises, je m'en tiens à des Giri en quinze rounds, j'acquiesce à la richesse géographique de l'Italie. Ma formule m'autorise à davantage de souplesse et à varier les tracés. En revanche, une "grande Boucle" sans Alpes, ni Pyrénées, serait inimaginable. Sans me vanter bêtement, j'estime avoir été le premier à mettre en perspective le différentiel, en termes de superficie, entre la France et la péninsule, ainsi que le total des ascensions référencées sur le site Salite: 4760 pour notre belle voisine, 1692 pour l'Hexagone. Le ratio au niveau des ascensions avec une pente supérieure à 8% est au moins de 10 à 1. Par conséquent, je trouve totalement décalé qu'eu égard aux énormissimes potentialités, certains se contentent de grimpées finales à moins de 5%.
    Excellente soirée.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | mercredi 24 novembre 2010 om 22h08

  119. Bonjour,

    Je suis pour varier les arrivées au sommet en oubliant pas des arrivées plus roulantes. En 1998 Pantani avait creusé des écarts énormes dans le Plan di Montecampione...
    Dans le parcours que j'ai proposé, j'avais prévu initialement de faire une arrivée au Kitzbuheler Horn (déjà proposé par Fard), puis un retour en Italie avec le redoutable enchainement Rombo, Giovo, Pennes...

    @ Lucho
    Concernant un tour sans Alpes ni Pyrénées, je mettrais une arrivée au Grand Colombier (avec au préalable le Col de la Biche), à Mende, au Mont Faron, une arrivée dans les Vosges au Markstein avec un enchainement Petit Ballon / Platerwazel, une arrivée à Mazamet avec le Pic de Nore, une arrivée au Lioran avec l'enchainement Peyrol / Perthus, le Ventoux est t'il considéré comme faisant partie des Alpes ??? (si non, dans ce cas je ferais un double passage au Ventoux). Par contre une arrivée au Puy de Dôme est désormais impossible

    | julien | mercredi 24 novembre 2010 om 22h17

  120. Bonsoir Fard,

    J'ai simplement reprécisé que lorsque je dessine un parcours, je ne prévois, par principe, aucun départ, ni d'arrivée à l'étranger. Mais je sais évidemment que ce genre de "déportations" est monnaie courante.
    Pour San Genesio/Edelweiss, vous programmeriez donc 7,5 kilomètres à 13,4%. Il n'existe pas beaucoup d'ascensions de cette trempe.
    Le diptyque Crostis/Zoncolan est extrêmement redoutable dans les deux sens. Franchement, 8,9 km à 12,8% et dans la foulée 15,5 à 9%, c'est hyper hard, non? Ce qui le précède (cf. mon mail 94 du 20) ne confine pas à de la bagatelle.
    Excellente soirée.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | mercredi 24 novembre 2010 om 22h30

  121. Bonjour Julien,

    Votre répartition des étapes s'apparente assez à celles que j'agence d'ordinaire.
    C'est la première fois que dans un projet de tour présenté sur Paris.thover je ne repère qu'un trajet supérieur à deux cents bornes.
    Vous me pardonnerez de n'avoir pas étudié en détails votre tracé sur les cartes en ma possession, mais j'eusse préféré une arrivée au Monte Gariglione plutôt qu'au Botte Donato.
    Je n'aime pas les interminables montées faiblement pentues comme le Forca d'Acero.
    Pour mes versions diffusées les 7 et 13 novembre (mails 48 et 67), j'avais tournicoté un moment autour des Trebbio et Pradarena. J'avais finalement opté pour quelque chose de plus robuste vers Le Polle, via le passo di Pradaccio, juste après San Pellegrino in Alpe.
    Dans mes Giri susvisés, j'avais fait halte dans le Val d'Aoste, en prévoyant un coup d'envoi soit à l'orée de celui-ci (Ivrea - Ozein), d'est en ouest), soit à Courmayeur pour une traversée dans le sens contraire, afin de "profiter" de quelques "balcons" (Cheresoulaz, Druges, route de Pila...) ou de cols qui pimentent l'itinéraire avant un final très sélectif. Le Parco Mont Avic figure sur mes tablettes pour une autre excursion dans ces parages.
    Sympa pour les Slovènes, mais, par principe, je ne programme jamais de départ ou d'arrivée à l'extérieur du pays dont on dispute le tour.
    * Bolzano - Sarentino. Quel dommage qu'après le Frassineto, le Monte Giovo et le Pennes, lequel apparaît à 9,2 kilomètres du but de mon dixième tronçon, Belluno - Pocol (message 94 de samedi dernier), vous ayez fixé la ligne blanche aussi loin du dernier col.
    Le Plan di Monte Campione, je me le note.
    Nonobstant mes "critiques", ce type de parcours m'emballe bien davantage que la bouillie zomegnanienne pour mai 2011 et les fades brouets à la mode A.S.O.
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | jeudi 25 novembre 2010 om 12h16

