mardi 07 octobre 2014 à 01h24
Cet article n'est plus à jour puisque l'organisateur du Tour d'Italie apporte toujours des modifications de dernier moment à ses parcours. Retrouvez le parcours officiel sur Google Maps et dans Google Earth dans l'article suivant :
>> Le parcours du Tour d'Italie (Giro d'Italia) 2015 sur Google Maps/Google EarthCe lundi après-midi a eu lieu la présentation officielle de la 98ème édition du Tour d'Italie, le Giro d'Italia 2015, à Milan, en présence de Brian Cookson, le président de l'Union Cycliste Internationale. D'une longueur de 3.487,8 kilomètres, ce Giro rend hommage à Alfredo Martini*. L'organisateur du Giro est également l'organisateur de la classique Milan-Sanremo et souligne donc que ce Giro est une sorte de Classicissima de 3 semaines, à l'envers, puisque le départ aura lieu près de Sanremo** et l'arrivée finale est à Milan.
Dans cet article vous trouverez une présentation rapide des 21 étapes qui composent ce Tour d'Italie ainsi que les premiers détails sur leurs parcours.
Le Giro d'Italia 2015 en quelques chiffres
Le 98ème Tour d'Italie aura lieu du 9 au 31 mai 2015 et est présenté par son organisateur RCS Sport comme un Giro équilibré, en continuïté avec les années précédentes, avec moins de transferts et une approche plus adaptée au cyclisme moderne.Regardons ce Giro d'Italia d'un peu plus près, en quelques chiffres :
> 1 pays étranger visité : la Suisse
> 2 jours de repos : le lundi 18 mai et le lundi 25 mai
> 5 étapes de montagne : Fiuggi > Campitello Matese, Marostica > Madonna di Campiglio, Pinzolo > Aprica, Gravellona Toce > Cervinia et Saint Vincent > Sestriere
> 7 étapes de plaine : Albenga > Genova, Montecatini Terme > Castiglione della Pescaia, Grosseto > Fiuggi, Civitanova Marche > Forlì, Montecchio Maggiore > Jesolo, Tirano > Lugano (CH) et Turin > Milan
> 7 étapes de moyenne montagne : Rapallo > Sestri Levante, Chiavari > La Spezia, La Spezia > Abetone, Benevento > San Giorgio del Sannio, Forlì > Imola (Enzo & Dino Ferrari Autodrome), Imola > Vicenza (Monte Berico), Melide (CH) > Verbania
> 7 arrivées au sommet : Abetone, Campitello Matese, Vicenza (Monte Berico), Madonna di Campiglio, Aprica, Cervinia, Sestriere
> 76,8 kilomètres de contre la montre : 17,6 km sur le contre-la-montre par équipes d'ouverture et 59,2 km de contre-la-montre individuel entre Treviso et Valdobbiadene
> 2.178 mètres d'altitude pour le toit du Giro, le Cima Coppi : le Colle delle Finestre
> 43.000 mètres de dénivelé positif
Le parcours du Giro d'Italia 2015 en détail
Ci-dessous vous trouverez pour chacune des étapes une courte présentation, ainsi que la carte et le profil de l'étape. Il est intéressant que RCS Sport fournisse tous ces détails dès la présentation officielle, mais notez que le parcours détaillé et donc également le profil évoluent souvent encore pas mal avant que la course prenne son départ au mois de mai prochain. D'ici là vous trouverez donc sur velowire.com un nouvel article présentant les informations officielles !LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
1/ samedi 9 mai 2015 - San Lorenzo Al Mare > Sanremo - contre-la-montre par équipes - 17,6 km
La première étape se déroule sous forme de contre-la-montre par équipes et après le départ de San Lorenzo Al Mare, les coureurs passent d'abord dans un tunnel avant d'arriver sur la piste cyclable Riviera dei Fiori, en direction de Sanremo, la ville d'arrivée de la classique Milan-Sanremo.2/ dimanche 10 mai 2015 - Albenga > Genova - 179 km
La 2ème étape connaîtra après son départ d'Albenga d'abord une boucle avec une première petite bosse avant de revenir près du départ. A partir de là, les coureurs suivront la côte en passant par Savona avant de rentrer brièvement dans les terres pour aller chercher la montée de Prato Zanino (Sciaborasca). Une fois arrivés à Genova, les coureurs effectueront 2 tours sur un circuit de 6,8 kilomètres.3/ lundi 11 mai 2015 - Rapallo > Sestri Levante - 136 km
La 3ème étape du Giro d'Italia 2015 est une étape courte mais c'est également tout de suite la première étape de moyenne montagne, au départ de Rapallo. En effet, à partir de Recco, les coureurs rentrent dans les terres et monte le Colle Caprile.Au nord du Lago di Brugneto, le peloton reprend alors le chemin en direction de la côte, en passant par la montée de Barbagelata. Arrivés à Chiavari, ils suivent la côte jusqu'à l'arrivée à Sestri Levante.
