mardi 20 octobre 2015 à 19h02

article mis à jour le 27 octobre 2015 avec les vidéos de la présentation officielle !

Aujourd'hui, le parcours du Tour de France 2016, 103ème édition de la Grande Boucle, a été présenté au Palais des Congrès par Amaury Sport Organisation (A.S.O.). Un parcours de 21 étapes comprenant 2 contre-la-montre individuel dont un en montée qui demandera aux coureurs qui visent une bonne place dans le classement général d'être aux prises quasiment tout le long !

Un beau parcours avec pas mal d'inédit, c'est celui qu'a signé A.S.O. pour l'année 2016. Découvrons-le plus en détail !

Christian Prudhomme : "en voilà du changement de perspective ..." !

Dans l'introduction du parcours de la 103ème édition du Tour de France, Christian Prudhomme, son directeur, a écrit quelques mots pour mettre en avant la nouveauté du parcours de cette édition. Le passage probablement le plus juste et le plus intéressant dans cette introduction est celui sur la montagne : Christian PrudhommeLe cyclisme est amoureux de la montagne et du spectacle produit par les grimpeurs. Nous sommes pour autant convaincus que les massifs intermédiaires fournissent bien davantage que des indications : ils font la sélection. Nous le constaterons dans le Cantal, mais aussi un peu plus tard dans le Jura, lorsqu'il s'agira de jouer aux fêlés du col du Grand Colombier. Entre-temps, le séjour pyrénéen, qui se présente comme en 2015 avant les Alpes s'étendra sur trois étapes mêlant les innovations à la tradition. Avec le dernier acte, qui cumule en réalité autant les dénivelés que les virages, nous formulons une promesse d'éblouissement garantie par la présence quasi permanente du mont Blanc. Les paris sur le Maillot Jaune seront ouverts côté Suisse à Finhaut-Emosson mais encore pour le retour du chrono en montagne entre Sallanches et Megève et, pourquoi pas, dans l'ultime descente qui fera plonger les coureurs sur Morzine, à 24 heures de l'arrivée ?
En voilà du changement en perspective ...

Le Tour de France 2016 en chiffres

Comme d'habitude, la présentation du parcours d'un Grand Tour commence par son analyse en chiffres et bien évidemment le Tour de France 2016 ne déroge pas à cette règle !
  • 103ème édition du Tour de France dont la première édition a eu lieu en 1903
  • 3.519, c'est le nombre de kilomètres cumulés des 21 étapes du Tour de France 2016 avant homologation
  • 232 et 113, c'est en kilomètres la distance de la plus longue (Saumur > Limoges) et de la plus courte (Chantilly > Paris) étapes en ligne du Tour de France 2016 (les contre-la-montre faisant respectivement 37 et 17 kilomètres)
  • 9 étapes de plaine, 1 étape accidentée, 9 étapes de montagne dont 4 avec arrivée en altitude (Andorre Arcalis, Mont Ventoux, Finhaut-Emosson (CH) et Saint-Gervais Mont Blanc), 2 étapes de contre-la-montre individuel et 2 journées de repos pour 23 jours de Grande Boucle !
  • 16 sites et villes-étapes inédits :
    > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont (l'arrivée de la 1ère étape)
    > Saint-Lô (le départ de la 2ème étape)
    > Arpajon-sur-Cère (le départ de la 6ème étape)
    > L'Isle-Jourdain et le Lac de Payolle (le départ et l'arrivée de la 7ème étape)
    > Vielha (Val d'Aran) (le départ de la 9ème étape)
    > Escaldes-Engordany (AND) (le départ de la 10ème étape)
    > Bourg-Saint-Andéol et la Caverne du Pont-d'Arc (le départ et l'arrivée de la 13ème étape)
    > Villars-les-Dombes (Parc des Oiseaux) (l'arrivée de la 14ème étape)
    > Culoz (l'arrivée de la 15ème étape)
    > Moirans-en-Montagne, petit village de 2.300 habitants (le départ de la 16ème étape)
    > Bern (CH) (l'arrivée de la 16ème et le départ de la 17ème étape, ainsi que le lieu du deuxième jour de repos)
    > Finhaut-Emosson (CH) (l'arrivée de la 17ème étape)
    > Megève (l'arrivée de la 18ème et le départ de la 20ème étape)
    > Chantilly (le départ de la 21ème et dernière étape)
  • 3 , c'est le nombre de pays étrangers visités lors de ce Tour de France 2016 : en quittant la France, les coureurs visiteront l'Espagne, l'Andorre et la Suisse
  • 54 kilomètres de contre-la-montre individuel (37 + 17)

Le Grand Départ du Tour de France 2016 dans la Manche

Philippe BasComme le disait Philippe Bas, le président du conseil départemental de la Manche, jamais le Tour de France n'aura autant circulé dans un seul département (435 kilomètres parcourus avec 3 villes de départ, 2 villes d'arrivée et 110 communes traversées), malgré les 23 visites du Tour de France dans le passé !

Voici le programme du Grand Départ dans la Manche :
  • mercredi 29 juin 2016 : ouverture de la permanence d'accueil et du centre de presse au Pôle Hippique-Haras national de Saint-Lô
  • jeudi 30 juin 2016 : présentation des équipes du Tour de France 2016 à Sainte-Mère-Eglise
  • samedi 2 juillet 2016 : 1ère étape - Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont
  • dimanche 3 juillet 2016 : 2ème étape - Saint-Lô > Cherbourg-Octeville
  • lundi 4 juillet 2016 : 3ème étape - départ à Granville


Le Grand Départ : La Manche en vidéo

Le parcours du Tour de France 2016 en détail

Regardons maintenant le parcours du Tour de France 2016 plus en détail, en passant en revue les 21 étapes une par une :

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samedi 02 juillet 2016 - 1/ Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont - 188 km

Comme on le sait depuis presque un an, la première étape du Tour de France 2016 prendra son départ au Mont-Saint-Michel, qui formera un très beau décor pour le départ de cette première étape, après avoir accueilli pour la dernière fois le Tour de France en 2013 à l'occasion d'un contre-la-montre qui se terminait devant la merveille de l'occident.

L'étape sera plat sur 188 kilomètres et à l'arrivée ce sera donc un sprinteur qui débarquera en premier à Utah Beach, la plage de débarquement du 6 juin 1944 sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont.

dimanche 03 juillet 2016 - 2/ Saint-Lô > Cherbourg-Octeville - 182 km

Pour Saint-Lô ce sera une petite première de recevoir le Tour de France, en l'occurrence pour le départ de la 2ème étape. Alors que l'étape se déroulera principalement sur le plat en longeant la côte ouest jusqu'à Cherbourg-Octeville, l'arrivée inédite au sommet de la Côte de La Glacerie de 3 kilomètres avec une pente allant jusqu'à 14% pourrait faire un premier tri parmi les candidats à la victoire finale ou sinon du moins parmi ceux qui ambitionnent la victoire d'étape ce deuxième jour ! Il se peut donc que le premier Maillot Jaune pris au sprint la veille passe sur les épaules d'un autre coureur à l'issue de cette étape.

Côte de la Glacerie

lundi 04 juillet 2016 - 3/ Granville > Angers - 222 km

Entre Granville et Angers se déroulera la deuxième étape la plus longue de ce Tour de France, mais ce ne sera pas la plus difficile. Les battus du premier jour pourraient donc à nouveau tenter leur chance au sprint devant l'hôtel de ville d'Angers !

mardi 05 juillet 2016 - 4/ Saumur > Limoges - 232 km

La 4ème étape du Tour de France 2016 au départ de Saumur sera la plus longue avec ses 232 kilomètres mais comme il s'agit d'une étape de plaine à travers la Haute-Vienne, les sprinteurs seront en toute logique à nouveau à la fête à l'arrivée à Limoges qui sera en faux plat montant, à nouveau devant l'hôtel de ville.

Avec cette arrivée, et le départ le lendemain, le Tour de France fêtera les 80 ans de Raymond Poulidor qui sera encore tout de jaune vêtu, grâce à LCL, le partenaire du Tour pour qui il travaille.

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mercredi 06 juillet 2016 - 5/ Limoges > Le Lioran - 216 km

La 5ème étape connaîtra donc aussi son départ à Limoges et passera par Saint-Léonard-de-Noblat chez Raymond Poulidor, avant de se diriger vers Le Lioran.

Avant d'y arriver, les coureurs auront à monter le Pas de Peyrol (Puy Mary) (^ 1.589 m / 5,4 km à 8,1%) avec ses deux derniers kilomètres d'ascension à 12% et après la descente de celui-ci ils enchaîneront tout de suite avec la montée du Col de Perthus (^ 1.309 m / 4,4 km à 7,9%) et avant d'accéder au lieu d'arrivée dans la station du Lioran ce sera le Col de Font de Cère (^ 1.294 m / 3,3 km à 5,8%) qui restera à gravir.

Comme l'expliquait Christian Prudhomme, ce sera une suite ininterrompue de montées et de descentes pendant les 50 derniers kilomètres et les favoris devraient donc commencer à se montrer dès cette 5ème étape !

Le profil de la 5ème étape

jeudi 07 juillet 2016 - 6/ Arpajon-sur-Cère > Montauban - 187 km

La 6ème étape se déroulera entre Arpajon-sur-Cère dans la banlieue d'Aurillac et Montauban sur un parcours "casse-pattes" mais avec un final très roulant et il s'agira de la dernière chance des sprinteurs de remporter une étape avant d'entrer dans les Pyrénées.

vendredi 08 juillet 2016 - 7/ L'Isle-Jourdain > Lac de Payolle - 162 km

Comme vous le savez depuis plusieurs mois maintenant puisque vous avez pu suivre au fur et à mesure la découverte du parcours du Tour de France 2016 sur velowire.com, la règle non écrite de l'alternance des massifs montagneux n'est pas respectée entre 2015 et 2016 car comme cette année, le Tour de France 2016 commencera par les Pyrénées avant de se rendre dans les Alpes !

Et c'est cette 7ème étape au départ de L'Isle-Jourdain qui permettra d'entrer dans les Pyrénées avec comme unique difficulté de l'étape le Col d'Aspin (^ 1.490 m / 12 km à 6,5%). Après la descente de ce col il restera alors encore quelques hectomètres à monter vers l'arrivée au Lac de Payolle.

Le profil de la 7ème étape

samedi 09 juillet 2016 - 8/ Pau > Bagnères-de-Luchon - 183 km

Entre le départ à Pau, qui sera exceptionnellement donné non pas au Palais Beaumont comme ces dernières années mais au pied du monument "le Tour des Géants" au Bois Louis, et l'arrivée à Bagnères-de-Luchon, les coureurs commenceront l'étape doucement, jusqu'à Luz-Saint-Sauveur après une soixantaine de kilomètres. C'est alors là que commencent les difficultés qui seront au nombre de 4, avec le Col du Tourmalet (^ 2.115 m / 19 km à 7,4%), la Hourquette d'Ancizan (^ 1.564 m / 8,2 km à 4,9%), le Col de Val Louron-Azet (^ 1.580 m / 10,7 km à 6,8%) et enfin le Col de Peyresourde (^ 1.569 m / 7,1 km à 7,8%) dont la descente mènera les coureurs vers la ligne d'arrivée qui a été traversée deux fois victorieusement par Thomas Voeckler en 2010 et 2012 avant qu'il ne soit battu par Michael Rogers en 2014.

Le profil de la 8ème étape

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dimanche 10 juillet 2016 - 9/ Vielha (Val d'Aran) (ES) > Andorra Arcalis (AND) - 184 km

Pour la 9ème étape on quittera alors la France, avec un départ en Espagne, à Vielha dans le Val d'Aran et une étape pour costauds. En effet, tout de suite après le départ les hostilités commencent avec la montée du Port de la Bonaigua (^ 2.072 m / 13,7 km à 6,1%) et après un passage dans la vallée jusqu'à Sort, les coureurs s'attaqueront alors à la montée du Col d'El Cantò (^ 1.721 m / 19 km à 5,4%). En passant par La Seu d'Urgell ils entreront alors en Andorre et montent via Andorre-la-Vieille vers la Côte de la Comella (^ 1.347 m / 4,2 km à 8,2%). Ils enchaînent ensuite directement sur la montée du Col de Beixalis (^ 1.796 m / 6,4 km à 8,5%) avant de s'attaquer à la montée finale vers Arcalis (^ 2.240 m / 10,1 km à 7,2%).

Le profil de la 9ème étape Le profil de la 9ème étape

lundi 11 juillet 2016 - R1/ Andorra

Après 9 jours de course, les coureurs auront alors l'occasion de se reposer pour la première fois de cette Grande Boucle, en Andorre !

mardi 12 juillet 2016 - 10/ Escaldes-Engordany (AND) > Revel - 198 km

Le départ de la 10ème étape en Andorre sera donné à Escaldes-Engordany et pour quitter la principauté, les coureurs monteront alors le Port d'Envalira, qui sera le toit du Tour de France 2016 avec ses 2.409 mètres d'altitude. En direction de Revel les coureurs trouveront sur leur chemin la Côte de Saint-Ferréol à 6 kilomètres de l'arrivée qui peut servir comme rampe de lancement idéal pour un baroudeur qui pourra enlever cette étape !

mercredi 13 juillet 2016 - 11/ Carcassonne > Montpellier - 164 km

La 11ème étape prendra son départ de la Cité Médiévale de Carcassonne et les coureurs se dirigeront vers Montpellier où les arrivées se déroulent habituellement au sprint et il y a donc de fortes chances que ce soit à nouveau le cas en 2016.

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jeudi 14 juillet 2016 - 12/ Montpellier > Mont Ventoux - 185 km

Le lendemain ce ne sont pas du tout les sprinteurs qui seront à la fête lorsque l'étape prend son départ de Montpellier car lorsqu'ils arrivent à Bédoin ils vont devoir monter en cette journée de fête nationale le Mont Ventoux (^ 1.912 m / 15,7 km à 8,8%).

Le profil du Mont Ventoux

vendredi 15 juillet 2016 - 13/ Bourg-Saint-Andéol > La Caverne du Pont-d'Arc (contre-la-montre individuel) - 37 km

Après l'arrivée difficile au Mont Ventoux, ce sont les jambes de chacun des coureurs individuellement qui vont devoir parler car un contre-la-montre individuel sera au programme entre Bourg-Saint-Andéol et La Caverne du Pont-d'Arc, une réplique de la grotte Chauvet qui a ouvert ses portes en 2015. Le parcours en Ardèche n'est pas tout plat : 6 kilomètres à 5% au début, une quinzaine de kilomètres sur le plat, une descente technique vers les Gorges de l'Ardèche et enfin une montée de 3 kilomètres à 5%.

Le profil de la 13ème étape

samedi 16 juillet 2016 - 14/ Montélimar > Villars-les-Dombes (Parc des Oiseaux) - 208 km

La 14ème étape sera une étape de transition au départ de Montélimar et les sprinteurs qui ont pu correctement ménager leurs efforts dans le contre-la-montre de la veille auront le plus de chance de remporter cette étape au bout de la longue ligne d'arrivée devant le Parc des Oiseaux à Villars-les-Dombes.

dimanche 17 juillet 2016 - 15/ Bourg-en-Bresse > Culoz - 159 km

Au départ de Bourg-en-Bresse pour la 15ème étape du Tour de France 2016, les sprinteurs n'auront aucune prétention puisqu'après une 20aine de kilomètres ils seront déjà en pleine montée du Col du Berthiand (^ 780 m / 6 km à 8,1%). Mais ce n'est pas tout puisqu'ils monteront également le Col du Sappel (^ 794 m / 8,8 km à 5,6%) ainsi que le Col de Pisseloup et le Col de la Rochette, avant de s'attaquer à la montée du Grand Colombier (^ 1.501 m / 12,8 km à 6,8%) dont la descente les plonge vers la ligne d'arrivée à Culoz mais après un premier passage ils s'attaquent à nouveau à cette dernière montée, cette fois-ci par les Lacets du Grand Colombier (^ 891 m / 8,4 km à 7,6%) avant de redescendre vers l'arrivée !

Le profil de la 15ème étape Le profil du Grand Colombier

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lundi 18 juillet 2016 - 16/ Moirans-en-Montagne > Bern (CH) - 206 km

La 16ème étape donnera alors un peu de "repos" aux purs grimpeurs mais sans pour autant complètement simplifier la tâche aux sprinteurs. En effet, si l'étape entre Moirans-en-Montagne et Berne en Suisse se déroule dans les nombreuses vallées du Jura, la bosse dans le final urbain pourrait briser les rêves des sprinteurs qui n'auront pas encore eu l'occasion de remporter d'étape jusqu'ici.

mardi 19 juillet 2016 - R2/ Bern (CH)

La deuxième journée de repos se déroulera alors à Berne en Suisse.

mercredi 20 juillet 2016 - 17/ Bern (CH) > Finhaut-Emosson - 184 km

Au départ de Berne les coureurs commencent doucement leur descente vers le sud mais c'est dans la partie finale que les choses se corsent, avec la montée du Col de la Forclaz (^ 1.445 m / 13 km à 7,9%) et la montée finale vers le barrage d'Emosson à Finhaut (^ 1.960 m / 10,4 km à 8,4%).

Le profil de la 17ème étape Le profil de la fin de la 17ème étape

jeudi 21 juillet 2016 - 18/ Sallanches > Megève (contre-la-montre individuel) - 17 km

Après cette étape montagneuse en Suisse, ce sera un effort individuel qui est au programme au retour en France, mais toujours montagneux. En effet, entre Sallanches et Megève (qui n'avait jamais auparavant reçu le Tour !), le Tour de France annonce le retour du contre-la-montre en montée sur la Grande Boucle avec la Côte de Domancy (^ 810 m / 2,5 km à 9,4%) suivie par la montée vers la Côte des Chozeaux (^ 1.219 m) avant la descente vers la ligne d'arrivée à Megève qui se trouvera à 1.095 mètres d'altitude.

Le profil de la 18ème étape

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vendredi 22 juillet 2016 - 19/ Albertville > Saint-Gervais Mont Blanc - 146 km

En restant dans la région (et surtout en y retournant pour l'arrivée), l'étape au départ d'Albertville, ville Olympique, une nouvelle étape de montagne se dessine. Au programme de celle-ci on trouve le Col de la Forclaz de Montmin (^ 1.157 m / 9,8 km à 6,9%), le Col de la Forclaz de Queige (^ 870 m / 5,6 km à 7,8%), la difficile Montée de Bisanne (^ 1.723 m / 12,4 km à 8,2%) et enfin, après un passage par Megève, la montée finale vers Saint-Gervais Mont Blanc à une altitude de 1.372 mètres après une montée de 9,8 km à 8%.

Le profil de la 19ème étape Le profil de la 19ème étape

samedi 23 juillet 2016 - 20/ Megève > Morzine - 146 km

L'avant-dernière étape du Tour de France 2016 prendra son départ également à Megève, comme si c'était pour s'excuser de ne jamais avoir visité la station et présentera à nouveau un profil assez montagneux.
En effet, 146 kilomètres séparent les coureurs de l'arrivée à Morzine qui sera jugée après les montées du Col des Aravis (^ 1.487 m / 6,7 km à 7%), (passage au Grand-Bornand), Col de la Colombière (^ 1.618 m / 11,7 km à 5,8%), le Col de la Ramaz (^ 1.619 m / 13,9 km à 7,1%) et enfin le Col de Joux Plane (^ 1.691 m / 11,6 km à 8,5%).

Cette étape formera également le décor pour l'Etape du Tour, la cyclosportive organisée par A.S.O. sur le parcours de l'une des étapes du Tour !

Le profil de la 20ème étape Le profil de la 20ème étape


Voici le parcours de cette étape en vidéo 3D :

dimanche 24 juillet 2016 - 21/ Chantilly > Paris Champs-Elysées - 113 km

La toute dernière étape du Tour de France 2016 connaîtra bien évidemment son arrivée aux Champs-Elysées à Paris, mais la particularité de cette étape est le départ au nord de la capitale, pour la première fois depuis 1984 (Pantin). Cette fois-ci ce sera depuis le château de Chantilly.
Le peloton entrera Paris depuis l'ouest pour ensuite suivre l'Avenue de la Grande Armée, descendre vers la Seine par l'Avenue Marceau, suivre les quais avant de tourner et de passer devant le Musée du Louvre et retrouver les 8 tours de circuit habituel !

Les étapes du Tour de France 2016

Ci-dessous vous trouverez la liste des étapes du Tour de France 2016 dans un tableau qui ressemble étrangement à celui que velowire.com vous avait déjà communiqué ces derniers jours et semaines, sur la base des rumeurs !


samedi 02 juillet 2016 1/ Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont 188 km
dimanche 03 juillet 2016 2/ Saint-Lô > Cherbourg-Octeville 182 km
lundi 04 juillet 2016 3/ Granville > Angers 222 km
mardi 05 juillet 2016 4/ Saumur > Limoges 232 km
mercredi 06 juillet 2016 5/ Limoges > Le Lioran 216 km
jeudi 07 juillet 2016 6/ Arpajon-sur-Cère > Montauban 187 km
vendredi 08 juillet 2016 7/ L'Isle-Jourdain > Lac de Payolle 162 km
samedi 09 juillet 2016 8/ Pau > Bagnères-de-Luchon 183 km
dimanche 10 juillet 2016 9/ Vielha (Val d'Aran) (ES) > Andorra Arcalis (AND) 184 km
lundi 11 juillet 2016 R1/ Andorra
mardi 12 juillet 2016 10/ Escaldes-Engordany (AND) > Revel 198 km
mercredi 13 juillet 2016 11/ Carcassonne > Montpellier 164 km
jeudi 14 juillet 2016 12/ Montpellier > Mont Ventoux 185 km
vendredi 15 juillet 2016 13/ Bourg-Saint-Andéol > La Caverne du Pont-d'Arc (ITT) 37 km
samedi 16 juillet 2016 14/ Montélimar > Villars-les-Dombes (Parc des Oiseaux) 208 km
dimanche 17 juillet 2016 15/ Bourg-en-Bresse > Culoz 159 km
lundi 18 juillet 2016 16/ Moirans-en-Montagne > Bern (CH) 206 km
mardi 19 juillet 2016 R2/ Bern (CH)
mercredi 20 juillet 2016 17/ Bern (CH) > Finhaut-Emosson 184 km
jeudi 21 juillet 2016 18/ Sallanches > Megève (ITT) 17 km
vendredi 22 juillet 2016 19/ Albertville > Saint-Gervais Mont Blanc 146 km
samedi 23 juillet 2016 20/ Megève > Morzine 146 km
dimanche 24 juillet 2016 21/ Chantilly > Paris Champs-Elysées 113 km

La carte du Tour de France 2016

Voici la carte officielle du Tour de France 2016 :
La carte du Tour de France 2016

Le parcours du Tour de France 2016 en 3D vidéo

Photos et vidéos de la présentation du Tour de France 2016

Vous pouvez trouver une sélection de photos de la présentation du Tour de France 2016 dans la rubrique photos dédiée. Découvrez par ailleurs ci-dessous les vidéos de la présentation officielle du Tour de France 2016. Toutes ces vidéos sont disponibles en HD, donc n'hésitez pas à choisir la meilleure qualité pour les regarder !

L'introduction par Jean-Etienne Amaury : retour sur les faits marquants de l'année 2015

Commençons d'abord avec l'introduction de Jean-Etienne Amaury, président du groupe Amaury, qui revient sur les faits marquants de l'année 2015, en parlant notamment de l'équipe MTN-Qhubeka et plus particulièrement de Daniel Teklehaimanot, avant de parler de la diffusion du Tour de France à la TV en France et à l'international et sur les média numériques, mais aussi du Tour du Yorkshire.


Son discours était suivi par la vidéo résumé du Tour de France 2015 en quelques très belles images :

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L'introduction par Christian Prudhomme et Philippe Bas

Ensuite, il était temps de passer la parole à Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, qui commence par présenter l'identité visuelle du Tour de France 2016 à laquelle vous pouvez contribuer sur tdfpassion.fr ! Dans cette vidéo, vous trouverez également le discours de Philippe Bas, le président du conseil départemental de la Manche, qui présente le Grand Départ du Tour de France 2016 dans la Manche !

La présentation en détail du parcours du Tour de France 2016 par Christian Prudhomme

Il était alors enfin temps de présenter en détail le parcours du Tour de France 2016, après un petit clin d'oeil de Christian Prudhomme qui a parlé des cartes "un peu olé olé" du Gruppetto et de Sporza et de la carte "très bien documentée" de velowire.com :-).

door Thomas Vergouwen
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162 commentaires | 61720 vues

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Commentaires

Il y a actuellement 162 commentaires !
  1. Merci. Tres interessants les etapes en Savoie/Suisse, a cotè d'Italie: on ira!

    | aria | mardi 20 octobre 2015 om 19h38

  2. Voici la liste des cols:
    LIMOGES – LE LIORAN
    Pas de Peyrol (1588m, 5km à 8.3% avec 2km à 12.7%) 2e
    Col de Perthus (1309m, 4.5km à 8.5%) 2e
    Col de Cère (1300m, 6km à 4.9%) 3e

    L'ISLE JOURDAN – LAC DE PAYOLLE
    Col d'Aspin (1489m, 12.1km à 6.5% dont 5km à 7.8%) 1e

    PAU – BAGNERES DE LUCHON
    Col du Tourmalet (2115m, 18.8km à 7.5%) HC
    Hourquette d'Arcizan (1564m, 4.5km à 6.9%, 1.5km de déscente + 3km à 6.1%) 2e ?
    Col de Val Louron-Azet (1580m, 10.7km à 7.3%) 1e
    Col de Peyresourde (1569m, 7.7km à 7.9%) 1e

    VIELHA VAL D'ARAN – ANDORRA ARCALIS
    Puerto de la Bonaigua (13.6km à 6.3%) 1e
    Col del Canto (18.3km à 5.6%) 1e
    Alto de la Comella (4.3km à 7.9%) 2e
    Col de Beixalis (12.5km à 6.5% avec 3km à 12.8%) 1e
    Andorra Arcalis (9.3km à 7.8% avec 3km à 9.7%) HC
    ESCALDES-ANGORDANY – REVEL
    Port d'Envalira (SHD, 2407m, 26.2 km à 5%) 1e
    Côte de Saint-Ferréol (397m, 1.9km à 6%) 3e

    MONTPELLIER – MONT VENTOUX
    Mont Ventoux (1912m, 20.8km à 7.5km) HC

    BOURG-EN-BRESSE - CULOZ
    Col de Berthiand (782m, 6km à 7.8%) 2e
    Col de Sappel (798m, 7.5km à 5.8%) 2e
    Col de Pisseloup (968m, 6.4km à 5%) 3e
    Col de la Rochette (1112m, ) 3e
    Côte d'Hotonnes (965m, 4.2km à 5.7%) 2e
    Col du Grand Colombier (12.8km à 6.8%) 1e
    Lacets du Grand Colombier (7.5km à 8.6%) 1e
    BERNE – FINHAUT-EMOSSON
    Côte de Saanenmöser (1278m, 6.7km à 4.4%) 3e
    Col des Mosses (1445m, 12.6km à 4.2%) 2e
    Col de la Forclaz (1527m, 12.5km à 8%) HC
    Finhaut-Emosson (1960m, 10km à 8.6) HC
    ALBERTVILLE – SAINT-GERVAIS MONT BLANC
    Côllet de Tamié (957m, 11.3km à 5.7%) 2e
    Col de la Forclaz de Montrin (1150m, 8.3km à 7.1% dont les 3 derniers à 10.1%) 1e
    Col de la Forclaz de Queige (870m, 6.8km à 6.9%) 2e
    Montée de Bisanne (1723m, 13km à 8%) HC
    Le Bettex (1372m, 11.6km à 6.7%) 1e

    MEGEVE – MORZINE
    Col des Aravis (1487m, 7km à 6.9%) 2e
    Col de la Colombière (1618m, 11.8km à 5.8%) 1e
    Col de la Ramaz (1619m, 14km à 7%) 1e
    Col de Joux Plane (1691m, 11.6km à 8.6%) HC

    bravo Thomas voor het vele werk!

    | TOVAC | mardi 20 octobre 2015 om 20h17

  3. Je le sentais quand meme venir ce chrono en Savoie.

    Sinon, tres beau parcours, complet, rythme. Avec ce aprcours, le spurs grimpeurs ont une vraie chance de fair eun bon classement. Les Francais si ils arrivent en forme.... ou pas a 10 minutes au pied du col d'Aspin, auront une carte a jouer.

    | Yoshi45 | mardi 20 octobre 2015 om 20h18

  4. C'est un bon parcours.

    | Laurent | mardi 20 octobre 2015 om 20h21

  5. Tres beau parcours. Mais aussi la peurté de controle de Mannschaft "Sky" qui pourrait bloquer un tel audacieux traject

    | Peckstadt Marc | mardi 20 octobre 2015 om 20h22

  6. Thomas, il y a un petit problème dans l'article, la présentation du samedi 16 et du dimanche 17 ont été fusionnés. Du coup, nous n'avons aps la fin de l'un ni le début de l'autre ;).

    Merci pour ce résumé, bravo pour les recherches qui se sont avéré compliquées pour ces derniers jours, mais j'avoue avoir crié de surprise et de joie devant ma télé lorsque j'ai vu apparaître les pointillés après Sallanches!

    | Mrmoving | mardi 20 octobre 2015 om 20h27

  7. Félicitations à Thomas qui réussit, une nouvelle fois, un quasi sans-faute.

    C'est un réel plaisir de participer, chaque année, à cette course à la carte.
    Quant au parcours, je crois que tout a été dit : je rejoins globalement la petite synthèse de Nico73 sur l'ancien article (p. 1226) qui résume assez parfaitement ma pensée. Il est absolument évident qu'une inversion Megève/St Gervais allait de soi. C'est d'ailleurs le gros point noir du parcours :

    Un chrono indiv. en côte jusqu'au Bettex, puis une étape Albertville-Megève avec le Bisanne en juge de paix. Avec l'itinéraire moisi d'ASO, il est clair que l'étape du Bettex sera court-circuitée et que tout se jouera dans l'ascension finale. Si c'est le Bettex qui gênait pour un chrono, alors on aurait même pu tracer un chrono indiv. autour de Sallanches sur 15 kms (par Domancy).