  122. bonjour René (p121), Julien (p107 119).
    René, ne confondates vous pas Pennes et Giau ?
    Julien, je rejoins René sur plusieurs points concernant votre parcours. Il est bien équilibré, les cronos bien situés (72 km c'est parfait mais pourquoi pas 40-32 au lieu de 49-23 ?), certains enchainements de cols sont très réussis (Pradarena-Cerreto, Giovo-Pennes); vous avez intégrés des cols différents (notamment le fameux "Muscarello" en Calabre), et des arrivées au sommet (6 au total) intéressantes (surtout en dernière semaine). Vers Sarentino, ce ne sont pas les 29 km de descente qui me dérangent mais les 16 km de faux-plats descendants apres Rio Bianco.
    Concernant le Plan di Monte Campione : montée plus roulante ? 11 km à 7,9%, puis 3 km faibles, enfin 6,2 km à 8,2% ! Enfin, vous faites l'effort de présenter une belle arrivée en Valdostana, très bien, mais pourquoi privilégier le long et "monotone" colle di Joux alors que le magnifique et "prometteur" colle di Zuccore vous faisait de l'oeil ?

    | andre | jeudi 25 novembre 2010 om 18h37

  123. Bonsoir René et André

    Concernant l'arrivée à Sarentino, j'aurais pu mettre l'arrivée en bas de la descente à Pennes ou Riobianco mais ce sont de tout petit village. Quand on voit cette année l'étape du Grappa sur le Giro et de la Madeleine sur le tour, les 15 derniers km plat ne posent pas de problème.

    Efectivement j'avais pas vu le Colle di Zuccore (16,2 km à 7,5 %) qui est plus intéressant que le Colle di Joux.

    Comme arrivée redoutable, il y a aussi la Cima Plose (2450 m). Depuis le versant de Bressanone, cela fait quasiment 1900 m de dénivelé positif en 25 km. Les 16 premiers km sont communs avec ceux du Passo del Erbe.

    | julien | jeudi 25 novembre 2010 om 20h04

  124. Sinon concernant les arrivées à l'étranger, je ne suis pas contre si elles sont limitées (à une arrivée et un départ) et utiles (pas comme sur le TDF surtout avec le Colle San Carlo zappé en 2009 lors de l'étape de Bourg Saint-Maurice)

    J'ai imaginé une étape dantesque :
    Bolzano > Solden (glacier) avec un enchainement sans répit : Pennes (2211 m ; 8 km à 8,5 %), Giovo (2094 m ; 15 km à 7,5 %), Rombo (2509 m ; 29,1 km à 6,2 %) et Glacier de Solden (2760 m ; 12,9 km à 10,4 %). Le tour d'Allemagne (qui a disparu) a déjà fait incursion à Solden.

    En Slovénie comme montée intéressante il y a aussi le Passo Vrsic (10,2 km à 9 %) à 12 km de l'arrivée située Kranjska Gora

    | julien | jeudi 25 novembre 2010 om 20h54

  125. Bonsoir André,

    Si, c'est au passo di Giau que j'avais assigné le rôle d'ultime obstacle avant Pocol. Merci de la rectification.
    Excellente nuit.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | jeudi 25 novembre 2010 om 22h26

  126. Bonjour Julien,

    Une arrivée dans un "tout petit village" ne me rebute nullement. L'exercice fictionnel auquel nous nous adonnons en dessinant des tracés de tours mobilise notre imagination et permet d'envisager des occurrences très novatrices. Nous nous atelons à la tâche, mus par le présupposé que l'ensemble des éventuelles contraintes, tant administratives que financières et infrastructurelles, soient arasées. Cette condition ouvre un assez vaste espace de faisabilité.
    Le colle di Zuccore figure, soit dans son intégralité, soit avec ses dernières rampes les plus inclinées, au menu de mes deux étapes valdôtaines (mails 48 et 67).
    Je n'ai pas déniché de profil afférent à la Cima della Plose. Pouvez-vous me l'indiquer? Merci d'avance.
    Quel serait le kilométrage de votre itinéraire s'achevant au glacier de Sölden? Du reste, comme je l'ai déjà mentionné, à partir de cette localité, la route mène jusqu'à la "langue" du glacier, à 2829 mètres d'altitude. Les dix-sept derniers hectomètres passent par un tunnel illuminé. Après le Pico de Veleta (3400 m, 43 km à 6,3%) en Andalousie, il s'agit du second axe carrossable le plus élevé d'Europe.
    Fidèle à mes principe, je pourrais envisager un transit par la Slovénie, mais ni un début, ni une fin de trajet.
    Excellentes journée et continuation.
    Conviviales salutations depuis le Bischenberg sur lequel tombent les premiers flocons de la saison,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 26 novembre 2010 om 12h44

