mercredi 17 avril 2013 à 23h10
C'est ce lundi que le parcours du Critérium du Dauphiné 2013 a été présenté à Lyon. Sans surprises en ce qui concerne les villes de départ et d'arrivée puisque vous avez déjà pu les trouver sur velowire.com, progressivement publié depuis le 29 novembre 2012 et entièrement correct le 11 mars 2013, plus d'un mois avant l'annonce officielle.
Au niveau du parcours on trouve une petite surprise : la montée de l'Alpe d'Huez lors de la 7ème étape suivi par le Col de Sarenne et sa descente qui avait été annoncée comme étant inédite sur le parcours du Tour de France 2013 en vue d'une deuxième montée de l'Alpe d'Huez. Petit avant-goût du 100ème Tour donc !
Le parcours du Critérium du Dauphiné 2013
Le parcours du Critérium du Dauphiné 2013 sera composé de 8 étapes : 7 étapes en ligne (dont 4 étapes accidentées) et un contre-la-montre individuel. Ensemble, ces étapes totaliseront une distance de 1.117 kilomètres.LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
1/ dimanche 2 juin 2013 - Champéry (CH) > Champéry (CH) - 121 km
Le premier dimanche de cette 65ème édition du Critérium du Dauphiné verra non pas un prologue mais une première étape, de 121 kilomètres, avec Champéry en Suisse comme ville de départ et ville d'arrivée.Sur ces 121 kilomètres les coureurs auront tout de suite deux cols de 1ère catégorie à affronter, la Côte de Morgins (9,2 km à 6%) en début et le Col du Corbier (7,6 km à 7,5%) au milieu de l'étape.
Après un sprint intermédiaire à La Chapelle d'Abondance commence alors la montée du Pas de Morgins (2ème catégorie ; 4,5 km à 6,7%) suivie par la descente vers Troistorrents et enfin la montée finale vers la ligne d'arrivée à Champéry (3ème catégorie ; 6,9 km à 3,3%).
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette première étape du Critérium du Dauphiné 2013 :
2/ lundi 3 juin 2013 - Châtel > Oyonnax - 183 km
La deuxième étape prendra son départ à Châtel, station qui avait déjà accueillie le Critérium du Dauphiné en 2012 et qui attend cette année également le départ du Tour des Pays de Savoie 2013 le jeudi 13 juin 2013 et une étape du Tour de l'Avenir qui aura lieu du 24 au 31 août 2013. Le Maire de la ville ne cache par ailleurs pas que le rêve serait d'accueillir un jour le Tour de France !La ville de destination de cette étape est Oyonnax et il s'agit d'une étape en ligne, probablement réservée aux sprinteurs.
6 côtes sont au programme de cette étape : la Côte de Mornex (4ème catégorie ; 2,6 km à 4,7%), la Côte de Mons (4ème catégorie ; 1 km à 5,5%), la Côte de Lancrans (3ème catégorie ; 4,1 km à 4,9%), la Côte de Miribel (3ème catégorie ; 5,6 km à 3,9%), la Côte du Bugnon (3ème catégorie ; 3 km à 6,6%) et enfin le Col du Sentier (2ème catégorie ; 2,7 km à 7,6%). Le sprint intermédiaire se fera dans les rues de Saint-Germain-de-Joux alors que la zone de ravitaillement est prévue à Allonzier-la-Caille.
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette deuxième étape du Critérium du Dauphiné 2013. Vous trouverez également une carte approximative de ce que pourrait être le parcours de cette étape :
3/ mardi 4 juin 2013 - Ambérieu-en-Bugey > Tarare - 164 km
La troisième étape est également une étape en ligne, entre Ambérieu-en-Bugey et Tarare, sur 164 kilomètres. Si ce n'était pour le Col des Sauvages de 3ème catégorie (4 km à 5,5%), cette étape serait également garantie pour une arrivée au sprint. Comme cette côte se trouve à moins de 10 kilomètres de l'arrivée, un ou plusieurs coureurs pourraient attaquer dès cette montée pour aller chercher la victoire.Le Col des Echarmeaux (3ème catégorie ; 10,6 km à 3%) est également au programme de cette étape alors que la zone de ravitaillement se trouve à Lancié et le sprint intermédiaire à Cublize.
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette troisième étape du Critérium du Dauphiné 2013 :
4/ mercredi 5 juin 2013 - Villars-les-Dombes > Parc-des-Oiseaux - contre-la-montre individuel - 32,5 km
Villars-les-Dombes et son Parc-des-Oiseaux n'en sont pas à leur première visite d'une course cycliste. C'est en effet la 5ème fois en seulement 4 ans que le parc reçoit une course cycliste quand le Critérium du Dauphiné 2013 y organise l'arrivée du contre-la-montre qui fera office de 4ème étape de la course, après le Tour de l'Avenir, le Tour de l'Ain et le Critérium du Dauphiné en 2011.Le parcours ira chercher son point le plus loin à Rignieux-le-Franc, sur une route quasiment sans dénivellé. En allant jusque là, chaque coureur aura à parcourir 32,5 kilomètres dans cet effort solitaire en milieu de semaine du Critérium du Dauphiné 2013.
source image : Parc des Oiseaux
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette quatrième étape du Critérium du Dauphiné 2013 :
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5/ jeudi 6 juin 2013 - Grésy-sur-Aix > Valmorel - 139 km
Comme le premier jour, ce jeudi c'est une étape courte -de 139 km- qui est au programme au départ de Grésy-sur-Aix, avec comme grande différence néanmoins l'arrivée en altitude sur une montée hors catégorie dans la station de ski Valmorel (12,7 km à 7%).Avant d'arriver là-haut, les coureurs auront une côte de 3ème catégorie à monter, la Côte de Trévignin (4,4 km à 6,6%), tout comme le Col du Frêne, de 4ème catégorie, en milieu d'étape (1,9 km à 6%) et la Côte de la Croix (4ème catégorie ; 2,3 km à 4,1%) en fin d'étape à escalader. Le sprint intermédiaire se trouve peu avant la dernière, à La Bâthie.
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette cinquième étape du Critérium du Dauphiné 2013 :
6/ vendredi 7 juin 2013 - La Léchère > Grenoble - 141,5 km
Une nouvelle étape courte, à partir de La Léchère et en destination de la ville inévitable du Critérium du Dauphiné, Grenoble, séparées de 141,5 kilomètres dans cette 6ème étape.Le point culminant de cette étape sera le sommet du Col du Barioz (1ère catégorie ; 7,1 km à 7,3%) mais dans cette étape les coureurs monteront d'abord la Côte d'Arvillard (4ème catégorie ; 2,2 km à 5,3%) et ensuite le Col des Ayes de 2ème catégorie (3,8 km à 8,1%) et le Col des Mouillés de 4ème catégorie (2 km à 6,1%). Toutes ces montées semblent néanmoins être bien loin de l'arrivée à Grenoble pour vraiment faire la différence.
Le sprint intermédiaire de cette étape se trouve pour une fois en début d'étape, à Albertville.
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette sixième étape du Critérium du Dauphiné 2013. Vous trouverez également une carte approximative de ce que pourrait être le parcours de cette étape :
7/ samedi 8 juin 2013 - Le Pont-de-Claix > Superdévoluy - 184 km
Ce samedi c'est plutôt du costaud qui est au menu avec une étape de 184 kilomètres entre Le Pont-de-Claix et l'arrivée sur une côte de 3ème catégorie à Superdévoluy (4 km à 5,7%).En effet, après 36,5 kilomètres jusqu'au Bourg d'Oisans, les coureurs débuteront la montée des fameux 21 lacets de l'Alpe d'Huez (hors catégorie ; 12 km à 8,6%) avant d'enchaîner, pour la première fois en course, sur la montée du Col de Sarenne (2ème catégorie ; 3,1 km à 6,8%). Comme ce sera le cas lors de la 18ème étape du Tour de France 2013 quand, à l'occasion de la 100ème édition de la Grande Boucle, une double montée de l'Alpe d'Huez sera au programme.
Dans cette étape du Dauphiné les coureurs descendront, comme lors du Tour, vers Le Freney d'Oisans pour un retour au Bourg d'Oisans. Cette fois-ci ils n'enchaînent néanmoins pas sur une deuxième montée de l'Alpe d'Huez mais ils se tournent vers le Col d'Ornon (1ère catégorie ; 10,5 km à 6,1%). Un sprint intermédiaire est prévu à Corps avant une partie finale de la course qui contient l'enchaînement du Col du Noyer (1ère catégorie ; 11,3 km à 7,2%) et la montée finale vers Superdévoluy.
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette septième étape du Critérium du Dauphiné 2013 :
8/ dimanche 9 juin 2013 - Sisteron > Risoul - 152 km
La dernière étape est à nouveau un peu plus courte mais pas beaucoup plus simple pour autant avec une montée de 3ème catégorie, la Côte de la Bréole (5,4 km à 5%), et deux cols de 1ère catégorie : le Col de Vars (10,4 km à 6,9%) et la montée finale vers Risoul (12,8 km à 6,9%).A une petite centaine de kilomètres du départ de l'étape à Sisteron les coureurs trouveront la ligne blanche du sprint intermédiaire à Jausiers.
Ci-dessous vous trouverez le profil de cette septième étape du Critérium du Dauphiné 2013 :
La carte avec le parcours du Critérium du Dauphiné 2013
Ci-dessous vous trouverez la carte affichant le parcours complet du Critérium du Dauphiné 2013 avec les différentes étapes (source : ASO) :D'ici le départ du Critérium du Dauphiné 2013 vous trouverez bien évidemment plus d'informations au sujet de cette course qui a un petit air de mini Tour de France et notamment les cartes Google Maps/Google Earth des différentes étapes. door Thomas Vergouwen
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26 commentaires | 17967 vues
cette publication est référencée dans : Critérium du Dauphiné 2013 | Criterium du Dauphiné
le parcours dévoilé
http://www.ledauphine.com/sport/2013/04/15/la-carte-du-criterium-du-dauphine-2013
pas de Col de la Madeleine avant Valmorel (classé HC !)
l'étape de Grenoble est décevante (pour baroudeurs voire sprinteurs)
Alpe d'Huez + Sarenne dans l'étape de Superdévoluy
| julien | lundi 15 avril 2013 om 12h09
La descente de l'Alpe d'Huez par Sarenne: il y a de danger ou ont fait des travailles sur route?
| aria | lundi 15 avril 2013 om 17h35
Bonjour,
J'ai regardé l'article du dauphiné mentionné ci-dessus et sur l'étape Grésy sur Aix - Valmorel, on trouve "côte de la Croix, 487 m, 2,3 km à 4,1%". Quelqu'un sait-il ou elle se trouve ? Est-ce la montée de Mercury depuis Frontenex (vers Albertville) qui a été ainsi renommée ?
| Nico73 | lundi 15 avril 2013 om 17h44
il y a les profils ici :
http://www.velochrono.fr/actu/2013/le-parcours-du-dauphine-2013-devoile/
| julien | lundi 15 avril 2013 om 18h02
Merci Julien !
La "Côte de la Croix" doit être la montée d'Esserts-Blay ...
| Nico73 | lundi 15 avril 2013 om 18h20
Au passage, juste mon commentaire personnel sur le parcours du Dauphiné révélé il y a peu. Etant donné que Thomas n'a pas encore fait d'article sur le parcours (même si là encore, il a eu un 100 % de réussite sur les rumeurs !).
Le parcours est vraiment intéressant, même si deux-trois petits détails me font un peu grincer des dents.
- L'étape de Valmorel, une course de côte pour commencer les étapes mastoc. Si le classement HC n'est pas du tout mérité (Risoul, pour un profil quasi-identique et une altitude de 500 mètres supérieure, est un 1C mérité), l'étape (même si elle ne doit pas non plus aller dans l'excès) fait l'impasse sur le Grand Naves (mais l'étape aurait été trop similaire à celle de Risoul). Par ailleurs, le Semnoz en début d'étape aurait été intéressant.
- Grenoble est un ratage, l'étape à la Pescheux. Sérieux, pour une fois qu'ASO passe dans les balcons de Belledonne, ils ne l'exploitent pas jusqu'à Grenoble ! A ces comptes-là, pour garder le même nombre de cols, je serais descendu un peu plus loin dans la vallée de l'Isère et commencé les ascensions de Belledonne plus au sud quitte à faire l'impasse sur le duo Barioz-Ayes. Mais néanmoins c'est une bonne chose qu'ASO revienne dans les balcons, pour peut-être y retourner dans le Tour de France 30 ans après leur dernière apparition.
- Superdévoluy présente deux défauts selon moi, le premier étant naturellement le passage par Sarenne. Même si ASO propose une bonne chose en permettant aux coureurs de reconnaître la descente piégeuse, c'est surtout le fait que cela représente un nouvel affront pour les opposants au passage du Tour par Sarenne (déjà 10 000 signatures). Ca risque d'être une goutte d'eau faisant déborder le vase. Par ailleurs, pour mieux équilibrer l'étape, j'aurais proposé de monter l'Alpe par Villard-Reculas et d'ajouter le très raide Parquetout après l'Ornon (ce qui est à mon sens le deuxième défaut de l'étape : l'absence du Parquetout). Sinon, l'enchaînement Noyer-Superdévoluy est très bien.
Sinon les autres étapes sont réussies, laissant peu de chance aux arrivées au sprint : Champéry est une côte, final accidenté à Oyonnax, Tarare étant la seule ville où l'arrivée au sprint est fortement probable. Le CLM du Parc des Oiseaux est d'une longueur très correcte.
Bon parcours donc dans l'ensemble, même si deux-trois détails cités au-dessus me font grincer des dents.
| Linkinito | mardi 16 avril 2013 om 12h32
Globalement, c'est pas degueu'. Bon il manque une vraie étape pour sprinters ça ne sert à rien de faire de Tarare un copier-coller d'Oyonnax. Accidenté OK, mais pas trop non plus. Le chrono de 32 bornes c'est du tout bon pour une course d'une semaine.
Valmorel (l'étape superflue par excellence) et l'Alpe d'Huez dans cette configuration sont totalement inutiles: une variante par Luitel et l'Alpe du Grand Serre aurait été bienvenue sur la route du Dévoluy.
Sinon l'enchaînement Noyer-Super-Dévoluy promet beaucoup si ça marche ce peut-être un bon plan pour accueillir le Tour d'ici deux à trois ans. L'étape du dimanche n'est pas insurmontable mais ça fait tellement plaisir de retrouver le col de Vars sur un parcours de grande course cycliste que j'oublis sa difficulté moyenne. Vivement que Prudhomme nous remette les cols des Alpes du sud sur le Tour et je lui pardonnerais tout.
| thibaut | mardi 16 avril 2013 om 14h59
Bonsoir,
Linkinito, je vais également donner mon avis sur ce dauphiné qui semblait plus prometteur avant l'annonce de hier.
J'apprécie cette première étape escarpée parfaite pour une échappée (échappée fleuve comme aujourd'hui sur le Trentin ?), même si je ne comprends pas l'intérêt de commencer et finir en Suisse en ne passant que par la France.
