It's your Tour: Tour de France dans 4 ans

Projet de Tour de France pour dans 4 ans ... avec tous les profils et tracés sur Openrunner mais que je n'arrive pas à rentrer !

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  • created by tatamix1972 on Saturday 05 July 2014 at 23h52 | viewed 2071 times | 24 messages
    tatamix1972 - on Saturday 05 July 2014 at 23h52 permalink

    samedi 7 juillet Prologue Saint-Pierre-de-Coutances* - Coutances* (7,5 km)
    Saint-Pierre-de-Coutances (km 0.0 ; 19 m) : départ
    Les Champs (km 3.8 ; 76 m) : chronomètre intermédiaire
    Coutances (km 7.5 ; 50 m) : arrivée

    Un parcours de 7.5 kilomètres relativement difficile pour ce prologue, avec trois petites bosses et quelques virages serrés à négocier ; il faudra donc pouvoir relancer pour faire un bon temps.


    dimanche 8 juillet 1ère étape Grandville - Caen (204,5 km)
    Granville, port de Hérel (km - 5.0 ; 10 m) : départ fictif
    Saint-Pair-sur-Mer (km 0.0 ; 6 m) : départ réel
    Brécey (km 42.1 ; 71 m) : sprint intermédiaire
    Côte de Tinchebray (km 88.9 ; 279 m) : 4ème catégorie (2.1 km à 5.6 %)
    Athis-de-l'Orne (km 107.2 ; 246 m) : ravitaillement
    Côte de Saint-Clair (km 126.9 ; 291 m) : 3ème catégorie (4.5 km à 5.2 %)
    Côte de Clécy (km 136.5 ; 241 m) : 3ème catégorie (4.5 km à 4.5 %)
    Caen, parc floral de la Colline aux Oiseaux (km 204.5 ; 61 m) : arrivée

    Première étape en ligne de ce Tour de France dans l'arrière-pays normand, avec un parcours particulièrement accidenté fait d'une succession de côtes dont deux de 3ème catégorie à moins de dix kilomètres d'intervalle, ce qui devrait favoriser les tentatives d'échappées. Pour autant, les équipes des sprinteurs tenteront sûrement de provoquer une arrivée groupée du peloton à Caen. Dans tous les cas, le final de l'étape est relativement difficile, avec un dernier kilomètre en légère montée.


    lundi 9 juillet 2ème étape Falaise* - Dreux* (216,0 km)
    Falaise, boulevard de la Libération (km - 5.0 ; 142 m) : départ fictif
    Falaise, la Bruyère (km 0.0 ; 208 m) : départ réel
    Côte du Bois de Goult (km 45.1 ; 401 m) : 4ème catégorie (2.5 km à 4.0 %)
    Côte de la Croix de Médavy (km 57.5 ; 391 m) : 4ème catégorie (2.6 km à 4.7 %)
    Côte des Quatre Gardes (km 90.9 ; 330 m) : 4ème catégorie (2.9 km à 5.1 %)
    Le Pin-la-Garenne (km 123.8 ; 170 m) : ravitaillement
    La Ferté-Vidame (km 166.7 ; 238 m) : sprint intermédiaire
    Dreux, les Fenots (km 216.0 ; 137 m) : arrivée

    Pour cette deuxième étape, les coureurs ont au programme de la journée un parcours au relief accidenté avec encore de nombreuses bosses, mais les soixante derniers kilomètres devraient néanmoins favoriser le peloton et notamment les équipes des sprinteurs sur d'éventuels échappés, dans leur optique de provoquer un sprint massif à l'arrivée. Pour autant, comme pour l'étape de la veille, le final est difficile avec deux petites bosses dans les dix derniers kilomètres, et peut permettre à un homme fort de s'extirper du peloton pour franchir la ligne détaché.


    mardi 10 juillet 3ème étape Mantes-la-Jolie* - Abbeville (193,0 km)
    Mantes-la-Jolie, rue de Lorraine (km - 5.0 ; 39 m) : départ fictif
    Mantes-la-Jolie, Dennemont (km 0.0 ; 39 m) : départ réel
    Côte de Val-Saint-Martin (km 48.4 ; 135 m) : 4ème catégorie (2.1 km à 5.7 %)
    Côte de Romilly-sur-Andelle (km 65.6 ; 144 m) : 4ème catégorie (2.8 km à 4.5 %)
    Buchy (km 102.8 ; 190 m) : sprint intermédiaire
    Buchy (km 103.4 ; 198 m) : ravitaillement
    Côte de Bures-en-Bray (km 134.3 ; 204 m) : 4ème catégorie (3.4 km à 4.4 %)
    Côte de Londinières (143.3 km ; 200 m) : 4ème catégorie (3.6 km à 3.5 %)
    Côte de Bouttencourt (km 168.0 ; 170 m) : 4ème catégorie (2.0 km à 6.0 %)
    Abbeville, boulevard de la République (km 193.0 ; 11 m) : arrivée

    Une troisième étape avec une succession de côtes dont cinq d'entre elles rentrent dans le classement du meilleur grimpeur, en 4ème catégorie. Ce parcours en "dents de scie" devrait donc favoriser les attaques, avec un final très rapide, qui plonge vers Abbeville et la ligne d'arrivée.