  127. Désolé pour l'immense zone grise sous ma signature.

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 26 novembre 2010 om 12h46

  128. Bonjour René,

    Pour le profil de la Cima Plose, les 16 premiers km sont à 7 % (communs avec le Passo del Erbe). Ensuite il reste 9 km (5 km à 7,5 % puis pour finir 4 km à 9 %)

    Pour l'étape Bolzano > Solden (avec Pennes, Giovo, Rombo et montée finale du Glacier de Solden) elle fait 166 km.
    On peut encore rajouter une difficulté au début avec la montée de Collalbo (13,4 km à 6,4 % d'après le site salite.ch) et dans ce cas l'étape ferait 185 km.

    | julien | vendredi 26 novembre 2010 om 14h42

  129. Bonsoir à tous,

    Je voudrais réagir par rapport aux passages des Grands Tours hors de leurs frontières. Cela ne me dérange pas si ça reste limité à 1 ou 2 "délocalisation" par Tour et dans des pays qui n'ont pas le privilège d'accueillir de grandes courses cyclistes. C'est pourquoi, une arrivée en Slovénie ou en Autriche pour un Giro me satisferait si elle n'est pas située trop loin de la frontière. De plus, certains cols frontaliers sont pour moi mythiques et un passage dans les 2 pays concernés et pour moi intéressant. Je pourrais citer à titre d'exemples:
    Agnel,Lombarde,Mont Cenis,Larrau,Pierre-St-Martin et beaucoup d'autres si je prend juste la France et ses pays limitrophes ...
    Je suis sur qu'une arrivée au Passo Vrsic (comme l'a indiqué julien) au-dessus de Kranjska Gora (en Slovénie) aurait sa place sur un Giro après une belle étape de montagne dans les Alpes Carniques et Juliennes.
    Bonne soirée,

    Elie

    | Elie | vendredi 26 novembre 2010 om 21h30

  130. Bonjour tous, je relève le défi : je publierais demain (sur le blog tour 2011 35 comments) une "Grande Boucle" amputée totalement du massif alpin. Toujours la meme philosophie contestée de 23 jours sans repos, plusieurs manches courtes (3 heures de selle environ), transferts réduits au strict minimum excepté le retour vers Paris.
    Sauf changement de dernière minute, le tracé comportera 3341 km : 3 étapes clm. (1 par équipes 20 km - 2 individuelles en plaine pour un total de 80 km), 20 étapes en ligne. La montagne occupera 9 journées : 4 de haute montagne, 3 de moyenne montagne, et 2 "spécial-hard" pour un total de 22197m de dénivellation. Le toit du Tour culminera à 2215m (cette arrivée fut programmée en 1982 avant substitution pour la station inférieure altitude 1680m). Si 2 des arrivées au sommet font déjà partie de la nomenclature des cols du tour, les 4 arrivées au sommet seront à ce titre inédites.Parmi les étapes de plaines, 2 seront accidentées et 1 "pavée".

    | andre | samedi 27 novembre 2010 om 21h53

  131. Bonsoir andre,
    Cette présentation de votre tracé que je qualifierais d' "hybride" m'attire amplement !
    Je pense ne pas me tromper en affirmant que votre "toit du Tour" n'est autre que le Col de Portet (2215m) au-dessus de St Lary-Soulan et qu'en 1980, l'arrivée a été jugée au Pla-d'Adet à 1680m d'altitude.
    Bonne soirée,

    Elie

    | Elie | samedi 27 novembre 2010 om 22h41

  132. bonjour, Bicisport de décembre publie une photo du monte Crostis. Le "revetement" est très limite, pas meilleur que la Finestre. Dans ces conditions, une arrivée au sommet d' Ortisei-Rasciesa ne devrait poser aucun problème : les derniers kilomètres au delà de 1900m ne sont pas asphalté mais le sol semble plus stable et l'espace au sommet est suffisant. Au départ de Nudrei (1140m léger contrebas d'Ortisei) la montée longue de 9,5 km affiche 10,97% de moyenne (sommet 2176m). Cesana 2000-colle della Bercia : il éxiste aussi une montée par Clavière de 11 km à 8,12% dont les 5 derniers non asphaltés à 9,76%.
    2 questions : quelles sont les possibilités d'acceuil au sommet de Prati di Ngo (1525m) 13 km à 10% ? la route de Freney en Oisans vers Bourg d'Oisans (la Garde) via Auris est elle "praticable" ?