4/ mardi 12 mai 2015 - Chiavari > La Spezia - 150 km
150 kilomètres séparent Chiavari et La Spezia dans la deuxième étape de moyenne montagne dans laquelle les coureurs monteront le Colla di Velva, le Passo del Termine et dans le circuit final après le premier passage sur la ligne d'arrivée (circuit de 17,9 km) la montée de Biassa.LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
5/ mercredi 13 mai 2015 - La Spezia > Abetone - 152 km
Cette 5ème étape est une nouvelle étape de moyenne montagne, la première avec arrivée en altitude, à Abetone.Après le départ de La Spezia, les coureurs rentrent vite dans les terres et montent à peu près à mi-étape le Foce Carpinelli.
6/ jeudi 14 mai 2015 - Montecatini Terme > Castiglione della Pescaia - 181 km
Après 3 étapes de moyenne montagne, la 6ème étape est une étape de plaine, au départ de Montecatini Terme. En descendant du nord au sud, les coureurs montent toutefois une montée à Pomarance mais cette petite partie vallonée à mi-chemin dans l'étape n'a pas suffit pour la qualifier étape de moyenne montagne. La dernière partie de l'étape en direction de l'arrivée à Castiglione della Pescaia est en légère descente.7/ vendredi 15 mai 2015 - Grosseto > Fiuggi - 263 km
La 7ème étape est également une étape de plaine, avec ses 263 kilomètres la plus longue de ce Giro d'Italia 2015. A partir de Grosseto, la course suit d'abord la côte, avant de rentrer dans les terres en direction de Viterbo pour ensuite contourner Rome par la petite montée de Monterotondo, en direction de l'arrivée à Fiuggi.8/ samedi 16 mai 2015 - Fiuggi > Campitello Matese - 188 km
Les choses deviennent sérieuses avec le retour de la moyenne montagne pour cette 8ème étape le samedi 16 mai 2015, au départ de la ville d'arrivée de la veille, Fiuggi. En effet, dans cette étape les coureurs verront un profil d'étape beaucoup plus vallonée que les précédentes, notamment avec la montée de Forca d'Acero, avec la montée plus courte de Valico del Macerone et avec la montée finale vers l'arrivée en altitude à Campitello Matese (13 km à 6,9% avec un passage à 12%).LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
9/ dimanche 17 mai 2015 - Benevento > San Giorgio del Sannio - 212 km
Cette 9ème étape sur 212 kilomètres au départ de Benevento est à nouveau une étape de moyenne montagne bien vallonée. Après le départ de Benevento les coureurs effectuent une petite boucle au nord de la ville avant de descendre vers le sud puis de commencer les différentes montées après avoir atteints le point le plus au sud de cette étape, avec d'abord l'enchaînement de Monte Terminio (20 km à 4,2%, dont la dernière partie de 9,5 km à 5,1%) et Colle Molella (5,7 km à 7,5%) puis, beaucoup plus proche de l'arrivée à San Giorgio del Sannio, le Passo Serra.R1/ lundi 18 mai 2015