    mercredi 11 juillet 4ème étape Péronne - Monthermé les-Vieux-Moulins-d'Hargnies* (211,0 km)
    Péronne, avenue de la République (km - 5.0 ; 53 m) : départ fictif
    Péronne, D 937, route de Ham (km 0.0 ; 60 m) : départ réel
    La Neuville-Bosmont, le Moulin à Vent (km 106.1 ; 138 m) : ravitaillement
    Rocroi (km 170.0 ; 383 m) : sprint intermédiaire
    Côte des Vieux Moulins d'Hargnies (km 211.0 ; 489 m) : 3ème catégorie (10.6 km à 3.3 %)
    Monthermé, les Vieux Moulins d'Hargnies (km 211.0 ; 489 m) : arrivée

    Première arrivée en côte et étape piège par excellence, où un des favoris peut perdre du temps s'il n'est pas bien placé au pied de la dernière difficulté du jour. Même si les pourcentages ne sont pas très élevés, les dix kilomètres d'ascension avant de franchir la ligne peuvent engendrer des écarts importants à l'arrivée. Étape à ne surtout pas sous-estimer !


    jeudi 12 juillet 5ème étape Sedan - Verdun (149,5 km)
    Sedan, avenue du Maréchal Leclerc (km - 5.0 ; 157 m) : départ fictif
    Sedan, Pont Maugis, rue de la gare (km 0.0 ; 155 m) : départ réel
    Le Claon (km 83.8 ; 151 m) : ravitaillement
    Dombasle-en-Argonne (km 106.3 ; 216 m) : sprint intermédiaire
    Côte de la Tranchée des Baïonnettes (km 137.6 ; 359 m) : 4ème catégorie (3.6 km à 4.1 %)
    Verdun, avenue du Luxembourg - parc Japiot (km 149.5 ; 197 m) : arrivée

    Étape courte avec plusieurs bosses dont le sommet de la dernière, la côte de la Tranchée des Baïonnettes, est située à douze kilomètres de la ligne d'arrivée et suivie d'une longue descente jusqu'au centre-ville de Verdun. Une étape qui devrait donc être nerveuse et rapide, avec le risque pour un leader de se faire piéger dans le final et de perdre de précieuses secondes.


    vendredi 13 juillet 6ème étape Raon-l'Etape* - Le Markstein* (230,0 km)
    Raon-l'Etape, rue de Jules Ferry (km - 5.0 ; 282 m) : départ fictif
    Raon-l'Etape, D 392 A (km 0.0 ; 308 m) : départ réel
    Col du Donon (km 23.2 ; 732 m) : 2ème catégorie (4.4 km à 6.7 %)
    Sommet du Kreuzberg (km 46.9 ; 1030 m) : 1ère catégorie (11.9 km à 5.8 %)
    Montagne de Schirgoutte (km 67.4 ; 1009 m) : 2ème catégorie (10.1 km à 4.8 %)
    Châtenois (km 99.4 ; 191 m) : sprint intermédiaire
    Col de Schaentzel, Haut-Koenigsbourg (km 108.7 ; 584 m) : 2ème catégorie (7.5 km à 5.3 %)
    Ribeauvillé (km 120.8 ; 234 m) : ravitaillement
    Col du Haut de Ribeauvillé (km 132.8 ; 742 m) : 2ème catégorie (9.6 km à 4.9 %)
    Col de Sainte-Marie (km 147.0 ; 772 m) : 2ème catégorie (6.4 km à 6.4 %)
    Col de Mandray (km 164.4 ; 694 m) : 4ème catégorie (5.6 km à 3.7 %)
    Col du Calvaire (km 185.5 ; 1144 m) : 2ème catégorie (15.1 km à 4.2 %)
    Sommet du Breitfirst (1275 m) - Le Markstein (km 230.0 ; 1200 m) : 1ère catégorie (11.4 km à 6.4 %)
    Le Markstein (km 230.0 ; 1200 m) : arrivée

    Une énorme étape vogienne pour aborder la montagne, avec au programme neuf ascensions, dont une dernière très difficile pour arriver au Markstein, ce qui provoquera sûrement d'importants écarts. Cette étape devrait voir un chamboulement complet au niveau du classement général, mais aussi laisser des traces sur les organismes des coureurs, notamment pour le premier contre-la-montre individuel, deux jours plus tard. Les prétendants à la victoire finale devront pourtant déjà être présents aux avant-postes, afin de ne pas hypothéquer leurs chances.


    samedi 14 juillet 7ème étape Guebwiller* - Besançon (192,5 km)
    Guebwiller, avenue des Chasseurs Alpins (km - 5.0 ; 291 m) : départ fictif
    Guebwiller, D 430 (km 0.0 ; 362 m) : départ réel
    Grand Ballon (km 24.7 ; 1343 m) : 2ème catégorie (19.5 km à 4.5 %)
    Col du Hundsruck (km 48.4 ; 748 m) : 2ème catégorie (6.1 km à 6.4 %)
    Col du Langenberg - Ballon d'Alsace (km 76.9 ; 1086 m) : 1ère catégorie (9.1 km à 6.4 %)
    Belfort (km 101.2 ; 365 m) : ravitaillement
    Arcey (km 125.2 ; 375 m) : sprint intermédiaire
    Côte de Baume-les-Dames (km 165.8 ; 379 m) : 4ème catégorie (2.3 km à 4.5 %)
    Besançon, avenue de la Paix (km 192.5 ; 280 m) : arrivée

    Encore une étape difficile à la veille du contre-la-montre, avec trois belles ascensions en début de parcours qui peuvent permettre aux échappées de se développer et, pourquoi pas, d'aller au bout, à moins que les équipes de sprinteurs ne décident de rouler pour provoquer une arrivée massive. Le final est difficile, avec une côte à trois kilomètres de la ligne.


    dimanche 15 juillet 8ème étape Besançon - