It's your Tour: Revue des parcours de ces dernières années
J'ouvre ce sujet pour discuter des parcours proposés par les organisateurs des grands tours ces dernières années. L'idée c'est d'évaluer les tracés et de proposer des ajustements (toujours réalistes je tiens à le préciser). On peut aussi essayer de tirer des leçons de ce que la course a donné (sachant que les parcours n'expliquent pas tout bien sûr). J'espère que vous serez nombreux à réagir ! (Et je crois qu'il ne faut pas mentionner l'année courante - pas de "Tour de France 201.")
by Mehari Duruy on 
by Reniers Luc on 
by SENECA on
Je me lance en me penchant sur les 8 derniers parcours du Tour et du Giro (je laisse la Vuelta aux spécialistes).
Tour de France :
- 2009 : un Tour original avec la montagne tôt dans la course et une longue transition entre les deux massifs, mais malheureusement c'est un échec. Les Pyrénées se résument à une course de côte vers Arcalis avec deux étapes inutiles ensuite. Les Vosges ne sont pas bien exploitées malgré le Platzerwasel. Quant aux Alpes elles ne proposent que deux étapes décisives : la course de côte de Verbier et la magnifique étape du Grand-Bornand. Bourg-Saint-Maurice est un raté de plus. Finalement, la 3e course de côte au Ventoux la veille de l'arrivée est une bêtise "vueltaesque".
En revanche, les deux chronos individuels sont remarquables (pour le cadre et le profil), au contraire du contre-la-montre par équipes, trop dangereux.
Au niveau des modifications, c'est difficile compte tenu des villes-étapes. Arcalis on peut ajouter Beixalis mais ça ne changerait sûrement rien. En revanche, j'ajouterais la Crouzette vers Saint-Girons puisqu'en l'état Agnès est trop loin de l'arrivée, reste à savoir si la descente de la Crouzette est possible pour le TDF. On pourrait ajouter des petites côtes vers Tarbes mais je ne suis pas sûr que ça sauverait l'étape. Ça se discute sur le col des Planches avant Verbier (peut-être que la course de côte se défend). En revanche, aucune discussion : le colle San Carlo doit précéder le Petit-Saint-Bernard. BSM est intouchable. Quant au Ventoux si on arrive en haut il n'y a pas grand chose à changer mais j'aurais préféré une arrivée en descente.
- 2010 : Spa est ratée, Arenberg très bien. Les Alpes sont pas mal mais pas à tomber par terre non plus. Les Pyrénées sont particulièrement mise à valeur avec 4 étapes mais les deux dernières sont ratées. Les massifs intermédiaires sont plutôt bien traités (avec Mende et les Rousses). Au niveau du chrono c'est équilibré, et les cadres sont sympas (Rotterdam et le Médoc).
Modifs : Wanne-Stockeu (ou Thier de Coo)-Haute-Levée-Rosier vers Spa. Joux-Plane vers Avoriaz à la place de la Ramaz. Je ne touche pas à SJDM. Sûrement des côtes à ajouter dans le final vers Pau. Le Tourmalet en course de côte gâche tout et c'est impossible à changer si on ne touche pas aux lieux-étapes, là aussi j'aurais préféré une arrivée en descente (Bagnères-de-Bigorre ou lac de Payolle).
- 2011 : la première semaine est plutôt pas mal. Super-Besse sans Saint-Anastaise, c'est toujours moins bien. Saint-Flour ouverte. Les Pyrénées vont decrescendo. (Luz très bien, Beille horrible comme d'habitude). Les Alpes sont intéressantes même si je n'étais pas très pour l'arrivée au Galibier, et l'Alpe-d'Huez est toujours un piège pour le « traceur » qui s'y aventure.
Modifs : Saint-Anastaise donc. Spandelles vers Lourdes. Autant enlever toutes les montées avant Beille vu qu'elles sont toujours inutiles (mais dans l'idéal Beille n'a pas sa place en fin de massif). Les Alpes sont difficiles à améliorer sans toucher aux villes-étapes. Une montée de l'ADH par Sarenne a ma préférence par rapport aux 21 lacets si l'on vient du Galibier.
- 2012 : ah 2012... J'ai de la sympathie pour ce parcours qui était osé même s'il y avait des erreurs (Bellegarde-sur-Valserine, le détour de Foix, et évidemment trop de chrono). Boulogne, PDBF, La Toussuire, Luchon et Peyragudes sont de bonnes étapes. Et Porrentruy est magnifique.
Modifs : au moins la Roche-aux-Faucons avant la dernière côte vers Seraing. Biche par l'ouest puis GC par Anglefort avant Richemond. Suppression du Mollard vers la Toussuire. Suppression de la boucle de Foix et ajout de Lançon et Azet vers Luchon. Et bien sûr il faut remplacer le chrono de Besançon par une étape en ligne avec plein de côtes dans le final (arrivée à la Citadelle ?). Mais sans la Sky ou avec Froome et Wiggins opposés, ça aurait pu être un Tour très sympa à suivre même avec le « vrai » parcours.
