Cet après-midi la dernière étape du Rhône Alpes Isère Tour 2011 a été remporté par Thomas Vedel Kvist de l'équipe Glud & Marstrand qui a battu au sprint le coureur toujours à l'attaque sur cette course, Jérémy Roy (FDJ).
Après l'arrivée, Thomas Vedel Kvist a commenté sa course pour nous :
J'étais déjà dans la première grande échappée mais je ne pouvais pas vraiment rouler car il y a avait des coureurs qui pouvaient passer notre leader (Lasse Bochmann) au classement général. Ensuite dans la dernière montée de 1ère catégorie, un nouveau groupe s'est formé et on a été rejoint pas Jérémy Roy, mais je ne pouvais encore une fois pas rouler parce qu'il y avait alors deux coureurs qui pouvaient nous faire perdre la 3ème place.
Quand j'ai vu que le peloton se rapprochait je me suis dit que je pouvais attaquer pour aller chercher la victoire d'étape. C'est donc ce que j'ai fait quand je suis parti avec Jérémy Roy et à 1,5 kilomètres de l'arrivée, je suis resté dans sa roue et j'ai pu le battre au sprint.
Dans un sprint comme celui-ci, où on arrive à vitesse réduite autour de 30/40 à l'heure et où il faut accélérer, ce sont les sprints qui marchent le mieux pour moi. Je ne suis pas un vrai sprinteur mais j'ai pour habitude de finir dans un petit groupe d'échappés et là ça a marché !
Le coureur qui était dans les effectifs de l'équipe Quick Step jusqu'à l'année dernière nous a également expliqué pourquoi il n'a pas pu y rester et pourquoi il a dû descendre d'un niveau : J'ai eu pas mal de blessures. La première année j'ai été victime d'une mononucléose et j'ai eu une fracture de la clavicule et l'année suivante j'ai eu des problèmes de genou pendant 3 mois donc je n'ai pas vraiment pu m'entraîner. L'année dernière avec mes problèmes de genou, je n'ai pas vraiment pu faire beaucoup de courses non plus. C'était en tout début de saison, en janvier/février/mars mais je n'ai fait que 40/50 courses avec l'équipe, ils ne m'ont pas donné la chance d'en faire plus.
J'aimerais bien revenir à ce niveau et avec déjà deux victoires dans des courses UCI (celle-ci et la 2ème étape du Tour de Normandie, NDLR) je pense que c'est bien parti.
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Sylvain Georges (BigMat-Auber 93), qui prend la victoire finale de cette 21ème édition du Rhône Alpes Isère Tour nous a également fait part de sa joie de garder un maillot jaune jusqu'à la fin pour une fois ...
D'abord il revient sur l'étape d'aujourd'hui entre Saint-Maurice l'Exil et Charvieu-Chavagneux :
J'ai vécu cette étape en trois parties. La première partie j'avais vraiment peur pour mon maillot parce qu'il y avait beaucoup de groupes qui sortaient et personne ne nous faisait de cadeaux donc un moment j'ai bien cru perdre mon maillot.
La deuxième partie c'était plus une phase d'attente, où mes collègues ont roulé, avec d'autres équipes, pour temporiser sur l'échappée devant. Et la dernière phase c'est quand on est arrivé sur le circuit. On était à 20 kilomètres de l'arrivée et j'ai commencé à me dire "c'est gagné s'il ne t'arrive pas de pépins". Du coup cette dernière phase, c'était les 20 kilomètres les plus longs de ma vie je crois (rires) !
Les gars ont vraiment très bien géré l'affaire, ils ont vraiment fait un très gros travail. A la fin, heureusement il y avait les équipes de sprinteurs qui sont venues nous aider parce que quand la FDJ s'est mis à rouler dans la dernière ascension, ils commençaient à faire des cassures. Donc je voyais un peu rouge et Maxime (Médérel, NDLR) est arrivé et je me suis "ouf, j'ai une aide !" et les équipes des sprinteurs se sont mises à rouler, l'équipe du troisième aussi donc du coup ça m'a bien aidé et à 20 kilomètres de l'arrivée j'étais donc plus serein.
C'est la plus belle victoire de ma carrière. En plus chez BigMat, pour la première année chez les pros, je suis très heureux. C'est la récompense du travail de toute l'équipe, ça fait quatre jours qu'ils roulent comme des nanars pour m'aider. Même si sur le papier on était en infériorité numérique, j'ai ce maillot mais c'est grâce à eux.
Hier je n'ai pas vraiment fêté ma victoire. On n'a pas ouvert de bouteille parce que je ne voulais pas que ça me porte malheur. J'avais perdu le maillot vendredi, comme j'ai dit, je ne l'ai jamais gardé plus de 3 jours, donc hier par superstition j'ai pas fait de folie et on a voulu se concentrer pour aujourd'hui et conserver ce maillot. On savait que ça allait être pour nous l'étape la plus difficile, pas forcément au niveau du relief mais parce que les équipes avaient envie d'être présentes et de gagner l'étape ou même de gagner le général.
Je ne vais pas forcément le fêter ce soir non plus parce que je pars tout de suite au Circuit de Lorraine, donc là je monte dans le Nord pour être déjà là-haut. Je pense que je le fêterai donc pendant la coupure avec les copains avant le stage fin mai.
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