Final compliqué pour Oyonnax, mais je ne vois pas où ils passent, par le col du sentier j'ai l'impression (mais j'ai des doutes).
Final escarpé vers Tarare, mais suivi d'un trop court chrono.
Par contre après ça se gatte.
Valmorel (HC ?????) sans passer par le Semnoz avant pour repérer est une erreur. La Madeleine ou surtout les Naves auraient été important au lieu de faire une course de côte peu difficile, inutile et sans intérêt à ce moment de l'année.
Grenoble est un grand raté "pescheuiste" ou seul le Barioz est compliqué, puisqu'ils ne prennent même pas la peine de redescendre en vallée pour les deux autres cols : Un col de 2e catégorie (col des Ayes, 944 m, 3,8 km à 8,1%);
- Un col de 4e catégorie (col des Mouilles, 1020 m, 2 km à 6,1%).
Le dossier ASO ferait du bien parce que c'est vraiment un raté complet.
Il aurait été plus logique de faire une étape part la Madeleine, le cucheron, le Barioz et le Coq.
Superdévoluy par l'Alpe d'Huez, c'est vraiment une idée stupide, la montée et connue et plus que connue, et vouloir passer Sarennes est, je rejoint linkinito, une provocation envers ceux qui sont contre.
Ensuite ne pas passer par Parquetout est vraiment du grand nimporte quoi. Pour couper la vallée entre Corps et Noyer, il y avait le moyen de rajouter des côtes en 4C et 3C pour éviter ce long plat.
Vars-Risoul, facile pour finir, mais peut par contre éviter que toute la course soit basée sur cette étape.
Bref trop d'arrivées en montée (4), trop de n'importe quoi sur la gestion des difficultés et sur la répétition de Juillet, un parcours trop simple qui va favoriser un rouleur grimpeur avec une bonne équipe.
On peut se demander si ASO apprend de ses erreurs ou s'il vivent dans une forme d'autosatisfaction permanente.
bonne soirée
| Aurélien M. | mardi 16 avril 2013 om 20h56
Bonsoir, je rejoints les 1ers avis.
Bonne 1ère petite étape pour commencer.
Belle surprises sur les étapes de Oyonnax et Tarare, plus difficiles que je ne le pensais.
Perso, j'apprécie le CLM de 32km, c'est largement suffisant pour une course d'une semaine. Le Critérium du Dauphiné a trop souvent souffert d'un CLM démesurément long, on revient enfin à la bonne distance.
Valmorel : il manque Naves, et le classement en hors catégorie est plus que surcoté. Même les 7% de moyenne me semblent disproportionnés. Pour l'avoir fait, j'avais plus l'impression d'être sur du 5-6% la plupart du temps.
Grenoble : le gros loupé, certainement fait exprés, cette étape est celle ayant le plus de chance de finir au sprint.
Sarennes est là pour 2 raisons, une promesse faite aux directeurs d'équipe, pour reconnaître en course la descente très ardue, et cela permet également un coup médiatique, il n'y a qu'à voir les articles sur Internet, la plupart titrent sur cette montée, alors qu'elle ne tiendrait aucun rôle dans la course, c'est un bis repetita du Grand Colombier 2012. Sinon, final bon, même si super Dévoluy n'est vraiment pas raide.
Final à Risoul correcte, mais de nouveau roulant.
En conclusion :
Points positifs :
- Les 3 1ères étapes
- la longueur du CLM
- Le col du Noyer
- Aucune étape dominante dans la difficulté, la course peut se jouer presque tous les jours.
Points négatifs
- L'absence de Naves
- L'étape de Grenoble
- Les cols très roulants, le Dauphiné pourraient profiter de sa taille plus petite que le Tour pour aller chercher les cols plus ardus.
- Aucune étape dominante dans la difficulté. Aucune grosse étape de montagne, ça manque.
| Olivier73 | mardi 16 avril 2013 om 22h06
Je vais mettre ma petite réaction du coup :
Étape 1 : peu de chose à dire à part que cela ouvre une première bagarre de ''second couteau'' pour le maillot jaune. Je rejoins Aurélien : déception de la Suisse départ et arrivée mais complétement snobé. Surtout qu'on peut montée à Morgins pas deux route (une pour montée; l'autre pour redescendre avant la montée finale). Après
autour il y avait Villars-sur-Oron ; Vérossaz voir le col de la Croix .
Étape 2 -3 : Je crois que c'est plutôt pas mal car ouvert.
Étape 4 : Effectivement le clm de 32,5 km est parfait voire j'aurais baissé à moins de 30 km au vu de la montagne que je vais décrire.
Étape 5 : Naves … Naves … (Madeleine encore je comprend mais pourquoi ne pas expérimenter). Le Semnoz oui, mais on critique l'Alpe alors que (hors argument écologique) c'est la même situation. HC Valmorel ? Hihi …
Étape 6 : Une mascarade d'étape. Encore si on passait par Cop+Porte … mais non et toujours pas.
Étape 7 : Parquetout aurait fait la diff' sur le profil dommage. Mais sportivement : quel intérêt ? Peut-être nul.