- 2013 : plutôt une réussite malgré un grand départ timoré. La grosse erreur de ce tracé c'est l'ordre des deux dernières étapes de montagne avec la course de côte du Semnoz (plaisante en soi) qui court-circuite l'étape de la veille.
Modifications : le pied du Teghime (4 km à 9 %) vers Bastia et côtes supplémentaires dans le final vers Ajaccio. Et les Alpes avec Bourg-d'Oisans-Semnoz (Porte, Cucheron, Granier, Revard, Semnoz), puis Annecy-Le Grand-Bornand (Croix-Fry, Mont-Saxonnex, Romme, Colombière).
- 2014 : un Tour coupé en deux. Jusqu'aux Alpes, c'est très très costaud. Sheffield, Arenberg, Gérardmer et PDBF c'est le grand chelem, même Nancy est bien ! Je suis plus critique envers la haute montagne avec une bonne étape vers le Pla d'Adet et Luchon toujours efficace mais Risoul et Hautacam sont les plaies de ce parcours, qui reste de bonne tenue.
Modifications : montée de Chamrousse par le Luitel (et éventullement Laffrey avant). Et Pyrénées avec Carcassonne-Pla-d'Adet (240 km via Portet-d'Aspet, Menté, Peyresourde, Azet), Saint-Gaudens-Hautacam (Aubisque, Spandelles) et Pau-Luchon (Balès).
- 2015 : bon alors là c'est simple y a rien à sauver si ce n'est la course de côte ( ! ) de la Pierre Saint-Martin. Sinon, chose incroyable, il n'y aucune belle étape de montagne ! Et évidemment les chronos…
Modifications : En gardant les mêmes villes-étapes c'est difficile de faire vraiment mieux (si ce n'est dans les Alpes). Il faut absolument remplacer l'étape de Beille par un chrono placé je ne sais où. Sinon je ferais un Tarbes - Cauterets avec arrivée au Cambasque sans rien avant. Et Pau – PSM avec Burdincurutcheta, Bargagui et montée finale par Sainte-Engrâce. Mieux à faire vers Valence (Mûre, Val d'Enfer…). Quant aux Alpes : Champs (par l'ouest), Cayolle vers Pra-Loup ; puis Gap-La Toussuire par la Croix de Fer ; SJDM-SJDM par Mollard, Croix de Fer, St-François-Longchamp et Chaussy ; Modane – ADH par Croix-de-Fer et Villard-Reculas.
- L'année dernière : un défaut : trop d'étapes de montagne. Sinon c'est plutôt pas mal même s'il y a évidemment des trucs à changer dans à peu près toutes les étapes.
Modifications : Cherbourg à durcir (j'y ai fait une arrivée dans un Tour fictif). Payolle en plaine. Arcalis gâche tout, une arrivée à Andorre-la-Vieille après la Gallina et la Comella aurait été tellement belle (ou même Comella-Beixalis). Culoz via Biche (est) et GC (par Virieu-le-Petit). Forclaz suisse par route plus directe (largement faisable pour le TDF) avec des passages très raides. Sallanches-Le Bettex : cronoscalata par les Amerands. Albertville-Megève avec Tamié, Forclaz de Montmin, Croix-Fry, Aravis, Crest-Voland, Forclaz de Queige et Bisanne. Et enfin Megève-Morzine par Domancy, Colombière, l'Eponnet (entre Ayse et Marignier), Ramaz, Joux-Plane et Joux Verte.
- Cette année : moins de montagne que l'année dernière, plutôt bien réussie,mais deux grosses erreurs : l'Izoard en course de côte à trois jours de l'arrivée et un chrono final trop court (même si dans un très joli cadre). Et trop de plaine.
Modifications : Liège à durcir (Forges, Chèvremont, éventuellement la Redoute). Chevrères vers la PDBF. Descente du GC par Culoz (ça doit être possible quand même faut pas exagérer). Pau à durcir. Je ne touche pas aux Pyrénées. Et dans les Alpes on fait La Mure-Izoard par Vars et Izoard, puis Briançon-Serre-Chevalier par Montgenèvre, Moncenisio, Mont-Cenis, Télégraphe et Galibier. Et pour ce qui est du CLM de Marseille le souci c'est qu'il est difficile de faire plus long en passant par la Corniche et Notre-Dame de la Garde, vu que tout le nord de la ville a été sciemment évité et que le tramway sillonne le centre-ville. L'idéal serait un départ de Cassis : on aurait alors un parcours de 40 km avec la Gineste au début puis l'intégralité du tracé prévu au cœur de Marseille.