Ce lundi 18 mai, les coureurs profiteront du premier jour de repos de ce Giro d'Italia 2015.10/ mardi 19 mai 2015 - Civitanova Marche > Forlì - 195 km
La 10ème étape sera une étape de plaine qui suit majoritairement la côte entre Civitanova Marche et Forlì, en passant par Ancona, Pesaro, Rimini et Cesena. Au niveau de Pesaro les coureurs trouveront le Monte di Bartolo qui n'empêchera néanmoins a priori pas les sprinteurs de se disputer la victoire d'étape ce jour-là.11/ mercredi 20 mai 2015 - Forlì > Imola (Autodromo Ferrari) - 147 km
Cette 11ème étape sera un peu particulière puisqu'après le départ de Forlì les coureurs font une petite excursion au sud-est de la ville de départ, en passant par la montée du Passo del Trebbio et le Valico del Prugno avant de se diriger vers Imola où ils arrivent sur le circuit Autodromo Ferrari, sur lequel ils effectuent 3 tours de 16,9 kilomètres avec la montée de Tre Monti (attribuant des points pour le classement de meilleur grimpeur a priori que lors du 2ème tour).LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
12/ jeudi 21 mai 2015 - Imola > Vicenza (Monte Berico) - 190 km
La 12ème étape partira de la ville d'Imola elle-même, pour 190 kilomètres en direction de Vicenza. Il s'agit d'une étape de moyenne montagne mais les 125 premiers kilomètres sont entièrement plats, jusqu'aux prémices de la montée de Castelnuovo. Cette montée sera suivie un peu plus loin par la montée de Crosara et enfin la montée finale vers l'arrivée en altitude, sur le Monte Berico.13/ vendredi 22 mai 2015 - Montecchio Maggiore > Jesolo - 153 km
La 13ème étape suit un parcours entièrement plat et depuis Montecchio Maggiore, les coureurs se dirigent via Vicenza vers Mestre avant d'arriver à Jesolo où ils font demi-tour sur un bout de la pointe dans la mer.14/ samedi 23 mai 2015 - Treviso > Valdobbiadene - 59,2 km - contre-la-montre individuel
A un peu plus d'une semaine avant l'arrivée finale du Giro d'Italia 2015, les coureurs se voient proposer une épreuve chronométrée, sur une distance de pas moins de 59,2 kilomètres. Un expert du contre-la-montre pourrait très bien reprendre ici une partie du temps qu'il aurait éventuellement perdu en montagne ou peut-être même décider complètement la course s'il s'était assez bien débrouillé en montagne.La première moitie de cette étape entre Treviso et Valdobbiadene est complètement plate, suivi par une partie légèrement plus vallonée sans pour autant pouvoir parler de la montagne. Une montée officielle est au programme de ce contre-la-montre individuel, à San Pietro di Feletto.
15/ dimanche 24 mai 2015 - Marostica > Madonna di Campiglio - 165 km
La 15ème étape est la première étape de haute montagne, au départ de Marostica. En se dirigeant vers le nord-ouest, les coureurs commencent par la montée de La Fricca, avant de se diriger vers la ville de Trento. Ils continuent alors leurs chemin vers l'ouest pour accéder à la montée du Passo Daone (8,4 km à 9,2% avec un maximum de 14%). Après la descente, en se dirigeant vers le nord, ils arrivent alors sur la montée finale vers le sommet du Madonna di Campiglio (15,5 km à 5,9% avec un maximum de 12%).LIRE LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
R2/ lundi 25 mai 2015
Le deuxième jour de repos est prévu ce lundi 25 mai 2015.16/ mardi 26 mai 2015 - Pinzolo > Aprica - 175 km
La deuxième étape de haute montagne connaîtra son départ à Pinzolo. Dès le départ les coureurs commencent la montée du Campo Carlo Magno et après la descente ils enchaînent sur le deuxième col du jour, le Passo del Tonale (15,2 km à 6% avec un maximum de 10%). L'Aprica sera une montée plus courte qu'ils trouvent en bas de ce deuxième col et où ils passent la ligne d'arrivée pour la première fois. Après un petit moment de répit, les coureurs commencent la montée très difficile du Passo del Mortirolo (12,8 km à 10,1% avec un maximum de pas moins de 18%). La montée finale sera alors un peu moins difficile, une nouvelle fois sur l'Aprica (13,9 km à 3,4% avec un maximum de 15%).17/ mercredi 27 mai 2015 - Tirano > Lugano (CH) - 136 km
Une étape courte, de seulement 136 kilomètres, sur un parcours relativement plat est au programme ce mercredi 27 mai. En effet, après la montée de Teglio que les coureurs attaquent après 8 kilomètres de course depuis le départ à Tirano, le profil présente très peu de relief pour cette 17ème étape. L'arrivée en Suisse, à Lugano, pourrait donc très bien donner lieu à une bataille pour la victoire au sprint.18/ jeudi 28 mai 2015 - Melide (CH) > Verbania - 172 km
Toujours au départ de la Suisse, de Melide, à la frontière avec l'Italie, cette fois-ci, les coureurs trouveront une étape de moyenne montagne de 172 kilomètres.Ils contournent le Lago Maggiore pour arriver à Verbania où ils accèdent à un circuit qui les y ramènera mais non sans avoir escaladé le Monte Ologne qui culmine à 1168 mètres après une montée de 10,4 kilomètres à 9% (maximum de 13%). A partir de là ils descendent à nouveau vers Verbania où se disputera cette fois-ci la victoire de cette 18ème étape.
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19/ vendredi 29 mai 2015 - Gravellona Toce > Cervinia - 236 km
La deuxième étape la plus longue du Giro d'Italia 2015 aura lieu ce vendredi 29 mai entre Gravellona Toce et Cervinia. De plus, il s'agit d'une étape de haute montagne, notamment à cause de l'enchaînement de 3 cols dans la deuxième moitié de l'étape.Plus tôt dans l'étape les coureurs auront déjà monté à La Serra mais les choses sérieuses commencent avec l'enchaînement de la montée de Saint-Barthélemy (20,1 km à 5,6% avec un maximum de 13%), le Col Saint-Pantaléon (16,5 km à 7,2% avec un maximum de 12%) et la montée finale vers Cervinia (19,2 km à 5% avec un maximum de 12%).
20/ samedi 30 mai 2015 - Saint-Vincent > Sestriere - 196 km
On enchaîne alors avec l'avant-dernière étape qui sera également une étape de haute montagne, au départ de Saint-Vincent. Les 148 premiers kilomètres de l'étape sont relativement plats, en passant par Turin, avant d'attaquer la montée du Colle delle Finestre (18,45 km à 9,2% avec un maximum de 14%), le toit du Giro d'Italia 2015 - la Cima Coppi - avec ses 2178 mètres. Sa descente sera rapidement suivie par la montée finale vers l'arrivée en altitude à Sestriere (9,2 km à 5,4% avec un maximum de 9%).21/ dimanche 31 mai 2015 - Torino > Milano - 185 km
La dernière étape se déroule entre Turin, capitale européenne du sport en 2015, et Milan, la ville hôte de l'Expo 2015 sur un parcours entièrement plat de 185 kilomètres dont la dernière partie est composée de 7 tours d'un circuit de 6,4 kilomètres.L'Etape du Tour version Giro : le Gran Fondo