    Globalement, c'est un bon et beau parcours, bien que trop montagneux dans sa globalité. Entre le Ventoux et Emosson, il y a clairement une étape en trop, une arrivée en trop, ou quelques cols en trop. Par ailleurs, ASO doit avoir une enseigne Boulevard d'Arcalis, sinon je n'y comprends plus rien. De même, j'aurais préféré une escalade du CG par Virieu (plutôt que par Lochieu) et une arrivée directe, sans l'étrange boucle proposée par ASO.

    Les + :

    - Le Grand Départ, plutôt avenant.
    - La première semaine, qui porte décidemment la « patte » Prudhomme (et ce malgré Arcalis), est globalement bien gérée et alterne les types de profils. Je n'ai pas le souvenir d'une première semaine (disons jusqu'au samedi soir pour cette année) gâchée par Prudhomme.
    - Les étapes du Lioran, de Luchon (le classique revisité), et de Morzine, toutes très bien dessinées, toutes sublimes, toutes très prometteuses.
    - Le kilométrage d'épreuve individuelle (54), enfin digne d'un GT.
    - Le chrono ardéchois, dans un coin sympa.
    - Culoz et le CG sur la carte du Tour, c'est toujours excitant.

    Les - :

    - Le nombre d'étapes dédiées à la haute-montagne : il y en a une de trop, largement.
    - Arcalis.
    - Le nombre de cols. Prudhomme en annonce 28 mais c'est sans compter Cère, Mosses, Tamié, voire Domancy/Chozeaux qui, à une autre époque, aurait pu prétendre au 2C.
    - L'étape du Bettex, qui aurait dû se terminer à Megève.

    Les « ? » :

    - L'enchainement Comella/Beixalis : suffisant pour faire péter avant l'autoroute Arcalis ?
    - L'étape du CG : que vaut cette « boucle » made in ASO ?
    - Le final à Emosson : mieux que la purge du Dauphiné ?
    - Des étapes destinées aux "purs" baroudeurs ?

    | thibaut | mardi 20 octobre 2015 om 20h56

  8. le parcours est une agréable surprise, j'aime bien mais ce n'est pas au niveau du Giro 2016, il y a beaucoup de "+" mais je manque une étappe baroudeurs et une étappe de style Liège-Bastogne-Liège, et ma critique la plus importante : pas de +2000m en Alpes, ça devient plus intéressant avec moins d'oxygène je trouve et là-haut ça donne aussi des très belles images, je manque une étappe avec quelques cols +2000m comme le Giro a fait

    | Kris G | mardi 20 octobre 2015 om 21h29

  9. Voila c est fait
    Etape avec arrivée à Payolle: la descente de l'Aspin dans ce sens(6kms) pourquoi? oui pour l'évacuation vers Bagnères de Bigorre très facile (ainsi que la montée des bus vers le site d'arrivée. Etape pour Sagan
    Dommage pour l'Aubisque, peut etre en 2017, à moins que Th. Gouvenou soit fâché avec.
    Je maintiens la descente de la Hourquette coté Est est dangeureuse dans ce sens(J.F. Pecheux n'était pas pour)
    Merci à lui d'avoir tracé son dernier tour en gros, les détails étant fait par Mr Gouvenou.
    L'étape Pau Luchon ne sera pas spectaculaire par la facilité de ces cols de 1ere que seront Hourquette et Azet, le Peyresourde aussi (Contador sur la dernière descente)
    Vielha Arcalis enfin de la montagne, Froome si une équipe le soutient, Quintana, Rodriguez et plutôt Contador ou/et Majka, ceux ci s'ils osent attaquer ensemble Mr froome (il sera bien un jour inquiété)
    Voila pour les Pyrénées, les reste de la partie montagne étant moins connu par moi, je vous laisse la décrire.
    Merci à tous de nous avoir depuis plusieurs semaines fait découvrir ce tour 2016, vivement le tour 2017 en découverte....lol
    Quand à vous, Pierre Lacou, Beyrède reste et restera une route forestière sur sa majorité, étroite dans le sens est ouest avec d'énorme travaux de réfection. Il en est de même pour le positionnement du public, vous peut être.
    Voila, nous reviendrons en 2016 pour le tour 2017, j'aurais plus de temps d'étudier avec vous les parcours.
    Merci pour tout ces bons moments de découverte avant tout.
    Sens tour 2017, Alpes Pyrénées, Perpignan/Ax les Thermes; Saint Girons/Peyragudes; Montréjeau/Pau( Aubisque? j'aime pas dans ce sens)
    Allez à plus

    | frederique | mardi 20 octobre 2015 om 21h58

  10. @tous
    Je trouve ce parcours plutôt bien tracé.

    Mon grand regret, c'est cette absence de haute-altitude dans le massif alpin, ce qui devient récurrent depuis 2011 et je n'espère pas pérenne dans les années à venir, les cols alpins au programme 2016 s'apparentant plus par endroit aux cols pyrénéens voir à ceux du Cantal...avec tout le respect que je leur porte, moi qui ne suis capable de ne monter qu'un seul col au cours une sortie vélo :) et encore quand j'avais le temps d'en faire

    je veux bien croire qu'il est difficile de faire mieux autour de Megève/Saint-Gervais mais ASO pouvait peut-être programmer une de ces deux villes l'année 2017 ou 2018 et mettre Val d'Isère à la place cette année ou Tignes par exemple
    au lieu d'avoir 3 étapes et 4 nuits en Haute-Savoie on en avait une de moins et on rattrapait positivement le coup en année n+1 ou n+2

    Les + :

    1) une première semaine assez dynamique
    avec la 2ème étape menant à Cherbourg
    l'étape du Lioran dans le Massif-Central
    c'est d'ailleurs un des gros changements - positifs - de l'ère Prudhomme/Gouvenou

    2) les étapes casse-pattes du type Berne, le Lioran ou Culoz

    3) un schéma de Tour réalisé afin d'offrir le moins possible de temps morts et d'essayer de contre-carrer cette course trop souvent maîtrisée et cadenassée par l'équipe du leader

    4) le retour des descentes
    ça fait 3/4 ans que je fais partie de ceux qui réclament ce genre d'arrivées, censées, si les coureurs le décident, apporter à défaut de "romantisme" un peu de sel à la course
    enfin !
    merci Christian Prudhomme !

    Les - :

    1) l'affaiblissement du rôle déterminant - essentiel même - des Alpes depuis le Tour 2011, comme évoqué plus haut
    OK il y a 4 étapes dans ce massif OK l'étape de Finhaut-Emosson peut être intéressante OK le CLM peut amener une dose de surprises et OK l'étape de Morzine est bien tracée, un peu à l'instar de celle de 2000 ou de 2006
    mais depuis le parcours de 2011, fortement propice à des escapades et à des odyssées, les organisateurs ont allégé le massif alpin, en donnant un rôle secondaire ou de prélude à ces cols >2000 m, les rares fois où le Tour a décidé de les emprunter.
    vous connaissez mes arguments je ne vais pas les répéter...
    Au delà du caractère historique de ces cols notamment pour le Galibier et des paysages qu'ils offrent, je suis quasi-persuadé que le train de la sky pourrait être mis en diffciulté si on arrivait en descente de l'iseran, de la Bonnette ou du Galibier par exemple
    ceci pour 2 raisons :
    - la longueur de ces cols, qui peuvent favoriser l'attaque des coureurs offensifs et user progressivement les coéquipiers du leader
    - le rapport oxygène/ altitude
    à une altitude 1500 mètres, le taux d'oxygène est de 86 %
    à une altitude 2000 mètres, le taux d'oxygène est de 81 %
    à une altitude 2500 mètres, le taux d'oxygène est de 77 %
    à une altitude 2750 mètres, le taux d'oxygène est de 75 %
    10 points de moins quand même
    on a vu par le passé des coureurs et des coéquipiers assez forts dans les altitudes autour de 1 500 - 1 700 m craquer dans les cols 2000+

    2) des régions trop souvent oubliées
    13 ans que le Tour de France n'a pas fait étape dans les Deux-Sévres et Bressuire par exemple, candidate malheureuse attend son "tour" depuis au moins 6 ans
    si je ne me trompe pas, le Pays-Basque n'a pas reçu la grande Boucle depuis 2006 et un départ de Cambo-les-Bains
    d'après mes infos, ce territoire pourrait être concerné par le Tour 2017 :)
    A suivre...

    A qui ce tracé peut-il convenir ?

    Bien entendu, il est trop tôt pour se lancer dans des conjectures.
    Mais il le dit d'ailleurs lui-même, Chris Froome dispose d'un tracé à la mesure de son talent et de ces aptitudes : "il faudra faire attention mais il me convient mieux qu'en 2015" avec notamment :
    - 2 CLM
    - des étapes comme Arcalis, le Ventoux et Finhaut où il ne se privera pas, s'il est au même niveau qu'en 2015, de fracasser la course.

    Il faudra le Contador 2009 ou mode Giro2015 et un très grand Quitana afin de battre Chris Froome.
    Je pense et je souhaite que Thibaut Pinot poursuive sa progression et qu'il soit le champion qui nous manque tant en France depuis trente ans sur un Tour. A ce titre, je peux concevoir que les organisateurs maintiennent un certain "quota" d'arrivées au sommets où il a peu d'égal dans le peloton. Je le situe personnellement juste derrière le trio. Il peut tirer son épingle du jeu s'il ne perd pas trop de temps dans les CLM et les descentes.

    enfin bravo à tous pour les investigations :)

    | davidc | mardi 20 octobre 2015 om 22h00

  11. le parcours est bon, propice à la course de mouvement, si les coureurs ne s'en saisissent pas, tant pis pour eux. oN SAIT que froome est imbattable sur un format course de cote , sprint court en montagne, ses adversaires doivent l'user en durcissant ou en l'attaquant loin de l'arrivée, de nombreuses étapes le permettent sur ce tour, s'ils ne le font pas ce sera à cause de la frilosité et du manque d'ambition qui caractérise certains champiosn (Quintana?), j'espère que nibali sera là car il n'hésite pas lui à attaquer à 50 km d el'arrivée, comme Contador, ce sont les deux coureurs que je respectent le plus......
    bref très beau parcours d'aso..

    | maziro | mardi 20 octobre 2015 om 23h04

  12. C'est marrant cette unanimité sur le parcours... Moi, j'ai beaucoup aimé les tracés depuis deux ans, je sais qu'ici ce n'est pas le cas, mais ici trop de râleurs ou de perfectionnistes qui voient tout sur le papier mais qui oublient parfois que ce sont les coureurs qui font la course... Nibali cette année a montré qu'on pouvait attaquer de loin avec tous ou presque les parcours... L'an prochain si ça se trouve, la course sera moins belle encore que cette année! A voir... Mais je m'enthousiasme moins que certains, j'aime beaucoup les clm de 2016, mais à part ça, pour le moment, y a rien de génial je trouve... A étudier de plus près...

    | cruchon | mardi 20 octobre 2015 om 23h16

  13. @ davidc
    Les alpes allegées? je ne comprends pas ta reflection? en quoi ces etapes alpestres sont elles allégées?4 etapes, un chrono en côte, des cols raides tels que la Forclaz,Emosson,La Forclaz de Montmin, le signal de Bisanne, le bettex, la ramaz , joux plane....avec de nombreux passages a plus de 10%,aux pourcentages traitres et irreguliers...en quoi est ce alléger le parcours?l'année la montée du Chaussy fut spectaculaire et la selection intense, pourtant il s'agissait la d'un col a l'altitude moyenne...a l'inverse le col d'allos n'a pas provoqué non plus une immense selection .Beaucoup d'etapes de ce tour de 2016 permettent plusieurs schéma de course et ce parcours n'avantage guère Froome avec tout ces enchainements de difficultés casse pattes mais plutôt Quintana, Contador ou Aru...et une étape telle que celle qui arrive a Morzine ou a Emosson, cela fait longtemps qu'il en aurait fallu plus dans les Alpes a mon sens.Et puis la haute Savoie est enfin mise en valeur et sera mise en avant dans toute sa splendeur, avec le massif du Mont Blanc en toile de fond,il y'a des cols superbes depuis le temps que Joux Plane aurait du être réemprunté ...

    Ah oui, et arriver a Val d'Isère ce ne serait pas spectaculaire, la route de l'Iseran est une autoroute par ce versant

    | arpettaz | mardi 20 octobre 2015 om 23h56

  14. Petite information en provenance d'outre Rhin : la municipalité de Dusseldorf doit prochainement voter pour ou contre le Grand départ du Tour 2017 à Dusseldorf. Peut-on en conclure que Dusseldorf tenait la corde après le désistement de Londres à la dernière minute ?
    Mais même si c'est le cas, rien n'est fait puisque le principal parti d'opposition (le cruellement nommé FDP) a déclaré qu'il voterait contre le projet, le parti au pouvoir (ne disposant pas de majorité absolue) serait donc dans une situation compliquée. Source : http://www.rp-online.de/nrw/staedte/duesseldorf/tour-de-france-2017-in-duesseldorf-fdp-stimmt-dagegen-aid-1.5482534 (en teuton, évidemment).

    A noter également que des rumeurs naissantes commencent à apparaître à propos d'une candidature du Futuroscope pour 2017. Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/vienne/poitiers/le-futuroscope-veut-accueillir-le-depart-du-tour-de-france-2017-833939.html

    | Freddy | mercredi 21 octobre 2015 om 00h22

  15. Trop peu de km contre la montre.Les organisateurs des trois grand tours,helas,ont declaré guerre au clm,depuis une dizaine d'anneés,sans aucune raison logique.Avec toutes ces etapes de montagnes,avec tous ces cols,il aurait fallu 2 clm de 45/50 km chacun.

    | pickett | mercredi 21 octobre 2015 om 00h26

  16. Un excellent parcours, sûrement le meilleur depuis longtemps, mais tout de même, il y aurait quelques petites choses à améliorer :

    Tout est parfait jusqu'au lac de Payolle.

    Pau-Luchon n'est pas mal tracée mais je ne vois pas l'intérêt de cette étape (à part pour le maillot à pois), je la remplacerais par une étape de plaine.

    Andorre OK. Arcalis est une montée sélective du fait de l'altitude et avec la Comella et Beixalis avant, ça peut faire très mal. C'est à mon sens LA vraie étape de montagne de longue haleine de ce Tour.

    Mont Ventoux-GC : bonne complémentarité. On pourrait préférer un placement du GC en juge de paix de son étape et un abordage par Virieu mais le tracé tel quel est intéressant : un coup peut partir à n'importe quel moment et je pense que si Froome tient le jaune après le Ventoux (ce qui est tout à fait possible voire probable), cette étape est exactement de celles qui pourraient le mettre en difficulté.

    Finhaut magnifique.

    Beau contre-la-montre mais en tout cela fait un peu court (le premier aurait pu être plus long et moins accidenté).

    Et enfin la doublette décisive, qui a néanmoins pour faiblesse le fait que tout risque de se jouer sur une montée seulement (Bettex & Joux-Plane). Mais finir un Tour sur une descente est très excitant. Après une telle accumulation de difficultés, un coureur en vue peut craquer tout près du but (comme Dumoulin sur la Vuelta et Voeckler en 2011), et c'est encore ce qu'on peut espérer de mieux pour l'émotion et le suspense.

    Bravo à ASO pour ce tracé très satisfaisant et somme toute assez atypique.

    | AT | mercredi 21 octobre 2015 om 00h48

  17. Bravo et merci Thomas.
    Very impressed with the accuracy of your forecasting which enabled us to plan our holiday before the official announcement.

    | Bill | mercredi 21 octobre 2015 om 02h47

  18. @arpettaz
    je préparerai une argumentation ce WE car pas le temps d'ici là
    déjà quelques arguments et je ne parle pas encore de la moyenne et de la médiane d'altitude des cols traversés :
    - l'étape Albertville-Saint-Gervais longue de 146 km n'est pas très difficile : le col de Bisanne est situé trop loin de l'arrivée... tu vois une attaque à la Andy Schleck sur ses pentes ?
    - le CLM de 17 km est bien tracé mais est-il assez long et assez dur pour creuser de gros écarts ?
    - d'autre part je pense qu'une déconcentration du nombre de cols/étape dans les Alpes nuisent à l'efficacité de ce massif sur la course
    on en rediscute

    @frederique
    j'avais tort pour l'aubisque
    il est permis d'y penser pour l'année prochaine, partant au moins du constat suivant : Bordeaux, des villes de l'agglo sud du Pays-Basque sont candidates et naturellement la ville de Pau cette fois pour être ville étape probablement ;
    attention et là il y aura débat le Tour 2017 peut tourner encore dans le même sens que cette année

    | davidc | mercredi 21 octobre 2015 om 08h06

  19. Bravo Thomas.pour tes infos car chaque année tu donne les bons tuyau sur les parcours du tour de france avant de voire le vrai parcours

    | philou | mercredi 21 octobre 2015 om 08h39

  20. @ Pierre LACOUE: Très satisfait de voir un inconditionnel de l'Artzamendi comme moi.

    Moi aussi, depuis des années, je rêve d'une chronoscalata à l'Artzamendi.
    Un peu difficile cependant pour la logistique (et la défense du site également), mais les italiens ont déjà procédé à ce type d'étapes dans le Giro en redescendant les vélos par hélicoptères. Allez, on rêve (mais pas trop quand même :-)).

    | Castabouin | mercredi 21 octobre 2015 om 09h06

  21. Selon Berner Zeitung la finale a Berne: Eigerplatz, Monbijoubrücke, Helvetiaplatz, Dalmazibrücke, Matte et Aargauerstalden au Stade de Suisse (arrivée)

    | barbote | mercredi 21 octobre 2015 om 10h49

  22. Alors @davidc
    Ton argumentaire est intéressant et permet de débattre, parce que évidemment , je ne suis absolument pas d'accord avec toi . mais cela reste une vision des choses personnelle.

    Argument numéro 1. l'étape du Bettex n'est pas assez dur et pourrais je imaginer une attaque type Andy schleck la dessus. Alors ma réponse est que cela dépend des configuration de courses.Si un coureur, au hasard Froome, Quintana, Aru...domine la course depuis Andorre, confirme au Ventoux et au Finhault, cela n'arrivera pas car tout sera plié,
    .si par contre tout reste a faire et qu'il n' y a pas de domination, je pense que oui, une étape de ce type peut permettre un renversement de situation.
    D'abord, pour (très) bien connaitre ma région d'ou je viens, ou j'ai roulé, ou j'habite, finalement le profil est trompeur, il y'a peu de faux plat tueur de mouvement. celui ci n'est situé qu'entre Flumet et Mégève, soit dix kilomètres...après c'est une descente, descente rapide vers la vallée,avant 5-10 km de plat et ensuite, le Bettex.

    Qu'avions nous en 2011?L'izoard, une descente vers Briançon et ensuite la montée vers le Galibier.et entre briançon et le pied du Galibier?Le terrible très très long faux plat du Lautaret qui , pour le coup est autrement plus décourageant que le petit faux plat entre Flumet et MéGève.En 2011 ce n'est pas le parcours qui a crée l'animation de l'étape mais bel et bien un coureur, dans une situation particulière de course.

    De même le lendemain de l'étape du Galibier...et si on regarde, ok il y'a eu le Galibier mais la descente en faux plat entre le Lautaret (encore) et le Bourg d'Oisan fut justement ce qui condamna l'offensive de Contador.

    Ce qui compte a mon sens ce n'est pas l'altitude des cols mais leur placement, et en ce sens, ce tour 2016 sera quasi parfait.

    Au cas par cas, je dirais que la montée de Bisanne est aussi dure que l'Izoard, avec ses grands % et que le Bettex est nettement plus pentu et irrégulier que le Galibier face Sud donc, oui bien sur , cette étape permet, comme en 2011, une course de mouvement si la situation de course est favorable.

    Et puis je dirais que ce n'est peut être pas le but premier de cette étape ,qui est est d'un type inédit .elle permet de donner des chances égales aux grimpeurs, aux baroudeurs, aux protagonistes du classement général , a ceux qui visent le maillot a pois.L'étape type propice aux renversements de situation c'est celle du Colombier , ou bien alors celle de Morzine.

    Argument numéro 2 : le chrono en côte sera t'il assez dur?

    Encore une fois, sur un parcours plus édulcoré j'aurais répondu non.Pour moi le parcours évident de ce chrono ça aurait été sallanches-Bettex. Dans ce cas tu fais arriver l'étape de Bisanne a Mégève et tu rends de cette manière le signal de Bisanne décisif .Ou alors tu fais arriver le chrono en côte du côté de Plaine Joux.
    Mais vu la difficulté du parcours je dirais que ce profil est très bien trouvé car il met tout les hommes forts à égalité.Un Tom dumoulin peut gagner en haut a Mégève ...mais un Froome ou un Contador en ont la possibilité aussi , tout comme un Quintana. Aru et Pinot limiteront les dégats.
    le point fort de ce chrono c'est d'alterne pourcentages élevés sur Domancy pourcentages roulants ensuite, la plaine avant le col.
    Mais la cerise sur le gateau a été de remettre des % avant l'arrivée finale, autrement dit on monte juste au dessus de Mégève par du 8% avant de redescendre.

    argument 3. ok la déconcentration ce col dans les Alpes nuit à leur difficulté...Mais de quelle déconcentration parles tu? sur 4 étapes il y'a 12 cols...et sur trois étapes en lignes il y'en a 11 soit une moyenne de quasiment 4 cols par étapes.Ces cols ont pour beaucoup des pourcentages élevés...et puis j'ai l'impression qu'il y 'a une patte Gouvenou très claire .

    A l'époque de Pescheux, il y'avait ce canevas type 1 er massif, deuxième massif,avec le deuxième massif mis très en avant,Avec Gouvenou j'ai l'impression qu'il y'a un premier massif très conséquent , un deuxième massif important ( en 2014 ce fut les Alpes, la cela sera le Ventoux et le Jura) et un Troisième massif bouquet final qui alterne arrivées au sommet , étapes pour baroudeurs et arrivées en descente, ce qui semble être le cas pour 2015.

    Et puis en cours une fois, je ne vois pas en quoi arriver a Morzine serait moins difficile que d'arriver à Val d'Isère.

    | arpettaz | mercredi 21 octobre 2015 om 13h27

  23. Cette année les coureurs n'auront pas d'excuses , une course de mouvement est possible sur ces étapes, le tracé je le répète permet de nombreuses opportunités, ce qui n'était pas le cas l'an dernier je trouve à part pour l'étape de la toussuire....
    : luchon, culoz,saint gervais, je vois déjà trois étapes pour lancer des grandes manoeuvres, loin de l'arrivée..

    | maziro | mercredi 21 octobre 2015 om 17h24

  24. Bonjour à tous,

    Petite introduction général pour commencer. Je m'attendais à un parcours dans cette esprit mais en faite pas totalement. Certaines choses m'ont étonnées et ont donc influencées mon avis bien plus positifs qu'espérer. Je ne serais pas aussi positif que Linkinoto et Pierre qui ont d'autres méthodes d'évaluation (théorie) que moi. C'est pour cela que je vais m'efforcer d'avoir un œil objectif sur le parcours.

    ***je laisse mes prédictions de cols entre parenthèses ;) ainsi que les étapes prédites (sur le modèle de Thomas).

    Mont-Saint-Michel - Utah Beach

    Un étape comme depuis certaines années, dévouée aux sprinters. C'est bien surtout qu'ils seront que rarement à l'honneur, et lorsqu'il le seront ce sera souvent après de grosse étape.

    Saint-Lô – Cherbourg-Octeville

    Une arrivée de costaud, c'est sûr, mais je sais le potentiel que possédait encore Cherbourg pour agrémenter l'étape de quelques côtes en amonts. L'issue semble trop être un sprint en côte de 1km. Dommage car il n'y a pas d'étape aussi marquante sur cette première semaine (Sheffield / Huy / Ajaccio / Calvi et les pavés). Seul Cherbourg fait office dans cette première semaine d'étape un peu de la ''peur''. En effet, j'exclue Le Lioran qui est pour moi dans une autre catégorie (pré-montagne).

    Granville – Angers

    Que dire de plus ? Il en faut.

    Saumur – Limoges

    Je ne connais pas vraiment le tracé final et je préfère attendre mai-juin pour un avis définitif.

    Limoges – Le Lioran (Pas de Peyrol – Chazelles)

    Assurément une des ''petites'' de cette première semaine ! Le final Peyrol-Pertus-Font de Cère s'imposait. Pourquoi l'éviter après l'avoir fait en 2011 ? (Vinokourov ?) ASO a fait le bon choix, et je les félicite. (Up aussi pour le Font de Cère au lieu de Cère)

    Arpajon-sur-Cère – L'Isle-Jourdain

    Ok. Même si apparemment le chemin emprunté n'est pas le plus beau pour le ''Tour de la France''. J'avoue que ce n'est pas un élément de jugement essentiel pour moi. Important certes.

    Montauban – Lac de Payolle ((Palomières))

    Contrairement à certains, je voulais voir l'arrivée par Bigorre ! En effet, le final est certes bien moins dur mais je trouve qu'il était très particulier et très ouvert. Ce qui pouvait être pas mal avant une première grosse étape de montagne. Ici (et malgré le final en descente : une déjà ! ;), nous allons avoir les premières appréhension de la montagne avec un montée sèche. Le risque est de voir une première attaque de Froome ? :) Je n'y crois pas beaucoup. Ce serait plutôt le genre d'étape ou soit l'échappé va au bout, soit une équipe se sent l'audace de programmer un sprint des montagnes.
    Le fait aussi le montée l'Aspin, le fameux,donne un effet de ''non-surprise'' dans une étape avec départ-arrivée un peu ''exotique'' pourtant. Dommage mais si pas mauvais.

    Pau – Loudenvielle (Balès – Peyresourde)

    J'avais donc vu faux quelques jours avant la présentation ;) Le Pau – Luchon est enfin revisité : alléluia ! Mais j'ai aussi envie de dire : quelle gâchis ! Deuxième arrivée en descente (!!) mais pourquoi maintenant et avant une arrivée en Andorre (Arcalis) qui promet d'être encore l'étape reine des Pyrénées ? On reproduit le schéma trop les schémas des dernières où les Pyrénées arrivaient en premier. Dans chacun de ces cas, la première étape offrait des écarts, la seconde du repos, la troisièmes des escarmouches. Et le plus souvent, cela est dû à l'organisateur avec le symptomatique Plateau de Beille remplacé par la similaire montée d'Arcalis (dur, haute, ''longue'' mais isolée !). D'où mon penchant pour étape ''sprinter'' vers Payolle. L'aspect psychologique est important prendre en compte lors qu'on tracé un Tour réel et dédié à certains coureurs du moment.
    Cependant, car je vois arriver les détracteurs, il y a tout les éléments pour faire une très belle étape. Mais cela reste pour moi du gâchis car elle aurait totalement sa place l'année prochaine pour une étape de montagne reine dans les Pyrénées. Mauvais timing pour moi.

    Vielha-Val d'Aran - Andorre-Pal (Bonaigua – Canto – Ordino)

    J'avais encore parier sur Pal. Mais non … ;) Et la Gallina mais j'y croyais moins. Au final, la Comella et Beixalis donne du piment à cette dernière montée. Malgré tout, pas de quoi changé mon avis que celle-ci, bien que dure (10 km à 7,2% / 2240m) et mieux amenée, ne soit pas le bon final pour clore un massif.

    Repos Lun 11

    Alors sur le repos, mon avis est … :)

    Andorre-la-Vieille – Revel (Envalira – Chioula)

    Transition stage.

    Carcassonne – Montpellier

    Sprinter stage. Montpellier : futur capital du sprint comme Bordeaux l'a pu l'être ?

    Montpellier – Mont-Ventoux

    L'étape qui m'a le plus étonné dans la présentation de Chrichri ! Et oui. Le Mont-Ventoux est et s'est créer un mythe (que j'ai d'ailleurs bien affronté en 1h38 cette été, si des personnes ont des comparaisons de mon ''petit'' niveau ?). Or durant ces 30 min de présentation, il n'y a pas eu plus de 30 secondes sur le sujet, alors que dans un autre temps (Tour) celui-ci aurait fait la Une ! Cela se ressent donc dans les médias, que ce soit avant et surtout après où le Ventoux devient une simple montée presque moins commenté que le Aspin > Payolle … J'ai envie de vous dire : tant mieux ! Si ASO veut créer d'autre mythe, c'est bien, car cela permet d'atténuer l'effet de ''peur'' de cette nouvelle étape.
    De même, sur la vue d'ensemble du parcours, je ne suis pas certains de l'intérêt du Ventoux. Encore que j'ai bien-sûr des choses à redire sur les Alpes et qui pourrait me faire changer d'avis.

    Contre-la-Montre Bourg-Saint-Andéol – Caverne de Chauvet

    Éviter l'ensemble des gorges pour réduire la distance est dommageable. Un des premiers gros point négatif pour ma part.

    Montélimar – Villars-les-Dombes

    Les Monts d'Or ? Oui bien-sûr, l'intérêt ? Faible, même si une étape de baroudeur n'aurait pas fait de mal.

    Bourg-en-Bresse – Culoz (Cuvery – Richemond – Grand-Colombier)

    Que nous a pondu ASO ? Un Sarennes + Montervier version 2016. Un beau coup de communication en soit ! Mais c'est tout l'intérêt de cette étape qui arrive dans un ''bled'' …
    Comment enjoliver une région autour d'un point centrale avec 1 ou 2 forces ? Et bien avec une belle figure de style ! ''Les lacets du Grand-Colombier'' … ça pète plus que ''la moitié du Grand-Colombier par Culoz'', non ?
    A noter l'approche du GC, qui me rappelle les Vosges 2014.
    Conçernant la vallée entre les deux derniers cols, je ne pense pas que ce soit mauvais pour la course, au contraire … Si ça ''pète'' cette fois-ci dans la montée, une course tactique est ouverte au équipe bien constitué et intelligente. (Cf étape 20 Vuelta 2015).
    Pour le versant oublié de Virieu, je déplore également (si pas de Biche!) , mais je pense que c'est peut-être aussi un signe pour l'avenir assez proche.
    ASO en garde un peu sous le pied ? ;)

    Oyonnax – Berne

    Transition stage.