Si je dois classer les parcours, disons qu'il y en a 7 dans un mouchoir de poche et 2 « horrreurs » loin derrière :
1. 2011 (un peu par défaut)
2. 2012 (eh oui…)
3. 2013
4. L'année dernière
5. Cette année
6. 2014 (je sais c'est bas mais je trouve la montagne ratée)
7. 2010
8. 2009
9. 2015
Finalement en faisant cette analyse on se rend compte que sur les 9 derniers parcours il n'y en a que 2 qui sont à mon avis vraiment mauvais, tous les autres sont de bonne tenue, mais aucun n'est exempt de défauts. Le défaut le plus récurrent étant les arrivées au sommet en fin de massif puisque tous les parcours sont concernés !
Voilà pour le Tour de France. Je parlerai des Giri plus tard.
Bonjour AT.
Tour 2009 :
Dès la présentation, contre beaucoup d'avis de "specialistes", j'ai été critique avec ce final du Ventoux.
Les modifications que vous apportez sont judicieuses.
Parmi les éléments positifs : le "bords-de-mer" vers la Grande Motte : sportivement et touristiquement puisque depuis 2009 (grace au Tour) je vais en bronzer, nager, "déguster" (huitres, picpoul, ...), en septembre dans cette station de l'Hérault.
Tour 2010 :
Moche Spa ? Mais au moment de la "temporisation", le peloton avait explosé ...
La montée du refuge de Gaborisse avant le Tourmalet aurait été d'un vif intéret !
Tour 2011 :
Vers Gap, j'aurais crocheter par Moissières.
Beille en course de cote, donc récupération de cols vers Lourdes : Marie-Blanque/Aubisque/Soulor/Spandelles.
40 km seulement en clm. individuel comparativement à la montagne ...
Tour 2012 :
J'avais publié un "alternate" le 20/10/2011.
"Exclusivités Vélowire.com : les principals cotes et cols du Tour de France 2012", mail 104.
Suis déjà en retard ...
Ciao.
Bonsoir.
Tour 2013 :
Allonger le clm. en plaine (40 km), un "must" !
Votre proposition d'inversation des étapes en Haute-Savoie va dans le bon sens.
J'aurais allégé le Semnoz (course de cote) et durci le Grand Bornand.
Tour 2014 :
D'accord avec l'analyse. Mais si je suis pour l'approche vers Hautacam, je "tique" sur Pau-Luchon avec le pelé Balès.
Tour 2015 :
Y a une vingtaine d'années, un mensuel avait demandé à R. Virenque de dessiner son Tour. Beaucoup de sommets en courses de cotes ou après de gros cols, et deux clm. de 30 km à Bordeaux, et à l'Alpe.
Jean-Marie Leblanc avait beaucoup "ri".
Apparemment, ce qui était risible jadis est devenu réaliste avec ces 15 km de chrono. Qu'en pense JML ?
Pourtant, la première semaine était variée et fut assez animée.
Après, nous fumes quasi unanimes pour "pourfendre" la vision de l'équipe dirigeante. Individuellement, des étapes comme l'APSM, ou la Toussuire n'étaient pas mauvaises, mais les enchainements d'étapes furent un gros raté.
En conclusion montagneuse, j'aurais retenu Saint-Jean de Maurienne.
Tour 2016 :
Beaucoup de montagne, mais souvent des étapes qui plombent les autres (Payolle-Luchon et Luchon-Arcalis, Bettex-Morzine), trop d'étapes.
Plutot que multiplier dans les Alpes des étapes "cadrées", il aurait fallu varier plus et renforcer la dernière étape.
Un mieux pour les clm.
Tour 2017 :
Je comprends mal certaines critiques des premières étapes de l'année prochaine par rapport à celles de cette année ...
PBF est un flop. La Dordogne est incompréhensible.
Les Alpes en deux jours avec le retour de cols d'altitude (Giro 2016 !?).
Votre proposition se heurte à l'étape du Tour.
Dernier chrono trop court. Je maintiens 40 km (soit 14 de plus avec une reprise du parcours prévu.
Sur l'étape de La Salle, il manque un col ( Chaussy ou Beau Plan)? et 25-30 km.
Je suis embarrassé pour établir un classement, sauf pour le tiercé de queue :
9. 2015
8. 2012
7. 2009
Peut-etre quand meme la palme à 2011 ... ou 2014.
Pour les Giri de 2009 à 2017 :
Quatuor de tete (désordre) : 2010/2011(malgré transferts)/2012/2016
Moins bon : ... 2017.
Ciao.
Tour 2009 mieux que 2012 ?... Quand même en 2009 il y avait des horreurs (toutes les Pyrénées, BSM, Ventoux...) La Toussuire est une montée pas terrible sur le papier mais il s'y est toujours passé des choses (et si Froome avait lâché Wiggins...), tout le contraire de Beille.
Vos modifications du Tour 2012 ne sont pas si énormes que ça. Certes vos étapes de Seraing, Bellegarde et Foix sont meilleures qu'en vrai mais une dizaine de km en moins de chrono et GC-Biche & Crouzette-Péguère (les autres modifications ne concernent à mon avis que la marge), ça n'aurait peut-être pas suffi à rendre le déroulé de la course intéressant. L'absence de Contador et l'alliance des deux plus forts a tué ce que le parcours proposait d'intéressant.
Le parcours 2009 meilleur que celui de cette année ? Je n'aime pas non plus les parcours 2013 et 2014 avec beaucoup trop d'arrivées en altitude et très peu d'enchaînements de cols. Pour moi le meilleur c'est 2012 (Cortina, Pampeago... et Assisi avec cette arrivée époustouflante, visuellement parlant) puis 2015, 16, 10 et 11. Mais il y a au moins autant de défauts dans les tracés des Giri que dans ceux du Tour, RCS profitant de l'abondance en montées d'exception en Italie (Finestre, Zoncolan, Mortirolo, Stelvio, Blockhaus, Pampeago, Fedaia, Giau) qui bonifient largement les parcours.
Je commenterai les parcours en détails ce week-end.
Bonjour André et AT
C'est un sujet qui est souvent débattu mais comme ça, ça sera plus "officiel".
Alors, rapidement, puisque je vous suis sur de nombreux points.
2009 : Un des derniers très mauvais parcours. Des étapes pyrénnéennes qu'auraient pu être remportées par Rojas et Freire. Dans les Vosges, le parcours est vraiment moche avec que des cols roulants mais le scénario est magnifique avec ce raid de Haussler. Et dans les Alpes, le seul enchainement à retenir, c'est Romme/Colombière. Pour le reste, on ne s'est pas trop foulé. Le Ventoux, le dernier jour, c'est mieux avec un peu de plaine derrière (arrivée à Carpentras par ex)
2010 : Toujours assez peu de recherches sur Spa, Les Rousses ou Mende
Je n'avais pas souvenir que SJDM avait été aussi décisive ! Est-ce que cette étape aurait autant d'impact si on la refaisait aujourd'hui ? Les Pyrénées restent assez traditionnelles mais terminer sur une course de côte au Tourmalet, c'est très moche ça aussi. Heureusement que le duel Contador/Schleck fut si intense !
2011 : Au niveau du tracé, on s'améliore petit à petit. Les étapes vallonnées de début de Tour, je pense pas qu'on s'est trop cassé la tête. Les Pyrénées sont construites complètement à l'envers. Dans les Alpes, Manse et Pramartino se jouent entre baroudeurs et seules les descentes peuvent faire des écarts. L'interminable faux-plat du Lautaret en arrivée au sommet, ça n'incite clairement pas à l'attaque. Et l'Alpe d'Huez en course de côte finale. Bref, c'est quand même pas sensationnel. Et je ne sais pas si c'est le maillot jaune de Voeckler qui fait perdre la tête aux suiveurs. Mais quand je les vois citer 2011 comme meilleure année pour le Tour, je comprends pas. On s'est ennuyé comme pas possible pendant 17 jours. Aucune attaque dans les favoris jusqu'au coup de folie d'Andy : on a même laissé Vanendert et Sanchez jouer les premiers rôles dans les Pyrénnées !
2012 : Le parcours n'est pas si mauvais avec quelques belles nouveautés vers Boulogne, Porrentruy, le Grand Colombier, Péguère. Les étapes de montagne sont plutôt bien construites mis à part Bellegarde et ce détour de 15 bornes autour de Foix. Mais qu'est ce que tu veux faire quand un type qui te colle 5 min sur les chronos ? C'était offert sur un plateau à Wiggins !
2013 : Grand Départ corse complètement raté. Les Pyrénées étaient très bien et Bagnères a failli renverser la maison Sky. Une des meilleures étapes que j'ai jamais vu avec St Amand Montrond. Dans les Alpes, le tracé est intéressant mais surchargé. Plus d'étapes pour les sprinteurs après la numéro 13 (hormis les Champs bien sûr). Donc, forcément il y en a qui sont escamotées. Dommage que ce soit le Grand Bo mais logique lorsque coincée entre les deux "monstres" Alpe d'Huez et Semnoz.
2014 : Très certainement le meilleur parcours de ces dernières années. 2 belles vallonées à Sheffield et Gérardmer. Des étapes alpestres et pyrénéennes plutôt bien maitrisées. Bon après, il y a quand même un sacré abus d'arrivées au sommet. Et quand on arrive en plaine, c'est pour pondre un Mulhouse ou un Balès/Luchon. Des étapes pour baroudeurs quoi.
2015 : Un parcours qui puent les courses de côtes. Même sur les étapes vallonées, ils n'ont pas proposé autre chose ! Ah si, il y a eu les fameux Col de Manse et Lacets de Montvernier. Les Alpes, rattrapent quand même un peu le tout. Mais Pra-Loup est super léger (pas un grand hommage à ce qui s'est passé 40 ans plus tôt), SJDM complètement coincée au milieu de cette overdose de reliefs. Et ils ont osé nous resservir le remake de 2011 pour terminer ! Cela dit, la nature en a décidé autrement. Après la 7ème étape, il ne restait que Valence et Paris pour les sprinteurs : incroyable ! Et puis, la distance contre-la-montre est aussi une blague.
2016 : On reste dans ce chargement qui s'est avéré inefficace : au moins 8 étapes de montagne proposées aux coureurs ! Il y a quand même de bons tracés avec Le Lioran, Culoz ou Finhaut. Et puis, Payolle, c'est porteur d'avenir aussi ! Les seuls gros défauts sont le Bettex et Arcalis, 2 arrivées au sommet complètement isolées. Mais trop, c'est trop, et ça ne permet pas d'avoir du spectacle. Enfin, si la Sky dominait un peu moins, ça pourrait être un peu plus ouvert aussi.
cette année : Clairement, j'aime ce parcours. On condense la haute montagne sur moins d'étapes mais celles-ci sont denses et avec des fortes pentes : Chambéry comme on en rêvait mais ça vient trop tôt dans la course, Peyragudes et Foix, améliorées par rapport à 2012. Le seul point noir, c'est cette montée de l'Izoard qui tombe comme un cheveu sur la soupe pour des raisons extra-sportives et qui fout en l'air toutes les Alpes. Et puis, Liège et Nuits-St-Georges auraient pu être mieux travaillées aussi. 37 kilomètres CLM, je n'en demande pas plus et c'est ce vers quoi on va tendre dans le futur vu l'évolution actuelle.
Donc, les meilleurs, 2017 et 2014. Et, pour les pires, je citerais 2015, 2011 et 2009.
J'essayerais de m'occuper de la Vuelta dans les prochains jours si le temps me le permet.
Voilà pour le Giro :
- 2009 : comme le TDF un parcours très spécial avec un parcours très au nord et les Dolomites en seulement 2 étapes (2 courses de côte) et effacées au bout de 5 jours de course. Il reste ensuite une étape dans les Alpes (pas mal), une belle manche accidentée vers Bologne, deux étapes avec plusieurs montées dans les Apennins, puis deux courses de côte. Comme le TDF c'est plutôt un échec avec trop peu d'enchaînements de col et une montagne qui se résume quasi exclusivement à des courses de côte (il n'y a que Pinerolo qui y échappe). Mais finir un Giro par les Apennins était peut-être une gageure même s'il y avait sans doute mieux à faire. A retenir tout de même 3 magnifiques chronos.
Modifications : je sais pas si c'est vraiment possible de faire mieux avec les villes étapes proposées. J'échangerais les deux étapes dans les Dolomites en faisant Padova-Alpe di Siusi (course de côte – 220 km) et une boucle autour de San Martino di Castrozza via Rolle, Sella, Valles et Rolle dans l'autre sens puis une arrivée en descente. Je propose aussi Moncenisio, Finestre et Pra Martino vers Pinerolo. J'ajouterais Villa Aldini (1 km à 12 %) avant la montée de San Luca vers Bologne. Après pour les Apennins je sais pas trop ce qu'on peut faire, sachant que Blockhaus et Vesuvio sont des montées isolées. Il y avait peut-être mieux à faire autour du Monte Petrano mais je laisse ça aux spécialistes.
- 2010 : un parcours de bonne qualité avec plusieurs très bonnes étapes : Montalcino, Asolo (même si un peu trop de plat à la fin), Zoncolan, Aprica. Peio Terme par contre est très bof. Et il y a deux autres soucis : un gros déficit en ITT plat et trop d'étapes longues.
Modifications : mis à part rallonger le dernier chrono (au moins doubler la distance), rien de vraiment évident. A la rigueur je propose Brescia – Aprica par Aprica, Trivigno (versant le plus dur) et Mortirolo (trois passages par Aprica). Puis Bormio – Tonale par Umbrail, Stelvio nord-est et Gavia nord. Dans l'idéal je remplacerais Peio Terme par une étape de plaine, puis je vais à Aprica, puis Tonale, puis Brescia avec Maddalena la veille de l'arrivée.
- 2011 : le parcours est globalement trop dur, notamment le triptyque Grossglockner, Zoncolan, Gardeccia. Les étapes prises séparément sont plutôt pas mal mais il y a beaucoup trop d'arrivées en altitude. On dirait un parcours dessiné par un grimpeur qui aurait envie d'en découdre presque tous les jours mais qui n'aurait pas trop réfléchi à l'agencement des étapes.
Modifications : difficile de faire mieux si on garde les mêmes villes-étapes haut-perchées. On ne peut que raboter certaines étapes à la limite de l'inhumanité, notamment contourner Piancavallo vers Gardeccia et supprimer le Crostis (personnellement je ne vois pas l'intérêt de l'enchaînement Crostis-Zoncolan vu que tout le monde attendra le Zoncolan, à la rigueur Zoncolan-Crostis m'intéresse un peu plus).
Si j'ai carte blanche pour modifier un peu les villes-étapes, voilà ce que je ferais : pareil jusqu'à l'étape 12. Etape 13 : Padova – Monte Zoncolan (course de côte, 225 km). 14 : Tolmezzo – Grossglockner (mêmes cols, 120 km). 15 : Lienz – Selva di Val Gardena (Giau-Fedaia-Sella, 155 km). Repos. 16 : Belluno – Nevegal (ITT). 17 : Feltre – Sondrio/Tirano (pas de changements). 18 : Sondrio – San Pellegrino Terme (Valcava, Berbenno, Sant'Antonio Abbandonato). 19 : Bergamo – Biella (plaine). 20 : Biella – Sestriere (Finestre). 21 : Milano – Milano (ITT) allongé à 45 km.
- 2012 : un parcours très bon avec deux étapes magnifiques : Cortina d'Ampezzo et Alpe di Pampeago. Malheureusement, ces deux étapes n'ont pas donné grand-chose, desservies par un plateau de coureurs peu relevé et une étape du Stelvio qui a cristallisé toutes les attentes. Il y a aussi un déficit en ITT plat. A noter la montée du Mortirolo (pas tout à fait jusqu'au col) par un versant inédit (Tovo di Sant'Agata), plus dur encore que celui de Mazzo.
Modifications : alors là c'est l'idéal pour modifier, il suffit de faire (100 % mêmes villes-étapes) : 16ème étape : Caldes – Stelvio (sans Teglio). 17 : Limone sul Garda – Falzes. 18 : Falzes – Cortina d'Ampezzo. 19 : San Vito di Cadore – Vedelago. 20 : Treviso – Alpe di Pampeago. 21 : Milano – Milano (ITT) qui passe à 40 km. Du coup on a une dernière semaine très spéciale avec 3 étapes de folie entrecoupées d'étapes de plaine.
Avant ça, on pouvait aussi rajouter le Monte Subasio vers Assisi ; et remplacer le col de Joux par le colle Tzecore même si de toute façon Cervinia est une « autoroute ».
- 2013 : de grosses réserves sur ce parcours qui, même sans les amputations, offraient beaucoup trop d'arrivées en altitude et très peu d'enchaînements de cols. Les transferts sont colossaux et illogiques. Le point positif, c'est le chrono de 55 km, le premier vrai chrono depuis les Cinque Terre 2009 (incroyable quand même).
Modifications : première chose à faire pour rendre un peu de logique au tracé dans le nord de l'Italie, partir vers les Alpes occidentales après Florence, et traverser l'arc alpin jusqu'à Vajont, qui se retrouve à la veille de l'arrivée. On récapitule, ça fait : étape 10 : Bussetto – Cherasco (on évite les bosses à la fin, ça raccourcit et ça offre une étape de plus aux sprinteurs). 11 : Cervere – Bardonecchia (Sestriere, Montgenèvre, Echelle, Jafferau). 12 : Cesana Torinese – Galibier. 13 : Valloire – Ivrea. 14 : Caravaggio – Vicenza (sans la côte à la fin, donc clairement pour sprinteurs). 15 : Mori-Polsa (ITT). Repos. 16 : Ponte di Legno – Val Martello (j'aurais nettement préféré Solda mais bon…). 17 : Silandro – Tre Cime di Lavaredo. 18 : Longarone – Treviso. 19 : Cordenons – Altopiano del Montasio (sans le Cason di Lanza pour raccourcir et compenser par rapport à l'étape du lendemain). 20 : Tarvisio – Vajont (Nevea, Cima Corso, Mauria, forcella Franche, Duran et la montée finale, 260 km!). 21 : Riese Pio X – Brescia (pas de circuit mais une boucle autour de Brescia avec le monte Maddalena, emprunté une seule fois). Autant d'arrivées en altitude mais davantage de possibilités de mouvement. Après il aurait aussi fallu la participation de la météo…
- 2014 : ça ressemble énormément à l'année d'avant, et je n'aime encore moins. On atteint le summum des arrivées en altitude à tout va (et d'ailleurs c'est la dernière année avec un tel excès). S'il y a des montées intéressantes, je ne trouve aucune étape réussie. Et Zoncolan la veille de l'arrivée… Heureusement que niveau chrono ça va parce que sinon ce serait la totale !
Modifications : bon alors là il faut absolument virer des arrivées en altitude sinon c'est impossible de faire mieux. Il aurait fallu monter Montecampione par Artogne et redescendre vers Pisogne ou Darfo Boario Terme. Ponte di Legno pourrait s'achever à Prato. Panarotta alors là incompréhensible détour pour emprunter la montée par le sud, il faut évidemment supprimer ça pour enchaîner depuis Redebus. Et Zoncolan il aurait fallu arriver à Tolmezzo. Même avec tout ça, il reste 4 arrivées en altitude (Montecopiolo, Sestola, Oropa, Panarotta, plus le cronoscalata du Grappa). Il y avait vraiment de la marge…
- 2015 : enfin du mieux ! Là on a un vrai parcours, bien construit, avec des transferts mesurés. C'est presque un miracle par rapport aux deux années précédentes. Il y a tout de même deux arrivées en altitude pas terribles à Madonna di Campiglio et Cervinia malgré de jolies montées avant. Et ça manque un peu d'altitude.
Modifications : difficile de faire mieux. J'ajouterais le passo di Pradaccio (14 km à 9 % !) vers Abetone (donc montée finale par le nord). Imola aurait mérité d'être amputé du circuit final pour devenir une vraie étape de moyenne montagne sans répit (mais il aurait fallu rallonger l'entame). Difficile de faire mieux vers Madonna di Campiglio je crois. Champremier plutôt que Saint-Barthélémy vers Cervinia.
- L'année dernière : encore un bon cru, même si je ne suis pas complètement fan. Ca manque un peu de gros pourcentages je trouve.
Modifications : difficile de faire mieux j'ai l'impression, dans à peu près toutes les étapes. 1010 avait proposé quelque chose le 10 octobre 2015 mais je ne trouve pas que sa version soit nettement meilleure que l'originale.
- Cette année : la Sardaigne est mal exploitée. Les aspérités de la première semaine se résument à des courses de côte (petite exception pour Peschici). Quant à la dernière semaine, elle tourne un peu au vinaigre avec les occasions manquées de Canazei et Ortisei et deux dernières étapes ratées.
Modifications : je remets ce que j'ai déjà proposé sur un autre sujet (avec inversion des étapes 19 et 20 depuis) :
Etape 13 : Reggio Emilia – Asiago (par le Monte Corno, 15 km à 7 %). 14 : Aviano – Piancavallo (ITT en côte). 15 : Pordenone – Canazei (Staulanza, Falzarego, Giau, Fedaia). 16 : Moena – Ortisei (Pordoi, Campolongo, Gardena, Sella, Pordoi, Campolongo, Gardena). 17 : San Candido – Bormio (Giovo, Stelvio). 18 : Tirano – Bergamo (San Marco, Miragolo San Salvatore, Selvina, Bergamo Alta). 19 : Rovetta – Tortona (plaine). 20 : Castellania – Oropa (course de côte). 21 : Monza – Milano.
Classement des parcours :
1. 2012
2. 2015
3. L'année dernière
4. 2010
5. 2011
6. Cette année
7. 2013
8. 2009
9. 2014
Bonjour à tous et à AT,
Concernant les tours d'Italie
en 2009, parcours assez surprenant en effet avec les Alpes au départ.
Concernant la dernière semaine (+ Monte Petrano le dimanche précédent) il n'y avait pas beaucoup de possibilités. Le Monte Petrano, à moins d'utiliser des montées non goudronnées, c'était le meilleur enchaînement possible avec le Nerone et le Catria. Blockhaus, il y a la possibilité du Lanciano avant, mais la montée nord n'est pas la plus dure. Pour le Vesuve, il n'y avait aucune solution. la volonté de terminer à Rome et de passer le Vesuve avant l'arrivée n'ont pas permis d'offrir un excellent tracé.
En 2010, très bon tracé (hormis un départ si éloigné) avec un Zoncolan en 2e semaine qui n'a donc pas bloqué la course !
Pourquoi supprimer les villes étapes ? Si le Giro est arrivé à Peio Terme c'est que le village financait, donc le Giro y va (comme le tour avec des arrivées parfois pas très intéressantes (ex. 2016 avec Megève et Saint-Gervais)).
en 2011, le chef-d'oeuvre de Zomegnan
Au contraire, j'ai trouvé qu'on avait enfin un vrai tour répondant aux exigences du 21e s. : dur, obligeant les coureurs à se "dé......" seuls parfois. Pour une fois qu'on n'avait pas une course d'attente comme on en voit tout le temps depuis 20 ans ! (sauf exceptions bien sûr). Le format course de côte vers Montevergine en court était sympa (même si la montée n'est pas difficile en elle-même), une arrivée sur l'Etna pas plus dure que cette année sauf qu'on avait des grimpeurs pour faire exploser un peu le peloton et pour éviter d'avoir 20 coureurs se jouant pratiquement l'étape au sprint.
Le Grossglockner n'était pas une étape difficile, loin de là, mais c'est vrai que le Zoncolan d'origine avec le Crostis faisait une longue étape vraiment très dure (une comme ca sur un GT oui, mais pas deux, et avec Gardeccia après cela puis Sestriere, le Crostis était de trop).
en 2012, le Giro n'était pas assez montagneux (on est alors passé du tout au rien) et la montagne était mal agencée, tout pour les 8 dernières étapes, les deux dernières de montagne avec des grosses arrivées au sommet, tout était fait pour que ca capote. Pourtant, ce ne sont pas les étapes qui étaient mauvaises (comme le tour de France 2012 avec de très bonnes étapes mais très mal agencées).
en 2013, l'agencement était meilleur mais que des courses de côte (malheureusement voulues par les conditions climatiques également, mais je doute que les favoris aient attaqués dès le Télégraphe vers le Galibier, ou dans le Giau ou le Stelvio en dernière semaine.
en 2014, première moitié excellente, jusqu'à Oropa inclu. Sinon, le reste n'offrait qu'une possibilité de course de côte (heureusement que Quintana n'a pas freiné comme il était convenu dans la descente de Stelvio..).
en 2015, toujours une première moitié de moyenne montagne super même si pas assez dur. Un très long chrono de 60 km qui changeait. Par contre des déceptions : Madonna di Campiglio et Cervinia (ou seul Aru avait envie de faire la course). Par contre, très belle étape d'Aprica (comme à chaque fois), Verbania qui offrait des possibilités et Sestrieres (comme à chaque fois également).
Rajouter le San Pellegrino in Alpe avant Abetone n'offrait pas le même intérêt, aucun favori n'aurait attaqué à 50 km de l'arrivée en première semaine et la montée nord de l'Abetone n'est pas très intéressante.
en 2016, hormis le fait que je n'aurais jamais mis Risoul et Santa Anna le dernier weekend (et j'aurais inversé les arrivées), les étapes étaient vraiment bien tracées, offrant une montée en puissance.
Cette année, c'est un raté et le vainqueur n'est vraiment pas celui qui aurait pu remporté un giro comme celui de 2011, ou de 2013 à 2016.
Si je devais proposer un classement :
2011
2010
2015
2016
2013
2014
2009
2012
2017
Concernant le tour de France, je ne me lance pas dans les comparaisons, puisque je suis vraiment critique sur les choix d'ASO (hormis 2011 ou l'agencement n'était déjà pas top !).
Je suis vraiment très étonné par tes réflexions et ton classement Aurélien !
J'ai presque l'impression qu'il suffit de faire dur pour que ça te plaise. Surtout que tu opposes 2011 à 2012 alors que le plateau 2012 était faible, tout comme sur le Tour d'ailleurs. Cette année-là, il a fallu attendre le retour de Contador sur la Vuelta pour retrouver un peu de panache en montagne. Mais Hesjedal, Rodriguez, Scarponi, De Gendt et Basso en fin de carrière, ça n'aurait pu que capoter sur n'importe quel parcours. Tu places 2017 et 2012 en fin de ton classement et c'est marrant parce que ce sont deux Giri qui ont été assez ennuyeux (ce sont les deux Giri que j'ai vraiment suivis), sauf que je pense que le parcours 2012 était bien meilleur que celui de cette année. D'ailleurs tu défends l'étape de l'Etna en disant : "pas mieux que cette année, mais à l'époque y avait des coureurs pour faire la course", ça n'a rien à voir le tracé si ?
D'accord avec toi sur 2015 et 2016 en revanche. Et je te trouve un peu trop gentil avec 2013 et 2014 qui sont pour moi des parcours vraiment affreux.
Le souci quand on juge les Giri surtout quand on compare aux Tours de France, c'est que l'Italie offre bien davantage de possibilités d'étapes difficiles et compte des montées incomparables avec les cols hexagonaux. Selon moi, ASO trace en général mieux que RCS, sauf que RCS a la chance d'avoir à disposition un territoire exceptionnel pour tracer ses parcours. Une horreur comme 2014 est d'autant plus impardonnable. Et j'ai du mal à voir le mérite de tracer un Giro comme celui de 2011 avec aucune arrivée en descente, des cols qui ne s'enchaînent pas très bien... C'est juste le parcours bourrin par excellence en fait.
Bonjour a tous,
je trouves que c'est une bonne idée de comparer les tracés.
Je donnerais un avis que sur le tour de france car je dois revoir les autres parcours giro, vuelta.
Depuis 2009, 2 tours sont rentrés dans l'histoire, 2011 car il fait partie des plus beaux et 2012 car c'est le plus mauvais.
2009 et mal tracé surtout pour les pyrénées, 2010 correct, 2011 difficile et bien tracé, 2012 médiocre, 2013 bien tracé, 2014 correct, 2015 mauvais que des courses de cote, 2016 trop difficile et pas trop mal mais n'a rien donné, 2017 pas mal.
Mon classement est : 2011,2013,2016,2010,2014,2009,2015 et 2012.
J'ai fait le compte des ascensions sur les Giri récents en basculant sur une classification TDF pour comparer, et les résultats sont surprenants ! Le Giro de cette année est celui qui comptabilise le plus d'ascensions majeures (2/1/HC), à savoir 26, dont 5 ou 6 cols HC (Blockhaus, Stelvio, Umbrail, Piancavallo, Grappa, et éventuellement l'Etna). Le Giro 2011 lui ne comptabilise que 23 ascensions majeures (22 sans le Crostis), avec de 5 à 7 cols HC (Crostis, Zoncolan, Piancavallo, Fedaia, Finestre - et éventuellement l'Etna sud et le Giau). Les Giri 2015 et 2016 ne comptent eux que 4 cols HC, on peut même tomber à 2 pour 2015 (Mortirolo et Finestre) si l'on considère que le Monte Ologno et le col Saint-Pantaléon sont des "gros 1C". Certes, on peut considérer que les montées les plus dures du Giro sont bien plus dures que les gros morceaux du Tour.
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