Pour l'Alpe j'opposerais les 10000 signataire ou 100000 spectateurs prévisible pour une telle étape sur le Tour. ASO voit vite quel avantage en tiré. Cependant je comprend la pétition mais je reste plus attaché ou Tour et donc au spectacle. Ainsi là par cette descente de Sarennes on peut espérer une plus beau plateau encore que maintenant il y a les recos … Je serais par contre monté par Villard-Reculas histoire d'enlever du prestige à une montée déjà bien connu du peloton.
Étape 8 : J'aurais préféré une arrivée finale en descente (qui manque). Voire le Parpaillon ?! :)
Non sans blague une étape semblable au clm de Embrun – Chorges : Pontis+St-Apo+Moissière > Gap m'aurait davantage plus par exemple.
Bonne soirée.
| bapt77 | mardi 16 avril 2013 om 22h41
Très beau tracé pour 1 fois de la part d'ASO (contrairement au dernier PN)
La 1ère étape donne déjà le ton!
Des étapes de transition mais aucune réellement pour sprinteurs, 1 minimum de CLM.
Dommage 1 peu pour l'ADH qui va ê passé en mode reco, mais le final est prometteur.
J'aurai préféré comme Veiji1 qui intervient ds de nombreux sites, 1 enchaînement Ornon/Parquetout pour tester 1 "vrai" nouveau col (mais j'ignore l'état de la route)
Vars + Risoul, c'est sympa, et ça fait 1 bail que l'on n'a pas vu le 1er col nommé en course (en 2000 la dernière fois?)
Valmorel test pour 1 future étape du Tour de 1er massif Madeleine/Valmorel? Pas trop dur mais intéressant. 1 bon 8/10 pour le parcours!
J'aimerai qu'ils testent les Karellis (11 kms à + de 8%) comme alternative + hard à La Toussuire, pour 1 grosse étape ds le genre de 2012: Madeleine/Croix-de-Fer via le Glandon/Mollard/Les Karellis.
| Daron44 | mercredi 17 avril 2013 om 01h25
Thibaut, La Morte est 1 belle montée mais l'intérêt du Luitel est nul ds ce sens (descente sur 1 route étroite et gravilloneuse)
| Daron44 | mercredi 17 avril 2013 om 01h33
Bonsoir à tous,
Je me suis permis de déplacer vos réactions sur le parcours du Critérium du Dauphiné 2013 sous cet article puisqu'elles y trouvent une meilleure place (il s'agit de commentaires déplacés depuis l'article sur les rumeurs sur le parcours et de commentaires publiés dans la rubrique "à votre Tour").
Désolé de ne pas avoir pu publier cet article plus tôt :-(.
| Thomas Vergouwen | mercredi 17 avril 2013 om 23h44
Bonjour,
Bapt, le Parquetout aurait tout changé, puisque le plat du tracé entre Ornon et Noyer est trop important, alors que le Parquetout aurait permis de de n'avoir "que" 15 km de plat entre les deux cols. Ensuite, on intégrant d'autres côtes sympas, cela aurait rendu le passage plus palpitant : col des Festreaux : 4C (1 km à 6.8%, alt. 1106m) ; côte des Blacchus : 3C (2.5 km à 7.1%, alt. 1036m). le col de la Morte aurait eu été plus sympa niveau pourcentage, mais ne s'accorde pas avec le parquetout.
Avec les profils des premières étapes, on peut également se dire qu'ASO continu son surcôtage des ascensions : à quand le Lautaret en HC ???? :
. Pas de Morgins en 1C et 2C alors que ce sont plutôt des 2C et 3C (et pourquoi côte de Morgins côté suisse ?)
. Corbier en 1C ok, mais c'est limite.
. le Sentier en 2C, comme les côtelettes de Paris-Nice surl a route de SAint-Vallier et de Brioude.
. Valmorel en HC, ca devient ridicule et nous montre ce que nous devons attendre pour les prochains tours, des ascensions toujours plus simple.
. Ayes en 2C, alors que ce n'est déjà qu'un 2C en partant de la vallée même.
. Sarennes en 2C et Ornon en 1C alors qu'ils seraient plutôt en 3C et 2C.
le réel intérêt du passage à l'Alpe d'Huez peut être un ouverture vers les Deux Alpes pour une prochaine arrivée par contre, voir ASO prendre cela en compte est une bonne chose.
Vu la montagne, le chrono est assez long, je me corrige.
Je viens de consulter le tour de Suisse, la chance du Dauphiné est que le parcours est encore moins dur (Cancellara bis??), où à part l'Albulapass (12.7 km à 7.3%, alt. 2315m) sur la route de La Punt, il n'y a rien, si ce n'est l'arrivée à Crans Montana et la montée d'Hasliberg (11 km à 7%, alt. 1395m) vers Meinrigen.
Sinon pour revenir sur le tour de l'avenir, vu que personne n'en parle :
Arbois par la reculée des Planches est une bonne chose, il n'y a pas que Bracon et les deux côtes vont bien ensemble. par contre la répétition d'Arbois sur le tour de l'Avenir pourrait signifier que la commune n'a pas la capacité d'accueillir le tour, je ne vois pas où l'étape pourrait se terminer avec toute la logistique en place.