Le Giro d'Italia organise à nouveau en 2015 une étape amateur sur le parcours du Giro d'Italia 2015, l'Etape du Tour du Giro, le Gran Fondo. Celui-ci aura lieu le dimanche 24 mai 2015, avec départ et arrivée à Aprica et avec la montée du très difficile Passo del Mortirolo (12,8 km à 10,1% avec un maximum de pas moins de 18%)La carte du parcours du Giro d'Italia 2015
Ci-dessous vous trouverez la carte officielle du parcours du Giro d'Italia 2015 :Le parcours du Giro d'Italia 2015 en vidéo
Ci-dessous vous trouverez la vidéo officielle de présentation du parcours du Giro d'Italia 2015 :* Alfredo Martini est un ancien coureur italien, qui a participé 9 fois au Giro d'Italia (terminant 5 fois dans le top 10), ancien sélectionneur de l'équipe italienne de cyclisme et président honoraire de la Fédération Cycliste Italienne, décédé le 25 août dernier à 93 ans
** l'arrivée du contre-la-montre par équipes inaugural est à Sanremo
source photo illustration article : © Lapresse door Thomas Vergouwen
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11 commentaires | 103783 vues
cette publication est référencée dans : Giro d Italia | Giro d'Italia 2015
Je reprends le commentaire que j'ai posté dans la section "à votre tour" d'André :
En ce qui me concerne, j'aime beaucoup ce tracé, je trouve qu'il présente l'avantage d'obliger celui qui voudra marquer ce Giro de son empreinte à prendre des risques, à oser sortir de sa tanière de façon surprenante plutôt que d'attendre les 3 derniers km de la dernière montée, puisque clairement, ce n'est pas dans la seule montée de Cervinia, Sestriere ou d'Aprica que les écarts se feront. A ce petit jeu, on sent clairement que RCS se libère de l'ombre de Zomegnan et de ses Giro inhumains. Je dis tant mieux.
Pour Verbania, la dernière montée est vraiment très difficile, 10km à 9% de moyenne, c'est largement du HC en France et même s'il n'y a pas d'enchainement avant pour fatiguer, ne perdons pas de vue qu'on est en troisième semaine et que l'étape d'Aprica était seulement 48h avant. Même si les athlètes de haut niveau récupèrent, une étape pareille a, à mes yeux, largement sa place en troisième semaine. Peut être aurait-il été un peu plus judicieux de ne pas la faire précéder directement une grosse étape comme celle de Cervinia.
Pour ce qui est des pourcentages, je trouve ça plus intéressant de faire intervenir des pourcentages moins acérés ou alors pas en montée finale, sinon il est certain que toutes les autres montées seront escamotées par peur de la dernière (c'est pourquoi je ne suis pas fan du Zoncolan).
Sinon, RCS flirte avec les limites, chrono d'à peine moins de 60km et une étape de plus de 260km, pas mal. Je ne suis pas du genre à descendre Prudhommes et ASO gratuitement, mais j'aimerais bien voir ce genre d'étapes flirtant avec l'acceptable sur le TDF. A condition bien sûr de ne pas en abuser (pas deux chronos de 50km+, pas trop d'étapes de 250km+).
| Freddy | mardi 07 octobre 2014 om 09h53
Bonjour.
Dans mes 40 "cahiers du Giro', j'ai épousé le schéma 2015 : une première quinzaine axée sur la course de mouvements (étapes accidentées, de moyenne montagne et de plaine), et une dernière partie marquée d'étapes décisives avec un seul grand clm. individuel en pivot.
Mais, si je souscris pleinement à un final offrant des opportunités d'attaquer de loin, j'ai opté pour des arrivées au sommet aux pentes plus accentuées.
Par rapport aux dernières rumeurs (Rifugio Calvanico, Mortirolo-Trivigno vers Aprica, et un final inédit sur les hauteurs de Sauze d'Oulx pour la pénultième), ma première impression fut négative :
- arrivées au sommet trop roulantes
- un seul final en descente
- absence de "vertical"
- pas de grande étape de haute montagne (Aprica me fait penser à certaines étapes vers Morzine via Roselend-Saisies-Aravis-Colombière et le seul Joux-Plane, en substitut du Mortirolo, comme col vraiment dur et sélectif).