    | andre | vendredi 03 décembre 2010 om 09h57

  133. Bonjour André,

    Merci pour les précisions concernant deux ascensions que j'ai inscrites sur mes tablettes.
    Je publierai prochainement ici un Giro de Venezia à Roma.
    Sur Salite, pour Prati di Nago, "fine asfalto" est indiqué à l'altitude 1525. Sur le site sentieroselvaggio, il est question d'un "piccolo parcheggio" au point de départ de randonnées à pied.
    Sur la carte Michelin en ma possession, aucune liaison entre la station d'Auris (D 211E) et la Garde, vers le Bourg-d'Oisans n'est mentionnée.
    Excellente journée.
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | vendredi 03 décembre 2010 om 11h03

  134. bonjour René,
    merci pour Prati di Nago, une arrivée semble possible meme pour une étape en ligne éventuellement en arretant certains véhicules à la station intermédiaire.
    J'y avais renoncé dans mon Giro 23 jours (enchainement Punta Veleno-SanValentino-SantaBarbara-Prati di Nago) et avais "inversé" les montées vers Sega di Ala.
    La route Bg d'Oisans LaGarde leFreney éxiste sur mon guide michelin elle est mentionnée sur salite et m'interesse en descendant du Galibier-nord.

    | andre | vendredi 03 décembre 2010 om 11h54

  135. Ce giro est magnifique maintenant arretez tous en disant qu il est penible il y a des metiers bien plus difficille et tout le monde n est pas massé! J espere et ce jour n est plus tres loin que le giro sera plus mediatie que le tour il le merite; Au giro vous avez des vrais spectateurs de velos!

    | NICOLAS COUDRAY | samedi 04 décembre 2010 om 17h44

  136. Quelqu'un n'a pas des rumeurs pour les étapes de paris-nice 2011 et le Dauphiné 2011 SVP ! Merci ...

    | nico | samedi 04 décembre 2010 om 23h11

  137. Bonjour en ce qui concerne le Prato di Nago , c'est une superbe monté , la route à l'air en bon état , j'ai quelques photos :
    http://www.challenge-big.eu/sk/big/photos/746

    | lucho | dimanche 05 décembre 2010 om 09h30

  138. le gloscrockner est ecalade aussi par plusieurs versants lors du tour d 'autriche mais ce dernier se déroule aussi en juillet et vous pouvez le regarder ausi sur la chaine autrichienne il se deroule pendant le tour la premiere semaine de uillet a l heure ou l on s endort sur le tour

    | NICOLAS COUDRAY | dimanche 05 décembre 2010 om 10h51

  139. bonjour,
    merci Lucho pour Prati di Nago (je l'intègrerai dans un prochain tracé "GIRO PER SCALATORI ?",
    Nicolas, j'ai "défendu" le tracé du Giro (p12) sur plusieurs points,
    ai "posté" mon tracé du "TOUR SANS PYRENEES" sur le blog du Tour 2011.