Saint François Longchamp, qui attend le tour également en guise de répétition ? même si pour le tour il vaudrait mieux monter la madeleine, descendre par Montgellafrey par remonter à Saint-François Longchamp.
L'arrivée à hâtel semblable au dauphiné 2012 laisse présager une future arrivée semblable sur le tour malheureusement.
Salève-Glières pour conclure, ouverture sur un site que tous voudraient voir sur le tour ?
Bonne journée
| Aurélien M. | jeudi 18 avril 2013 om 11h29
à propos de Châtel, l'arrivée en plein village pose pb pour les infrastructures du Tour, ça me parait impossible de faire une arrivée comme sur le dauphiné ou le tour de l'avenir.
par contre, si on suit la route du petit châtel jusqu'à la frontière (en direction du Lac de Conche), il semble y avoir plus de place, mais comme google map ont pris des photos en période hivernal, impossible se savoir réellement ce qu'il en est.
| oliv56 | jeudi 18 avril 2013 om 19h26
La côte de la Croix doit en effet correspondre à la montée sur Esserts Blay. Je me demande d'ailleurs si cette bosse ne sera pas empruntée sur le Tour dans le sens inverse.
L'arrivée à Chatel peut en effet difficilement se faire au même endroit que le Dauphiné, mais plutôt dans le bas du village, avec le même final que le Tour de Romandie.
Concernant le Tour de l'Avenir, je le trouve bon, même si l'étape d'Albertville m'a déçue quand j'ai vu le profil, il y avait tellement de belles choses à faire, surtout quand on voit que finalement les étapes de Morzine et Châtel ne sont pas très difficiles. Tour se jouera à Saint François et aux Glières.
| Olivier73 | jeudi 18 avril 2013 om 20h43
Bonsoir.
Les exigences sont différentes pour les courses à étapes de huit jours qu'envers un grand Tour de trois semaines.
Globalement, la "charpente" de ce Dauphiné est bonne meme si vers Tarare et Grenoble il n'était pas judicieux de proposer des cotes, compte tenu des contextes choisis.
Les sprinters et/ou finisseurs puissants ont aussi droit à des moyens d'expression.
Je déplore que la ville hote des JO68 soit systématiquement réduite à des étapes sans envergure.
Le découpage des étapes de montagne et haute montagne laissent sur la faim.
Trois arrivées au sommet (successives) ! Stratégiquement c'est très "discutable", meme si (heureusement) Superdévoluy est un final différent.
Il manque une "vraie" grosse étape bien construite.
La "philosophie" mérite analyse.
Pourquoi privilégier des schémas basés sur la course de cote (spectacle sur la fin ?) ?
Quel intéret de faire des "essais" sur des cols (Sarenne) proposés dans les Tours de l'année ? Repérages en courses ?
Quid si ça se passe très mal ?
Ne serait-il pas autrement intéressant d'expérimenter des schémas novateurs et des découpages inédits susceptibles d'intégrer le Tour de France des années futures ?
Le massif de la Chartreuse (derniers passages du Tour en 1989 et 1998) et l'exercice dans le Dévoluy (Laffrey et Morte en "option" suivis de Parquetout-Festreaux-Noyer et "faux-plat" terminal) auraient mérité une autre approche.
Les arrivées à Valmorel et Risoul 1850 sont assez similaires et non seulement roulantes mais avec très peu de ruptures de rythme. Une seule de ce type aurait suffi.
Dans le cadre des futures "Grandes Boucles", je m'interroge sur l'intégration de ces montées. Mais si Risoul et Valmorel sont candidates, ASO ne pourra pas éternellement les ignorer sur le Tour.
Présentées dans les configurations du Dauphiné 2013, ces arrivées sont d'un intéret stratégique faible.
Quid ?
Soit on les propose en "cronoscalata" ou chrono en montagne, soit en conclusion d'étapes dures (exemple : Luitel-Glandon-Madeleine-Valmorel, Champs-Cayolle-Vars-Risoul 1850). Pour Risoul, je préfère une arrivée au village dans l'hypothèse d'un abordage par le nord (Izoard).
En revanche, les arrivées proposées sur le Tour de l'Avenir 2013 : Plateau des Glières et Saint-François-Longchamps, au meme titre que le Collet d'Allevard et le Mont Salève (préférence pour le versant ouest) gravis récemment sont des montées autrement prometteuses et "espérées" sur le grand rendez-vous de juillet.
Salutations.
| André | jeudi 18 avril 2013 om 20h56
Bonsoir,
En voyant le tracé du dauphiné, il se situe dans la normalité, mais il faut lutter contre le dopage et réduire la difficulté ce qui montre la continuité dans ce sens depuis 3 ans.
Une équipe aussi costaud que la sky survolera cette course sans problème vu leurs niveaux en plus d'ètre un peu cannibales.
J'invites a retrouver les archives pour ceux qui s'intérrèssent a cette course pour voir des tracés plus enrichissant sans ètre extrème.
Il faut noter certains points.
Le dauphiné est devenu une répétition du tour comme le dit André que je salue et c'est bien dommage.
Dauphiné 2012 : étape de rumilly peu intérressante ainsi que son copier-coller similaire.
L'étape de dévoluy risque d'avoir une impasse sur les 2 premiers cols.
Pour revenir sur un point noté par Bapt77 que je salue aussi au passage.
L'environnement est plus important pour nous tous ainsi que notre avenir qu'une course cycliste qui concerne une minorité de personnes et qui ne fait pas fonctionner la majorité de notre économie.
Il y a suffisamment de cols a faire en France qui sont oubliés pour aller en dénaturer d'autres qui ne donneront rien en terme de course car souvent mal placé.
Les grandes étapes de montagne bien tracées avec de grands cols sont celles qui sont susceptible de faire l'histoire ou de rester dans les jambes même sans la course.
Il faut noter l'altitude, certains coureurs ne passent pas les 2000 M et ce genre d'ascencions commencent a ètre limités sauf sur le Giro.
La politique du groupe ASO consiste a faire des tracés pour garder le suspens d'où la réduction des grands cols.
Je reviens sur un post de André ou ce dernier parlait justement de cette surnotation de ces derniers pour combler la faiblesse des tracés, ce qui est vrai.
Je ne vois pas en quoi des étapes pour les sprinteurs posent problème vu que même en montagne la course se fait rare.
Il en faut pour tout les styles.
En point positif l'enchainement noyer - super dévoluy et revoir le cols de vars ce qui est une bonne nouvelle.
| Bernard | jeudi 18 avril 2013 om 22h06
@ Aurélien M. (post 14)
le Tour de Suisse est quand même plus dur que le dauphiné. Les étapes sont plus longues. L'Albula c'est nettement plus dur que le Noyer. L'arrivée à Crans-Montana est plus difficile que Valmorel. Ce n'est pas la version facile de Crans-Montana de 2009 qui avait permis à Cancellara de suivre les grimpeurs. Il y a aussi le chrono à Flums avec une montée de 10 km à 9 %
| julien | jeudi 18 avril 2013 om 23h10
Bonjour,
@ Julien (p. 19), autant pour moi, je n'avais pas relever le chrono en côte final.
Par contre pour Crans-Montana, le montée se fait par Corin et Chermignon, sur la route la plus simple (13.6 km à 6.5%) et ls 120 km de plat entre le bas du Nufenenpass et la montée finale vont faire dee cette étape une course de côte avec un peloton au complet au pied, donc peu intéressant également.
L'Albulapass est intéressant je ne dit pas, mais en 2010 la montée n'avait pas fait de grands dégâts et l'étape était longue et les coureurs avaient le Sustenpass et l'Oberalppass dans les jambes.
Mais je reconnais qu'avec le dernier clm je me suis trompé et le parcours est pour un vrai grimpeur.
aux Olivier (Oliv56 et Olivier73, p. 15 et 16), Pour Châtel, l'arrivée au coeur de la station est infaisable, mais elle peut être tracée dans le village au niveau de Vonnes, mais surtout en effet sur les parkings du Linga et du Pré-la-Joux. Je ne sais pas où le Tour de Romandie s'était arrêté en 2010, masi je sais que celui du Linga est suffisament et j'ai l'impression que celui du dessus à Pré-la-joux est plus grand (mais je ne l'ai jamais vu celui-là). Châtel ayant déjà organiser une arrivée à Bassachaux avec le tour du Val d'Aoste, ils ont certainement fait part d'une possible arrivée là-haut à ASO d'autant qu'il y a suffisament de place pour un minimum de logisitque vu les images sat et que les bus peuvent être stationnés au parking du Pré-la-joux (quant aux voitures suiveuses elle peuvent à l'arrivée prendre le chemin menant aux Lindarets). Ce serait la moins pire solution.
Je salue Bernard et son intervention plus que pertinente, c'est vrai qu'il y a encore peu, le dauphiné empruntait de belles ascensions et était une course à part entière. le dernier "bon" tracé était en 2010, les derniers restes du Dauphiné Libéré au moment où ASO prenait la course en main.
| Aurélien M. | vendredi 19 avril 2013 om 11h23
@Aurélien M. (#14) :
Sarenne en lui-même mériterait de n'être qu'un 3ème catégorie mais si l'on regarde son placement, le mettre en 2ème catégorie n'est pas absurde. Après tout, il n'est placé que 3 kilomètres après le sommet d'une ascension hors-catégorie. Donc ca veut dire que pour être le premier à Sarenne, il faut se farcir l'Alpe parmi les premiers de la course ce qui rajoute de la difficulté à ce GPM.
| Tazio | dimanche 21 avril 2013 om 06h09
Salut à tous,
Plutôt satisfait de ce tracé même si le perfectionnisme pousse encore à certaines interrogations. Je troquerais volontiers Sarenne contre la Madeleine avant Valmorel et j'aurais allégé certaines étapes en vue de sprints. Mais il y a quand même pas mal de bonnes nouvelles après des éditions ratées (et je parle pas des Paris-nice encore plus dégueus) : de la moyenne montagne pour débuter, un chrono de longueur raisonnée, des finals intéressants.