Dans la colonne "positif", je partage l'opinion de Freddy concernant la recherche d'enchainements choisis pour obliger les attaques de loin (Aprica, Cervinia et Sestrières) en dernière semaine.
Je ne qualifie pas les montées terminales dans le Valtellina ou le Val Chisone comme des "sommets". Ceux-ci se limitent donc à 4 (Toscane, Molise, Trentin, et Val d'Aoste). Plus "raisonnable".
Le choix d'un seul gros chrono (bien situé) est judicieux. Son impact sera supérieur à la Dordogne-Tour 2014, et plus favorable aux spécialistes.
Sur base d'info "Cicloweb", la deuxième partie du passo Serra se ferait "très petit braquet" avant un final "tortueux". J'inscris cette étape en positif au meme titre que La Spezia, également "cassante" dans les derniers kilomètres.
Enfin, quel "jouissance" de pouvoir "admirer" une carte de grand Tour "100% intra muros" avec peu de transferts.
Une étape en moins en Ligurie (4 c'est trop !) remplacée par la jonction Campanie-Adriatique et cela aurait encore eu plus de "gueule".
Au glogal, je revois un peu à la hausse mon impression première.
Mais, d'un point de vue "sportif", l'absence d'une grande étape de haute montagne avec arrivée en descente (deux ans de suite sans le "coeur" des Dolomites), et d'un vertical-final me donnent bien des regrets ...
Ciao.
| André | mardi 07 octobre 2014 om 11h58
Bonjour,
Merci Thomas pour cet article, plus facile de lecture que le site officiel !
Je relève trois points positifs :
- un long chrono vraiment plat (pas comme l'année cette année ou encore sur la Vuelta) : des écarts sont à prévoir et cela obligera forcément les moins bons rouleurs, qui préfèrent souvent ce genre de course au Tour de France, à prendre des risques.
- Je pensais à une montée est du Mortirolo, on a droit au côté ouest, qui offrira une belle sélection avec un parcours très usant auparavant.
- Breuil-Cervinia, montée à éviter, elle n'avait rien donné en 2012, sur le Tour du Val d'Aoste cette année avec St-Pantaleon avant non plus. Mais dans un contexte de 3e semaine où c'est l'avant-dernière possibilité pour tout tenter, et avec un St-Barthélémy irrégulier avant le tout, la course pourrait se décanter plus facilement.
Sinon, l'impression est vraiment négative :
. le Giro nous avais habitué à une belle étape vallonnée (déjà absente cette année), nous n'en avons pas : Fiuggi est ratée. Sur une étape longue et plus dure en 2011, une arrivée au sprint avait eu lieu, ce sera malheureusement pareil l'année prochaine ! Monte Serra, très dur, mais peut-il jouer un rôle si isolé ? Imola, alors que le départ était parfait, le circuit avec cette petite bosse rompt le rythme.
. Hormis les étapes d'Aprica, de Breuil et de Sestrieres, que des courses de côte sont à prévoir. Je retiens aussi 2011 où les favoris n'avaient pas bougé dans le Finestre vers Sestrieres, mais seulement dans les 5 derniers km, tout comme dans le Zoncolan cette année, pour tenter de tels coup, il faut encore avoir de la force la veille de l'arrivée.
. Et même dans les étapes difficiles, on ne retient aucun enchaînement de plusieurs cols.
Vers Verbania, pour répondre à Olivier qui s'interrogeait ailleurs, la rampe de Piancavallo, après le monte Ologne, est de 2.7 km à 8.8% environ, ce qui permet de rallonger considérablement la montée finale.
Je doute que cette montée seule soit suffisante, et c'est bien dommage, puisque c'est la seule arrivée en descente.
Le problème de ce parcours est le manque d'enchaînement et de possibilités pour attaquer de loin (Daone trop loin de l'arrivée à la Madonna di Campidoglio), et le relatif manque de pourcentage qui pourrait permettre aux grosses formations de contrôler la course pour leurs grimpeurs-rouleurs.