    | andre | dimanche 05 décembre 2010 om 13h35

  140. GIRO PER SCALATORI
    Ce parcours s'inscrit dans la continuité du précédent (p93).
    D'un point de vue géographique, ma priorité fut d'intégrer les deux régions manquantes de la botte (Frioul et Val d'Aoste) du précédent tracé.
    D'un point de vue stratégique, mes choix se sont prioritairement portés sur des escalades peu connues d'une part et présentant un maximum d'inclinaison "raisonnable" d'autre part.
    sam 1 : Brescello - Montecatini-Terme : 193km
    dim 2 : Montecatini-Terme - Populonia : 145km
    lun 3 : Populonia - Abbadia San Salvatore : 167km (via Follonica, Ritolla, Caminino, Sassofortino, Paganico, Castel del Piano, Amiata-arrivée 13km)
    gpm : Sassofortino (560m-1) 4,5km 11%
    Prato d. Marcinaie (1385m-1) 8km 8,9%
    vetta dell'Amiata (1581m-4)
    mar 4 : Abbadia SanSalvatore - Roma : 188km
    mer 5 : Roma - Palestrina : 106km (via Frascati, Grottaferrata, Rocca di Papa, Marino, Castel Gandolfo, Velletri, Artemisio, Rocca Priora, Cave, Rocca di Cave-arrivée 15km)
    gpm : Rocca di Papa (672m-3) 5km 6,2%
    Monte Artémisio (655m-4)
    Rocca Priora (768m-3) 3,6km 8,3%
    Rocca di Cave (933m-2) 8,6km 8,2%
    jeu 6 : Velletri - Lido di Marechiaro : 193km
    ven 7 : Pompéi - Vesuvio (crono individuel) : 36km
    gpm : Vesuvio (1000m-1) 10km 8,2%
    sam 8 : Santa Anastasia - Rifugio Calvanico : 51km
    gpm : Rifugio Calvanico (1320-S) 7,8km 13,1%
    dim 9 : Avellino - Foggia : 123km
    lun 10 : Foggia - Silvi Marina : 201km
    mar 11 : Giulianova - Pian dell'Elmo : 198km (via Civitanova, Montelupone, Matelica, San Romualdo, poggio San Vicino, Frontale)
    gpm : muro di Montelupone (273m-3) 1,8km 12,3%
    poggio San Romualdo (922m-2) 8,5km 7,6%
    poggio San Vicino (506m-4)
    Pian dell'Elmo (935m-2) 4,5km 10%
    mer 12 : Jesi - Ravenna : 116km ou Repos
    jeu 13 : Ravenna - Lignano Sabbiadoro : 223km
    ven 14 : Lignano Sabbiadoro - Pontebba : 203km (via San Vito, Tolmezzo, Fuessa, Avaglio, Zoncolan, Paluzza, Lius, Paularo, Zermula, Lanza-arrivée 14km)
    gpm : Fuessa (1012m-1) 4,3km 9,8%/1,8km 11,8%
    muro di Avaglio (657m-3) 1,5km 12,8%
    passo Zoncolan (1730m-S) 8,9km 12,8%
    forcella Lius (1011m-2) 8,6km 5,4%
    piano Zermula (990m-3) 4km 7,8%
    passo di Lanza (1540m-1) 6,4km 8,9%
    sam 15 : Ravasletto - Val Gardena : 200km (via Crostis, Comeglians, Razzo, Auronzo, Tre Croci, Cortina, Giau, Selva di Cadore, Caprile, Digonera, Pordoi, Maria-Flora-arrivée 11km)
    gpm : monte Crostis (1871m-S) 10km 9,1%
    sella di Razzo (1739m-1) 27km 4,5%
    passo Tre Croci (1809m-2) 11km 6,3%
    passo Giau (2236m-S) 14,5km 7,1%
    passo Pordoi (2239m-S) 8,8km 4,3%/10,3km 7,6%
    rifugio Maria-Flora del Sella (2244m-Cima Coppi) 5,4km 8%
    dim 16 : Val Gardena - Valles : 193km (via Bressanone, Rio Pusteria, Terento, Brunico, Rio Molino, Valdaora, Furcia, San Vigilio, Erbe, San Andrea, Luson, Alpe, Rio Pusteria)
    gpm : colle Terento (1190m-2) 5,6km 8%
    valico Rio Molino (1453m-1) 5,2km 11,9%
    passo Furcia (1789m-1) 9,1km 8,1%
    passo delle Erbe (2004m-S) 4,4km 8,8%/6,4km 9,5%
    Alpe di Luson (1625m-1) 6km 10,6%
    Valles (1353m-1) 6,6km 8,9%
    lun 17 : Bolzano - Lavarone : 123km (via Ora, Cauria, Pergine, Vetriolo, Caldonazzo, Monte Rovere-arrivée 9km)
    gpm : colle di Cauria (1320m-S) 11,4km 9,6%
    colle del Vetriolo (1383m-1) 12,5km 7,4%
    monte Rovere (1261m-1) 8km 9,3%
    mar 18 : Lavarone - Verona 117km ou Repos
    mer 19 : Schio - Prati di Nago : 198km (via Pasubio, Rovereto, Fittanze, Peri, San Valentino, Loppio, Santa Barbara)
    gpm : monte Pasubio (1934m-S) 24,7km 6,5%
    passo Fittanze 1399m-S) 14,1km 8,8%
    passo San Valentino (1314m-S) 15,5km 7,5%
    valico Santa Barbara (1169m-1) 13km 7,2%
    Prati di Nago (1525m-S) 13,1km 10%
    jeu 20 : Comano-Terme - Borno Alta : 125km (via Preore, Daone, Spiazzo, Tione, Zeller, Breguzzo, Crocedomini, Piancogno)
    gpm : passo Daone (1295m-1) 7km 10,6%
    passo Zeller (1191m-1) 6,3km 9,9%
    goletto Crocedomini (1943m-1) 23km 5,8%
    Borno Alta (1006m-1) 2,8km 12,6%/2km 9,2%/1,4km 9,3%
    ven 21 : Bergamo - Pont Saint-Martin : 203km
    sam 22 : Arvier - Courmayeur (crono individuel) : 44km
    gpm : colle San Carlo (1971m-S) 10,5km 10%
    Courmayeur (1228m-4)
    dim 23 : Aosta - Cervinia : 178km (via Saint-Vincent, Joux, Zuccore, Saint-Vincent, Fénis, Champremière, Chambave, Saint-Pantaléon, Antey, Cristallo-arrivée 3km
    gpm : colle di Joux (1640m-1) 14,4km 7,8%
    colle di Zuccore (1607m-1) 6,4% 9ù
    colle Champremière (1378m-1) 8,8km 9,3%
    colle Saint-Pantaléon (1685m-S) 16,1km 7,5%
    il Cristallo (2109m-1) 14,5km 6,6%
    Total : 3524km
    20 cols inédits 29 cols de minimum 8% de pente moyenne (dont 12 de 10% minimum)

    | andre | samedi 05 février 2011 om 13h55

  141. Parcours fantastique et plein de nouveautés pour les coureurs.
    Le favori logique serait pour 2011 Ivan Basso sinon Scarponi et Nibali.
    C'est une rêve...