    Repos Mar 19

    Berne – Finhaut-Émosson (Forclaz)

    Une très belle étape c'est certains, si prise individuellement. Dans son ensemble, attention à la course déjà clôturer après Pyrénées + Ventoux + Culoz et maitenant ces ''23 km à 8%''. On a pu voir cette montée en 2014 lors du Dauphiné mais Froome avait déjà fait tout péter au Béal. Attention a ne pas reproduire les mêmes erreurs. En espérant un même scénario final cependant.
    Mais belle arrivée que nous propose ASO, rien à redire là dessus.

    Ensuite, je fais une analyse groupée des dernières étapes. Et voici, ce que je voyais le 16 octobre dernier. (avant les derniers maj de Thomas)

    (18) Jeu 21 : Sallanches – Megève-Côte 2000 (Domancy – Mont-Saxonnex – Romme – Colombière – Aravis)
    (19) Ven 22 : Alberville – Saint-Gervais-Mont-Blanc (Roselend – Saisies – Amerands)
    (20) Sam 23 : Saint-Gervais-les-Bains – Morzine (Arâches – Ramaz – Joux-Plane)
    (21) Dim 24 : Chantilly – Paris Champs-Élysées

    Mais dans mon esprit je verrais aussi bien ça (et c'est plus logique) :

    (18) Jeu 21 : Sallanches – Megève (Domancy – Colombière – Croix-Fry – Epine - «Saisies»)
    (19) Ven 22 : Contre-la-Montre Individuel Megève – Saint-Gervais-Mont-Blanc 25 km
    (20) Sam 23 : Saint-Gervais-les-Bains – Morzine (Arâches – Ramaz – Joux-Plane)

    Donc glorifier moi pour le clm ! Non, il était bien-sûr logique et je ne suis pas le seul à l'avoir proposer, notamment à Thomas, dont je ne sais plus la réponse sur le sujet.

    C'est un des point noir pour d'ASO dans ce parcours. Le clm est bon (historique, compliqué à gérer niveau braquet et vélo). Le Bettex c'est très moyennasse et Morzine quoi faire de mieux même si je vais pas me plaindre (m'y étant inscrit et l'étape passant par les cols que je connais).

    Tout d'abord, je ne vais pas commencer par le clm. En effet, pour moi l'étape clé dans ma critique est bien-sûr celle de Le Bettex. La montée en deux partie est très dure, il est vrai. Cependant je ne peux que me taper la tête contre le mur quand je vois Bisanne et ensuite de très moche faux plat de Megève … Il était tellement plus sympathique de faire l'arrivée à Megève puis (car je préfère cette ordre là) de faire le clm Sallanches – Le Bettex toujours par Domancy.
    Je conçois cependant le problème logistique plus important qu'avec l'arrivée à Megève. Mais montée le Bettex l'autre versant du Dauphiné et laisser la D343 libre pour retourner sur Sallanches était si dure ? Je ne connais pas les contraintes ou impératifs exacts mais dans ma tête, il n'y avait pas d'autre choix possible. Peut-être que ASO a peur des vrais clm en côte comme on en voit souvent sur le Giro.

    Enfin, pour Morzine, la seul chose hyper positive est la fin des arrivées au sommet pour la dernière étape de montagne. Et ce, à l'image de parcours qui retrouve un nouveau souffle rien qu'avec ces 4 arrivées (5 avec Lioran) en descentes face des 4 arrivées au sommet (plus équilibrées)

    Voici donc le schéma que j'aurais voulu voir pour être clair :

    (18) Jeu 21 : Alberville – Megève (Tamié – Forclaz x 2 – Bisanne)
    (* Bravo à André et sa source des 3 Forclaz ! :)
    (19) Ven 22 : Contre-la-Montre Individuel Sallanches – Saint-Gervais-Mont-Blanc 20 km (Domancy – Bettex)
    (20) Sam 23 : Megève – Morzine (Chozeaux – Aravis – Colombière – Ramaz – Joux-Plane)

    Même cols, mêmes villes mais seul l'ordre change.

    Pour conclure voici les traditionnels + et - :

    ''+'' :
    l'équilibre descente-sommet
    L'arrivée en descente pour la première étape de montagne
    Le Pau – Luchon revisité
    L'approche d'Arcalis retravaillé (pire mais mieux)
    Le Lioran (car il y avait pire)
    Le Bisanne (!) : montée pour le futur j'espère
    L'étape de Culoz assez intéressante sur le papier (schéma de course peu expérimenté)
    Le rééquilibrage des clm (encore perfectible !)
    Le peu de médiatisation-comm' sur le Mont-Ventoux
    Le défi logistique et, je préfèrerais, sportif de Emosson.
    Voire la première semaine assez hétérogène (moins que les autres années mais toujours un +)
    Et l'Étape du Tour Megève – Morzine par le Grand-Bornand (ça c'est un + pour moi ;)
    ''-'' :
    Ce foirage vers Le Bettex après Bisanne (un affront : mais le seul presque !)
    Le Mont-Ventoux que j'aurais préféré voir remplacé par un Romme – Colombière ou Roselend – Bisanne
    Le calendrier des Pyrénées
    Le 37 km du gros clm augmentable à 45-50 au vu de la dose de montagne.
    L'étape de Morzine améliorable pour nous concepteur de parcours (Morillon-Les Esserts)

    En clair. Nous avions une ou deux références pour ASO : 2011 et surtout 2014 qui cependant allait en se dépérissant au fil du parcours.
    2016 : c'est un 2014 presque à l'envers. Un départ plus classique, un milieu de Tour encore améliorable et surtout un final plutôt à notre convenance. En effet, si certains étapes sont critiquables, je trouve que l'ensemble du parcours est bon ! Et dois permettre une belle course. Malgré le Ventoux et Le Bettex qui ne sont pas super bien pensés.
    Plusieurs étapes ont de vrais potentiels : Payolle / Luchon / Culoz / Morzine (fin de Tour … + apprentissage Quintana sur Froome version 2015) voire Arcalis (!) (vallée bien réduite).

    En effet, ce Tour va se jouer dans la montagne. Et au contraire de Thibaut, je ne pense pas qu'il y a trop de montagne, bizarrement … hein ;)
    Il n'y a pas de première semaine aussi décisive que les derniers 2-3 ans. Les Pyrénées risques d'être un peu escamotés (on verra …) car nous en fin de première semaine. Cependant la deuxième a du potentiel quand la troisième reste ouverte à différente course même si le parcours est largement perfectible. Je ressortirais donc bien la phrase type ''si les coureurs font la course, ils peuvent gommer les fautes du parcours, tout comme les surligner !''.
    Mais la matière est là !

    Je ressors de ce ''pavé'' un peu rincé mais avec un sentiment positif confirmé. Vivement juillet !

    13,95 / 20 ;) [15-16 si mon schéma de fin de course :)]

    | bapt77 | mercredi 21 octobre 2015 om 17h33

  25. Bonsoir.

    Belle analyse Linkinito.

    Oui, ce Tour est globalement meilleur que ces prédécesseurs.
    La charpente est bonne, plusieurs étapes réussies, recherche d'équilibre.
    C'est un motif de satisfaction.

    Quelques regrets.
    Dans les Pyrénées, il fallait alléger l'étape de Luchon, et proposer une approche plus audacieuse vers Payolle : Lançon/Azet/Ancizan par exemple.
    En direction de Culoz, ma préférence va nettement à Biche/Gd Co.
    Enfin, j'aurais coupé la "poire" en deux vers Morzine avec les montées de Romme et Esserts-Morillon aux cotés de Ramaz et Joux-Plane.
    En revanche, Forclaz/Emosson est un des plus beaux enchainements de fin d'étape depuis ... 1903 !

    Mon second motif de satisfaction est plus personnel.
    Jadis, avec René (longtemps que je n'ai plus vu de billet de sa part, ni ici ni ailleurs) puis d'autres, lorsque nous avons commis le grave péché de remettre en cause la "doctrine" et les "dogmes" de la plus grande organisation sportive annuelle mondiale (française de surcroit : Amaury Sport Organisation), nous n'avons recueilli que dédain, rejet, et mépris de la part des défenseurs de l'"orthodoxie".
    Qu'avaient-ils d'offensant ces parcours "blasphématoires" ?
    Une approche/recherche de villes arrivées/départs basée sur l'alternance géographique, s'appuyant sur régions et départements, aboutissants parfois dans des "bleds" du genre ... Culoz ou Moirans en Montagne.
    L'intégration de difficultés totalement inadaptées au Tour de France :
    PBF/Gd Co/Peguère/Ancizan/Sarennes/Mauselaine/Petit Ballon/Chevrères/Domancy/Bisanne !
    En attente (limitons-nous aux Pyrénées) de Beyrède (patience Pierre), Spandelles, Niclade, Couret, Saet, Arthaburu, Arnosteguy, Landerre, Hourcère, Arangaitz, Mortis, Carcanières, ... et en "priant" pour que le projet d'aménagement du Port d'Auila (18 km à 8,7%) ne tombe pas aux oubliettes.

    Bien sur, comme disait l'ancien pape Félix Ier (qui régna jusqu'en février 1987) : "le Tour répond à des impératifs constants".
    Mais, force est de constater que l'arrivée à la tete de la "curie" de Thierry Gouvenou aux cotés du souverain pontife Christ-ian Ier, a apporté un plus pour les cuvées 201(oups mieux vaut éviter de citer une année) ... numéros 101 et 103.

    Ciao tutti.

    | André | mercredi 21 octobre 2015 om 18h04

  26. Déjà 24 réactions mais j'ai l'impression que personne ne regrette Pescheux en fait?;)

    | Dom | mercredi 21 octobre 2015 om 18h12

  27. André

    Amen !

    René a commenté sur le ''grand sujet''.

    Dom

    L'ensemble vont dans le sens d'adouber l'évèque Gouvenou face à l'évêque Pecheux. La Bible de juillet ne demandait qu'à renouveler sa parole.
    Au diable l'ancien testament, vive le nouveau (bon 1 tercet sur 2 pour l'instant ...) !

    | bapt77 | mercredi 21 octobre 2015 om 18h46

  28. @André post 25
    Pour le Port d'Aula cela relève du voeu pieux/du pur fantasme! Il n'est absolument pas question d'"aménagement" sachant que d'1 part l'Espagne n'est pas interessé par cette liaison (de plus tt est à faire par leur versant) et que surtout ce col est situé au coeur d'1 vaste espace sauvage protégé. Laissons ce si bel endroit préservé de tte pollution, l'Ariège et particulièrement ce site, ce sont les Pyrénées que j'aime tant! Au 1er abord, ce coin paraît peu avenant,les vallées semblent tristes, mais que de lieux magnifiques à explorer, (mais ça se mérite!) en voiture par des rtes pas tjrs faciles, mais aussi à pied au prix de longues heures de marche. (Pas de gdes villes proches en +) le rêve pour qui comme moi aime la nature sauvage restée quasi intacte.

    | Daron44 | mercredi 21 octobre 2015 om 19h00

  29. Pour l'étape du Grand Colombier, le départ sera infernal. Le berthiand est très dur de ce côté et son approche est ponctuée de quelques talus indigeste. Ca peut peter d'entrée, sans soucis.

    | Gillou | mercredi 21 octobre 2015 om 21h45

  30. Ce parcours 2016 est très intéressant et varié .
    Comme le dit "Gillou" , l'étape dans l'Ain peut faire des dégâts mais pour les leaders si elle démarre sur un rythme soutenu .

    | T2D VILLARS | jeudi 22 octobre 2015 om 08h36

  31. Bonjour.

    Darron :
    Port d'Aulla :
    "Pur fantasme" :
    Le projet d'aménagement du Port d'Aula (versant en France uniquement) avec parkings et hotels au sommet semblait sur rail (malgré les réticences écologiques) en 2009/2010.
    Ce n'est donc nullement un fantasme.
    Que ce soit devenu plus difficile voire caduque dans le contexte financier actuel est d'autant compréhensible que cet investissement ne devait pas etre une priorité.

    Ne soyons pas naif. Si des coupes sombres doivent etre faites dans les budgets régionaux/départementaux, il n'en n'est pas moins vrai que toute relance devra s'appuyer aussi sur des investissements publics.

    Bapt :
    Effectivement, René a fait un peti "coucou", mais je n'ai encore repéré une analyse du nouveau "cru".
    Merci.

    Ciao.

    | André | jeudi 22 octobre 2015 om 10h58

  32. @André post 25

    Vous avez 1 article pour illuster vos propos? Car ça fait 10 ans que j'arpente l'Ariège, et pour parler avec les gens du cru, nul ne m'a tenu de tels propos.

    De plus, au col "parkings et hôtels" ds 1 lieu aussi sinistre avec ce vent froid que j'ai tjrs rencontré en haut! brrrr :D, et de surcroît, il n'y a pas de place!

    Bon j'arrête là, car on s'éloigne du sujet de l'article qui concerne le parcours du prochain Tour, et que je risque de me faire taper sur les doigts par Thomas! :D

    Amicalement :)

    | Daron44 | jeudi 22 octobre 2015 om 14h20

  33. Bonjour,
    Avant de donner mon avis sur le parcours je voulais répondre au message de Julien.

    Froome a gagné le tour de France 2013 a Ax 3 domaines et l'a ensuite écrasé au mont ventoux donc aucun suspens.
    Certes les autres équipes ont mal couru lors de l'étape menant a Bagnères de bigorre c'est une évidence mais dans tous les cas c'était de très loin le plus fort cette année la.

    Concernant 2015 c'est exactement la même chose il gagne a la Pierre st martin car c'est le N° 1 et malgré une soit disant petite baisse dans les alpes il gagne le tour sans trop de difficulté.

    Certes il est vrai que les autres équipes n'ont rien fait pour le mettre en danger ou elles ont tentés trop tard mais il est a l'heure actuelle au dessus de tout les autres coureurs.


    Les + :

    Enfin des arrivées en descente et un petit retour a la hausse du chrono.

    Les pyrénées depuis 2010 sont très bien tracées mieux que les alpes en dehors de 2011 et a un degré moindre 2016.
    Beaucoup de personnes critiquent 2011, mais circonstances ou non, il a pondu 1 étape de légende et une autre excellente dans le massif alpin.

    Les cols a 2000 M sont très important mais je penses que ASO ne veut plus réediter la perte d'un maillot jaune francais notamment pour cette année la.

    Beaucoup de nouveautés et c'est très bien pour l'avenir.
    Je trouves que le duo Prudhomme-Gouvenou nous sort de très belles choses.

    Moins d'arrivées au sommet et en cotes.

    Le retour des étapes avec enchainement de plusieurs ascencions.


    Les - :

    Trops de cols et quand j'entends certaines personnes tout site confondu taper sur les années 90 et 2000 j'ai envie de leurs dire 28 cols c'est énorme plus que l'ancien temps, heureusement qu'il n'y a plus de problèmes…

    Les tours montagneux ne consacre pas forcément un grimpeur,favoriser les francais c'est bien mais le coureur qui gagne le tour de France doit ètre complet car si il excelle que dans son domaine autant faire des tours pour grimpeurs sans chrono et mettre 30 ou 35 cols.

    - Après l'arrivée au lac de payolle il aurait fallu mettre une arrivée au sommet et faire par la suite une arrivée en descente car j'ai peur que l'étape de luchon ne soit escamoté.

    - Faire des chronos de 35 a 40 Km au nombre de 2 pour équilibrer avec la montagne.

    En terme de dénivellé c'est le tour le plus exigeant depuis 2013 ( 100 è ) et depuis 30 ans il est proche de 87 et 97.




    | Fred | jeudi 22 octobre 2015 om 15h10

  34. A mon tour d'exposer mon sentiment relatif au parcours du Tour 2016, dévoilé officiellement mardi. Il y a un peu plus d'un mois, sur ce site, j'exprimais certaines inquiétudes concernant le programme de ce tour: pas d'alternance, les arrivées en vallée, les courses de côte ou encore le tournicotage dans les Alpes.
    En définitive, mes craintes n'étaient qu'en partie fondées: cette concentration des étapes alpines dans le nord s'accompagne d'un rendu moche sur la carte et d'une haute montagne qui ne s'élève pas bien haut(quand je pense que le point culminant du Tour 2016 est Arcalis, on est en droit de crier au sacrilège!). Par ailleurs, les dernières rumeurs d'un grand départ du Tour en 2017 en Allemagne me confortent dans le regret de l'absence d'alternance pour 2016 car il y a de grandes chances que les Vosges soient positionnées très tôt lors du Tour 2017. Ce qui voudrait dire aussi que les Vosges seraient sans doute écartés du tracé 2018(on peut espérer les ribinous cette année-là)donc pour voir les Vosges positionnés en fin de Tour, il faudra attendre au moins 2019 comme je le craignais.
    En revanche, je suis ravi de voir les arrivées en descente réhabilitées(même si pas toujours bien positionnées) et les arrivées en côte un peu moins nombreuses que l'an dernier et bien réparties.

    Je détaille étape par étape mes appréciations:
    - Utah Beach: étape classique pour sprinteurs
    - Cherbourg: pour avoir eu l'occasion de sillonner le Cotentin l'an dernier, je confirme qu'il y avait mieux à faire que cette étape qui ressemblera beaucoup à celles de Mur-de-Bretagne et de Huy cette année à savoir une course de côte
    - Angers: pareil que Utah Beach
    - Limoges: peut-être un peu trop longue, il faudra espérer quelques petites côtes dans le final sinon l'étape risque d'être aussi ennuyeuse que celle de la veille
    - Le Lioran: belle étape de moyenne montagne bien tracée, une constante avec le duo Gouvenou-Prud'homme ces dernières années
    - Montauban: sans doute un nouveau duel entre sprinteurs et baroudeurs
    - Lac de Payolle: entrée en matière dans la montagne en douceur
    - Luchon: une belle étape mal placée donc risque d'escamotage, une autre constante du duo Gouvenou-Prud'homme quand il s'agit d'aborder les Pyrénées
    - Arcalis: étape similaire au Plateau de Beille en 2015, mal tracée avec encore une arrivée en côte isolée
    - Revel: là encore, vraie étape de transition entre montagne(Envalira) et plaine
    - Montpellier: étape pour sprinteurs, décidément pas trop mal servis dans ce Tour 2016
    - Ventoux: l'étape "cocorico" du 14 juillet, un peu de trop dans un tour déjà très montagneux(j'aurais bien aimé une montée du Vnetoux sous la forme d'un chrono mais il y a déjà des chronos difficiles dans ce parcours alors...)
    - Pont d'Arc: premier chrono du Tour qui gagnait à être rallongé, tant pis!
    - Parc des Oiseaux: dommage qu'une étape pour sprinteurs soit placée le WE et cette remontée de la Vallée du Rhône avant d'arriver en Suisse rend le tracé un peu bizarre
    - Culoz: étape jurassienne très musclée avec arrivée en vallée, ça me plait... je constate quand même que cette approche du Grand Colombier ne laisse personne indifférent, il y a les pro et les anti!
    - Berne: peut-être comme l'étape de Limoges à savoir un duel sprinteurs-baroudeurs à la faveur d'un final bosselé
    - Finhaut-Emosson: si le Tour n'est pas déjà joué à Arcalis ou au Ventoux, cette étape pourrait servir de cadre à une grande bagarre entre leaders
    - Megève: ce chrono en montée est une surprise, une agréable surprise! :-D
    - Saint Gervais: étape courte donc nerveuse au vu du tracé... je vois plutôt des baroudeurs s'illustrer ce jour-là
    - Morzine: étape reine du Tour selon moi, étape parfaite avec plusieurs cols réputés, le très difficile Joux-Plane et une arrivée en vallée... je suis ravi!!!
    - Paris: étape classique donc rien à dire

    En comparant ce parcours avec mon idéal de parcours, je considère qu'il y a une étape de montagne en trop(Ventoux), trop peu d'étapes accidentées ou pièges(à part Cherbourg et Revel, pas grand chose à se mettre sous la dent) et les sprinteurs me paraissent très bien lotis cette année(très rare de voir une étape de plaine le dernier lundi, même s'il y aura match entre sprinteurs et baroudeurs). Néanmoins, les organisateurs ont veillé à ce qu'il n'y ait pas plus de 2 étapes pour sprinteurs de suite ce qui est un bon point. 2 chronos, c'est dans la moyenne basse mais c'est déjà mieux qu'en 2015! Je suis très séduit par l'approche du Jura, moins par celle du Cotentin. Le quota de cols pentus est respecté avec Joux-Plane et le Grand Colombier. Je regrette qu'il n'y ait pas plus d'audace concernant les "dogmes" mais il fallait s'y attendre. Si les Pyrénées me déçoivent, je considère les étapes alpines très bien agencées.

    En résumé, les +
    - Le Lioran
    - Luchon
    - les chronos
    - Culoz
    - Morzine
    - les Alpes cru 2016 en général

    les -
    - Cherbourg
    - Arcalis
    - les Pyrénées dans l'ensemble
    - le Ventoux

    le ?
    Je ne sais pas trop quoi penser de Payolle, je ne sais pas trop à qui peut s'adresser cette étape, est-elle pertinente, le positionnement d'Aspin... je ne vois pas trop ce que ça peut donner

    | py-lou | jeudi 22 octobre 2015 om 16h44

  35. @fred : Voeckler aurait perdu le Tour meme s'il avait couru intelligement dans le Galibier. les cols de 2000m+ utilisables pour le tour sont rares (Iseran / Galibier / Izoard / Bonnette...) c'est pour cela que ASO ne peut pas y passer chaque annee. Mais a mon avis, dans le cyclisme moderne c'est le % et la longueur qui sont determinants. en dessous de 7%, les equipiers roulent devant et personne ne peut sortir. La tactique d'un traceur, ca doit etre d'eliminer les equipiers pour que les leaders osent s'expliquer.

    quelqu'un aurait il le trace exact de l'EDT entre le bas de la colombiere et le pied de la Ramaz ? le reste est facile a trouver, mais pour passer la vallee il y a plusieurs options. pour les pros je crains que ca soit une course en 2 troncons : dans les aravis, on envoie les equipiers matinaux, dans le chablais, les leaders qui jouent encore quelque chose (victoire ou podium) accelerent, et dans joux plane, sauve qui peut.

    | philippe | jeudi 22 octobre 2015 om 17h00

  36. Je lis de bombreuses critiques sur le positionnement de l'étape pau-luchon, je les trouve exagérés, je pense qu'on fait du cyclisme fiction à savoir que certains prétendent que les coureurs ne se livreront pas car il y a une arrivée en altitude le lendemain....peut être, mais peut être pas on est dans de la conjecture pure, on peut aussi imaginer qu'un leader aura perdu du temps dans les premières étapes et fera tout exploser dans le tourmalet....et oui on peut être positif...
    Ce qui compte c'est que cette étape offre une possibilité de course de mouvement ....les coureurs peuvent s'en saisir, s'ils ne le font pas ce sera à mon sens lié à la friilosité des tactiques modernes, et non pas au positionnement de cette étape....
    j'aurais été d'accord si on avait eu les 4 cols classiques avec des km de plaine entre chacun là, l'enchainement azet-peyredoudre est un terrain d'attaque...si les coureurs n'en font rien..c'est un autre problème et on ne peut pas le reprocher à aso

    | maziro | jeudi 22 octobre 2015 om 17h07

  37. Philippe,

    Je suis d'accord Voeckler aurait perdu le tour, d'ailleurs ses performances m'ont toujours laissé perplexe.

    Les cols a 2000 M dont le col du galibier ont toujours été régulièrement fait, concernant l'iseran et la bonette je suis d'accord, pour l'izoard cela dépend du tracé.

    Il est évident que dans le cyclisme moderne c'est le % qui compte et non la hauteur.
    Ce n'est pas pour autant qu'un grimpeur va gagner le tour de france notamment celui de 2016.

    Maziro,
    les coureurs sont attentistes et sélectionnent les étapes donc celle de luchon je l'éspère marchera mais ce n'est pas certain au vu du menu alpestre.

    | Fred | jeudi 22 octobre 2015 om 18h26

  38. Bonjour et merci à ce blog d'avoir mis en ligne tous les profils des étapes de montagne (contrairement au site du Tour pour le Lioran et le Ventoux) et d'avoir encore révélé le parcours bien avant l'annonce. Cette année a été plus difficile pour déterminer le parcours notamment en raison du tournicotage en Savoie et Haute-Savoie mais votre pari a encore été gagné !

    Contrairement à bien d'autres, moi je ne suis pas pleinement satisfait de ce cru 2016. Je trouve tout d'abord que ce tour est trop montagneux. Des super HC comme le Ventoux + le Grand Colombier + Signal de Bisanne + Joux-Plane dans un même tour c'est peut-être un peu indigeste. Il y aura toutefois moins d'arrivées au sommet qu'on le craignait au départ et c'est plutôt bien équilibré entre les arrivées en vallée et les arrivées en altitude. Ce tour est fait plus pour des coureurs endurants que puissants. Gare aux fringales ! J'aime en revanche beaucoup le parcours dans les Alpes qui apparaît novateur, ce qui n'est hélas pas le cas des autres massifs.

    On commence en Normandie et comme les années précédentes, les punchers seront récompensés. Ce sera cette année le cas à Cherbourg.
    La moyenne montagne apparaît dès les premières étapes avec le Pas de Peyrol grimpé par le versant le plus dur, celui du Falgoux avec du 10 à 15 % dans les derniers kilomètres, comme en 2004, mais cette fois-ci l'étape est bien mieux tracée (Saint-Flour 50 km après, c'était du gâchis). On s'attendait à ce que les coureurs viennent de Murat, ils viendront du col de Perthus et de Saint-Jacques des Blats et ce n'est pas plus mal. Pour les prochaines années, sur des tours un peu moins montagneux, il faudrait tout de même songer à revaloriser un peu plus le Massif Central, par le col du Béal entre autres.

    Passons maintenant aux Pyrénées. L'arrivée à Payolle après le col d'Aspin grimpé par son versant ouest peut contribuer à revaloriser ce dernier col qui n'est d'habitude qu'un passage dans les Pyrénées sauf pour le Tour 2008. L'étape suivante Pau-Luchon est assez classique sauf pour la Hourquette d'Ancizan grimpée par son versant le plus bucolique et inédit sur ce côté il me semble. Mon premier vrai mécontentement vient de l'étape suivant en Andorre, pourtant bien tracée. Il est bien que le Tour revienne en Andorre mais si c'est pour toujours finir à Arcalis, cela n'a pas de sens. Arcalis a déjà accueilli le Tour en 1997 et 2009 alors que les stations de Pal et Arinsal auraient été possibles. Pal n'a accueilli qu'une fois le Tour en 1993, Arinsal jamais tous comme les autres stations plus éloignées.

    Mais le foutage de gueule le plus important, c'est le Ventoux qui non seulement ne s'imposait pas dans un tour si montagneux, ne sera encore précédé d'aucun col, et qui surtout sera encore grimpé par Bédoin ! Les rumeurs disaient donc vrai. Bédoin a sur le Tour de France une primauté écrasante comme si on ne pouvait pas grimper le Géant de Provence par Malaucène ou Sault. A moins que ce ne soit les maires de ces dernières communes qui ne veulent pas du Tour de France mais là j'en doute. L'unique fois que le versant de Sault fut grimpé sur le Tour, c'était en 1965 ; l'unique fois qu'il y a une arrivée au Ventoux par Malaucène c'était en 1972 ! Il y a bien eu une arrivée à la station du Mont Serein en 2008 mais c'était sur le Paris-Nice. Et si par Sault, il est long mais pas difficile, par Malaucène il est moins régulier que par Bédoin mais cela reste un vrai hors-catégorie ! Le Ventoux est l'un de mes cols préférés et j'en ai marre qu'ASO ne le résume qu'à un seul versant.

    Quant au Grand Colombier, je ne sais pas ce que les favoris en feront mais les deux versants les plus durs sont inexploités. Je pense que dans le futur on aura des déceptions avec le Grand Colombier. Les organisateurs ne semblent pas prêts à tester la directissime ni même le versant d'Anglefort. Il est vrai qu'en 1978 ou 1979, des coureurs avaient mis pied à terre sur le Tour de l'Avenir mais aujourd'hui les vélos sont plus légers et avec des roues arrières de 11 vitesses. Je ne sais pas si les coureurs pro peuvent rouler en pédalier compact. Le triple-plateau, je n'ai jamais vu chez des pros. Sur le Giro, ils grimpent le Monte Zoncolan, sur la Vuelta l'Angliru qui sont plus durs que le Grand Colombier. Bon à part ça, le Grand Colombier, même grimpé par Lochieu, comprend quelques passages à 14-15 % tout de même ! Mais les favoris prendront-ils le risque de craquer ensuite dans les lacets du versant de Culoz ? Gare à la chaleur tout de même dans les falaises au-dessus de Culoz si le temps est sec.

    Mais les derniers jours Savoie, Haute-Savoie et en Suisse sont bien meilleurs, et changent des cols traditionnels de la Maurienne. Il y a déjà le beau final col de la Forclaz, barrage d'Emosson testé en 2014 sur le Dauphiné. Après Verbier en 2009, je crois qu'il ne manque plus que Champéry pour explorer la Suisse proche de la frontière. Avec un contre-la-montre en côte le jour suivant entre Sallanches et Mégève, ce Tour plaira plus à un grimpeur qu'un grimpeur-rouleur. Et l'étape de Saint-Gervais innove encore avec le signal de Bisanne. Personnellement, je ne pensais vraiment pas que le Tour y passerait. C'est inespéré. Bien que le signal ne sera pas assez décisif par son placement, je soutiens tout de même l'arrivée au Bettex qui fait son retour sur la Grande Boucle (la dernière fois en 1990 ou 1992) bien qu'il fut grimpé l'an dernier sur le Dauphiné. La dernière étape de montagne est plus traditionnelle mais avec le col de Joux-Plane toujours spectaculaire. Pour chipoter un peu, je dirais que pour changer un peu, il faudrait prévoir dans les années futures une arrivée au col de Joux-Plane grimpé par Morzine. Pas cette année évidemment car il y a suffisamment d'arrivées au sommet cette année. Mais je remarque que le col de Joux-Plane est toujours grimpé par Samoëns pour arriver à Morzine.

    Reste toujours ces soporifiques tours sur les Champs-Elysées. Pour moi, 2 tours sur cette grande avenue suffiraient largement pour finir.

    Maintenant, réfléchissons à 2017 : déjà il y a des pistes pour les futur : le col du Béal, La Rosière-Montvalezan, le plateau des Glières, Châtel, le col du Nivolet et Sestrières en Italie. Et bien sur l'Alpe d'Huez, comme d'habitude mais là cela m'enchante beaucoup moins.
    Je parlerai très prochainement de l'Etape du Tour.

    | Anthony84C | jeudi 22 octobre 2015 om 18h56

  39. @Anthony84C
    La dernière arrivée au Bettex remonte à 1990 mais en effet, il y avait eu une arrivée à St Gervais en 1992.

    | py-lou | jeudi 22 octobre 2015 om 19h45

  40. Bonjour à tous,

    j'arrive un peu après la bataille avec mon commentaire car quasiment tout a déjà été dit, mais voici tout de même mon opinion :

    Je trouve ce parcours très réussi. C'est un des plus beau que j'ai vu depuis qui je m'intéresse au cyclisme. Il faut féliciter Thierry Gouvenou, ouvre le TOur de France à de nouveaux horizons. Nous sommes assez critiques sur ce blog en règle générale mais il faut reconnaitre le changement de direction pruis par ASO depuis quelques années.

    Si la 1ère semaine est moins piégeuse que ces dernières années, on ne retrouve pas 7 étapes de plaines comme dans les années 90. Le Lioran offre le must de ce que l'on peut faire dans le coin, même si je ne pense pas que les favoris se découvriront dans cette étape.

    Les Pyrénnées offrent 2 premières étapes sympathiques, bien tracées, je suis plus sceptique sur celle d'Andorre, où ASO n'a malheureusement pas "osé".

    Revel offrira un final d'étape dynamique, le Ventoux permet de ne pas avoir de temps mort dans les étapes de montagne, tout comme celle du Grand Colombier. Cette répartition des étapes de montagnes tout au long des 3 semaines me plait. Elle multiplie les probabilités de voir des retournements de situation.

    Même si je déplore que le Grand Colombier ne soit pas escaladé par Virieu le Petit (peut être dans quelques temps, Gouvenou voulant faire de ce col un nouveau col mythique), l'étape de Culoz me plait. Attention aux dernières descentes, très raides, sur une route étroite avec un goudron pas top, les écarts peuvent se faire. Je ne vois pas la plaine d'Anglefort à Culoz comme un handicap.

    Contrairement à beaucoup, je trouve les Alpes bien tracées, même l'étape du Bettex. Je regrette simplement qu'un col comme l'Arpettaz ne soit pas présent sur cette étape pour durcir les jambes avant Bisanne. En tout cas, la fau plat de Praz sur Arly me gêne moins aujourd'hui, mais il y a quelques années, j'aurais critiqué ce choix. Je me rend compte que finalement, beaucoup de retrournements de situations qui font une grande course se font dans des parties de transition, entre 2 cols, quand un favori peut profiter d'équipiers partis en éclaireurs alors que derrière, le leader est esseulé. Cette étape est l'exemple même d'un tracé permettant de mettre le bordel. Il suffit de mettre un ou 2 équipiers devant pour se relever entre le bas de la descente des Saisies et Demi Quartier, après c'est la descente par Domancy et directement la montée du Bettex.

    Je vais revenir sur les critiques comme quoi il n'y a pas assez de cols à 2000m. Déjà il n'y a pas des dizaines de cols à plus de 2000m. De plus je compte 4 cols à plus de 2000m, on est dans les normes. Et un col à plus de 2000m n'est pas plus difficile, on ne manque pas d'air à 2000m quand on fait un effort, ce sont des erreurs répandues. Les effets se font ressentir à plus de 3000m. La seule chose, c'est que pour monter à plus de 2000m, souvent il faut monter longtemps et c'est donc ça qui amène les défaillances. Monter un col pendant 30mn ou 1h00 ce n'est pas pareil.
    Et quand je lis que c'est une honte qu'Arcalis soit le toit du Tour (en fait c'est Envalira), on frole le ridicule. En quoi est ce honteux?

    Je félicite donc ASO et Thierry Gouvenou pour ce parcours, qui de nouveau montre le nouveau cap choisi dans les tracés. Ce parcours permet d'espérer beaucoup pour le futur.

    PS : denri-ère remaque, je trouve que ce parcours n'avantage pas Thibault Pinot, notre meilleure chance au général. Lui qui aime les CLM où on garde le même rythme du début à la fin n'est pas servi par les 2 chronos qui demandent de jouer du braquet. Et les descentes du Grand Colombier, de Joux Plane ne sont pas faites pour lui non plus. Je ne pense donc pas qu'ASO ait tracé ce parcours pour favoriser nos Français.

    | Olivier73 | vendredi 23 octobre 2015 om 00h35

  41. C'est tout a fait un parcours de rêve pour les amateurs, mais a mon avis ça manque un peu de rythme. C'est pas un parcours pour les attaquants comme Quintana et Aru, mais pour les 'opportunistes defensifs' comme Froome. Le duo Ventoux/Ardèche dominera l'ordre du jour.

    | barbote | vendredi 23 octobre 2015 om 09h00

  42. Parlons de l'Etape du Tour pour laquelle je me suis inscrit (vous pouvez vous passer de lire ce post si l'EDT ne vous intéresse pas). On franchit d'abord le col des Aravis d'abord. Je n'ai jamais franchi ce col mais l'un de ses versants a une descente dangereuse et il y avait eu un accident mortel en 2010 ou 2011 sur la Time Mégève Mont Blanc, je ne sais plus lequel. Le col de la Colombière sera grimpé par Le Grand Bornand, son versant le plus facile, soit 12 km à 6 % de moyenne, pas de quoi effrayer un cycliste entraîné. Mais il y a beaucoup de vallée après et pour ceux qui ne sont pas assez bon rouleurs, tout restera à faire au pied du col de la Ramaz, que je connais mal. Avec le col de Joux-Plane, le plus dur est sur la fin et il faudra conserver des dosettes énergétiques. Le col de la Colombière est le seul que j'ai grimpé sur les 4 de ce parcours.

    En dehors des vallées un peu longues, c'est un très beau parcours mais qui a un coût… 1200 euros minimum pour un pack dossard-transport aller-retour- hébergement ! 25 euros pour une douche et un massage après la course ! C'est du foutage de gueule. Je pratiquais le cyclosport il y a quelques années, je m'y remets en 2016 après 3 ans de trail et c'est bien la première fois que je vois que l'on fait payer la douche et le massage après la course, surtout à un tel tarif ! Le compte en banque d'ASO n'est-il pas assez rempli ? Veut-on réserver le cyclisme aux gens les plus aisés financièrement ou qui ont toujours une famille pour les accompagner ? Ajoutons à cela que le prix du dossard, autrefois de 75 euros pour les 3000 premiers inscrits en 2011 et de 95 euros pour les derniers, est passé au tarif unique de 100 euros.

    Quant aux tours opérateurs, je ne sais pas car leurs sites n'étaient pas actualisés au moment de l'inscription.

    Bien évidemment, j'ai pris un dossard simple avec la navette (30 euros) et c'est de justesse que j'ai réussi à avoir un hébergement à Mégève. Beaucoup de coureurs inscrits ont dû être laissé sur le carreau car sur Booking et d'autres sites, il ne reste plus que des hôtels éloignés ou avec des tarifs exorbitants. Chaque année, il est de plus en plus dur de trouver un hébergement. Les coureurs seuls qui n'ont pas de logement pour l'EDT n'auront plus soit qu'à faire des kilomètres excessifs pour venir au départ soit planter des tentes (jetables !) à Mégève en espérant que la nuit ne soit pas trop fraîche ! Ben oui, on ne peut pas se surcharger des vêtements chauds pour faire l'EDT !

    Etant donné que j'ai une nuit suivante dans la même auberge, je pourrai y prendre ma douche. Mais pour ceux qui n'iraient pas à l'hôtel après la course et qui habitent loin de la Haute-Savoie, plutôt que de payer 25 euros pour une douche, sachez que sur les aires de service sur l'autoroute, vous pouvez prendre une douche pour 2 euros seulement.

    | Anthony84C | vendredi 23 octobre 2015 om 09h28

  43. @40
    Pinot n'est pas un foudre de guerre en descente, c'est clair , en même temps je ne l'ai pas trouvé mal sur le tour de lombardie, et je trouve qu'il y a de enombreues étapes qui s'apparentent au profil du dernier tour de lombardie avec des montées relativement courtes mais avec de la pente, des descentes, cela veut dire qu'il pourrait quand même tirer son épingle du jeu....

    Pour moi c'est le grand point positif du parcours, ce sont ces étapes avec des cols irrégulier et du pourcentage, (comella,beixallis,berthiand,grand colombier,bisanne,joux plane...), ce type de difficulté désorganisent les équipes et empêchent la mise en place d'un train...un col de 15 km à 7% régulier ne pose pas de problème à une équipe "défensive" qui va mettre en place un train, par contre s'il y a des ruptures de pentes, des gros pourcentage, des descentes, c'est une autre affaire.....
    Et pour 2016 aso nous propose de nombreuses montées iréégulières, dans le style du soudet 2015.
    Il y a eu des écarts énormes au soudet, par ce que les coureurs (sauf froome) n'ont pas pu appréhender le rythme de cette montée avec des pentes à 15%, des replats, puis des fortes pentes...pour moi c'est ce type de col qui fait "mal" dans le cyclisme moderne

    | maziro | vendredi 23 octobre 2015 om 10h43

  44. @Anthony ton mail m'interesse
    A ce propos pour éviter d polluer, peut ête serait t'il opportun de créer un sujet EDT
    Pour en revenir à ce que tu dis effectivement Anthony, on est désormais dans un business point à la ligne
    j'ai fait l'étape l'an dernier et en suis ressorti ravi même si ça a eu un coût de qq centaines d'€ qui resteront gravés dans ma mémoire
    l'interet était d'avoir un départ et une arrivée assez proche
    Moi qui vient en TGV de Lille, je suis dans la mouise la plus totale pour cette année si tu me dis que tout est déjà complet ...
    quand j'ai demandé si qq'un dans mon réseau avait des plans pour Megève, ils m'ont tous ri au nez ..

    Par contre j'ai questionné ASO sur les navettes

    Envisagez vous un transport des bagages de Megeve à Morzine???
    je me vois mal repartir à Morzine en vélo après l'étape :)

    leur réponse
    l y a aura des consignes mobiles. C'est à dire que vous aurez la possibilité de déposer votre sac au départ (Megève) et il vous attendra à l'arrivée de la course (Morzine).

    En revanche il n'y pas de transports prévus pour vous ramener de l'arrivée jusqu'au départ.

    en gros ça sera 2 nuits à MEgeve et une nuit à Morzine...

    Si quelqu'un a une possibilité de coloc sur Megève, je suis preneur
    MErci bien

    Sinon pour les douches on est dans le foutage de gueule effectivement, autre solution : la piscine :)

    | Vianney | vendredi 23 octobre 2015 om 11h35

  45. Voici le parcours français vers Berne (selon France3)

    'Le peloton longera le massif du Jura jusqu'à Yverdon et entrera dans le Doubs. Il passera à Malbuisson, longeant le lac de Saint-Point. Les Verrières-de-Joux et La Cluse-et-Mijoux seront traversés direction la Suisse ...'

    | barbote | vendredi 23 octobre 2015 om 13h50

  46. Bonjour Daron.

    Des articles, y en avait plus qu'un dont :
    "Couserans et itinéraires transfrontaliers : pour une autre politique de développement" Ariègenews 22-12-2009.

    Ciao.

    | André | vendredi 23 octobre 2015 om 18h26

  47. @42
    Pour ce qui est de l'Etape du Tour, pas de souci pour la descente des Aravis sur La Clusaz, l'accident avait eu lieu dans les gorges sous Crest Voland. La descente de la Colombière est plutôt impressionnante car à flanc de montagne mais elle passe très bien.

    Pour ce qui est du parcours, que j'aime vraiment bien, cela aurait été l'occasion de faire une arrivée au Mont Serein plutôt qu'au Ventoux.

    Ciao

    | vinvin | vendredi 23 octobre 2015 om 18h43


  48. ESCAMOTAGES EN RÈGLE.

    Si je jauge l'édition 2016 comme un assez bon «cru»…à la «mode A.S.O.» (précision non anodine), je demeure, comme si souvent, éberlué par les gâchis.

    Chacune des étapes montagneuses offre la possibilité d'en raffermir le profil. Certes, Thierry Gouvenou (lire ses «10 commandements» dans «L'Équipe» du 20 octobre) et Christian Prudhomme semblent désireux de se départir des calamiteuses ères Lévitan et Leblanc, mais ils n'instillent qu'à doses homéopathiques l'audace prisée par certain(-e)s d'entre nous.

    Nonobstant mon «silence» (salut à vous, Pierre Lacoue ! Ma «forme»? Couci-couça…), je n'ai pas varié d'un iota quant aux principes que j'avais énoncés à l'époque où je postais régulièrement ma prose sur ce portail.

    J'ai noté cinq étapes d'une distance supérieure à deux cents bornes, dont trois d'affilée, avec 222, 232 et 216). J'éviterais. En revanche, les organisateurs ont restreint les transferts trop fastidieux. Là, j'applaudis.

    Dans le Cantal, j'aurais dessiné un tronçon d'environ 180 kilomètres (donc pas au départ de Limoges) et poussé vers Murat où j'ai repéré, aiguillé par André (1), plusieurs courtes grimpées plutôt costaudes.

    Pour une arrivée sur les rives du lac de Payolle, je n'aurais pas hésité à emprunter une des routes du Beyrède, à descendre Aspin, puis à aborder la Hourquette d'Ancizan par son versant le plus incliné.

    Pau – Bagnères-de-Luchon : un grand «classique» qui ne m'emballe pas !

    Pour l'excursion en Andorre, j'aurais opté pour un final par la Collada de la Gallina (1905 m, 11,7 km à 8,5%), l'Alto de la Comella (1345 m, 4 km à 9,2%) et Els Cortals d'Encamp (2095 m, 10,2 km à 8,4%). Oui, comme lors de la 11ème étape, le 2 septembre dernier, de la Vuelta a España.

    J'ai tilté sur des disparités au niveau des pourcentages et de la longueur des pentes. La plus criante : le Ventoux (1912 m) à 8,8% sur 15,7 km, selon Thomas Vergouwen. Le «géant de Provence» se classerait en tête des ascensions les plus difficiles dans l'Hexagone. Par Bédoin, il affiche, selon Cyclo-Challenge, 21,4 km à 7,5%. Tout de même!

    Ces messieurs ont évidemment cédé à la tentation du «bling-bling». Ah, le Grand Colombier, déjà galvaudé, le 11 juillet 2012, entre Mâcon et Bellegarde-sur-Valserine ! Là, ils le bissent, et pourtant, je râle! Vous avez aimé, cet été, les «lacets de Montvernier», vous adorerez ceux du Grand Colombier!...
    Pff… Un seul accès me convient vraiment: via Virieu-le-Petit (9,2 km à 9,6%) avec la banderole au sommet., ou alors, inséré dans la trilogie avec le col de la Biche (1330 m, 11,5 km à 8,4%) et le Mont du Chat (1504 m, 8,3 km à 10,9% par Trouet). Le col du Berthiand (780 m, 6,2 km à 8,2%) mériterait plus d'égards.

    Le séjour dans l'arc alpin génère une impression mitigée. Indiscutablement du mieux par rapport aux versions antérieures, mais là encore, que de potentialités inexploitées!

    Je n'ai jamais dissimulé mon attachement à la Suisse (non point pour de veules motifs fiscaux, mais pour sa géographie, la magnificence des paysages, la vivacité des cinéastes, écrivains et intellectuels autochtones). Néanmoins je maintiens ma position: un détour oui, mais ni départ, ni terminus en territoire étranger pour la Grande Boucle.

    Attention les yeux: la montée vers le barrage d'Émosson, objet d'un long papier de Jean-Luc Gatellier dans le quotidien d'Issy-les-Moulineaux, mardi. Mouais! J'aurais corsé l'approche en empruntant la petite Forclaz (1013 m, 5,1 km à 9,8%), au programme, le 2 mai, de la 5ème étape, Fribourg – Champex-le-Lac, du Tour de Romandie, enlevée par Thibaut Pinot. Ainsi, le col de la Forclaz donnerait toute sa mesure (1526 m, 10,3 km à 9,9%).

    Le contre-la-montre entre Sallanches et Megève ne me transporte pas non plus d'allégresse. Dans ces parages, en guise d'exercice solitaire vraiment accidenté, j'aurais proposé une balade entre Sallanches et Combloux-Cuchet : environ 19,5 kilomètres, avec au « menu », Champ Devant (885 m, 3,4 km à 9,5%) , Burzier, le Crêt, le Pont d'Arvillon (906 m, 3,6 km à 9,6%), Prairy, les Hauts de Combloux (1280 m, 3,6 km à 8,5%).

    Vous avez dit «Forclaz» ? En voici deux autres, chez nous cette fois-ci, celle de Montmin, que les coureurs se faderont par son côté le moins pentu, et celle de Queige. Le grand oublié sur cet itinéraire: l'Arpettaz. Nous sommes quelques-uns à intégrer Bisanne dans nos pensums, en lui conférant un statut de meilleur aloi. Mais bon, je découvrirai cette montée in vivo et ne bouderai pas mon plaisir. Le Bettex, «testé», le 13 juin 2015, dans le cadre du Dauphiné libéré. Plutôt que sur la D 43, j'enverrais les concurrents sur la D 343 transitant par Cupelin jusqu'à l'altitude 1458. Les chiffres: 9 kilomètres à…9,6%. Variante: descendre vers Saint-Nicolas-de-Véroce et pédaler jusqu'au Plan de la Croix (1495 m, 2,9 km à 10,8%). Autour de Saint-Gervais-les Bains, il existe d'autres raidars : Bionassay (1363 m, 3,4 km à 13,1%), le Bettey (1352 m, 4,1 km à 9,5%) et le parking des Bettières (1448 m, 3,9 km à 13,6%).

    Le Joux-Plane et la plongée vers Morzine: bravo! La voie la plus hard compte 11,1 km avec une déclivité moyenne de 8,9%. Aravis, la Colombière par sa façade soft, la Ramaz, je ne jubile nullement.

    Brouillon pour une de mes prochaines moutures, un Sallanches – Morzine (172 km) de derrière les fagots, avec Romme (1297 m, 9,3 km à 8,8%), la Colombière (côte de Scionzier: 6 km à 6,5%; le col lui-même: 7,3 km à 8,6%), le plateau des Glières (1395 m, 6,5 km )à 10,2%), la Roche-sur-Foron, Thuet, Brizon (981 m, 5,5 km à 9,2%), la côte de Châtillon-sur-Cluses (741 m, 4,9 km à 5%), Morillon-les Esserts (1086 m, 5,5 km à 8,4%), Samoëns, le Joux-Plane (1691 m, 11,1 km à 8,9%), 10 km de descente après le Ran Folly.

    Et ça? Megève – le Crêt du Merle: 132 km, col des Saisies (1550 m, 6,6 km à 7,4%), Villard-sur-Doron, Bisanne (1611 m, 10 km à 8,9%), descente par la petite route du Mont, Forclaz de Queige (871 m, 4,7 km à 7,9%), Ugine, Marlens, col de l'Épine (947 m, 6,9 km à 7,1%), Villard-Dessous, Plan Bois (1299 m, 6,6 km à 9,5%), la Croix-Fry (1467 m, 6,8 km à 7,7%), le Crêt du Merle (1497 m, 3,7 km à 10,7%).

    Convivialement,

    René HAMM
    Le 23 octobre 2015

    (1) Dans vos tracés «déballés» (je vous cite) sous «À votre Tour!», vous m'avez mentionné à plusieurs reprises. Cela me touche. Si l'Académie française introduisait dans son Dictionnaire l'adjectif «hammien», je vous le devrais ainsi qu'à Bapt77…

    | René HAMM | vendredi 23 octobre 2015 om 20h59

  49. L'adjectif Hammien a déjà sa traduction en anglais : haters.
    L'ensemble voir la quasi intégralité des internautes saluent malgré quelques reserves éternelles ce parcours 2016 et y a que vous où tout est à jeter.
    Je suis sur et certains que si ASO aurait proposé vos étapes (en plus certaines de vos étapes soit disantes retravaillées ont très peu d'intéret sportivement), vous auriez encore dénigré pour proposer autre chose.
    Il va falloir vous faire un jour une raison. C'est pas parce qu'on empille à la chaine les difficultés que le spectacle va être forcément grandiose. Il est vraiment fini le vélo à la papa enfin même le vélo de grand papa avec des raids de 250 kms des leaders même en plaine. Vous pouvez mettre n'importe 8 cols dans une étape, ça n'emêchera pas un Quintana d'attaquer uniquement dans les 5 derniers kms de la dernière ascension.
    Quad je lis l'énormité, c'est pire qu'une énormité, c'est de la bétise pure et dure d'affirmer que les tracés entre les Pescheux/Leblanc et Gouvenou/Prudhomme ont des différences qu'à doses homéopathiques.
    Sous Leblanc, on avait le droit à nos 9 jours de plaines et à nos 9 sprints puis le premier massif (alpes ou Pyrénées) avec toujours les mêmes cols puis une transition dans le massif central avant le deuxième massif puis le clm du vendredi, l'étape de plaine du samedi et l'arrivée à Paris le Dimanche.
    C'est une révolution que nous ont offert les Gouvenou/Prudhomme et sur tellement de points :
    1) fini la première semaine ennuyante réservée au sprinteurs. Aso essaie de diversifier au maximum les arrivées entre les sprints massifs, les arrivés en cote (Mur de Huy, Cherbourg, mur de bretagne...), les pavés ou la moyenne montagne très tot. Rien que pour cela chapeau et cette année, c'est encore plus vrai avec un vrai cassage des codes entre plaine et montagne.
    2) Mettre une étape de montagne d'avant dernier jour avant l'arrivée à paris qui permet de preserver le suspens.
    3) des dizaines et des dizaines de nouveautés et d'inédits coté cols avec des enchainements jamais essayés avant comme le Port de Bles, colombière/romme- Lombarde/bonette- /Forclaz/barrage d'emosson, grand colombier...............
    que de mauvaise foi.

    | Didier | vendredi 23 octobre 2015 om 21h40

  50. [[ supprimé, usurpation d'identité ; notons que j'ai contacté le vrai René HAMM dans les 6 minutes qui ont suivi la publication de ce commentaire et qu'à 13h00 le lendemain je n'ai toujours pas eu de réponse de sa part :-( ]]

    | René HAMM | vendredi 23 octobre 2015 om 22h09

  51. Bonsoir,

    Le message 50 n'émane pas de moi.

    Quelqu'un(-e) usurpe mon identité.

    Le style de ces trois lignes ne laisse planer aucun doute.

    De plus, la dernière étape des Alpes s'achève à l'issue d'une descente.

    Je me permets de solliciter de Thomas Vergouwen un vrai "filtrage".

    Avant de poster un texte, nous devons indiquer notre adresse email. Alors, quid?

    Pour mon "retour" sur Velowire, je ne m'attendais pas à cela.

    Je répondrai demain à Didier.

    D'ici là, bonne nuit.

    Tchao,

    René HAMM, le vrai, cette fois-ci.

    | René HAMM | vendredi 23 octobre 2015 om 22h43

  52. @René HAMM (post 48)
    Sauf le respect que je vous dois, je ne m'attendais pas à grand-chose d'autre de votre part, mais votre posture - car il me semble que c'en est une - d'éternel insatisfait pointe ses limites. Il est évident que vous ne tracerez jamais de réels parcours de Tour de France, et pour cause : il vous manque ce à quoi les organisateurs réels seront toujours soumis : le réalisme.
    Je ne suis pas un tenant du réalisme à tout prix, et je ne voudrais pas avoir l'air, comme certains politiques, de barrer la route à toute alternative sous ce prétexte fourre-tout ; mais enfin, pensez-vous que votre arrivée au crêt du Merle - par exemple - soit possible ?
    De plus, vos dogmes - car ce sont des dogmes - des étapes courtes et des cols pentus vous semblent-ils inscrits dans le marbre au point qu'ils nécessitent d'être rappelés à chaque nouveau tracé d'ASO, comme si un autre point de vue était indéfendable (et il y a beaucoup de gros pourcentages dans cette mouture n°103).
    De plus (secundo), vous faites des raccourcis et des comparaisons mensongères : les "lacets de Montvernier" sont deux fois plus courts que ceux du Grand Colombier, là encore, c'est un exemple.
    Evidemment, on peut toujours faire mieux, on peut toujours trouver des raisons de se plaindre, et vos parcours eux-mêmes sont loin d'être parfaits.

    Malgré tout, je salue votre référence aux cinéastes suisses : Alain Tanner et Jean-Luc Godard, n'est-ce pas ? Mais on s'éloigne du sujet.

    | AT | samedi 24 octobre 2015 om 00h23

  53. René HAMM me fait penser à un petit écolier (pas les gateaux) à qui on a offert des crayons de couleur et qui dessinent ses parcours revés sur des cartes michelin en allant rechercher le moindre chemin forestier inédit pour corser la chose sans se préoccuper évidemment si c'est réalisable ( routes pratiquables pour que l'énorme cortege (sans même parler de la caravane publicitaire) du tour puisse passer.
    Comme l'écrivait Didier, le tour reste un équilibre que ce soit au niveau dans le nombre de difficultés mais dans la nature des difficultés ( cols connus et mythiques et nouveautés).
    Le plateau de glière, les monts du chat arriveront un jour mais ça sert à quoi de vouloir tout caser sur un seul tour de France?
    Enfin, mon cher René HAMM, vous ne maitrisez pas du tout votre sujet (post 50) car l'arrivée de la dernière étape de montagne aura bien lieu en descente, à Morzine.

    | volgan | samedi 24 octobre 2015 om 09h02

  54. Bonjour Volgan,

    Vous n'avez pas pris soin de lire mon message N° 51 d'hier soir.

    Je ne suis pas l'auteur du post 50. Un mauvais plaisantin a usurpé mon identité.

    De mes commentaires (message N° 48) sur la Grande Boucle de juillet prochain il ressort clairement que j'approuve le choix de Morzine en contrebas du Joux-Plane.

    Libre à vous de penser que je ne "maîtrise pas mon sujet", mais, please, ne m'écharpez pas à mauvais escient.

    Tchao,

    René HAMM, le vrai, de Bischoffsheim en Alsace

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 09h49

  55. @Rene Hamm : d´accord avec vous, les usurpations de pseudo sont agacantes, il y a eu quelques "philippe" dans le lien precedent. bon, tant qu´ils n´ecrivent pas des anneries comme celle de #50...

    pour revenir sur l´EdT (sautez ce post si ca ne vous interesse pas), le parcours choisi est difficile mais pas surhumain, je crois que ASO a compris que le niveau moyen des participants ne veut rien dire, ce qui compte c´est l´ecart type : ca ne changera guere le classement si l´EdT fait 5500mD+ ou 4200m, mais ca changera beaucoup le nombre de naufrages a recuperer sur les routes. Et comme les gens vont au bout de leurs forces, ca donne 1000 personnes a pied dans le Glandon.

    Cette annee tout le monde devrait arriver au pied de la Ramaz relativement frais, un peu comme en 2013 au pied du Revard. Je trouve que les deux profils sont assez proches, et une arrivee en descente premet de mieux savourer son bonheur de finisher.

    Reste la question du cout de l´inscription. Je ne parle pas du pack, n´ayant pas de points de comparaison, mais de l´inscription seche a 100 euros. Oui c´est cher, deux fois plus cher que les autres courses. Est ce que les prestations justifient ce prix ? peut etre pas. MAIS :
    - personne n´est oblige de s´inscrire, et pourtant les places se vendent en 3j
    - sur une saison cyclosportive, c´est quoi 100 euros ? quand on voit le prix d´un gel energetique, d´un pneu ou d´un vetement technique...
    Il faudra faire le bilan apres la course, pour savoir si cet argent a ete utilise pour en faire une belle course, en prevoyant tous les aleas. Je pense qu´une partie du cout est "invisible" pour la plupart des participamts, par exemple les ravitos sur-equipes pour etre sur que le dernier participant aura toujours un choix, et pas ramasser les miettes. Je suis souvent dans le grupetto en montagne, et dans beaucoup de cyclo, on se tape ce que les autres n´ont pas voulu... c´est un exemple

    Pour l´hebergement, le parcours de cette annee va etre complique, parce que Megeve, ce n´est pas vraiment une station bon marche... et comme on est le 10 juillet, la region du Mt Blanc est deja bien saturee rien qu´avec les touristes, et une partie de l´offre est sous forme de sejour d´une semaine, donc pas interessante pour les cyclos. En plus, la politique d´ASO est clairement d inciter a sejourner dans la region, donc pas de navette retour le jour meme. Comment faire ? Morzine Cluses c´est 25km et 300m de D+, meme en prenant ensuite le TER et le TMB jusque StGervais ville, il reste 10km et 300mD+ pour rejoindre la voiture a Megeve... dur ! Il faudra etre accompagne ou trouver un hebergement sur Morzine...

    | philippe | samedi 24 octobre 2015 om 10h36

  56. Bonjour "AT",

    Je n'ambitionne ni de "tracer de réels parcours", ni de postuler un job dans le staff d'A.S.O.