Bonne journée
| Aurélien M. | mardi 07 octobre 2014 om 14h46
@André #2 : Enfin, quel "jouissance" de pouvoir "admirer" une carte de grand Tour "100% intra muros" avec peu de transferts. => pour le Giro c'est en effet suffisamment remarquable pour être dit (et même écrit dans le titre de mon article :)) qu'il y a peu de transferts. Néanmoins, la petite excursion suisse ne vous a sans doute pas échappé ?!
@Aurélien M. : Merci Thomas pour cet article, plus facile de lecture que le site officiel ! => je me suis fait la même remarque en préparant l'article, probablement pour me rassurer sur le fait que le temps (important) passé dessus était bien utile ;-). Ton remerciement me reconfirme donc cette impression et ça fait toujours plaisir :).
| Thomas Vergouwen | mardi 07 octobre 2014 om 15h53
Bonjour Thomas.
Lugano : je me demandais si quelqu'un ..."relèverait".
Fatale distraction ! Mea maxima culpa (je me confesserai !).
Je suis en désaccord (présentation officielle) sur la qualification de certaines étapes.
"Bombarder" Vicenza et meme La Spezia (étape très interessante) de moyenne montagne est excessif. Vallonnée-accidentée serait plus adapté.
Madonna di Campiglio haute montagne ? Excessif comparativement à Campitello Matese voire Verbania (le Segletta est plus difficile que le prometteur Daone ou la cote qui surplombe la station mondaine de la Brenta).
Haute montagne devrait etre réservé aux trips de haute altitude ou étapes avec minimum un col HC.
Autre chiffre qui me laisse perplexe : 43000m d'élévation.
Jadis des Giri/Tours de plus de 25000m étaient considérés comme (très) montagneux.
Tours 1990 et 1991 respectivement 17500 et 16500m de dénivellation.
Avec l'informatique qui intégre les 89m d'écarts entre le km 46 et le km 97 d'une étape de plaine on "frise" le ridicule.
Ciao.
| André | mercredi 08 octobre 2014 om 11h52
@ André : Tour 1991, là vous prenez le pire du pire des années Leblanc!
Concernant ce Giro, on va dire que c'est Giro peu montagneux. Si cela avait été un Tour, on l'aurait qualifié de montagneux ou d'assez montagneux.
Beaucoup ont critiqué à de nombreuses reprises les parcours du Giro, on va voir ce que va donner cette édition 2015 un peu new-look. J'adore l'étape du Finestre personnellement.
| Dom | mercredi 08 octobre 2014 om 23h17
Ce qui est vrai c'est que avant quand on calculait le denivele d'un Tour on prenait juste les montees des principaux cols, desormais la moindre variation d'une etape de plaine est integree et on se retrouve avec des etapes plates avec 2 bosses de 4eme categorie qui ont des deniveles de 500m ou plus.
Ce Giro a l'air bien different des precedents, deja car il manque un cronoscalata, ensuite parce qu'il reste quasiment en Italie, une rarete ces dernieres annees. Le chrono de 60km va faire beaucoup de degats chez les purs grimpeurs. Ca confirme que sauf orgie de chrono sur le Tour, un gars comme Rolland ne fera pas le Giro cette annee car il prendra quasiment 10 minutes sur ce chrono.
| Yoshi45 | jeudi 09 octobre 2014 om 01h48
Bonjour,
André, je n'avais pas relevé votre phrase, mais il faut dire que Lugano/Melide est tellement proche de la frontière que 20 km de course en Suisse n'est même pas choquant !
Forcément, ça change radicalement du Tour avec ses 3 étapes (3.5 pour l'année prochaine) hors des frontières tout les deux ans (ou plus couramment si affinité).
Yoshi45, 10 minutes au chrono ? Peut-être pas non plus.