Je vois certains déçus des courses de côtes et de l'absence d'une grande étape de montagne. Ça m'étonne quand je vois que les mêmes défendent les tracés des Giri et Vuelta. Sur une course d'une semaine qui reste une grosse préparation du Tour, difficile de pousser les coureurs à l'attaque. Les profils vers SuperDévoluy et Risoul ont au moins ce mérite.
Concernant le débat sur le surcotage des montées, c'est assez classique de la part d'ASO sur ses épreuves d'une semaine, et encore plus criant sur Paris-Nice. On est simplement pas dans le même référentiel que le Tour. Sur ce dernier, Ornon a toujours été 2C et Valmorel sera 1C quand il apparaitra (derrière la Madeleine en croisant les doigts). Enfin, une dernière remarque assez classique sur les critiques sur l'absence de difficultés apparement évidentes (Naves, Parquetout...) pour dire que justement c'est pas si évident que ça et que ça nécessite surement travaux et compagnie.
| Svam | lundi 22 avril 2013 om 11h10
Bonsoir,
Pour revenir sur un paragraphe concernant le message de Svam.
Le fait que le dauphiné soit proche du tour de France n'a rien avoir avec le fait de pousser les coureurs a l'attaque.
Les tracés sont moin difficiles et cela s'explique certainement avec cette lutte contre le dopage.
Par le passé les coureurs n'hésitaient pas a bouger.
Il y a eu de grands dauphiné avec des grands coureurs et de grandes étapes de montagne.
Chaque décennies a eu son lot d'exploits, il faut retrouver les archives pour le voir.
| Bernard | mardi 23 avril 2013 om 21h56
Bonjour Bernard,
Je réagis sur : "Le fait que le dauphiné soit proche du tour de France n'a rien avoir avec le fait de pousser les coureurs a l'attaque." car il y a une incompréhension.
Ma pensée est plutôt l'inverse. Aujourd'hui, à l'heure de la spécialisation, le Dauphiné est avant tout une course de préparation pour le Tour, pas un objectif en soi. Les rares intéressés sont des leaders sortis du Giro ou des jeunes qui seront lieutenants un mois plus tard. Il est donc très improbable qu'on y voit des grandes joutes en montagne, déjà parce que le peloton est morcelé en deux avec le Tour de Suisse, ensuite parce que les leaders ne sont pas sur leur pic de forme et enfin parce que ce serait contre-productif d'étaler sa force à 1 mois du Tour. Mieux vaut rester discret et éclater tout le monde directement sur le Tour ! En conséquence, ça ne sert à rien de tracer 4 étapes de 5 cols pour voir 12 d'entre eux escamotés. Une belle grosse étape et quelques courses de côte suffisent à agrémenter la semaine.
Ça n'a donc rien à voir avec le dopage. La thèse des parcours plus légers pour lutter contre le dopage est d'ailleurs idiote (RCS l'avait défendue il y a quelques années ; quand on voit les Giri actuels, on mesure l'ironie). Cet argument vise le grand public non-savant du cyclisme et qui pense que se farcir 200km et 3000m de D+ chaque jour pendant trois semaines est insurmontable. Vous et moi savons, et les Tours personnels à l'eau claire de certains journalistes et passionnés le montrent : c'est parfaitement faisable, certes moins vite que Lance Armstrong mais faisable. Les sportifs pros ne se dopent pas à cause de la difficulté de leur sport mais simplement pour la victoire (eg le fameux dopage pour le 100m). Pour finir, paradoxalement alléger les parcours pourraient même être contre-productif car ça diminuerait l'écrémage naturel et donc augmenterait le nombre de coureurs vainqueur potentiel, donc le nombre de "candidats" pour le dopage.
| Svam | lundi 13 mai 2013 om 11h36
Est-ce que vous avez vu les itinéraires horaires très étonnants de ce Dauphiné? Aucune arrivée d'étape au-delà de 15h dans la meilleure des moyennes (une seule au-dessus de 15h dans les moyennes les plus basses).
| Mrmoving | mardi 14 mai 2013 om 11h55
Bonjour Svam,
Je ne suis pas d'accord sur la specialisation.
Celle-ci s'est faite au milieu des années 80 et a la fin de cette décennie il y avait des spécialistes sur les courses d'une semaine, classiques etc…
Quand on regarde le tour de France 1991 en terme de coureurs on pouvait y voir Indurain, Roche, Delgado, Bugno, Fignon, Lemond etc… des spécialistes dans leurs domaines et vainqueurs de grand tours.
Indurain et Amrstrong ont fait le doublé dauphiné, tour de France ce qui prouve la possibilité de le faire.
En terme de quantité pour les rouleurs, grimpeurs et sprinteurs de nos jours, le constat montre que la concurrence est faible.
Wiggins, cavendish, et contador sont au dessus du lot dans leurs discipline.
A l'époque dans les années 80 et 90 plusieurs personnes pouvait jouer la gagne sur un chrono, en montagne ou sur un grand tour au vu de la concurrence.
Les niveaux des coureurs ont trop baissé ainsi que la difficulté des tracés sur les courses a étapes d'une ou 3 semaines.
Pour le reste nous sommes d'accord.
| Bernard | jeudi 23 mai 2013 om 16h12