    Thomas Vergouwen a, fort judicieusement, initié la rubrique "À votre Tour!" pour permettre à qui le désire de donner libre cours à sa verve créatrice. Comme, en tant qu'amateurs free lance, nous ne sommes pas corsetés par les contingences auxquelles se heurtent les organisateurs (choix parmi les candidatures, mise en place de la logistique...), nous pouvons faire fi d'un certain "réalisme" et explorer, sans verser dans des excès confinant au farfelu, des voies totalement inédites. Plusieurs internautes se sentent obligé(-e)s d'indiquer qu'ils(elles) proposent un tracé dans la lignée des moutures officielles. Je ne vois pas l'intérêt de "plagier" les pontes d'Issy-les-Moulineaux.

    Moi-même, je n'ai encore rien publié sur le blog précité. J'ai lu attentivement nombre de contributions. Certains projets d'étape se rapprochent de mes conceptions en la matière.

    Je ne crois pas avoir avancé de "comparaison mensongère" entre les "lacets de Montvernier" (782 m, 3,4 km à 8,2%) et ceux du Grand Colombier (8,4 km à 7,6%) dont le faîte (891 m) se situe à 14 bornes du but à Culoz. J'ai simplement dressé un parallèle au niveau du "bling-bling".

    Je suis suffisamment tolérant pour accepter tous les points de vue. Partisan d'un authentique débat d'idées, je répands notamment ma plume sur maints sites à visée "politique". Je ne consacre à la "petite Reine" qu'à peine 5% de mon temps.

    Dans mon commentaire sur la 103ème édition, j'ai squeezé un aspect non négligeable: en dépit des insuffisances que j'ai relevées, la topographie des étapes devrait néanmoins favoriser l'expression des talents dont les concurrents se prévalent. Et même aux époques de Félix Lévitan et de Jean-Marie Leblanc, nous avons parfois assisté à une course palpitante. Bah, autant boucler ce post par une lapalissade éculée: qu'importe le profil, ces messieurs en cuissard et maillot décident de ce qu'ils en font!...

    Tchao,

    René HAMM



    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 12h28

  57. Encore ceci, "AT",

    J'ai également rédigé de nombreux articles (certains lisibles sur la Toile) quant au "Septième Art" suisse, que j'ai découvert, il y a belle lurette, en regardant des films d'Alain Tanner ("La salamandre", "Le milieu du monde", "Messidor"...). J'ai eu la chance d'interviewer le Genevois à Strasbourg, fin mars 1993.

    J'apprécie en particulier le travail de nombreux documentaristes (Heidi Specogna, Richard Dindo, Hans-Ulrich Schlumpf, Frank Garbély, Jean-Stéphane Bron...).

    Jean-Luc Godard n'a que mépris pour ses collègues helvétiques. Il se considère plus comme "Français".

    Voilà pour cet aparté.

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 13h02

  58. Bonjour Thomas,

    Désolé de ne vous répondre que maintenant.

    J'ai rencontré des problèmes avec Mozilla Thunderbird et ne viens que de consulter les messages entrants.

    Merci beaucoup d'avoir pris note de l'usurpation.

    Convivialement depuis l'Alsace sous le soleil,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 13h14

  59. Post 57: Qu'est ce que ça vient faire la dedans? Thomas devrait sévir face aux dérives.

    | filou | samedi 24 octobre 2015 om 13h26

  60. Bonjour Filou,

    J'ai répondu à "AT", qui a cité deux réalisateurs suisses.

    Lorsque, durant les retransmissions des étapes du Tour, sur France 2 et France 3, Jean-Paul Ollivier, et, depuis cette année, Éric Fottorino, digressaient avec bonheur sur des aspects culturels des régions traversées, zappiez-vous sur TF1 ou une autre chaîne privée?

    Aviez-vous dénoncé des "dérives" auprès de Daniel Bilalian?

    Je gage qu'à l'occasion du passage en Suisse, l'écrivain et directeur de publication de l'hebdomadaire "Le un" parlera de bien d'autres choses que de Fabian Cancellara ou de Tony Rominger.

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 14h57

  61. Bonjour.

    Volée de bois vert pour René !
    Heureusement qu'il n'est plus seul pour faire face ...
    L'an dernier, on avait eu droit au "regretté René Hamm", maintenant y en aurait deux ! Quid en 2016 ?

    Plus sérieusement, je trouve les attaques profondément injustes.
    Je passe sur la supercherie (quel imbécile !) d'identification.
    René n'a jamais proné le retour de grandes étapes en montagne de 240-250 km (ça c'est moi, et j'assume meme si c'est un des rares points de divergence avec le "tout grand maitre d'Alsace").
    Combien d'étapes à caractère "hammien" le Tour a-t-il proposé depuis 1903 ?
    Les doigts d'une main suffiraient largement, et je n'en vois que deux ces dernières années : le Grand Bornand (Tour n° 96), et Planche des Belles Filles (Tour n° 101). Pas les plus moches !
    Les scenari proposés par René n'ont jamais été proposés, mais si certains cheminements pourraient se révéler peu réalistes, d'autres mériteraient assurément d'etre expérimentés.

    Les analyses de René et de Bapt m'ont ouvert les yeux sur un aspect du Tour qui ne m'était pas apparu : les quatre grosses étapes de montagne auraient pu/du etre améliorées.
    C'est clair pour un massif pyrénéen mal agencé, et qui niveau ténors est conçu pour une course de cote en Andorre.
    Personne ne comprend pourquoi Gouvenou n'a pas transformé l'essai Biche/Gd Co vers Culoz. La crainte d'écarts irréversibles/importants ?
    Enfin, l'impasse sur Morillon-Esserts n'a pas seulement pour effet de supprimer le tremplin avant Joux-Plane, il ravale le Ramaz (avec cette descente facile suivie de la vallée) au simple role de durcissement et favorise la stratégie d'équipe défensive.

    Je maintiens que ce Tour s'inscrit parmi les "bons crus" sur papier, mais avec ces matériaux il aurait été judicieux de faire preuve de plus d'audace.

    Ciao.

    | André | samedi 24 octobre 2015 om 16h17

  62. René, André,
    Quel plaisir de vous lire.
    Avec les petits "jeunes" c'est souvent le pire.
    Je veut parler au niveau de l'Orthographe
    Et pas du Galibier ou du Télégraphe!
    Les Parcours de René Hamm?
    Au niveau appétit c'est miam miam!
    Et ceux de Maître André?
    Ceux d'ASO ils font s'effondrer!
    A tous les internautes.
    Que vous soyez ou non potes
    Respectez les pensées de tous
    Et jamais vous n'auraez le bluzz!
    Accepter les leçons des anciens
    Ne peut que vous faire du bien.
    Mais gardez bien évidemment
    Toujours et le plus souvent
    Votre liberté de penser.
    Du site le b.a.-ba c'est!
    Alors à vos clavier!
    Christian ou Olivier
    Baptiste, Aurélien ou René
    Et encore Daron, Svam ou bien André!

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | samedi 24 octobre 2015 om 16h49

  63. Cher André,

    J'ai subi bien pire dans mon existence que les "volées de bois vert" assénées par deux détracteurs, mus davantage par des préjugés négatifs à mon encontre que par un souci scrupuleux de lire attentivement ma prose.

    Thomas a rapidement mis un terme à l'imposture me visant.

    Certains itinéraires que nous proposons, vous et moi, supposeraient des aménagements (pas de destruction d'écosystèmes, d'autres s'en chargent!...) ainsi qu'un "mode de gouvernance" différent de la part des organisateurs. Priorité à la dimension purement sportive et non à la caravane publicitaire, qui, je le suppute, emprunte systématiquement toutes les routes sur lesquelles pédalent les coureurs.

    Là, je vais faire mon "haka"!

    Bien à vous,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 16h54

  64. @André post 46

    Effectivement la piste a été tracée à l'origine pour permettre 1 liaison avec l'Espagne (L'Ariège étant le seul dpt des Pyrénées n'y ayant pas d'accès direct) Mais il n'est nullement question de goudronner Aula et cela pour de multiples raisons évoquées ds l'article dont vous faites référence justement...
    Le département cherche à sortir de cet "enclavement", mais ce n'est pas du côté de ce col qu'il faut espérer quoi que ce soit (Pour être honnête avec vous, ça tjrs été 1 rêve pour moi de voir 1 jour réaliser cette route, pour sa difficulté, son altitude, sa beauté, le + beau col que je connaisse! La piste de Montgarri est tte proche, et le Pla de Beret aussi!)

    @René HAMM! Vous m'amuserez tjrs autant, jamais content! Avez-vous déjà fait du vélo!? Il n'y a pas besoin de fortes pentes pour réaliser de beaux parcours et de belles passes d'armes! cf Zoncolan 2014, waouh!!! (C'est votre Credo à chaque fois, tjrs ds la surenchère!)
    Je suis ok cependant avec vous sur le côté "bling-bling" des "lacets du GC" Biche/GC par Virieu s'imposait... Mais franchement il faut avouer que le tracé 2016 est "sublime" (J'exagère exprès, comparé à ceux sous l'ère Leblanc/Pescheux) Pas de tps mort durant ces 3 semaines, des nouveautées, des étapes remplies d'incertitudes (Lioran/Payolle/Culoz) et surtout pour ma part que je trouve bien tracées (L'étape du Cantal que moi et que bcp de monde rêvait par ex, ou même Arcalis précédés de 2 cols intéressants)
    Je vous taquine gentiment, j'apprends tjrs plein de choses avec vous et c'est tjrs plaisant de vous lire ;-)

    | Daron44 | samedi 24 octobre 2015 om 17h15

  65. Bonjour mon chère René !

    J'ai comme l'impression qu'une certaine philosophie est en train de remplacer la vôtre ? 
    Celle du conformisme. Serait-ce un signe qu'ASO améliorerait ses parcours et que ses passionnés le notent ?

    En effet, je m'attendais à une analyse aiguisée, nous l'avons.

    Vous arrivez dans une période où pour 90% des gens d'ici 90% du parcours est bon … Je serais toujours d'accord avec vous sur les possibilités inexploités d'ASO. Ce qui ne m'empêche aujourd'hui de mal comprendre votre argumentation.

    Je vais déjà vous défendre, car il le faut :

    Didier (51) : René n'est dans le (mon) style (que j'assume ! sur 1 ou deux étapes par parcours) d'empiler les difficultés sur 250 km. C'est un adepte (si je me souviens, cela fait tellement longtemps ;) des distances courtes avec les meilleurs enchainements possible. Mieux si pentus.
    Enchainé une étape à 8 cols n'a effectivement pas une obligation de résultat. Cependant sur le moyen-long terme, c'est comme une longue sortie cyclo à 2-3 cols. Le surlendemain, on peut le payer que 1 ou 2 cols tous les jours. Cela permet de redistribuer les cartes entre les plus résistants. Tu prends l'exemple de Quintana qui démontre tout à fait mon avis 

    Enfin, oui, ASO a bien amélioré les parcours en termes de nouveauté et de schéma. Même si je ne connais pas les 90's (encore dans le berceau ;), 2016 est la preuve d'une bonne réouverture d'esprit.
    Cependant, cela c'est aussi fait aux prix de certaines (plusieurs) purges !
    Bien plus nombreuses que les quelques très bonnes étapes de ces dernières années souvent concentrés sur 2014 – 2016, non ? De 2007 à 2012, ce n'est pas flamboyant. Je crois d'ailleurs que 2012 est l'acte fondateur de la nouvelle politique d'ASO (en plus de l'arrivée notoire de Titi auprès de Chrichri).
    Tu cites ensuite 3 exemples de bonnes choses récentes, mais j'aurais tellement de chose à redire dessus que (sans te retirer leurs véracités), que je préfère m'en tenir là ; car en effet, nous serons assez d'accord sur la critique argumentée de René.

    AT

    Comme tout le monde ici ! L'argument de la non-expérience du ''réel'' est la même pour tout le monde ici (je pense). Et je pense que l'on peut sans tomber dans les propositions très compliqués de René, c'est vrai, de proposer d'autres alternatives tout aussi corrects.

    Pour le Grand Colombier, il critique surtout l'aspect communication de la chose. Le sportif est aussi prenable car plusieurs personnes autres ont dénoncés le choix de Virieu.
    Mais j'y reviendrais …

    Volgan

    Si tu savais qu'il était très difficile de tout caser en un seul parcours (la ribrique A Votre Tour est là pour ça)… Et je trouve cette réponse un peu ''fade'' où seul le plateau de glières et le Mont du Chat ressortent … Montées qui sont parfaitement intégrables dans le schéma de course. Ce ne sont pas des lubies.

    Mais ne vous-inquiétez pas mon chère René, vous allez aussi ''en prendre pour votre grade''. Espérons que cela ne tourne pas au pugilat politique !

    Tout d'abord, j'espère que vous allez bien (formule de politesse pour vous souhaiter le meilleur).
    Je déplore toujours ce manque (absence !) sur A Votre Tour. Vous lisez, mais ne réagissez pas, ce qui est bien dommage. Le débat n'en serait que plus intense. J'espère que mes parcours vous plaisent ;) (?). Deux sont en finition.

    Allez commençons le parcours. Vous débutez votre « critique » par le Cantal où vous nous parlez de côtes vers Murat. Oui, mais je ne pense pas que cela équivaut au Perthus.

    Les 3 ''200''. Typiquement vous, mais cela permet une entré très rapide dans les Pyrénées (entame rapide de la montagne vous aimez ?).

    Je n'avais pas pensé à cette étape vers Payolle. Même pour mes parcours ! Beyrèdes demande des aménagements et il faudra attendre … Patience. Mais je prône toujours un ''sprint'' en venant de Bigorre.

    Assez d'accord avec vous sur le Pau – Luchon que je préfère critiquer sur son positionnement. L'étape à l'envers Luchon – Argelès serait pas mal dans mes schémas.

    Andorre : nous sommes tous d'accord même si le Pal avait plus d'argument (logistique) qu'Encamp. Encore une fois, je pense que vous oubliez l'aspect politique ;)
    Beixalis améliore le final vers Arcalis sans empêcher notre déception général (cf : critiques plus farouches sur Le Grupetto).

    Toujours aussi adepte des % aux millimètres ! Rien ne vaut l'expérience, et je peux vous affirmer que la partie boisé ce monte très bien sur un 34*27 (pour mon style de pédalage).
    1911 ou 1912m ? Grand débat déjà !

    Tout à fait d'accord sur le bling bling que AT n'a pas compris. Attendons pour la rolex mon chère politologue. On ne devrait pas attendre 50 ans pour accéder à votre requête. ASO nous ménage pour les années à venir.
    Pas tellement d'accord sur le Mont-du-Chat où le Mont-Clergeon est un bien meilleur alternatif. Sauf si vous voulez une étape d'écrémage (défaillance) dans le Chat pour une première étape de montagne.

    Alpes ! Mieux c'est vrai mais pas suffisant c'est vrai ! La Suisse est un vrai bijou de traceur, lors de ma série, il m'est difficile de m'empêcher d'y séjourner. Je me retiens (où pas cf TDF n°8 à suivre)
    J'aurais surtout privilégié la petite route de la Forclaz.

    Toujours impressionné par votre culture géographique que ce soit sur le clm ou le Bettex.
    Vous proposez une arrivée dans le Combloux mais l'arrivée est à Megève (politique).
    D43 : route plus large … Dans les faits, le meilleur enchainement est Bisanne-Mont Joly !

    Il est très difficile de ne pas ''gâcher'' Joux-Plane, surtout par le Sud. Seul Les Esserts améliorerait un tant soit peu le final. Mais ce final en descente me satisfait déjà beaucoup.

    Je ne kiffe pas vos intégrations Romme-Colombière et surtout Glières-Brizon. Le Chablais a ma préférence. Serais-je plus ''Andriste'' que ''Hammien'' ?

    Megève – Crêt de Merle : dans un autre parcours ( !), dans une autre vie ( ?).
    Je peux maintenant confirmer sur le vélo le Plan-Bois – Croix-Fry. Je me laisse un peu de plaisir futur avec Crêt de Merle. La remontée vers le Chinaillon me suffit ;) (même si montée à 15-17 de moyenne  )

    Très heureux de pouvoir discuter avec vous René !

    A la prochaine avec plaisir.

    Amicalement.

    Baptiste ;)

    | bapt77 | samedi 24 octobre 2015 om 17h30

  66. J'ai oublié une chose que je voulais vous dire à tout prix !

    Vous n'êtes pas loin d'être mon ''père'' sur ce site. Si je trace comme je le fais aujourd'hui avec un motivation souvent atypique, cela vient en partie de vous.
    André étant plus mon tonton avec toujours de bon conseil pour son fils spirituel (je l'espère en tout cas). Son père étant trop peu présent ... ;)

    Merci pour votre intervention poétique Pierre. Malheureusement, je ne suit pa le meilleurs example en la matierre mais avec mon âge très jeune comparé à vous, j'exprime un profond respect pour vous(s).
    C'est pour cela que je préfère mettre en avant l'esprit critique (et surtout argumenté) à l'orthographe. Mais pour être crédible, l'un ne va pas sans l'autre.

    Continuer à nous éduquer, nous ''les jeunes'' messieurs.

    Andrée

    C'est avec vous que je suis le plus en phase sur votre commentaire au tracé ! Cela se confirmerait ...

    | bapt77 | samedi 24 octobre 2015 om 17h49

  67. Bonjour Didier,

    Je glisse (pudiquement?) sur vos innombrables fautes d'orthographe et de syntaxe.

    Où, diantre, avez-vous lu que tout serait "à jeter", selon moi, dans le tracé détaillé par les organisateurs, mardi?

    Féru de géographie, je scrute les alternatives et variantes qui me sembleraient plus sélectives. Je ne réitérerai pas ici celles que je préconiserais. Du reste, Thomas Vergouwen a aussi créé ce portail pour que nous formulions nos approches et visions.

    Comme l'a souligné André, je n'ai jamais plaidé pour des "raids de 250 kilomètres...". Au contraire, je suis le seul partisan, sur Velowire, d'étapes plus courtes, par respect pour les coureurs et pour favoriser, a priori (pure hypothèse, je le concède!), les attaques avant les ultimes cinq bornes.

    Dans la "logique" d'A.S.O., l'édition de juillet 2016 s'inscrit parmi les meilleures. N'importe quel(-le) bipède qui maîtrise un tant soit peu notre langue aura saisi que les "doses homéopathiques" visent l'instillation de traits audacieux et non la comparaison intrinsèque entre les nouveaux boss et les anciens directeurs.

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 17h57

  68. A lire certains, on a juste l'impression de voir les 2 vieux grincheux du Muppet show, les 2 vieux jamais contents, grincheux (et vos pseudos comme les Rene, les Andre ne sont pas là pour améliorer la situation.
    Si au moins, vous aviez un minimum d'argumentation pour contrer ce parcours et de manière gobale avant de rentrer dans les détails et les enchainements dans par exemple l'équilibre générale du tour, y aurait moins de volées de bois vert. Là ca se résum à cette étape est nulle car il passe pas par tel ou tel col(qui sont parfois même pas praticable pour une course cycliste qu'est le TDF) ou par le talus de mon coin. C'est consternant.
    Quand je vois André nous affirmer que les Pyrénnées étaient mal tracés sans explication ah si juste pour écrire que Arcalis était une course de côte.
    Justement cette année, on a 3 étapes bien différentes dans ce premier massif avec un apéritif en Aspin (pour ne pas refaire la même erreur qu'en 2015 où sur une seule montée, la première, froome avait tout assommé), une deuxième avec un enchainement de cols sans vallées et une troisième qui peut en effet se résumer en course de cote. On est donc loin du shéma simpliste pyr&énnées = course de cote. On peut aimer ou ne pas aimer les pyrénnées mais au moins il y a un certain équilibre.
    J'aimerai que Pesheux et Leblanc reviennent faire le tracé du tour la prochaine fois, pour vous voir mettre la corde autour du cou.

    | Ledidier | samedi 24 octobre 2015 om 19h36

  69. Moi ce que je ne comprends pas ici, c'est que certains veulent faire une comparaison avec le tracé de ASO et leurs tracés à eux. Ils seront toujours mécontents car leurs tracés, ce sont 3 semaines de montagnes de 200 kms avec 8 cols dont tous les inédits et même des chemins de chêvre. (pour à peine caricaturer).
    Les inédits, il faut savoir les distiller et pas tout mettre à la fois. Une fille qui se met compétement à poil dés le premier soir, c'est pas ce qu'il y a de plus exitant.

    | Rodolphe | samedi 24 octobre 2015 om 19h48

  70. Bonsoir Baptiste,

    Pour une personne en proie à des ennuis cardiaques récurrents, j'ai eu, en vingt-quatre heures, mon lot de "stress".

    D'abord, à mon grand étonnement, un sagouin usurpe mon identité en balançant trois lignes sans queue, ni tête, pour me discréditer, puis, vous m'annoncez que vous seriez mon fils. Je n'ai pas d'enfants, mais je me dis qu'un jour une femme sonnera à ma porte pour me présenter, à mon corps défendant, ma progéniture.

    Trêve de plaisanteries, digressions et "dérives"!

    N'ayant pas tenu certains de mes engagements, y compris sur ce site, je n'indique pas de date pour la publication de deux tracés de la Grande Boucle, ainsi que de deux Tours de Suisse. Comme mes activités journalistiques mobilisent l'essentiel de mes phases d'éveil, je me fixe une "deadline" au 15 novembre.

    Ah oui, le Cantal! Le Néronne, le Pas de Peyrol, le Perthus, puis, après le Lioran (col de Cère), le col de la Molède (1329 m, 3 km à 9,3%), Super-Murat (1065 m, 1,9 km à 8,9%; André mentionne des chiffres plus impressionnants) ou les Hauts de Bredons (1104 m, 1,6 km à 13,8%). Un de mes tronçons s'achève dans ces parages. Patience!

    Je n'en ai pas "pris pour mon grade". Excès de respect de vote part, eu égard à mon âge canonique?...

    Amicalement,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 20h57

  71. Bonsoir Pierre Lacoue,

    J'ignorais vos indéniables talents de poète.

    Je ne crois pas avoir été déjà mentionné dans un texte avec des rimes.

    Dans la liste des intervenants, je citerais également Sanglier, Maziro, Lucho et Esteban, qui a décidé de boycotter définitivement ces forums.

    Amitiés,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 21h02

  72. Bonsoir Daron44,

    Je vous remercie de votre message.

    Je ne suis pas certain que vous lirez souvent des textes de mon cru sur Velowire.

    En publiant mes commentaires sur le Tour de France 2016, je savais à quoi je m'exposerais. Je ne peux pas être constamment à l'affût et rétorquer à la moindre réaction.

    Mais je ne prends pas complètement "congé".

    Amicalement,

    René HAMM

    | René HAMM | samedi 24 octobre 2015 om 21h11

  73. Cela faisait 30 min que je répondais à Ledidier et Rodolphe. Je laisserais donc le principal intéressé (que je soutiendrais) répondre au premier.

    Rodolphe

    Je me sens visé. Je ne réfute les chemins de chèvres.
    Mais ta remarque sur les 200+8 pendant 3 semaines c'est too much comme ton exemple (un peu).
    Mais surtout, si tu as des choses à redire sur mes parcours : pourquoi ne pas me le dire sur A Votre Tour sur les parcours même !? Je trouve ça dommage d'attendre tout ce temps pour déballer ses avis ...
    En plus, j'aime la critique dans mes parcours : ils sont (souvent) conçu pour faire apparaître le débat. J'invite donc tout le monde à commenter. Vous aurez une réponse comme tout le monde, même si vous ne proposez pas de parcours ... N'ayez pas peur du ''cercle'' qui c'est au fur et à mesure créer. Il faut réagir ! Surtout quand vous avez un avis.

    C'est aussi drôle de voir comme il y a une vague pour défendre ASO lorsque le parcours est bon.
    Tout aussi drôle de voir qu'il existe une même vague pour s'indigner !

    René

    Fils, car c'est par nos premiers échanges sur le site que j'ai progresser dans ce sens, et que je recueille mes propres critiques.

    J'attend avec impatience ! Le mois de Novembre sera actif sur A Votre Tour (j'espère).

    | bapt77 | samedi 24 octobre 2015 om 21h42

  74. Bonsoir René, bonsoir Baptiste.

    Me faire un coup pareil entre Riesling et Volnay !

    Mon regretté frère, "unique et préféré" m'a fait des cachotteries ...

    Me v'là "tonton" !

    J'allais oublier : le prénom de mon frère je vous le laisse deviner.

    Ciao.

    | André | samedi 24 octobre 2015 om 22h03

  75. Bonsoir à tous! Je vous lis souvent avec attention, mais j'échange sous d'autres cieux alors difficile parfois de prendre du temps pour ici. Je comprends certaines remarques, car quand on lit René, Pierre ou d'autres svam, on a parfois l'impression de lire des personnes aigris, prétentieuses. Vous feriez tellement mieux que l'on ne comprend pas pourquoi Aso ne vous demande pas de les aider.
    Mais au-delà des apparences, je décèle surtout de vrais passionnés, des remarques pointues et des avis francs et sans ambages. Alors pacifions les débats et argumentons au maximum. Je suis le premier parfois à m'être perdu dans la provocation facile...
    Mais il me semble que certains oublient un détail, ce sont les coureurs qui font la course et les arrivées en descente ont leurs avantages, mais il en est de même pour les arrivées au sommet ! Si Pinot lâche tout le monde l'an prochain dans un col et que 10 minutes plus tard, il perd un peu de temps sur un valverde vainqueur de l'étape devant les favoris tous ensemble, que direz-vous ??
    Bref, je trouve que certains manquent parfois d'humilité ou de recul, quant à d'autres qui se croient armés pour donner des leçons,qu'ils reprennent d'abord des cours en grammaire et orthographe. Et ensuite nous pourrons tous débattre plus sereinement, car il faut le dire, les échanges sont souvent de qualité ici et nous devons tous oeuvrer pour que cela continue.
    Quant au parcours de cette année, il me semble moins attrayant que celui de l'année dernière, mais je dois avoir tout faux, car je suis un des seuls à m'être réjouis du tracé de l'an dernier !

    | cruchon | samedi 24 octobre 2015 om 22h08

  76. Et puis moi je suis né à Colmar, ville la plus sèche de France et aussi capitale des vins d'Alsace. Alors même si le tour Alsace est passé par le joli village de Bischoffsheim, le 68 c'est tout de même du 67 en mieux...

    | cruchon | samedi 24 octobre 2015 om 22h11

  77. André

    Déjà désolé pour le ''Andrée'' du post 66 (est-ce-un signe ?). Mais c'est aussi ce prénom de la grand-mère. On reste dans la famille ;)

    En tout cas, vous avez de bonne relation avec votre frère Velowirien ;)

    Bonne nuit. Et avec modération ! Attention au % on risque de vous critiquer pour surenchère que ce soit en terme de quantité et qualité. Mdr ! :)

    | bapt77 | samedi 24 octobre 2015 om 23h31

  78. @Ledidier et @Rodolphe #68 et #69.
    Bonsoir à vous.
    Comme le clama, au XVIIIe siècle, Philippe Néricault: "La Critique est aisée mais l'Art est difficile". Venez dans la rubrique "A Votre Tour" proposer vos parcours, imaginer vos tracés. Nous les commenterons, les critiquerons, les adouberons, et connaîtrons ainsi un peu mieux votre vision.
    Un parcours du Tour, made in ASO, ne plaiera jamais à tous les passionnés. Et heureusement dirais-je! Comme souvent écrit sur ce site quand les habitués de ce site (excellent au demeurant!) tracent leurs parcours ils le font sans contraintes commerciales, sans caravane publicitaire, sans public, sans camping-cars!
    Vous êtes fan à 100% d'ASO? C'est votre droit et bravo!
    Vous avez des divergences? Allez sur "A votre Tour" en urgence!
    Pour la petite histoire il est interessant de noter que Rodolphe nous parle de "fille à poil" sur le post 69! Chapeau l'artiste! The Artist!

    @cruchon #75 et 76.
    Belle intervention. Félicitations.
    Critique constructive. Vous l'avez remarqué il y a ici beaucoup de passionnés. Dans les tribunaux les crimes passionnels jouissent des circonstances atténuantes, non parce que la passion est bonne en soi mais parce qu'on considère que le passionné n'est pas maître de lui et que sa responsabilité est donc atténuée.
    Merci de nous juger de la même manière.
    Sachez aussi que j'ai pour objectif de faire acte de candidature chez ASO dés je prendrais ma retraite professionnelle. Pour leur donner un coup de main pour arpenter le Sud-Ouest à la recherche de routes perdues!
    Et sachez que par le passé j'ai déjà tracé les parcours d'une course nationale par étapes juniors, disputée dans le Gers et aujourd'hui disparue. Course où se sont mis en valeur, pour ne citer que les premiers qui me viennent à l'esprit Benoit Salmon, Christophe Bassons, David Moncoutié, Samuel Plouhinec, Hugues Ané, Pierrick Fédrigo, Nicolas Portal.
    Enfin, mon cher cruchon, je vais vous décevoir. Même si j'ai encore en bouche une excellente choucroute maison du Caveau Saint Pierre dégustée en 2014 sur le Chemin (de traverses) pour aller de Toulouse à Gerardmer il y a en permanence dans ma cave quelques bouteilles de Rouge d'Ottrott et de Klevener de Heiligenstein. Et ça c'est du 67 non?
    Cordialement

    | Pierre LACOUE | dimanche 25 octobre 2015 om 00h28

  79. Comme souvent dans ce débat, j´en viens en vous lisant à espérer une séance de debriefing et d´explication sur la genèse du parcours. Je suis sûr que bien souvent, on découvrirait des contraintes ignorées, ou une philosophie parfaitement avouable aboutissant à exclure certaines fausses évidences.

    Modestement, je me bornerai à dire que ce parcours 2016 me plait beaucoup plus que le 2015, pour de nombreuses raisons dont certaines ont déjà été citées :
    - la première semaine de 2015 voulait rompre avec la monotonie de l´ère antérieure, ou on pouvait allumer sa télé dans la dernière demie heure pour voir l´échappée matinale se faire reprendre à 10km de l´arrivée, puis les sprinters à gros jambons s´expliquer invariablement. Mais on était allé trop loin dans l´excès inverse, en proposant une classique par jour (un coup Gand Wevelgem, un coup la flèche wallonne, un coup Paris Roubaix, etc etc). En 2014 on avait perdu Froome et Contador en jouant avec ce feu... Cette première semaine 2016 est variée, 2 étapes seulement semblent promises aux sprinters, mais dès le mercredi les leaders devront se montrer. Et avec une avant dernière étape à Joux Plane, c´est une garantie de suspens, personne ne pourra avoir son pic de forme aussi étalé, la vérité du Lioran pourra ne pas être définitive. Au contraire en 2015, la course était jouée à la fin de la première semaine, Froome a géré ensuite.
    - nous avions été nombreux en 2015 à pronostiquer que le trace serait décevant, il l´a été. Il ne s´est rien passé à Cauteret et Beille, car la Pierre St Martin avait assommé la course. Cette erreur est corrigée en 2016, l´arrivée à Payolle met Aspin en valeur, les hommes en forme passeront sans problème, mais il y a toujours un gars pour passer à travers, et celui-là ne perdra pas assez de temps pour abdiquer, il sera donc condamné à l´offensive, un peu comme Nibali en 2015, mais en mieux, car Nibali savait avoir perdu le Tour. La deuxième étape revisite le parcours historique Pau / Luchon, nous épargne une arrivée au sommet et offre enfin ce que tout le monde réclame : des enchainements multiples sans vallée. En durcissant la course dans le Tourmalet, ça peut exploser ensuite. Enfin la dernière étape est bien meilleure que celle de 2015, la Bonaigua et el Canto vont décanter le peloton, et les équipiers du leader auront du boulot pour contrôler la course. Ça m´étonnerait qu´ils soient encore là pour Arcalis, donc ça sera certes une course de côte, mais intéressante car entre leaders.
    - ça ne me gêne pas trop d´avoir le Ventoux en montée sèche, parce que la terreur qu´il inspire aurait de toute façon escamoté les difficultés antérieures proposées. Et contrairement à 2013, le CLM du lendemain permet de remettre en cause les gains de la veille.
    - je ne connais pas le grand Colombier, mais le profil de l´étape est un vrai peigne, donc j´imagine qu´il sera abordé avec un peloton éparpillé façon puzzle, et sur le mode sauve qui peut. Tout ce qui peut éviter une course prévisible est le bienvenu.
    - dans les Alpes, je trouve l´étape suisse magnifique (pourvu qu´il fasse beau !) et le CLM place avant les deux dernières étapes à l´avantage de mettre les grimpeurs face à leurs responsabilités : il leur restera deux étapes pour renverser le classement. Dans l´étape de Saint Gervais, je regrette qu´on aille chercher la Forclaz de Montmin, très beau panorama mais l´arpettaz nous tendait les bras. La dernière étape est bien conçue pour donner une dernière chance aux leaders de s´expliquer, parce qu´ils ne seront pas nombreux à être encore frais au pied de Joux Plane. Cerise sur le gâteau, ça fait une EdT abordable pour les cyclos, sans pour autant être bradée.

    Impossible de prédire ce que sera la course, mais je trouve que cette année, les organisateurs ont trouvé un bon équilibre, et que le vainqueur sera beaucoup plus méritant qu´en 2015, ou certains points faibles étaient masques par l´absence de CLM ou par la présence constante des équipiers. On a vu que Froome était beaucoup moins serein quand dans les deux dernières étapes ses équipiers ont fléchi. Normalement, ce dénuement devrait apparaitre plus tôt en 2016. Et puisqu´on repasse à Domancy, j´ai la nostalgie de cette époque ou le blaireau devait ouvrir la route en jaune, et avec quelques leaders dans sa roue. Je suis lassé de ces séances de relais d´équipiers, façon cap Canaveral

    | philippe | dimanche 25 octobre 2015 om 09h23

  80. Bonjour à tous,

    J'interviens peu souvent sur ces pages "actu", mais je fais une exception pour commenter le tour.
    Et tout d'abord, qu'elle excitation. Il faudra m'expliquer pourquoi certains se montrent condescendants à ce point (André, René, Pierre, Svam... en prennent pour leur compte) pour la seule raison qu'ils n'ont pas la même vision. Pour ceux qui sont très critiques, sur "A votre tour", venez proposer vos idées, venez discuter nos propositions, Thomas a créé cette page pour cette raison. Vous pourrez découvrir, en cas de besoin, des routes que vous trouverez vraiment praticables pour le tour (Bisanne y est depuis bien longtemps (c'est même un classique)).


    Sinon, Tour mi-figue mi-raisin pour ma part. Bonne première moitié de tour, mais la suite laisse plus à désirer.

    La Manche : nous pourrions chipoter sur du détail, notamment sur l'absence de difficultés au cours de la seconde étape avec la côte de la Glacerie, mais le départ est plus que correct.
    Transition rapide pour rejoindre le Cantal, ce n'est pas plus mal.
    Le Cantal : Approche très bonne, il manque juste le Col de Néronne par Le Falgoux (3.9 km à 9%, alt. 1241m) avant le Pas de Peyrol, au lieu de venir directement de Salers. Aller chercher des petites côtes n'aurait servi à rien.
    On rejoint encore directement les Pyrénées avec une seule étape de transition, très bien.

    Payolle : Aspin est une approche surprenante, qui permet de ne pas croiser ou superposer les routes. En fait, je trouve qu'il s'agit peut-être de la meilleure approche (final de l'Aspin plus dur que l'Ancizan ; arrivée plus proche du sommet). Mais l'Ancizan offre une belle descente avec des routes propices aux hommes seuls et surtout de superbes paysages... Pour une entame de massif, Aspin est bien, mais si cette arrivée avait été la seconde du massif, j'aurais préféré l'Ancizan.
    Pau - Luchon : le classique réinventé ! On peut encore améliorer (mais Lançon n'est pas franchement du "calibre" ASO), donc très bonne étape. Peut-être qu'innover, comme l'a fait la Route du Sud en passant par Balestas aurait été un plus. Il faut être lucide, la descente de Peyresourde n'avantage pas un homme seul (trop peu "technique", routes trop larges), il fallait durcir avant le Peyresourde, donc l'étape est bonne.

    Andorre : premier raté ! Course de côte sur l'Arcalis avec une étape sélective : c'est le profil d'une étape de début ou de milieu de massif, pas de 3e et dernière étape. Il y avait mieux à faire (Gallina est praticable pour le Tour (contrairement à ce que certains en disent)*, et on aurait pu faire un enchaînement Comella-Beixalis avec arrivée à Andorre).

    2e semaine : encore une transition rapide, donc rien à redire, et Revel offre toujours un final à suspens.
    Ventoux : quelle déception : 2e course de côte. Pourquoi ne pas oser une arrivée en descente ? Par contre, pour une arrivée au sommet, je pense que la montée par Bédoin reste la plus impressionnante (surtout pour les paysages). Mais à quand une arrivée à Carpentras avec une montée par Malaucène ?
    Chrono de l'Ardèche : J'aurais voulu un chrono qui en a, de 55 km qui longe toutes les gorges, et un peu plus vallonné. Je lis que beaucoup parlent d'images télévisuelles, là nous avons un énorme raté !

    Encore une courte transition.
    Culoz, site vraiment intéressant pour exploiter au mieux le massif du Jura : c'est très bien. Mais l'étape me laisse sur ma fin.
    Après Hotonnes, au lieu d'aller chercher la Corniche du Valromey, j'aurais préféré voir la montée du Richemond pour aller chercher le col de la Biche par Corbonod puis la montée du Grand Colombier, mais unique (Lochieu n'est pas un problème dans ce style). La D123 n'est pas large dans sa descente, mais après tout le tour l'empruntes, donc autant faire la montée de la Biche au complet.
    Dans l'étape proposée par ASO, une montée du Grand Colombier par Virieu s'imposait (en détournant la Caravane vers la montée par Lochieu (déjà fait pour les possibles détracteurs). La plaine entre Anglefort et Culoz n'est vraiment pas un problème.
    Berne, pour les sprinteurs, il en faut. Nous n'aurons pas de difficultés dans la traversée du Jura, du Haut-Doubs et de la Suisse : ce n'est pas plus mal.

    Finhaut-Emosson : 3e course de côte (ou équivalent)... Montée vraiment intéressante, mais encore une course de côte.
    Chrono de Megève... Je ne sais pas si je dois être déçu ou si je dois me réjouir. J'aurais préféré un unique chrono plat de 55 km que 2 chronos plus courts, mais un vrai chrono en côte n'a plus été vu depuis 2003. C'est aussi un chrono avec de vrais changements de braquet, donc...
    Megève, j'aurais préféré une étape en ligne exploitant mieux les Aravis, les Bornes et le Beaufortain... En évitant les routes d'Albertville - le Bettex.

    Bettex, malgré tout ce que nous avons avant, nous aurons une 4e course de côte. Bisanne est trop loin (22 km de "replat" avant le Bettex : par replat je comprend faux-plat et une courte descente). Bettex est également trop pentu pour oser attaquer de très loin. Et puis, Pour rallonger le Bettex (certainement pour le classement en HC), ASO a préféré ne pas prendre le plus direct (après Amerands, il fallait passer par Cupelin puis la route de Cupelin, praticable).
    Final raté : trop de vallées entre chaque difficultés et, bien-sûr, Joux-Plane bloquerait tout mouvement avant (trop dur pour y risquer une défaillance, à moins d'une bonne dose de whisky). Beaucoup sont ravis de cette étape dans la perspective de l'EDT, mais perso, j'en ai rien à faire de cette cyclo-bobo hors-de-prix, mais pour la dernière étape du tour, nous avons la courte montée des Aravis, la simple montée de la Colombière (trop facile versant sud), et beaucoup de vallée. J'aurais préféré de l'ultra court avec Arâches-la-Frasse, j'aurais préféré voir Ramaz (après 8 km de vallée), suivi de 8 km de vallée (au lieu de 12) le col du Nantafon (Morillon-Esserts, déjà vu sur le tour du val d'Aoste), puis Joux-Plane.

    Bref, c'est un tour où on ne peut pas attaquer avant la dernière montée (et à condition qu'elle soit proche de l'arrivée). En comparaison avec le Giro 2014 et son parcours offensif, le tour est moins intéressant : il me laisse donc sur ma faim.

    * Pour le tour 2014, j'avais dit, quelques semaines avant la présentation, que nous aurions droit à l'enchaînement col de Chevrères-Planche des Belles Filles. Personne ne voulait y croire (route trop étroite, route forestière...) : je trouve que pas mal de monde sur le site aime plutôt critiquer et s'opposer à toute réelle nouveauté, attirés par une vision malheureusement ultra formalisée du cyclisme contemporain !

    | Aurélien M. | dimanche 25 octobre 2015 om 11h36

  81. Aurelien M, vous me faites sourire. Le jour où vous comprendrez qu'il ne suffit pas d'enchainer les difficultés sans vallée pour avoir une course explosive avec un peloton déchaînée avec des grands leaders qui s'attaquent à 100 kms de l'arrivée, on aura enfin avancé.
    A rares exceptions, notre peloton est formaté, cadenassé où les DS sont rois (maudites oreillettes) où il faut surtout ne pas perdre le tour avant de vouloir le gagner. Ne pas le perdre signifie minimiser les risques, donc éviter d'attaquer trop tot.
    C'est le cyclisme moderne calculateur et froid où la différence se fait juste sur une montée (et même parfois dans les derniers kms) à la pédale. La tactique de course est simplifiée au maximum.
    Proposez les parcours des années 50-70 à nos coureurs et il ne se passera rien. C'est le cyclisme de nos grands parents.
    Quand je vois que certaines étapes superbement tracés accouchent souvent d'une souris car la prise de risque est minimum, ça me décourage et j'ai pratiquement envie qu'on leur propose un col puis 50 kms de plat comme sous l'ére Leblanc pour qu'ils se débrouillent.
    Vous regrettez que dans l'étape d'Andorre, qu'ils ne passent pas par la Gallina mais à quoi ce col aurait servi aux grands leaders? à rien, car il reste 3 difficultés derrière.
    Ce sont les coureurs qui font la course. Il y a quelques années dans uen étape de montagne sur la Vuelta qui aurait été mal dessiné selon vous car trop de plaine, et bien le tour d'espagne ce jour là a basculé en faveur de Contador contre un Purito et pas sur les pentes les plus raides mais dans la vallée. Comme quoi.
    Contador est l'un des derniers véritables attaquants maintenant veillissant du peloton. Un quintana sur le dernier tour a attendu la dernière difficulté pour attaquer Froome mais pire dans les 5 derniers kms alors que l'anglais était en difficulté. Voilà le cyclisme moderne.
    Le jour où vous aure compris cela, on aura moins d'écarts entre le parcours d'ASO et les "à vous parcours" fantasmagoriques.

    | Pedro | dimanche 25 octobre 2015 om 12h27

  82. Bonjour Cruchon,

    Nous n'allons tout de même pas déclencher un contentieux entre le Bas-Rhin et le 68, déjà que nos gouvernants nous ont imposé un redécoupage territorial complètement insensé, pour des motifs qui s'avéreront scabreux.

    Le Tour Alsace, qui existe depuis l'été 2004, passe chaque année par Bischoffsheim, où j'habite depuis fin juin 2007, car, hormis Strasbourg, et, cette année Sélestat,aucune commune du département ne se porte candidate pour accueillir l'épreuve.

    Francis Larger et Jean-Pierre Reverdy, les organisateurs, proposent une sorte de critérium dans le canton (par Boersch, Rosheim...) et, depuis peu, une virée vers le Mont Sainte-Odile. Ce genre de circuit ne correspond pas à mes conceptions, mais j'avoue qu'en tant que spectateur, j'attends avec impatience le passage, à plusieurs reprises, des coureurs.

    Parmi les lauréats, Wilco Kelderman (Pays-Bas) en 2010, Thibaut Pinot l'année suivante, et le Britannique Jonathan Tiernan-Locke, en 2012. Le 2 août 2015, le Norvégien Vegard Stake Laengen (équipe Joker) a enlevé le classement général.

    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 25 octobre 2015 om 12h32

  83. Le tour Alsace, c'est plutot un critérium et donc une course sans intéret.

    | ANDRE | dimanche 25 octobre 2015 om 13h00

  84. Bonjour André,

    La balade entre Strasbourg et Bischoffsheim du Tour Alsace s'apparente à un critérium.

    L'édition de cette année comportait un prologue et quatre étapes, dont Ribeauvillé - Le Markstein, via notamment le Platzerwasel et le Grand Ballon.

    Le 31 juillet 2011, l'épreuve s'était achevée au Ballon d'Alsace.

    D'aucuns évoquent sa disparition du calendrier.

    Excellent dimanche,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 25 octobre 2015 om 13h46

  85. Bonjour,
    J'ai été de mauvaise foi il y a 4 cols a 2000 M.

    Le soucis est leur emplacement et seul Arcalis va avoir une influence sur la course.
    Le tourmalet et la bonaigua risque d'ètre escamotés et le port d'envalira vient dans une étape de transition par le versant le moin difficile, mais les pyrénées restent bien tracés.

    Pour Arcalis il faut préciser que J.Ullrich gagne le tour la-bas et Contador reprend du temps a L.Armstrong en 2009 ce qui lui a bien servi pour la suite surtout psychologiquement.

    Concernant les critiques sur les tracés de l'époque le plus grand sprinteur de l'histoire a été connu sous l'ère Prudhomme et ce dernier a une seule étape de légende a son actif au Galibier 2011 très décrié par beaucoup de monde et peu importe les circonstances car il en faut pour écrire l'histoire.

    Ce sont les grosses étapes de montagne avec les gros cols qui ont fait chuter les plus grands de Merckx a Ullrich je ne mets pas l'américain sur la liste.

    Dernier point sur les tracés classique qui datent de 20 a 25 ans en arrière, Pantani qui reste le dernier grand grimpeur gagne le tour 98 et 91,92,95,96,97 et le premier cité nous ont sortis des étapes de légende avec des nouveautés mélangé a l'ancien.

    Mettre des cols a forts % ne donne pas forcément une course spectaculaire.

    | Fred | dimanche 25 octobre 2015 om 14h01

  86. Bonjour.

    Les Pyrénées :
    Je m'étais déjà exprimé sur ma vision.

    Darron :
    Y a eu d'autres articles, j'ai d'autres priorités mais je n'oublie pas.

    René :
    Ne confondez-pas ANDRE et André.
    J'avais sauvé le parcours du Tour d'Alsace pour mes "cahiers".
    Concernant le débat entre "dogmatiques/doctrinaires" et "poètes/surréalistes", je pense au regretté Jean Ferrat :
    "Le poète a toujours raison qui annonce la floraison, et le futur est son royaume ("La femme est l'avenir de l'homme", inspiré de Louis Aragon).

    Ciao.

    | André | dimanche 25 octobre 2015 om 14h05

  87. Bonjour Pedro,

    Votre réaction au message d'Aurélien appelle une observation essentielle.

    La plupart de celles et ceux qui publient des tracés ne se préoccupent pas des stratégies et tactiques élaborées par les managers d'équipes, ni des vociférations de ceux-ci dans les oreillettes.

    Cet exercice, dont j'ai indiqué naguère le caractère un tantinet "utopique", et que je ne considère pas forcément comme plus futile que n'importe quelle activité "de loisirs", permet de laisser vagabonder l'imagination, au fil, notamment, de l'étude des cartes (1).

    Les "travaux" des Velowiriens, publiés dans la rubrique "À votre Tour!" n'ont rien de "fantasmagorique", car potentiellement concrétisables. Simplement, nous faisons sciemment fi de certains contingences. En ce qui me concerne, mes projets de parcours impliquent aussi une modification des règles en vigueur, par exemple la place dévolue à la caravane publicitaire.

    Tchao,

    René HAMM

    (1) Les pourcentages de certaines montées inédites que j'ai mentionnées dans ma critique de l'édition 2016 (post 48 du 23), je les ai calculés en me basant sur les données de Géoportail. À quelques chouias près, ils doivent coller avec la réalité.

    | René HAMM | dimanche 25 octobre 2015 om 14h15

  88. Moi je suis d'accord avec René HAMM et j'irai même plus loin, je demande la démission de Prud'homme et toute sa clique. Zapper le Puy de dome encore une fois pourtant un culte cyclisme est purement scandaleux.

    | franckie | dimanche 25 octobre 2015 om 14h52

  89. @didier
    je te trouve cinglant sur la forme et pas très convaincant sur le fond
    je préfère le cas contraire même si je n'y arrive pas toujours
    fini le temps du vélo à la papa ? ce n'est pas le sens des messages véhiculés ici et là
    est-on pour autant certain que le cyclisme moderne ne doit se réduire qu'à une attaque dans les 5 derniers km d'une arrivée au sommet ?
    et par ailleurs tu affirmes que quintana n'attaque que dans les 5 derniers km ?
    si tu n'as que le Tour 2015 en référence ok, mais si tu regardes le Giro 2014 ou bien la 1ère étape de montagne du Tour 2013 qui arrivait à Ax, tu te rendras compte que Quitana n'avait pas attendu le dernier moment, aidé il est vrai par des parcours difficiles et propices à une course de mouvement.
    Au Giro 2014, il avait attaqué dans la descente du Stelvio ( 2 758 m) col qui succédait au non moins imposant Gavia (2 618 m) avant de terminer à Val Martello (2 050 m) et en 2013 dans le col de Pailhères (2 001 m) en plaçant un contre assez assassin à Voeckler et à Rolland : cette attaque n'avait pas été forcément concluante c'est vrai et Froome avait attendu son heure pour promouvoir son attaque méthodique et convenue.
    Pour le duo Prudhomme/ Gouvenou je parlerai d'évolution plutôt que de (r)évolution. Les parcours jouent peu sur l'évolution du classement général en tout cas. On parlera de révolution un jour si les équipes passe à 8 coureurs au lieu de 9 par exemple, si Lyon ou Marseille ou Bordeaux accueillent l'arrivée du Tour à la place de Paris, si le Tour s'attaque aux Dolomites ou aux Alpes du Tessin par exemple, si les pavés du Nord et les monts des Flandres et des Ardennes sont proposés sur deux ou trois étapes, en milieu de tour ou soyons fous en fin de tour…

    @arpettaz
    je comprends tes arguments et j'espère que la course se jouera au moins en partie dans les Alpes en 2016 mais j'ai du mal à y croire vu la masse de difficultés proposées auparavant.
    Voici ma rapide argumentation :

    1) un préalable : le Tour 2016 est très difficile en 2ème semaine

    - les étapes pyrénéennes sont exigeantes, bien plus qu'il n'y paraît,
    - le Mont-Ventoux va probablement faire le ménage, d'où ma question : était-il vraiment nécessaire en 2016 ?
    - il y aussi ce chrono en Ardèche juste le lendemain qui va creuser les écarts et les positions.
    Je souhaite qu'il y ait au moins deux coureurs de niveau à peu près égal sinon j'ai tendance à penser que le parcours alpin 2016 jouera un peu le même rôle qu'en 2013 ou en 2015.

    2) certains cols proposés, à défaut d'être hauts, sont difficiles, mais ils sont un peu esseulés

    Ok avec toi : la montée de Finhaut-Emosson est difficile, mais elle est située à la veille du CLM qui creusera peut-être plus d'écarts entre les leaders, bien qu'il soit assez réduit en kilométrage. J'ai peur que les coureurs en gardent sous la pédale.
    Ok dans l'étape de Saint-Gervais, la montée du col de Bisanne, que je soupçonnais lors de nos investigations mais pas dans le bon sens, est difficile mais je ne vois pas un « gros » lâcher les chevaux si loin de l'arrivée et je pense que les coureurs attendront les tous derniers kms, une nouvelle fois, pour se mesurer entre eux.
    Reste l'étape de Joux-Plane, la grosse difficulté des Alpes 2016 à mon sens avec Finhaut, et on peut se féliciter du retour des descentes. Là il y a matière à creuser des écarts, car le col est difficile et que l'on sera en fin de Tour, avec des organismes probablement fatigués, mais là encore nous aurons à mon sens une course de « position », plutôt qu'une course de « mouvement ». A moins d'une attaque désespérée, je pense que les coureurs ne prendront pas de risque dans le col de la Ramaz car il y a quand même pas mal de km de plat entre le bas de la Ramaz et le début de la montée de Joux-Plane.

    3) ce qui me gêne : des étapes pas très longues, des cols assez courts et pas assez hauts en 2016

    Les grandes étapes alpestres, ces 25 dernières années, étaient assez longues voire très longues en kilométrage
    Sestrières en 1992 254 km
    Serre-Chevalier en 1993 203 km
    Les Arcs en 1996 200 km
    Briançon en 2000 249 km
    Morzine en 2000 197 km
    L'Alpe d'Huez en 2006 187 km
    L'Alpe d'Huez en 2008 210 km
    Serre-Chevalier en 2011 201 km
    Il y a bien quelques exceptions notamment l'étape du Grand-Bornand 2009 mais qui faisait quand même 170 km, soit 24 km de plus que deux des étapes proposées en 2016.
    Tu dois faire probablement beaucoup plus de vélo que moi, je ne vais pas t'apprendre qu'au delà d'une certaine distance, l'organisme se fatigue naturellement, la longueur de l'effort en montagne use d'abord les coéquipiers et parfois dans un second temps, les leaders.

    Excepté Finaut et Joux-Plane voire Bisanne et la Ramaz, les cols sont quand assez courts en distance dans les Alpes en 2016. Est-ce suffisant pour élaborer une stratégie de course ou tenter le tout pour le tout ? Personnellement, j'ai peur que ces cols se montent bien souvent au train.

    L'altitude je n'y reviens pas : pour avoir randonnée en haute-altitude et fait un peu de vélo, l'effort est (beaucoup) plus difficile, à 2300/2400/2500 m que 1000 m plus bas.
    Je me permets de remettre ce comparatif :
    à une altitude 1500 mètres, le taux d'oxygène est de 86 %
    à une altitude 2000 mètres, le taux d'oxygène est de 81 %
    à une altitude 2500 mètres, le taux d'oxygène est de 77 %
    à une altitude 2750 mètres, le taux d'oxygène est de 75 %

    4) statistiquement le cru 2016 dans les alpes est moins difficile que certains de ces prédécesseurs

    je vais essayer de te convaincre d'un point de vue statistique
    les 3 étapes 2016 alpestres (j'enlève le CLM) sont en dessous des éditions alpines précédentes sur certains points (j'ai pris les véritables cols)
    - nombre de cols 2016 : 11 ; en 2013 : 13 de programmés
    - altitude moyenne des cols franchis : 1 497 m ; en 2011 : 2 202 m ;
    - dénivelé total : environ 8 800 m ; en 2013 : 10 500 m
    - dénivelé moyen par jour : 2 930 m ; en 2013 : 3 500 m
    - dénivelé moyen par col : 800 m ; en 2011 : 1 025 m
    - moyenne kilométrique des étapes : 158 km ; en 2011 : 163 km en 2013 : 167 km

    après ce sont les coureurs qui font la course, s'ils peuvent disposer d'un terrain propice, ce qui est quand même assez le cas pour 2016… on verra

    on ne refera pas l'histoire, mais si le Galibier avait été programmé cet été avant l'ADH , peut-être que Valverde et Quintana auraient flingué sérieusement dans les durs lacets de plan-lachat, il me semble à un moment que Froome était esseulé…

    | davidc | dimanche 25 octobre 2015 om 16h33

  90. Bonjour à tous,

    Désolé de ne pas avoir pris le temps de répondre à certains de vos messages et/ou interrogations plus tôt et désolé d'avoir dû fermer les commentaires sur l'article avec les rumeurs sans avoir répondu aux derniers messages !

    Tout d'abord merci pour vos félicitations :). Vous savez que je ne le fais pas pour ça, c'est la passion du cyclisme en général, du Tour en particulier et encore plus du parcours qui me motive, ainsi que les échanges constructifs que l'on peut avoir grâce à mon article habituel ! Mais en voyant qu'il n'y avait finalement que 3 petites erreurs (départ en Andorre, mais Escaldes-Engordany est à côté d'Andorre-la-Vieille ! ; départ de l'étape en direction de Morzine, mais Megève n'est pas loin de Saint-Gervais non plus ! ; et le fait que Sallanches > Megève soit un contre-la-montre), c'est quand même toujours rassurant.

    Quand ensuite on voit naître ici toute une famille (bapt, André, René) tout en passant par les références à la bible, sans oublier l'effort que font certains (Kris et barbote par exemple) d'écrire en français alors que rien ne leur empêche sur le principe de parler dans leur langue natale ou en anglais, je me dis que c'est quand même bien sympa de voir cette communauté active année après année !

    @Mrmoving #6 : merci d'avoir signalé ce problème, j'ai pu le corriger rapidement du coup :)

    @thibaut #7 : aux dernières nouvelles, aucune filiale d'A.S.O. n'a été signalée sur Infogreffe à Arcalis ... LOL ;-).

    @py-lou #34 : le point culminant du Tour de France 2016 n'est pas Arcalis, je l'ai mentionné dans l'article !

    @philippe #35 : j'ai rajouté la vidéo du parcours en 3D à l'article, peut-être qu'elle peut vous aider :).

    @René HAMM #48 : aucune des données des cols n'est du "selon Thomas Vergouwen", je me base sur les données officielles fournies par l'organisateur de la course ! Désolé de le dire, mais avant d'"accuser", il serait bon de vérifier : les données d'A.S.O. utilisent Saint-Estève (536 m) comme point de départ. La pente au départ de Bédoin étant plus faible, en y rajoutant de la distance on arrive forcément à une pente moyenne plus faible. Les données fournies sont donc bien bonnes, en prenant Saint-Estève comme point de départ. Personnellement, pour l'avoir monté à plusieurs reprises, j'estime que la vraie montée ne commence pas à Bédoin ... il n'y a aucun « bling-bling » là-dedans ! (même si en 2013, A.S.O. parlait encore d'une montée de 20,8 km à 7,5% en partant de Bédoin, le profil montre bien qu'il y a une vraie rupture à Saint-Estève).

    @René HAMM #56/#57/#58 et #70/#71/#72, n'hésitez pas à combiner des messages s'adressant à différentes personnes en un seul commentaire. Cela améliorera la lisibilité globale des commentaires sur l'article :).

    @René HAMM #63 (et donc au passage également le #87) : je tiens à vous informer du fait que la caravane publicitaire ne passe pas partout, n'emprunte pas systématiquement toutes les routes sur lesquelles pédalent les coureurs et ce n'est donc pas vraiment un critère qu'A.S.O. prend directement en compte dans la définition de ses parcours. En revanche, quelle n'est pas la déception qu'on peut lire sur les visages (et dans les propos parfois un peu trop haineux) du public au bord des routes qui ne sont pas empruntées par la caravane ! Car oui, quand la caravane ne passe pas, pour certains c'est une honte, c'est comme si le Tour de France n'était pas passé. Donc entre intérêt géographique et sportif et avis du public il y a visiblement parfois un petit conflit d'intérêt !

    @franckie #88 : allô ? On a certes changé d'heure cette nuit, mais le réveil a quand même dû sonner depuis ? Le Puy de Dôme est devenu quasiment inaccessible depuis l'installation du Panoramique des Dômes et malgré tout, Christian Prudhomme est le premier à continuer à rêver d'un éventuel retour du Tour de France à son sommet ! Dois-je vous rappeler ses propos tenus dans La Montagne ou dans l'interview ci-dessous pour vous en convaincre ? Seulement, ce n'est pas parce que Christian Prudhomme en rêve (depuis son arrivée chez A.S.O. a priori !) que cela devient réalité du jour au lendemain ...



