dimanche 14 avril 2013 à 17h03
Sur l'Amstel Gold Race 2013 tout commençait aujourd'hui avec un groupe de tête de 7 coureurs. Le peloton, qui avait laissé pas mal de champ à ce groupe, se rapproche petit à petit et est touché à deux reprises par une importante chute qui la divise en différents groupes. A l'avant, le groupe de 7 se réduit d'abord à 3 puis à un seul coureur avec Mikel Astarloza dans l'enchaînement des montées dans le final de la course.
C'est dans ce final que la course a retrouvé de l'animation et Astarloza est alors rejoint par 6 autres coureurs.
Un de ces coureurs était Roman Kreuziger et en attaquant au bon moment le coureur de l'équipe Saxo-Tinkoff remporte l'Amstel Gold Race 2013 !
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Le résumé de l'Amstel Gold Race 2013
La 48ème édition de l'Amstel Gold Race prenait son départ sur le Marché de Maastricht ce matin peu après 10h15 quand le signal de départ a été donné par Francesco Moser.Très vite après le départ ce sont 5 coureurs qui se lancent dans une échappée et alors que Mikel Astarloza (Euskaltel-Euskadi), Johan van Summeren (Garmin-Sharp), Tim de Troyer (Accent Jobs-Wanty), Alexandr Pliuschin (IAM Cycling) et Arthur Vanoverberghe (Topsport Vlaanderen-Baloise) creusent très rapidement l'écart, il y a deux coureurs qui décident de lancer la poursuite avant qu'il ne soit trop tard.
C'est dans cette configuration que la course continue pendant de nombreux kilomètres, avec un peloton amené par les équipes Cannondale de l'archi-favori Peter Sagan et Blanco qui, en tant que l'équipe locale, se devait bien sûr de se montrer devant. A l'approche du point où les frontières des Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne se rejoignent, l'écart du groupe de tête des 7 coureurs atteint son maximum avec 11 minutes et à 100 kilomètres de l'arrivée celui-ci est toujours de 10 minutes.
Au deuxième passage sur la ligne d'arrivée, à 87 kilomètres de l'arrivée, l'écart est descendu à 7'25" et celui-ci continue alors de descendre rapidement.
Dans l'enchaînement de montées du final de l'arrivée, Pieter Weening (Orica-GreenEDGE) est alors le premier à lancer la poursuite depuis le peloton et le coureur néerlandais bouche rapidement le trou avec Alexandr Pliuschin, désormais seul en chasse derrière Astarloza et Weening prend alors dans un premier temps la place du seul coureur en chasse derrière Astarloza. Derrière lui, c'est au tour d'Andriy Grivko (Astana), David Tanner et Lars Petter Nordhaug de reprendre Pliuschin et de lancer la poursuite derrière Astarloza et Weening. Ce dernier décide finalement d'attendre ce petit groupe pour mieux pouvoir organiser la poursuite.
Dans le Bemelerberg ce groupe de tête perd à nouveau quelques éléments suite à des attaques successives et au final c'est Roman Kreuziger qui se détache à 7 kilomètres de l'arrivée, suivi à quelques mètres par Nordhaug puis Weening, Caruso et Grivko. Peu avant la montée du Cauberg, Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp) rejoint ce groupe de chasse et Ben Hermans (Radioshack-Leopard) puis le peloton suivent pas très loin derrière.
C'est depuis ce peloton que d'abord Philippe Gilbert (BMC Racing Team) puis Alejandro Valverde (Movistar Team) et Simon Gerrans (Orica-GreenEDGE) attaquent pour revenir facilement sur le premier groupe et s'attaquer à la chasse derrière Kreuziger. Trop tard néanmoins puisque Roman Kreuziger ne sera plus repris et remporte l'Amstel Gold Race 2013 !
Le classement de l'Amstel Gold Race 2013
Voici le top 10 du classement de l'Amstel Gold Race 2013 :1/ Roman Kreuziger (Team Saxo-Tinkoff) - 6h35'21"
2/ Alejandro Valverde (Movistar Team) - +0'22"
3/ Simon Gerrans (Orica-GreenEDGE)
4/ Michal Kwiatkowski (Omega Pharma-QuickStep)
5/ Philippe Gilbert (BMC Racing Team)
6/ Sergio Henao (Team Sky)
7/ Björn Leukemans (Vacansoleil-DCM Pro Cycling Team)
8/ Pieter Weening (Orica-GreenEDGE)
9/ Enrico Gasparotto (Astana)
10/ Bauke Mollema (Blanco Pro Cycling Team) door Thomas Vergouwen
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1 commentaire | 17580 vues
cette publication est référencée dans : Classiques
Épouvantable cette chute qui élimine Thomas WOECKLER, surtout quand on apprend qu'il est victime d'une fracture de la clavicule. Extrêmement fâcheux au moment où les vraies et importantes courses à étapes vont s'enclencher.
"P 22"