    | PECKSTADT MARC | jeudi 10 février 2011 om 20h54

  142. tour beaucoup trop montagneux on veux luttez contre le dopage cela est ratez d avance avec des tracé pareil les organisateurs devraient reflechir un peut plus ( insitation au dopage )

    | jeje | mardi 05 avril 2011 om 13h19

  143. Cher M. André,
    Typiquement français, vos commentaires : il faut toujours critiquer, surtout négativement!
    Un Giro pareil, ça vaut bien un Tour à la Prud'homme...

    Fausto. ( je ne me prends pas pour Coppi : c' est mon prénom )

    | Fausto | samedi 07 mai 2011 om 18h24

  144. Bonjour Messieurs
    Permettez-moi de bien placé un petit commentaire sur le parcours du giro 2011, qui est magnefiquement choisis pour le vrai cyclisme, qui est, je pense une course d'homme de brave et de solitaire, le parcours trés montagneux démontre et fait émergé les vrais valeurs d'un cycliste (l'endurance, la patience, le courage et les trippes). à mon avis le nouveau cyclisme si je puis dire cela, est basé sur l'effort du groupe ou de l'équipe, or, que le cyclisme est un sport individuel. si le parcours ne sera pas ainsi, c'est à dire montagneux, alors! à quoi bon se deplacer ou regarder la télévision pendant toute une étape qui dure souvent de 4 h à 5h, il vaut mieux voir un petit film d'une serie policière ou les trois mousquetaires.
    si le tour de france sera aussi montagneux que celui du giro. Alors ! en va se régaler. et en aura quelques sequences de vélo à l'ancienne.

    | Draouci | jeudi 19 mai 2011 om 11h16

  145. Bonjour,

    Une des vraies bonnes trouvailles d'Angelo Zomegnan (1), l'escalade du Monte Crostis avant d'attaquer, pour le final, le Zoncolan (2), a été rayée de l'étape d'aujourd'hui. Beaucoup de coureurs (3) et de directeurs sportifs avaient critiqué la dangerosité de la descente et l'impossibilité, pour les voitures, d'accompagner les compétiteurs. Le site d'Eurosport Deutschland rapporte que les commissaires ont jugé insuffisante et non conforme aux règles de l'UCI l'adjonction de motos avec des roues de rechange. En revanche, ils auraient avalisé les mesures de sécurité supplémentaires proposées par le directeur quant à l'installation de filets de protection aux endroits particulièrement délicats. N'eût-il pas fallu asphalter le versant oriental ou tout simplement modifier la feuille de route en abordant cet obstacle inédit, puis le dernier, par l'autre côté? En tous cas, un sale coup pour ceux qui, comme moi, eussent suivi avec passion les péripéties de ce samedi, dans l'espoir d'être confortés dans l'idée que l'on peut inscrire au tracé d'un grand Tour le franchissement de montagnes sans avenues dotées d'un revêtement nickel chrome!... Quid du colle delle Finestre dans sept jours?
    Tchao,

    René HAMM

    (1)Cf. mon commentaire N° 8 du 25 octobre 2010 sur ce blog.
    (2)1730 m, 9,8 km à 12,2%, si je prends les caractéristiques indiquées par Thomas dans son article, ou 10,5 km à 11,5%, selon Salite.
    (3)Même Alberto Contador avait critiqué la programmation du Crostis, estimant, après l'avoir reconnu, le 23 avril, qu'il sied davantage à un pique-nique qu'à une épreuve cycliste.

    | René HAMM | samedi 21 mai 2011 om 12h41

  146. Rebonjour,

    J'ai vu sur Eurosport Deutschland des images de la descente du Monte Crostis, prises depuis une moto. La chaussée est vraiment très étroite; aucune voiture n'aurait pu y passer et à certains endroits, malgré les précipices vertigineux à droite, il n'y a pas de filets de sécurité.
    Il existerait une autre solution. Permettez-moi de rementionner la huitième étape de mon Giro, détaillé dans le post 94 du 20 novembre 2010: Udine - Monte Crostis: 157 km. Tricésimo, Gemona del Friuli, Venzone, Chiusaforte, Pontebba, passo Cason di Lanza (1552 m, 12,6 km à 7,4%, 1ère cat.), Paularo, Forcella di Lius (1076 m, 4,3 km à 9,9%, 2ème cat.), Paluzza, Priola, Monte Zoncolan (1730 m, 8,9 km à 12,8%, HC), Liariis, Comeglians, Monte Crostis (1934 m, 15,5 km à 9%, HC).
    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 21 mai 2011 om 15h10