    @tous : pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, la rubrique A votre Tour accueille volontiers vos parcours de Tour de France fictif ou vos commentaires sur ceux "tracés" par d'autres ! :)

    @tous : souhaitez-vous retrouver les vidéos des discours de la présentation du parcours du Tour de France 2016 de mardi dernier ? (dont notamment la présentation détaillée des étapes par Christian Prudhomme)
    Si oui, je les intégrerai dans cet article ! :) (après montage :-( )

    | Thomas Vergouwen | dimanche 25 octobre 2015 om 16h46

  91. @aurélien M et fred
    d'accord avec vous bien sûr : nous avons une vision assez similaire de ce que doit être le vélo d'aujoud'hui

    | davidc | dimanche 25 octobre 2015 om 16h50

  92. Bonsoir Thomas,

    Très loin de moi l'idée de vous "accuser" de quelque manière que ce soit!

    C'est dans votre article, "une épreuve de longue haleine!", que j'ai découvert le profil du Ventoux depuis Saint-Estève.

    Donc, 15,7 km à 8,8%, c'est "maousse costaud!".

    Dans mes calculs quant à la déclivité d'une pente, je prends en compte celle-ci à partir de 2,8%, à la condition qu'il n'y ait pas de rupture avec une cote inférieure à ce chiffre.

    Je m'efforcerai de tenir compte de vos recommandations en vue de l'amélioration de la lisibilité de mes textes.

    Sur certains des itinéraires (par exemple au Pays basque) que j'intègre dans mes parcours, la caravane ne passerait assurément pas, mais il n'y aurait pas non plus un agglutinement de gens.

    Encore merci d'avoir fait gicler les allégations de l'imposteur et pour votre modération de ce site que vous avez créé. Qu'il constitue une authentique référence dans le cyclisme n'est que justice. Vous avez même eu les "honneurs" du "Monde".

    Conviviales salutations,

    René HAMM

    | René HAMM | dimanche 25 octobre 2015 om 17h13

  93. Thomas

    Et merci pour le support (Vélowire) et ta ''bénédiction'' sur nos interventions pas toujours en rapport avec le numéro n°103.

    Il serait bien-sûr intéressant d'intégrer les 30 min de speech de Chrichri. C'est un support beaucoup plus ludique pour mieux intégrer le parcours dans nos mémoires. Sans critiquer ta page écrite ... ;)
    Mais tu risques d'arrivée un peu après la bataille car les avis et commentaires sur le parcours (et surtout sa philosophie) sont déjà bien entamé :)

    René et Thomas

    Clairement le Bédoin > St-Estève est un réel faux plat. Pour ma part, (sans un réel stress au départ) j'ai trouvé ce départ comme un bon échauffement. Pour les pro et avec l'effet d'aspiration dans une montée toujours amenée pleine balle, la montée commence bien à St-Estève. Tout de suite après le virage, on sent réellement le changement de braquet.

    15.7 km à 8.8%. Et encore, les 2-3 kms après le Chalet Reynard sont ''faciles''. Remettre 2-3 dents par rapport à la fournaise de la fôret est une sensation très agréable. Reste les 2 derniers kms alors.
    Mais sans le vent rien de difficile sur la fin, surtout lorsque vous avez des jambes de feux et la sensation de facilité suffisante pour prendre la pose pour les photographes.

    Je me fais parfois plus mal dans les côtes de mon pays ;-)

    | bapt77 | dimanche 25 octobre 2015 om 18h20

  94. Tiens, tiens, tiens, Cruchon, toujours là ?

    Avec le salut d'un certain Ventdansledos :-)

    | Castabouin | dimanche 25 octobre 2015 om 18h36

  95. @ René,
    Avez-vous lu la fin de mon post (adressé à cruchon il est vrai!) #78?

    Un mot sur les Pyrénées. J'aime bien votre final Beyréde + descente Aspin + Hourquette d'Ancizan pour l'arrivée à Payolle.
    Personnellement pour une première étape pyrénéenne (et finir par Aspin Est) comme ASO) j'aurais enchainé Cieutat (3C), Col des Palomières (3C) Côte de Banios (4C), Couret (4C), Col de Coupe (4 ou 3 C). Cela favoriserait les desseins d'une échappée matinale.
    Le lendemain je trouve le Pau-Luchon "new-look" bien sélectif avec ces cols qui s'enchainent sans plaine. Je vous vois bien rajouter une montée jusqu'à Artigues (6,2 km à 9,75%)mais ça c'est dans A Votre Tour. Artigues est trop trop petit pour ASO. Dommage non?
    Pour l'Andorre j'aurais aussi copier/coller la Vuelta 2015!
    Enfin Envalira ne sert à rien mais le Tunnel qui permet de l'éviter est interdit aux vélos sans éclairage!!
    Avant Revel j'aurais proposé la Montée de Malamort (5,7km à 5,6%) et une descente par la D629 sur Revel.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | dimanche 25 octobre 2015 om 18h48

  96. Post 89.
    Mon cher davidc, malheureusement, tu confonds pas mal de choses et tu prends ce qui t'arranges. Je vais y revenir en détail.
    1. Même celui qui n'y connait rien savent que le vélo n'a plus rien à voir avec le vélo de Bobet et Anquetil. Globalement même si cela n'empêche pas les exceptions, c'est juste du calcul froid et raisonné de la part des DS. Là tu me cites quelques exemples sur le giro (on aurait pu en faire autant sur les autres tours) om l'étape fut passionnante. Pour moi le parcours est secondaire même dans ces cas là et il faut coir la mentalité des coureurs ces jours là. La différence entre le tour et les autres, c'est le niveau de plateau. Là tu me cites 2014 sur le giro, y avait qui??? Sur les soits disants 4 fantastiques, il était tout seul et il s'est promené avec une concurrence bien faible (Aru 2 ème et Majka 3 ème!). Quand tu domines des adversaires, tu peux frapper 1 ou 2 grands coups loin de l'arrivée, puis tu geres ensuite. Cela n'a rien à voir avec un parcours. Mets Nibali, Contador et Froome, le colombien aurait réfléchi à 2 fois.
    2. tu parles d'évolution et non de révolution, ce ne sont que des mots. Tu peux appeler cela comme tu veux mais passer d'un format standard à la Leblanc (prologue + 7 jours de plaine en sprint puis 1er CLM puis 1er massif montagneux puis massif central puis 2 ème massif puis clm le vendredi...) à un cassage des régles où la 1ere semaine par exemple depuis quelques années est un véritable chantier entre les courses de sprint, les courses de cote, les courses de classique, la moyenne montagne... Et je ne parle même pas de la 3 ème semaine.
    Par contre, par pitié, laisse les dolomites au giro et la Sierra nevada à la Vuelta. Ce n'est pas le tour d'Europe.
    Je ne vois pas du tout ce que le Galibier aurait changé à la place de la croix de fer sachant que la descente par le Lautaret est un véritable autoroute. Quintana et Valverde ont décidé d'attendre le retour des coéquipiers de Froome. petits joueurs!
    Je ne sais pas si je fais plus de vélo que toi mais je sais que n'import quel corps sain est capable de monter des cols. La différence, c'est la vitesse auxquels on les montent. Et on voit trop de cols escamotés.

    | Didier | dimanche 25 octobre 2015 om 19h10

  97. @Aurelien : en ce qui concerne l'arrivée au Bettex, la route directe (et plus pentue) aurait été possible en effet, mais la départementale est plus large et permet plus facilement de faire monter les bus des équipes à l'arrivée, et surtout permet de pouvoir masser plus de monde sur le bord de la route pour encourager les coureurs, là où la montée directe est étroite et ne permet pas forcément aux gens se déplaçant en voiture ou en camping car de monter. Et du monde, l'été prochain, il y en aura !

    | Freddy | dimanche 25 octobre 2015 om 19h37

  98. Bonjour.

    Pierre :
    Bravo pour vos talents de poète !

    Didier :
    Je suis d'accord sur trois points.
    Laissons les montagnes où elles sont.
    Les adversaires de Froome furent des "petits joueurs".
    Rien ne permet d'affirmer que le Galibier aurait joué un role différent de la Croix-de-Fer.

    Bizzarre votre classement du Giro 2014 (Aru et Majka !).
    Le plateau de ce Giro n'était pas si faible. Sur cette étape vers le Paradiso del Cevedale (très dure avec Gavia et Stelvio), les conditions climatiques ont lourdement pesé.
    Si on analyse le comportement sur les grands Tours en 2014/2015, qui émerge ?
    Qu'un "gamin de 23/24 se hisse sur le podium du Giro (3ème,vq 1 étape), puis termine 5ème de la Vuelta (2 étapes), nouveau podium du Giro (2ème, 2 étapes), puis remporte la Vuelta devrait inspiré plus de respect.
    Les 4 grands : en 2014/2015, seul Contador a enlevé 2 GT.

    Les grandes étapes de haute montagne longues :
    Facile de dire qu'elles sont contre-productives quand ASO n'en propose quasiment plus (Galibier 2011 !)

    Je vous invite à réanalyser les Tours de JM Leblanc.
    D'accord, Christian Prudhomme (surtout ces dernières années) a tenté de revitalisé la première semaine., Mais tous les Tours du nordistes ne se limitaient pas à une première partie plate.
    En 2011 et 2012, toutes les étapes en ligne avant la montagne se sont jugées au sprint ...
    En 2013 et 2016, peu à se mettre sous la dent hors montagne !

    Ciao.

    | André | lundi 26 octobre 2015 om 09h05

  99. Bonjour Pierre Lacoue,

    Oui, j'ai lu le post destiné au Colmarien Cruchon, dans lequel vous évoquez le Rouge d'Ottrott (du pinot noir) et le Klevener de Heiligenstein, un vin blanc sec.

    Du côté de Bagnères-de-Luchon, une montée vers Artigues, soit après la descente de Peyresourde ou celle, moins inclinée, du Portillon par Bossost, s'impose à mes yeux. D'autres préfèrent Superbagnères.

    Bien à vous,

    René HAMM

    | René HAMM | lundi 26 octobre 2015 om 12h16

  100. Bonjour René, bonjour Pierre.

    Sur les hauteurs de Luchon, l'Hospice de France (montée progressive avec 5 km à 9,10% au sommet), et le Belvédère de Montauban de Luchon (sur la crete de Sarrouges : 8,2 km à 9,4%) offrent d'autres possibilités de choix.
    Pour Superbagnères (16 km à 7,14%), ne négligeons pas que le final propose un "honorable" 6 km à 8,32%.

    Les 15 derniers km du Ventoux sont effectivement à 8.76%.
    Mais si les premiers hectomètres à la sortie de Bedoin sont insignifiants, la pente s'"égalise" à environ 5% au panneau des 19 km avec 8,08% de moyenne jusqu'au sommet.

    Le "haka" est passé à deux doigts de la correctionnelle.
    Sans une mauvaise gestion des conditions météo des "Springboks" (15/14) en début de seconde armure ...
    Pour la France de l'ovalie, dans des moments "extremes", mes pensées tendent toujours vers le tandem composé du regretté et inégalable Roger Couderc et de Pierre Albaladejo avec sa "pointe" d'humour.

    Ciao.

    | André | lundi 26 octobre 2015 om 13h54

  101. Bonjour André,

    Je connais la montée vers l'Hospice de France, mais pas le Belvédère de Montauban. Grâce à votre œil de lynx, je découvre régulièrement des coins reculés fort intéressants.

    Le Ventoux fait donc partie des ascensions vraiment "hard" (1) dans l'Hexagone.

    À partir d'une moyenne de 8% sur environ huit kilomètres, je considère la pente comme sévère.

    Les véritables "grincheux" hurleraient au "hors sujet" si je m'appesantissais sur les demi-finales du Mondial rugbystique et se demanderaient si Thomas n'a pas créé un blog annexe, "Ovaliewire"....

    Je précise simplement qu'avant les rencontres contre le XV de France et les Springboks, les All Blacks ont exécuté le "Kapa o Pango", la version la plus impressionnante du "Haka", même si les paroles, contrairement à la mise en scène, n'ont rien de "guerrier". Quel contraste saisissant avec la sanguinaire "Marseillaise"!

    Convivialement,

    René HAMM


    | René HAMM | lundi 26 octobre 2015 om 14h46

  102. René, André,
    Pour être complet avec l'Hospice de France sachez qu'elle a déjà eut les honneurs d'une course de haut-niveau. L'excellente épreuve U23 ariégeoise (qui sort donc de son département!) La Ronde de l'Isard y a jugé l'arrivée de la deuxième étape de son édition 2014 le 23 mai de cette annnée là. Aprés un beau soleil la veille à Goulier Neige (que cette épreuve visite souvent comme cette année en remplacement du Barrage de Soulcem initialement prévu) c'est Lilian CALMEJANE (Pro en 2016 chez Direct Energie) qui s'était imposé devant le futur vainqueur de l'épreuve, le Belge Louis VERVAEKE passé pro quelques semaines aprés chez Lotto-Belisol devenu Soudal en 2015), l'Américain Joffrey PERRIN (qui allait disputer par la suite le Tour d'Alsace (petit clin d'oeil) et le Tour de l'Avenir, le Belge Tiesj BENOOT (Pro en 2015 chez Lotto-Soudal) et Romain CAMPISTROUS (Stagiaire chez AG2R à partir du 1er Aout 2016).

    Quant au Belvédère de Montauban de Luchon je crois le connaître sous un autre nom (Source Mini Atlas des Cols des Pyrénées 3.1 Altigraph) Abri de Herran (Herran étant le nom de la Route Forestiaire empruntée pour cette montée)dont le final est annoncé par cet éditeur pour 8,3km à 9,58%.
    A noter que pour l'Hospice de France Altigraph donne un final de 4,7km à 9,47% et pour être plus précis donne les 2,7 derniers kilomètres à 11,29% !
    Pour ne pas faire complétement hors sujet sur cette discussion apporter encore de l'eau à un retour de Superbagnères (Quelle belle fin d'étape cela aurait donné Tourmalet, Hourquette d'Ancizan, Azet, Peyresourde + Superbagnères! Allez on peut même supprimer le Tourmalet pour faire plus light!) Altigraph donne 7,5km à 8,05% pour le final de cette montée de 16,5km à 6,96%. Chiffres qui divergent quelque peu de ceux d'André tout en restant dans le même ordre de grandeur.
    Quant à une arrivée ASO compatible dans cette pointe sud de la Haute-Garonne je la vois bien à la Station du Mourtis, aprés le sommet du Col de Menté pour un final de 10,6km à 8,69% depuis Saint Béat.
    Mais le problème c'est la longueur de la vallée pour arriver à Saint Béat. Un final Port de Balès, Col du Portillon, Station du Mourtis aurait ma préférence.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | mardi 27 octobre 2015 om 00h23

  103. Bonjour Pierre, bonjour René.

    Passons sur les différences minimes de mesures selon que celles-ci s'effectuent au départ du sommet (cyclingcols) ou du pied (salite/colscyclisme/altigraph).

    Je note que des montées vélowiriennes sont régulièrement empruntées sur des courses "régionales" : des arrivées (Goulier/Hospice de France), et des cols (Spandelles/Beyrède)...

    Le Mourtis pose un réel problème du fait de son isolement par rapport aux cols les plus proches (Portillon/Balès/Peyresourde), exceptés Artigascou (limite) et Ares, qui ne sont pas des "foudres de guerre".
    A défaut d'une course de cote brutale, mon approche préférée repose sur une succession de montées courtes voire très courtes : cote de Barry (508m 0,9 km à 9,5%), cote de Burs (598m 1,2 km à 10,55%), "mon" col de Mortis (855m 3,8 km à 9,84%), et le mont de Galié (725m 3,2 km à 8,38%) dont le pied de la descente n'est distant que de 6 km de celui du Menté-Mourtis.

    Ciao.

    | André | mardi 27 octobre 2015 om 08h32

  104. Bonjour André et Pierre,

    J'avais déjà repéré Herran.

    Les côtes courtes et sèches ont ma faveur.

    Pour le col d'Arès, il existe un accès qui en forcit quelque peu la déclivité. Je l'ai intégré dans un des parcours que je publierai prochainement sur le blog idoine.

    Convivialement,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 27 octobre 2015 om 11h19

  105. @Davidfc

    Pour répondre a ta question , je roule moins maintenant mais j'ai beaucoup roulé entre mes 12 ans et mes 22 ans, j'ai fais des compétitions aussi et, de mon point de vue ce n'est pas tant l'altitude ou la longueur d'un col qui font mal en course mais les ruptures de pentes et les changements de rythmes.
    Aujourd'hui, tout les coureurs connaissent le Galibier par coeur, ils savent quand cela est difficile, quand cela l'est un peu moins, quand cela va attaquer et quand cela va temporiser, bien aidés en cela par les oreillettes.

    Les grands cols sont trop connus, trop empruntés , souvent la vallée qui les precede annihile toute velléité de mouvement et puis souvent ils font peur et decouragent l'esprit offensif.Aux Schleck 2011 ,Quintana 2014 , Nibali 2015,qui ont certes attaqués sur des cols a altitude élévée je pourrais t'opposer Contador a Fuente De, sur une étape sans altitude haute, ou bien l'étape de 2010 du Giro (le tappone avec 6 cols), Nibali sur le Dauphiné 2015 , au Bettex, justement ....des etapes a altitude moyennes, aux cols assez courts dans lesquelles il y a eu du spectacle .

    Aujourd'hui, les coureurs connaissent les stages en altitude , les caissons hyperbar, l'altitude ne fait plus peur, tu n'as quasi plus de défaillances dues a l'altitude, désolé.

    Ensuite, oui la décision ne e fera peut etre pas dans les Alpes mais cela n'a pas d'importance. Gouvenou a aboli la hierarchie du deuxieme massif plus important que le premier, il y a quatre étapes alpestres, trois étapes dans les Pyrénées et trois étapes dans d'autres massifs. la décision peut se jouer chaque jour en fait.

    et puis les Pyrénées n'ont en fait que deux étapes réellement sélectives, contre trois dans les Alpes donc je trouve que quand même les Alpes offriront un terrain de jeu superbes, avec des cols permettant toutes les stratégies de course, allant de l'attentisme jusqu'au scénario d'une course ouverte ou folle.

    Tu as déja grimpé le col de Joux Plane à vélo? tu sais a quoi cela ressemble?

    | arpettaz | mardi 27 octobre 2015 om 13h00

  106. Mea Culpa par rapport à mon post n°38: le Ventoux avait déjà été grimpé par Malaucène en 1951 (la première fois d'ailleurs) et le Ventoux a été grimpé par Sault en 1974 et non en 1965. Mais bon, cela ne change rien au fond du problème car il surcharge la montagne sur ce Tour et depuis 1974, il a toujours été grimpé par Bédoin sur le Tour de France.

    D'ailleurs, pour ce qui est du débât où commence l'ascension, même si la grosse rupture de pente se situe au virage de Saint-Estève, il y a quand même une portion à 5 % qui commence juste avant le hameau de Sainte-Colombe. Et les profils donnent en général 21,5 km à 7,5 % depuis une ligne blanche située juste après le dernier rond-point de Bédoin. Mais bon, c'est vrai que les deux premiers kilomètres après Bédoin se font aisémment sur le grand plateau.
    Mon compteur n'est peut-être pas très fiable mais une fois j'avais regardé et j'avais 21,37 km.

    | Anthony84C | mardi 27 octobre 2015 om 15h11

  107. il y a des autres cols (+)2000m pratiquables pour le Tour hors : Madeleine, Croix-de-Fer, Izoard, (Lautaret-)Galibier, Iséran et Bonette? il y a donc plus de possibilités pour le Giro de trouver des hauts cols?

    parfois tu dois regarder quelques fois au parcours pour former un bon vision/opinion, j'ai fait ça et j'aime bien ce parcours mais la manque du vrai haute montagne ne me plais pas, mais je ne veux pas plus de cols, il y a déjà assez ;)

    j'espère que l'arrivée à Finhaut donne des idées pour les Tours à venir

    | Kris G | mardi 27 octobre 2015 om 19h23

  108. Bonjour,

    Pour éviter de me voir encore dire que je dois intervenir, n'oubliez pas qu'ici on parle du Tour de France 2016, les autres sujets ayant sans doute une meilleure place dans la rubrique A votre Tour.

    Pour vous aider à recentrer l'échange sur le Tour de France 2016, je vous ai donné un peu de matière : je viens de rajouter dans l'article les vidéos de la présentation officielle de la semaine dernière ! Si vous n'avez pas eu l'occasion de regarder le direct ou si vous voulez retrouver tous les petits détails qui ont été mentionnés lors de la présentation, c'est donc l'occasion ! :-)

    | Thomas Vergouwen | mardi 27 octobre 2015 om 22h05

  109. Bonsoir,
    Savez vous svp à peu près quand le site officiel du tour publiera les trajets précis de chaque étape ?
    Merci ;-)

    | Loulou | mardi 27 octobre 2015 om 22h14

  110. @Loulou #109 : habituellement ce n'est que vers le mois de juin :-(.

    | Thomas Vergouwen | mardi 27 octobre 2015 om 22h15

  111. Merci Thomas pour ces videos, ca permet en effet de trouver des details supplementaires.

    @Arpettaz : je n´ai jamais grimpe Joux Plane ou la Ramaz, donc si tu as des infos precises, je suis preneur. Je trouve que les profils ne rendent pas vraiment compte de la difficulte reelle d´un col : bien sur, on voit que le Galibier est plus dur que le Leschaux, mais ce qu´on ressent en velo c´est le pourcentage instantane, pas la moyenne du kilometre. les derniers km du Glandon oscillent entre 8 et 14%, ca donne une moyenne de 10 mais c´est beaucoup plus dur qu´une rampe reguliere de 10%. A l´inverse, je n´ai jamais trouve que l´Alpe d´Huez etait difficile, parce que si on coince on a toujours la possibilite de recuperer dans les virages...

    | philippe | mercredi 28 octobre 2015 om 09h52

  112. Bon alors pour joux plane il faut imaginer une vallée plane et puis tout de suite après le village de Samoens, des rampes à 9 ou 10%.Tu roule confortablement , tu as l'impression d'avoir de bonnes jambes et d'un coup ,sans transition tu te traine, tu es scotché, sur une petite route etroite, qui rend mal. en plus la pente varie beaucoup durant ces premiers km avec des passages a plus de 10%, des fois c'est en dessous, puis ca remonte.Tu dois relancer, ca crame les jambes....Mais contrairement aux cols avec beaucoup de laçets, ce début de col en compte peu donc question relance c'est galère.Tu as des bouts qui semblent grimper face a la pente, des fois la route fait des larges virages , il y' a certes des epingles mais peu.Tu crois que ca va s'adoucir par la suite, mais non on reste entre du 7 et du 10 %.

    tu as un bon replat mais ca dure pas longtemps et apres tu te retrouves a nouveau dans du 9 -10 voir 11%.a ce stade la tu as plus de jus dans les jambes mais il y'a plus de lacets et puis surtout tu sens bien que tu arrives au bout . cependant tu dois encore affronter le pire c'est a dire les trois derniers kilomètres en plein alpage, sans ombre, avec du goudron qui fond et surtout ,quasiment sans virages. c'est droit , ca fait une sorte d'arc de cercle réguliers et tu vois la route monter, monter encore, tellement raide,tu as l'impression que ca ne termine jamais .Parce que ces trois derniers kilomètres sont aussi a 9%.Et la pour le coup du peux manquer d'oxygène ou avoir une bonne grosse fringale.

    Donc tu es crevé,tu aimerais souffler, mais au lieu de ça tu dois encore appuyer sur les pedales car le début de la descente c'est un faux plat descendant ,suivant d'une remontée vers Ranfolly, peu raide mais très vacharde vu ce que tu viens de te taper avant.Et la descente , la vrai, qui suit le col de Ranfolly,est très piegeuse

    | arpettaz | mercredi 28 octobre 2015 om 18h44

  113. Un article dans le journal Le Progrès qui annonce que le parcours de l'étape Montélimar-Parc des Oiseaux passera par Bourg-de-Péage, Romans-sur-Isère, Beaurepaire, Moidieu, Saint-Quentin-Fallavier, Satolas-et-Bonce, Charvieu-Chavagneux, Pont-de-Chéruy, Villette-d'Anthon, Jons, Nievroz, Montluel, Sainte-Croix, Birieu. Ce parcours reste à valider par les préfets. Il reste des incertitudes pour passer par les routes proches de l'aéroport Saint-Exupéry.

    | beaujolyonnais | mercredi 28 octobre 2015 om 20h55

  114. Pour la dernière étape entre Megève et Morzine, je me demande s'il n'auai pas été plus malin de zapper le Col de la Ramaz (qui est isolé) et d'opter pour en bel enchaînement de type "col dur / col facile" pour le final avec Joux-Plane / Montée d'Avoriaz (Col de Joux Verte en réalité) et descendre par Montriond.


    J'aurais aussi préférer une arrivée à Peyragudes pour la 2nde étape dans les Pyrénées et une arrivée à Andorre-la-Vieille le lendemain en ajoutant la Gallina avant la Cornella et Beixalis (et en supprimant Arcalis du coup)

    De cette manière et donc sans augmenter le nombre de "grands" cols, je pense favoriser les possibilités d'attaques de loin

    Dernière chose, j'aurais préféré ne pas voir le Ventoux qui risque de trop focaliser l'attention des cadors dans les Pyrénées. A la place, ASO aurait pu proposer une étape pour baroudeurs vers Carpentras (Col de Murs, Col de Notre Dame des Abeilles.

    Malgré tout, Ce parcours est de grande qualité.

    | oliv56 | jeudi 29 octobre 2015 om 20h58

  115. @oliv56

    Pour la montée de la Joux VErte version Avoriaz, je ne suis pas d'accord, d'abord le version Montriond est beaucoup plus interessant en montée et puis ensuite , la descente par ce versant est foireuse voire un peu dangereuse.La descente par le version Avo est plus judicieuse.

    Sinon d'accord avec toi pour la Gallina avant les deux cols qui précèdent Arcalis et la suppression de cette montée finale. Sinon je suis curieux de savoir quelles seront les petites cotes abordées avant le col du Berthiand sur l'étape du Grand Colombier, cela devrait être beau vu le profil de la région et le nombre de petites côtes casse pattes qu'il y'a

    | arpettaz | jeudi 29 octobre 2015 om 23h25

  116. @arpettaz : merci pour le descriptif de Joux Plane, faudra prevoir une reco parce que c est pas rassurant !
    @olive56 : je vais ecrire une lapallisade, mais avec une arrivee a peyragudes il est probable que personne ne bouge avant, alors que si l´arrivee est en descente on peut esperer que ca se declenche dans l´avant dernier col qui se prete bien a une attaque un peu ambitieuse. Pour Arcalis, peut etre que c´est impose par Andorre, et peut etre que le tour ne veut pas copier la vuelta. Je pense que ca peut faire une belle etape. Pour Joux Verte apres Joux Plane, en ayant supprime la Ramaz... alors il faut quand meme monter la cote de Chatillon, et je crains qu´en derniere etape du tour ca incite a effacer Joux Plane. Les coureurs seront cuits, personne ne prendra le risque d´attaquer de loin. Le pari d´ASO c´est une course d´usure, avec les equipiers qui lachent dans la Ramaz et laissent les leaders s´attaquer une derniere fois dans Joux Plane, comme en 2015 dans l´Alpe...

    | philippe | vendredi 30 octobre 2015 om 13h56

  117. @ philippe de rien c'est normal , bon pour la route elle n'est pas si étroite que ça ça reste une départementale, l'hiver le versant Morzinois est une route piste de ski.Après ça reste au départ une route d'alpage donc c'est pas conçu pour ménager les cuisses des cyclistes.

    Ce n'est pas un col rassurant effectivement .Pour un bon cycliste, entrainé, avec des bonnes jambes ce jour la, je pense que le gars s'en sort sans trop souffrir.mais suffit que tu ais un coup de moins bien ou une fringale ou encore qu'il fasse trop chaud ...ce col est très traitre, une vrai vacherie.Faut pas se laisser abuser par le peu de dénivellation ou la faible altitude, le fait qu'il ne soit pas si long, c'est un HC indiscutable ,au même titre que des cols au nom plus prestigieux .

    Après t'inquiète pas question pente c'est pas non plus l'Angliru ^^.

    Mais le point clé sera très certainement l'enchainement Ramaz (pas non plus un col facile par ce versant ), vallée du Giffre , puis Joux Plane.le souci sera aussi de savoir d'ou vient le vent et de ne pas hésiter a vraiment se ménager dans la vallée. Les pros, eux ne pourront pas se ménager.

    J'ai lu sur vcn que ASO prévoirait 6 HC .Ca me semble peu . De sur nous avons Tourmalet et Ventoux.Et ensuite, quels cols méritent une dénomination HC?
    Pour ma part j'imagine la chose suivante:
    Tourmalet
    Ventoux
    Emosson
    Joux Plane.

    Auxquels je peux rajouter Arcalis pour l'altitude et le Grand Colombier version longue.

    Mais ca me semble peu. Quid de Bisanne voir de la Forclaz Suisse qui le mériteraient? ASO sous classera t'elle certains cols?

    | arpettaz | vendredi 30 octobre 2015 om 14h33

  118. bonjour a tous information intéressante pour la 6eme étape arpajon -sur-cére Montauban bonne lecture a tous http://twitter.com/totem_radio/status/656456922468646913/photo/1

    | philippe | vendredi 30 octobre 2015 om 15h31

  119. @ arpettaz :

    Assez bizarrement, je ne mettrais pas Le Grand Colombier en HC de ce côté. Malgré l'irrégularité des derniers kilomètres, le dénivelé et le pourcentage moyen me paraissent faibles pour un HC. Du côté je suis d'accord avec vous pour Tourmalet Emosson, Ventoux et Joux Plane. Mes hésitations portent sur :
    - la montée de Bisanne qui le mériteraient amplement ;
    - Le col d la Forclaz avant Emosson qui a tout de même la longueur et le pourcentage qui sont équivalents à ... l'Alpe d'Huez.

    Malgré tout, je pencherai pour Bisanne.

    | Mrmoving | vendredi 30 octobre 2015 om 17h09

  120. oui en gros je vois quatre HC incontestables (Tourmalet, Ventoux, Emosson, Joux Plane) et quatre autres HC possibles, si ce n'est 5 (Arcalis ,grand Colombier Forclaz Bisanne voir Bettex - très court mais jurisprudence Smnoz et au vu de sa position dans la course)...si ces cols la etaient tous en HC cela ne serait pas un scandale (sauf pour le Bettex que je verrais plutôt en 1ere categorie)

    | arpettaz | vendredi 30 octobre 2015 om 22h43

  121. bonjour à tous, quelqu'un connait il les villes traversée pour les deux étapes suivantes :
    saumur-limoges le 05 juillet
    limoges-le lioran le 06 juillet

    Merci de vos réponses

    | Stephdu36 | lundi 02 novembre 2015 om 15h49

  122. @ Stephdu36

    Oui: Saumur, Limoges et Le Lioran :-)

    A part ces villes là, le parcours officiel et définitif n'est publié qu'en juin avant le Tour. Donc, on patiente d'ici là, d'autant plus qu'il y aura plein de belles épreuves et toute la saison de cyclo-cross et sur piste.

    | Castabouin | lundi 02 novembre 2015 om 16h48

  123. fin de l'étape de Limoges : Rancon, Roussac, Le buis, Bonnac la cote, Les bardys, Le Palais, Panazol et LImoges
    Début de l'étape Limoges Le lioran : Limoges, Saint léonard puis Eymoutiers
    arrivée sur Limoges très tortueuse et vallonnée sur les 30 derniers km et notamment 700 m entre 8 et 10% à 5 km de l'arrivée sachant que le peloton attaquera la bosse en file indienne, descente dangereuse
    en plus arrivée 500 métres à 5% mais le peloton sera lancé
    et c'est la première fois que le tour arrivera en plein centre ville (devant la mairie) d'habitude c'était à beaublanc sur les boulevards et une fois à ester victoire d'amstrong

    | cavernus | mercredi 04 novembre 2015 om 18h59

  124. Dusseldorf est officiellement candidate pour le grand départ 2017 (vote passé de justesse). La ville de Munster (Nord de Dusseldorf) et le Land de Sarre (Sud, frontière avec la Lorraine) se positionnent pour l'arrivée de la première étape.
    Au point où nous en sommes, il semble difficilement envisageable que le Grand Départ puisse avoir lieu ailleurs qu'outre Rhin.

    Source : http://www.thelocal.de/20151106/dsseldorf-will-bid-to-open-2017-tour-de-france

    | Freddy | samedi 07 novembre 2015 om 10h13

  125. quelques infos sur l'étape Granville-Angers
    http://www.ouest-france.fr/tour-de-france-2016-le-trace-du-passage-fougeres-3818256
    http://www.ouest-france.fr/tour-de-france-2016-les-coureurs-vont-traverser-le-pays-de-vitre-3818513
    http://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-10835-tour-france-2016-le-trace-en-mayenne.html

    | guigui35 | samedi 07 novembre 2015 om 12h38

  126. D'après le Républicain lorrain, Metz a un projet d'accueil sur quelques jours avec le Luxembourg et la Sarre. Ca se tient avec un départ à Düsseldorf.
    Prud'homme pourra y alterner les étapes plates et celles pour puncheurs. Ensuite les Vosges pour entamer la montagne?

    | Georges | lundi 09 novembre 2015 om 12h06

  127. @ Georges : si la municipalité de Verdun a toujours en tête de boycotter le tour après s'être fait snober pour 2016, la région de Metz peut proposer une alternative intéressante avant de plonger vers les Vosges. J'espère que le Bas Rhin aura droit aux festivités aussi, pas uniquement le Haut Rhin comme c'est souvent le cas (Champ du Feu ? Mont Sainte Odile ?)

    Le Futuroscope avait bien tenté de déposer une candidature pour le grand départ mais visiblement ASO l'a déclinée car trop tardive. Et on n'a plus aucune nouvelle des candidatures britanniques. Dusseldorf semble avoir un boulevard.

    | Freddy | lundi 09 novembre 2015 om 19h11

  128. Nouvelles rumeurs pour 2017 avec des candidatures du côté de la province néerlandaise du Gelderland (Arnhem, Nijmegen). source : http://www.gelderlander.nl/regio/arnhem-e-o/arnhem/touretappe-door-gelderland-in-2017-is-welkom-1.5426272

    Difficile d'y voir clair pour l'instant, à part pour le grand départ qui semble bien acquis pour Dusseldorf. Les premières pistes que l'on a donnent deux trajectoires complètement opposées avec : soit un départ plein Sud vers Metz et le Luxembourg ; soit un départ plein nord vers Munster dont on sait qu'elle est fort intéressée par le Tour, puis vers l'Ouest et les Pays-Bas (avant d'aller vers la Bretagne et les ribinous ?)

    | Freddy | mercredi 11 novembre 2015 om 13h11

  129. Pour coller avec l'intitulé de la discussion
    voici un article spécifique sur l'Aveyron:
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/24/2223415-le-tour-de-france-flirtera-avec-la-bastide.html

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | samedi 28 novembre 2015 om 12h28

  130. Bonjour,

    J'arrive un peu après la bataille mais je tenais à exprimer mon point de vue sur ce tracé. Il rejoint beaucoup (mais pas complètement) celui d'Aurélien (#80).

    De manière générale, je trouve que ce parcours est plutôt un bon cru. Mais il souffre des mêmes défauts que l'édition précédente.

    Depuis 2013 en effet et surtout en 2015 et 2016, un nouveau déséquilibre s'est créé, avec d'une part un kilométrage de chrono individuel plat réduit exagérément, et d'autre part un nombre d'étapes de haute montagne trop élevé (et pour leur grande majorité pas très bien tracées ou pas bien positionnées).

    C'est un basculement dans le sens où, par le passé et jusqu'à récemment (2012 par exemple), beaucoup de tracés ont été critiqués, à juste titre de mon point de vue, car jugés trop favorables aux rouleurs. Et bien désormais c'est l'inverse, et en cela le Tour se rapproche de la Vuelta, ce que je trouve dommage.

    Quant aux étapes de haute montagne trop nombreuses, une autre conséquence dommageable de cette focalisation sur les parties alpines et pyrénéennes du territoire, c'est que le nombre d'étapes dans la partie Nord de la France se réduit beaucoup (sauf en 2015 du fait du grand transfert Bretagne – Pyrénées et en 2014 du fait du départ en Angleterre et de l'inclusion du massif vosgien). Alors que l'on pourrait y tracer beaucoup d'étapes vallonnées et/ou pièges (entrecoupées d'étapes de respiration pour les sprinteurs) pour encourager la prise de risque. A trop tournicoter sur les mêmes portions montagneuses avec beaucoup d'étapes difficiles consécutives, on augmente le risque que de belles étapes sur le papier soient snobées par les leaders qui préféreront se concentrer sur l'étape du lendemain. Pour 2016, je comprends la volonté d'aborder vite les Pyrénées, avec des étapes montagneuses dès le deuxième week-end, d'où des étapes longues et rectilignes, et seulement 5 d'entre elles dans la partie septentrionale du territoire. Mais pourquoi alors s'appesantir autant dans les Alpes du Nord en longeant le massif par l'ouest et le nord et en l'abordant par la Suisse pour y tracer 3 étapes dans le même département, alors que l'on pouvait proposer une fin de Tour dans le Jura et/ou les Vosges, qui se prêteraient très bien à un abordage en troisième semaine? Dommage.

    J'en termine provisoirement avec les critiques car sinon beaucoup d'éléments m'ont plu dans ce tracé, surtout, comme Aurélien l'a souligné, dans sa première partie.

    Cela tournicote beaucoup sur les deux premières étapes (on aurait pu inverser les 2 sites d'arrivée et longer davantage le bord de mer), mais hormis cela, le premier week-end dans le Cotentin me semble plutôt bien.

    Mis à part le trop faible nombre total d'étapes dans la partie Nord, OK pour cette descente rapide vers les Pyrénées. Très content que l'un des meilleurs enchaînements du Massif Central (malgré l'absence de Néronne par le Falgoux) soit proposé dans le final de l'étape arrivant au Lioran. Le final d'étape de Limoges m'apparaît piégeux également (pas de quoi décontenancer des Sagan, Degenkolb ou Kristoff, mais probablement de quoi éliminer des Cavendish, Kittel voire Greipel). 3 étapes (Utah Beach, Angers et Montauban) sont propices à un sprint massif, c'est bien pour une première semaine.

    L'étape de Payolle me plaît bien sur le papier. Deux réserves cependant. Déjà, entre cette étape, celle du Ventoux et celle du Grand-Colombier, il y a au moins 1 voire 2 étapes en trop, qui auraient dû être remplacées par une exploration plus poussée des massifs intermédiaires, représentés par la seule étape du Lioran (car même si le massif du Grand-Colombier est rattaché au Jura, la difficulté de l'étape de Culoz et le positionnement des 2 montées du col en fin d'étape me conduisent à la considérer comme une étape de haute montagne). Deuxième réserve, j'ai la crainte qu'au vu des difficultés qui suivront, les leaders se marquent dans l'Aspin. Le scénario de cette fin d'étape sera-t-il semblable à Ax 3 Domaines 2013 (si l'on excepte les 2-3 premiers kilomètres faciles de l'Aspin, les 2 montées se ressemblent beaucoup je trouve, et le col étant situé à 7 km de l'arrivée, ce sera presque une arrivée au sommet) ? Ou sera-t-on plus proche du scénario de l'étape de Bagnères de Bigorre 2008, qui n'avait pas été folichon (si l'on met de côté Ricco) ? Curieux de le savoir. En tout cas, le site de Payolle est super intéressant pour une arrivée d'étape.

    L'étape de Luchon est tout simplement la mieux tracée de ce Tour. Malheureusement c'est son positionnement qui n'est pas bon, à la veille de l'exigeante étape andorrane arrivant au sommet d'une longue ascension. J'espère qu'au moins un ou deux leaders prendront leurs responsabilités, sinon ce sera une déception. L'inédit enchaînement (dans ce sens) Azet – Peyresourde, précédé de la descente difficile de la Hourquette d'Ancizan, me fait espérer une étape sympa. Il aurait été tout de même préférable que le parcours dans la vallée du Louron soit direct, sans détour par Loudenvielle. Beaucoup ici pestent contre la transition rallongée entre Glandon/Croix de Fer et Madeleine, mais là il n'y a même pas de route nationale pour expliquer un tel détour.

    Pour une étape en provenance du Val d'Aran et arrivant à Arcalis, le parcours n'est pas si mal. Mais je ne suis pas convaincu par le site d'arrivée, cette montée finale longue et manquant un peu de pente n'est pas idéale pour une clôture de massif, une arrivée en vallée aurait été préférable. Cela dit Beixalis peut vraiment faire mal. Il ne me paraît pas impossible qu'il s'y passe plus de choses que dans Azet/Peyresourde la veille.

    Pour la suite du parcours, je vais malheureusement de nouveau davantage critiquer que féliciter.

    Dès lors qu'on prévoit 3 étapes pyrénéennes et 4 étapes alpines, soit 7 étapes de haute montagne (8 en comptant le chrono de Megève), le Ventoux ne s'impose pas. De plus, même si de toute façon ce sera une course de côte, son placement juste avant le chrono ne me paraît pas judicieux.

    Le chrono ardéchois est, au regard de la seule autre étape chronométrée (en côte à Megève), trop court et trop vallonné.

    Le Grand Colombier est mieux exploité qu'en 2012 (ce n'était pas difficile), mais comme beaucoup j'aurais préféré l'enchaînement Biche – Grand Colombier (par son versant le plus pentu). Le fait de descendre par Anglefort et donc de rajouter de la vallée n'est pas gênant pour la deuxième boucle (et ne l'aurait pas été en cas d'unique escalade du col), mais l'est en revanche pour le premier passage car cela rajoute du kilométrage entre les 2 ascensions du col et affaiblit donc l'enchaînement.

    Quelle idée d'aller en Suisse après avoir remonté la vallée du Rhône et avant de retourner dans les Alpes ! Visuellement je trouve ça très moche, et ce tracé en escargot laisse davantage de pans du territoire non visités. Le seul intérêt est de permettre l'enchaînement Forclaz – Finhaut Emosson, mais dans ce cas il aurait mieux valu depuis Culoz filer vers le Val d'Aoste puis programmer une étape passant par le Grand Saint Bernard, cela aurait permis cet enchaînement final tout en économisant des étapes pour visiter le Jura et/ou les Vosges en fin de Tour.

    Car, ensuite, non seulement l'accumulation d'étapes de haute montagne en troisième semaine, dans un espace restreint (500 kilomètres carrés maximum) me déplaît, mais de plus aucune d'entre elles ne me semble bien tracée. Le chrono de Megève ne m'inspire pas, je considère de plus que des chronos montagneux (que beaucoup considèrent à tort comme de l'exercice individuel supplémentaire pour rééquilibrer en faveur des rouleurs, alors qu'en fait il s'agit d'une étape de montagne supplémentaire en faveur des grimpeurs) sont plutôt à placer en début de Tour ou dans un massif intermédiaire (à l'image des arrivées au sommet), qu'en plein milieu de dernier grand massif. L'étape du Bettex est ratée et comme beaucoup l'ont dit, l'inversion des sites d'arrivée avec Megève auraient amélioré le parcours du chrono comme celui de l'étape en ligne. Et l'étape de Morzine, malgré la Ramaz, risque, à l'image de toutes les ultimes étapes de haute montagne de ces dernières années, de n'être qu'une course de côte, car la dernière ascension est de loin la plus dure et de surcroît précédée de trop de vallée. Je salue tout de même la nouveauté Bisanne et la petite originalité de terminer la haute montagne avec une arrivée en vallée.

    Ce parcours a donc du potentiel, 2 étapes bien tracées à savoir celles du Lioran et de Luchon, la présence de difficultés importantes étalées sur 2 semaines et demi, des nouveautés comme la double ascension du Grand-Colombier et les enchaînements inédits Ancizan-Azet-Peyresourde, Comella-Beixalis-Arcalis, Forclaz-Emosson et Bisanne-Bettex qui peuvent donner quelque chose d'intéressant (même si j'ai quelques doutes pour le deuxième et de gros doutes pour le quatrième), en plus de la mise en valeur inédite d'Aspin-Est. Mais il y a un déséquilibre haute montagne – chrono plat trop important, un positionnement pas idéal de certaines étapes montagneuses, et de nouveau trop peu de bonnes opportunités pour les coureurs d'attaquer de loin (Azet, Forclaz et à la rigueur Beixalis et Bisanne, c'est tout je pense), même si sur ce point on progresse un peu par rapport aux années précédentes. Ce qui fait que je trouve ce cru 2016 honorable mais je suis loin de le trouver excellent comme certaines critiques, un peu trop dithyrambiques à mon goût, l'ont jugé.

    Pour finir, je voulais revenir sur deux affirmations assez présentes dans ce fil et le précédent à propos de la domination de Froome, qui consiste à considérer d'une part qu'il a tué tout suspense à la Pierre Saint Martin, et d'autre part qu'il faut éviter de proposer une montée sèche très difficile en entame de haute montagne. Je suis totalement en désaccord avec ces 2 affirmations. Pour la première, il est clair que Quintana n'a pas été loin de renverser la vapeur dans les Alpes (certes Froome était dixit lui-même affaibli par une petite maladie), une tactique meilleure de son équipe et surtout un parcours mieux inspiré lui aurait probablement permis, bien aidé par un trop faible kilométrage de chrono, de remporter le Tour. Donc le Tour n'était clairement pas joué dès la première étape pyrénéenne. Pour la deuxième, et julien_s l'a très bien expliqué, cela aurait été encore pire de proposer une étape comme la Pierre Saint-Martin en fin de Tour. Cela aurait encore plus encouragé l'attentisme des leaders. Ce qui est vrai en revanche, c'est qu'alors qu'on oppose souvent chrono, avantageant les rouleurs-grimpeurs, et haute montagne, avantageant les purs grimpeurs, il faut aussi avec un type de coureur tel que Froome distinguer haute montagne de type course de côte, où il a l'habitude d'accentuer son avantage pris dans les chronos, en particulier en cas d'arrivée au sommet, de la haute montagne de type enchaînement de difficultés, où il perd souvent du temps. D'où l'importance encore plus grande avec ce type de coureurs de proposer davantage d'étapes où tout ne se joue pas dans la dernière ascension, plus d'étapes avec arrivée en vallée, et moins de courses de côtes ou montées sèches. A condition également que ces dernières soient plutôt placées en début de Tour.

    | kristo | vendredi 04 décembre 2015 om 20h21

  131. Bonsoir a tous,
    J'arrive après la bataille.

    Pour revenir sur les cols a 2000 M même s'il y en a peu ils sont très importants car ils ont contribué a écrire l'histoire du cyclisme.
    L'iseran dans son intégralité, le galibier, l'izoard et la bonette font peur comme L'envalira versant sud.

    L'aspect psychologique notamment basé sur l'histoire et l'altitude sont important.

    Plus un col est roulant plus les coureurs vont vite c'est pour cette raison que beaucoup de grimpeurs n'ont pu gagner le tour.

    Quand tu prends Sestrières 92, Courchevel 97, Galibier Sud 2011 elles sont légendaires mais les coureurs qui ont gagné ses étapes n'ont jamais eu un grand tour en dehors de A.Schleck en 2010 mais cela ne s'est pas fait a la pédale.

    Je ne me base pas sur mon expèrience de cycliste amateur je me base sur les courses pro.

    Peut-ètre que je vais plus souffrir sur un mont du chat que le galibier mais le ressenti sera peut-ètre différent chez les coureurs.

    Evidemment que des cols comme joux-plane, Bisanne, zoncolan et d'autres sont très difficile mais tout le monde est dans le dur au vu des forts % donc suivant les étapes les écarts ne sont pas si importants entre les favoris.( ex : morzine tour de france 2000 ).

    Pour quelles raison Jalabert et Valverde n'ont jamais gagné le tour car ils ne passent pas les 2000 M.

    Je suis d'accord sur le fait qu'il faut des ascencions a % et de la nouveauté mais le plus fort gagne le tour et les grimpeurs se font rare en victoires depuis 1903.

    Dernier point : généralement les grands champions ont craqué sur des cols roulants certes pas tous a 2000 mais roulant.


    | Fred | mardi 15 décembre 2015 om 21h41

  132. Bonjour à tous et meilleurs voeux au webmaster de ce site.
    Quelqu'un connait un peu les villes dans le département du GERS, dans les premiers kms de l'étape 7 L'ISLE JOURDAIN-PAYOLLE qui seront traversés. Merci

    | Stephdu36 | dimanche 03 janvier 2016 om 11h55

  133. Stephdu36 #132 (tiens 32 comme le Gers ce département te tiens à coeur!)
    A ma connaissance il n'y a pas eu de fuites concernant le début du parcours.
    La fin de l'étape se fera par le Col d'Aspin c'est certain.
    Sur un parcours de 162km qui d'aprés la carte ASO se dirige plein ouest on devrait battre la campagne du Sud-est et et du sud du département.
    Le site Vélo 101 a déjà mis en ligne une reconnaissance de l'étape mais je ne sais pas s'il connait le parcours précis.
    Au plus court L'Isle Jourdain -Payolle c'est selon MAppy 130km environ.
    Nous aurons donc une petite boucle avant d'escalader l'Aspin.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | lundi 04 janvier 2016 om 11h57

  134. Stephdu36 #132

    On devrait peut-être en savoir plus le 14 janvier.
    Voici un lien qui annonce une réunion publique pour le Tour à L'Isle Jourdain:
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/05/2249682-on-prepare-le-tour-de-france.html
    Cordialement

    | Pierre LACOUE | mercredi 06 janvier 2016 om 22h26

  135. Invaluable analysis - I was enlightened by the points - Does anyone know if I can acquire a sample DA 31 example to type on ?

    | Sharlene Raskin | vendredi 05 février 2016 om 20h55

  136. Stephdu36 #132

    On sait désormais que le Tour 2016 traversera dans le Gers le centre ville de Samatan:

    http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/16/2256593-pour-que-30-000-visiteurs-apprecient-l-isle-jourdain.html

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | samedi 06 février 2016 om 16h18

  137. Pierre LACOUE #136

    Merci de l'infos, et peut etre qu'un jour il passera par Mirande, ma ville

    | Stephdu36 | samedi 06 février 2016 om 17h49

  138. Stephdu36 #137
    Le monde est petit!
    Je suis né à Mirande et ma mère y vit encore!
    Au plaisir de faire ta connaissance!
    Info Gersoise: si mes informateurs sont fiables "La Route du Sud" au mois de Juin ferait étape à Clermont-Pouyguilhes!
    Cordialement

    | Pierre LACOUE | samedi 06 février 2016 om 18h29

  139. #137 PIERRE LACOUE
    Ohhhh je te connais bien, surtout quand tu étais à RADIO 32 à la poudrière le samedi soir :)

    | Stephdu36 | samedi 06 février 2016 om 18h36

  140. Stephdu36 #139

    Tout ça ne nous rajeunit pas!!

    | Pierre LACOUE | samedi 06 février 2016 om 23h08

  141. bonjour Pierre, et steph, vous etes des animateurs potentiels pour ma radio ASTARAC FM à MIRANDE
    pierre si tu es a mirande tu peux venir me rencontrer tous les samedi et lundi matin sur la place au studio a coté du café glacier

    | jean do | mercredi 10 février 2016 om 16h19

  142. voici l'etape du 5 juillet Étape Saumur-Limoges du 5 juillet 2016 - https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1QpJO062KXSSV6TF3cRwnD32K5pI&usp=sharing

    letape du 6 juillet https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1e0iTyjre1PTL1Sb8dTUglNUn8yk&usp=sharing
    copier le lien

    | roy | mardi 10 mai 2016 om 22h39

  143. I am trying to find the road route and times for the final stage.I will be in Paris for that weekend.

    | ron kite | mercredi 18 mai 2016 om 12h49

  144. @ron kite #143: the official route and times usually only get announced in June, but expect the stage to finish around 7PM.

    | Thomas Vergouwen | jeudi 19 mai 2016 om 10h20

  145. Je suis passe sur le parcours de l'etape Megeve/Morzine ce week end.
    - avant Flumet le parcours s'engage sur la route des saisies, pour environ 100m D+, avant de redescendre plein pot sur Flumet. Je pense que ce petit detour est fait pour eviter un virage a droite serre en entrant dans le village (la on arrive tout droit).
    Avec un peloton de 160 coureurs pro en descente, ca peut passer. Mais avec 10000 amateurs ? mieux vaut eviter un enorme tas de velo !

    La route du col vers La Giettaz est en travaux par endroit, il y aura des sections tres roulantes, mais globalement un revetement qui ne rend pas bien.
    La descente vers Le Grand Bornand est tres facile et rapide.

    | philippe | jeudi 19 mai 2016 om 10h55

  146. bonjour les horaire de plusieurs étapes du tour 2016 taper dans google
    ......parcours horaire tour de france 2016 gruppetto....... c deja un bon debut

    | roy | mercredi 25 mai 2016 om 09h26

  147. Pour ceux qui seraient tente de reconnaitre le parcours de la 20eme etape, les cols de la colombiere, ramaz et Joux plane sont toujours fermes : http://www.sport-passion.fr/parcours/etat-cols-alpes.php

    | philippe | mercredi 25 mai 2016 om 11h37

  148. Bonjour,
    Planète Cyclisme vient de publier le parcours complet dans son numéro 65 de Juin Juillet 2016.
    On y apprend, au niveau difficultés, en plus des données du texte initial de Thomas que dans l'étape Limoges - Le Lioran la Côte du Puy Saint-Mary (3C, 6,8km à 3,9%) et le Col de Neronne (3C,7,1km à 3%)précèderont le final Pas de Peyrol-Perthus-Font de Cère.
    L'Isle Jourdain - Lac de Payolle est en version light avec la seule côte de Capvern (4C, 7,7km à 3,1%) avant l'Aspin.
    La traditionnelle Côte de Saint-Ferréol (3C, 1,8km à 6,6%) sera située à 7km de l'arrivée de l'étape Andorre - Revel.
    Le Ventoux ne sera pas "sec". Deux petites difficultés sont au programme avant. La Côte de Gordes (4C, 3,3km à 4,8%) et le Col des Trois Termes (3C, 2,5km à 7,5%).
    Moirans-en-montagne - Berne est décevant avec une seul côte classée à 25,5km de l'arrivée. Côte de Muhleberg (4C, 1,2km à 4,8%).
    Pour le reste on connait déjà tout.
    Cordialement

    | Pierre LACOUE | jeudi 02 juin 2016 om 15h24

  149. Bonjour Pierre, j'espère que vous tenez la grande forme.

    J'ignore si cela a été mentionné.
    L'étape sélective du Lioran (longue) s'inscrit après deux autres étapes déjà longue dans le contexte des Tours du XXIème siècle.

    Pour peu que la chaleur soit au rendez-vous, et que les candidats au meilleur grimpeur provoquent des mouvements, la sélection pourrait déjà etre sèvère.

    Ciao.

    | André | lundi 06 juin 2016 om 12h25

  150. A un mois du départ, les profils complets ne sont toujours pas disponibles sur le site d'ASAO...

    | Dom | lundi 06 juin 2016 om 12h35

  151. Dom #150.
    Je pense qu'ASO veut récompenser les abonnés de Vélo Magazine (dont je suis) qui ont reçu la revue en fin de semaine dernière.
    Et privilégier aussi la presse écrite.
    A mon avis le site ne devrait pas tarder à être mis à jour.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | lundi 06 juin 2016 om 23h25

  152. Dom #150
    Généralement, ASO met le site à jour avec toutes les infos à jour la semaine après la fin du Dauphiné . Donc ça devrait être la semaine prochaine .

    | TD2 VILLARS | mardi 07 juin 2016 om 21h42

  153. C'est fait, le parcours est en ligne sur le site d'ASO.

    | Olivier73 | jeudi 09 juin 2016 om 17h10

  154. pendant la transmission du tour à la télé,pourquoi voit on toujours les panneaux de signalisation de dos ?Les coureurs circulent -ils à contre sens ?Merci.

    | POURSINES | jeudi 07 juillet 2016 om 15h52

  155. thierry adam est un journaliste nul.dans l'etape du 09 juillet il passe son temps à s'interroger sur le nom l'on va donner à la descente particuliere de frum(?)au lieu de se demander pourquoi les 10 suivants n'attaquent pas et même descendent en roues libres!à croire qu'ils se sont entendus pour laisser gagner frum!!!!!!!!!désolant ce tour grâce aux commentaires du dit T. ADAM

    | breysse | dimanche 10 juillet 2016 om 13h12

  156. Voila c'est fait, je l'avais dit ici sur ces commentaires, les pyrénées servent à donner un maillot jaune et souvent tres dur de le rendre (voir tour 2015)
    Mais en plus, maintenant le président du jury le défant en lui accordant un réglement sorti d'où? Mr Froome est tombé, point barre, tous le smaillots jaunes qui sont tombés et retardés et qui ont perdu leur maillot, tous les coureurs anonymes qui ont vécu ce fait mais qui n'ont pas été repéché....
    Oui pour ton commentaire breysse (155) mais l avantage de FR2 c'est les motos son, le jour ou les rois de la pédale ont des motos son , je serais sur eurosport plutot que FR2.

    | michel | vendredi 15 juillet 2016 om 07h11

  157. Totalement idiot en effet
    Ils ont en plus rater l'occasion de redorer le blason de Froomie qui aurait rattrapé son retard sans souci

    | Vianney | vendredi 15 juillet 2016 om 08h29

  158. tour de France très décevant jusqu'ici avec très peu d'attaque . a croire que tout le monde s'accorde pour laisser gagner froome ( coureur et UCI ).

    | guigui | samedi 16 juillet 2016 om 10h28

  159. Eh oui il parait que le Tour 2016 est fini, qui a gagné? Ah oui, le gars qui n'avait pas d'adversaires pour le contrer. Ou, qui disons, avait en face de lui des personnes qui préfèrent jouer leur place de second, de troisième ou ....
    Si dans la dernière étape alpestre, une échappée avec peut être un second potentiel, mais pour la deuxième fois, les Sky se reposent, ils ont les Astana qui amêment le peloton. Voila, tour décevant, pas un grand cru, favorisé aussi par Mr les commissaires (organisant des épreuves, je pense les connaitre et moins souple pour nous).
    Vivement la Vuelta, qui depuis 4 ou 5 ans me pationne beaucoup plus.
    Concernant le parcours du TDF des nouvelles?
    Non, regarder pour les Pyrénées et j'espère quelles arriveront en 3° semaine, comme ça Mr Froome sera peut être pas maillot jaune avant, et fatigué, il se murmure une arrivée vers Saint Lary, et comme dernière étape, le samedi, Tarbes Oloron par Soulor versant Ferrière, Aubisque, Marie Blanque et Col de la Lie

    | lerenard | mardi 26 juillet 2016 om 09h53

  160. lerenard
    Je vous suggère de venir donner ces rumeurs pyrénéennes sur la discussion du Tour 2017 en attendant la discussion spécifique après le texte habituel et documenté de Thomas.

    Cordialement

    | Pierre LACOUE | mardi 26 juillet 2016 om 21h39

  161. Hello, pas de rumeurs cette année?

    | vince | dimanche 18 septembre 2016 om 19h18

  162. salut les rumeur du tour de france sont sur la page du tour de france 2017 que tu trouvera sur ta droite en haut

    | tous fou de la caravane pyblicitaire | dimanche 18 septembre 2016 om 20h45

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