Pour juger de la participation, nous devrions attendre le 22 vu qu'aucune information ne ressort concernant le (ou les ?) chrono(s) et la montagne sur le Tour cette année.
Je ne dirais pas non plus qu'il s'agit d'un Giro peu montagneux, mais plutôt qu'il s'agit d'un Giro normalement montagneux, mais mal tracé !
Je pense que malheureusement RCS Sport a eu la mauvaise idée de partir du principe que seules les courses de côtes compte, alors autant ne jamais surcharger les étapes (même principe que pour la Vuelta ; après tout cette année, seul Rolland tentait de partir de loin constamment quand le tracé était favorable), tout en réfléchissant sur la possibilité des attaques lointaines (bosse dure - bosse finale facile) Pour offrir des renversements de situation. Je ne suis pas sûr que ce soit la solution quand on observe les équipes des grands favoris avec leurs équipiers qui seraient leaders dans certaines équipes du WT mais ils cherchent des solutions : c'est louable, et j'espère pour eux que ça marchera, sinon le meilleur favori dans le chrono serait en bonne voie pour remporter l'épreuve.
Ils ont aussi compris que la moyenne montagne devenait du coup un terrain moins maîtrisable. Mais là-dessus, le parcours est raté, sauf vers La Spezia ou la bosse finale pourrait être fatale à quelque-uns. Ils auraient dû offrir ce terrain après une première partie montagneuse pour éviter l'attentisme que nous aurons à coup sûr !
Bonne journée
| Aurélien M. | jeudi 09 octobre 2014 om 11h15
Tout à fait d'accord à la reflexion avec Aurélien.
Le fait d'avoir repoussé toute la haute montage à la fin, ça va générer une course d'attente pendant 2 semaines vraisemblablement. A suivre...
| Dom | jeudi 09 octobre 2014 om 15h15
@8, meme si ca n'est pas 10 minutes ca sera 7 ou 8 minimum. Rolland est un coureur que j'apprecie et qui est un tres bon grimpeur, mais qui aura toujours une tare immense en chrono. Les seules fois ou il arrive a limiter la casse c'est quand le chrono est vallone et pas trop long, comme sur le Giro 2014 ou Grenoble 2011. (sans parler de son superbe cronoscalata). Sur quasiment 60 bornes en grande partie plates il va se faire demonter non seulement par les specialistes mais pas les grimpeurs qui limitent bien mieux la casse en CLM.
Apres, dans tous les cas si il y a un CLM par equipe ca lui donne un handicap vu le niveau honteux d'Europcar dans cet exercice. Si Rolland va au Giro, ce sera, sauf fait de course, pour viser les victoires d'etape car il sera loin au general avant cette fameuse 3eme semaine.
Mais perso, je trouvele schema de ce Giro plus humain.
| Yoshi45 | vendredi 10 octobre 2014 om 19h01
Et bien, moi, je le trouve très intéressant comme parcours, avec un certain nombre d'étapes accidentées, voir même de moyenne montagne... qui vont encourager les attaques. Étant donné que les favoris et leurs équipes ne peuvent pas cadenasser la course sur autant d'étapes, sur les deux premières semaines, ils seront bien obligés de répondre aux attaques des "seconds couteaux" et d'animer la course bien avant la dernière semaine de "haute montagne".
Quant au débat de savoir si les favoris vont attaquer avant la montée finale ou attendre les derniers kilomètres, cela dépend de tellement de paramètres et pas seulement du profil de l'étape, que cela rend le débat futile. Pour autant, avec le profil des différentes étapes, je serais vraiment étonné qu'il n'y ait aucun leader qui attaque avant la dernière ascension, surtout si des coureurs comme NIBALI ou CONTADOR sont au départ de ce GIRO 2015.
Vraiment, je suis impatient de voir ce Tour d'Italie 2015, qui pour moi est annonciateur de belles bagarres tout au long des trois semaines de courses.
Manu
| tatamix1972 | samedi 18 octobre 2014 om 13h05