  147. Bonjour,

    Novice du vélo comme je suis, je ne m'aventurier jamais a prendre le train de ce giro, le parcours il est tracé spécialement pour les francs grimpeurs, pour espérer obtenir une des trois place du podium il faut avoir un sacré poumon. c'est un plaisir pour le bon spectateur que je suis, mais la concurence est vraiment mince, je crois qu'Alberto Contador est completement tranquille pour ce Giro 2011, ni Nibali, Ni Scarponi ni Même les Menchov, Gadret, Garzelli et autres Kreuziger, Rujano ou Moréno, j'en passe est des meilleurs ne pourront rivalisés avec cet Ibérique qui joue avec eux au (chat et la souris). j'aurai aimé voir les freres Schleck, Basso, Cadel Evans et autres, peut être la concurence sera de plus au moins équitable. je vais suivre cette étape du Dimanche 22 mai 2011, la 15ème - Conegliano > Gardeccia/Val di Fassa - 230 km, sans surprise aucune pour le classement général, néanmoins la victoire d'étape reste discutable, entre : ( Gadret, Menchov peut être Nibali pour sauvé ce qui reste à sauvé) sinon pas de surprise pour le Giro. en fin de compte un Giro sans surprise.
    Salutations d'un novice.

    | Draouci | dimanche 22 mai 2011 om 10h25

  148. Bonjour,

    Tout d'abord, une pensée très émue pour Xavier Tondo, décédé lundi matin dans des circonstances aussi tragiques que stupides. S'apprêtant à effectuer une sortie d'entraînement depuis la station de Sierra Nevada, en compagnon de son équipier de la Moviestar, Benat Intxausti, le vainqueur du dernier tour de Castille-et-Leon est resté coincé entre la porte du garage et la portière de son véhicule. Etranglé par celle-ci, il a succombé sur le coup.
    Après avoir observé une minute de pause et de silence, je reviens sur l'étape du Zoncolan. Les travaux d'aménagement de la descente du Crostis auront coûté environ cinq cent mille euros. Ces mesures de sécurité n'avaient pas suffi, puisque quinze des vingt-deux directeurs sportifs s'étaient opposés au franchissement de ce mont, car ils n'auraient pas pu l'emprunter en voiture... Les organisateurs avaient prévu un itinéraire alternatif intégrant le Tualis, un escarpement de 3,5 km à 9,4% situé sur l'arête occidentale du Crostis. Mais des manifestants protestant contre l'annulation de l'ascension inscrite initialement au programme en avaient bloqué l'accès. Ainsi la 14ème étape avait été rabotée d'environ quarante-deux bornes. Comme l'ont signalé les commentateurs sur Eurosport Deutschland, les coureurs ne se plaignirent pas de n'effectuer que 168 kilomètres. Du reste, Gerhard Leinauer et Karsten Migels n'ont pas hésité à pointer la longueur excessive de certains tronçons montagneux, en particulier celui entre Conegliano et le rifugio Gardeccia: 229 kilomètres avec cinq ascensions. Le vainqueur, Mikel Ituralde Nieve, avait mis 7 heures 27 minutes et 14 secondes. Soixante-sept concurrents avaient même passé plus de huit heures en selle. Ahurissant! Les reporters précités ont affirmé qu'avec des étapes de ce niveau de difficulté mais nettement plus courtes, le résultat serait peu ou prou identique. Je n'ai jamais écrit autre chose! Aujourd'hui, les coureurs se coltineront 196,1 kilomètres de plat avant d'attaquer le terrifiant colle delle Fenestre. Parvenus à Sestrière, ils auront accompli 242 kilomètres!
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 28 mai 2011 om 12h21

  149. Scusi! Finestre et non Fenestre.

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 28 mai 2011 om 12h28

  150. bonjour,
    Le Giro s'achève sur la brillante victoire d'Alberto Contador.
    Difficile d'afficher une note optimiste après les évènements dramatiques de ce mois de mai : c'est très triste ! Les organisateurs ont tiré les conclusions du passé, et aucun dérapage similaire au détestable "the show must go on" de JC Killy lors su décès de Fabio Casartelli n'a été mentionné.
    Je ne digère pas l'annulation du Monte Crostis. Zomegnan fut-il présomptueux en intégrant ce col ? L'inconséquence de l'UCI est apparue lors de cet épisode, il fallait réagir avant le départ (le tracé du Giro fut présenté en octobre 2010). Je m'demande si un autre contexte de course (la supériorité de Contador était déjà apparue lumineusement) aurait incité certains à accepter l'abordage du Crostis ? J'espère que cela ne va pas servir de précédent. Après l'inacceptable épisode de Spa (Tour 2010), les localités qui font des efforts pour acceuillir un grand tour et les fans de cyclisme sont deux fois cocus. Lors de l'épisode ardennais, l'attitude de Menchov, Evans et cie (en position favorable au moment de la temporisation) reste une énigme, la course était lancée ! Que se passerait-il dans le cadre du Tour 2011 au moment d'aborder les vertigineuses descentes du Tourmalet ou de l'Agnello, si un orage d'une violence inouie, ou un brouillard à "couper au couteau", ou une dégradation de la route rendait le passage des quatre roues impossible en pleine bataille (la descente devenant autrement plus périlleuse que le Crostis ensoleillé) ?
    Avec ce Giro, Contador signe son sixième succès consécutif dans un grand tour juste derrière les tous grands : de mémoire Merckx (11 victoires)) Hinault (10) Anquetil (8) Armstrong, Indurain et Coppi (7). Les anciens rétorqueront que si sa carrière n'avait pas été entravée par la guerre, le "campionissimo" tronerait probablement en tete de ce subjectif classement : je le concède !
    Revenons à Contador : qui furent les vainqueurs des Tours auxquels il ne participa pas depuis 2008 ? Nibali, Sastre, Menchov, Valverde, Basso !
    Les trois premiers étaient présents sur ce Giro, Valverde est une énigme et seul Basso manquait à l'appel ... Sur ce Giro, nous vimes un Contador du meilleur cru comparable selon moi au "Contador cru Tour 2009" et très supérieur à la cuvée moyenne Tour 2010 (qu'il remporta ...).
    Je ne voudrais pas jouer les oiseaux de mauvaise augure, mais je vois mal qui pourrait l'empecher de réaliser le doublé Giro-Tour s'il conserve la meme forme en juillet surtout si les autorités continuent à tergiverser dans l'histoire de dopage en cours.
    Un grand vainqueur ne signifie pas un grand Giro. La plus belle étape (peut etre la plus belle étape de montagne sur un grand tour ces dernières années où les étapes du Giro dominent) fut incontestablement celle de 229 km vers Gardeccia. Cela apporte du "beurre aux épinards" de ceux qui pronent le maintien (ou le retour selon l'épreuve) de ce genre d'étape sans en abuser.
    Les spécialistes ne sont pas tous d'accord et le débat est ouvert, mais affirmer que l'étape aurait été aussi belle avec 50 kilomètres en moins n'est pas démontré (d'autant que Piancavallo n'aurait pas été gravi).
    En revanche, le découpage de la dernière semaine était en retrait. J'aurais préféré deux étapes alpestre consistantes en durcissant et raccourcissant celle de Sestrières d'une part plus une autre avec arrivée en descente d'autre part, les secteurs montagneux vers Tirano, Bergamo, et Macugnaga passant à la trappe.
    Zomegnan et RCS se sont montrés dans le passé beaucoup mieux inspirés dans le découpage des étapes de moyenne montagne ou dits "intermédiaires" (qu'apporte le Montevergine ?), compte tenu des terrains à disposition au pays de Dante et je suis déçu, ... et réaliste vu que les étapes du Tour du meme genre sont du meme tonneau.
    Ciao, André.
    ;

    | André | dimanche 29 mai 2011 om 19h47

  151. C'est vrai que ce Giro 2011 a été vraiment dur, je ne l'ai pas regardé, comme c'est dit dans un commentaire précédant le giro ou la vuelta ne sont pas assez médiatisés, ce qui est bien dommage car ils sont parfois (même souvent) plus spéctaculaires! En tout cas, malgré sa baisse de forme sur le TDF 2011, Alberto Contador a montré qu'il était capable de gagner un Giro difficile comme celui ci. Ce que peu de coureurs serait capable de faire (l'enchainement giro-TDF est déja dur mais enchainé victoire du Giro + TDF, je ne vois pas comment il aurait pu gagner ce tour de france 2011, même si il limite les dégats, et en disant cela je pense aux frères Schleck ou autres qui sont censé être supra favoris et qui nous ont montré qu'un spectacle ridicule -sauf Andy hier-!)
    Bref, j'espère qu'un jour ils comprendront qu'il n'y a pas besoin de 14 étapes de plat (je ne sais pas combien il y en a eu exactement) pour voir gagné 4 fois M.CAVENDISH ou autre sprinteurs! CE GIRO AURAIT MERITE PLUS DE MEDIATISATION et je suis sur que les paysages Italiens sont aussi beaux que ce français et les commentateurs doivent sûrement être meilleur!

    et je viens de me rendre compte que les seules fois où on nous a parlé du Giro étaient pour annoncer deux décès, je trouve cela très décevant! (au passage je pense très fort à ces deux coureurs décédés qui étaient probablement un avenir du cyclisme!)

    SUR CE: A CIAO AMIS DU VELO

    | Mathilde | vendredi 22 juillet 2011 om 12h50

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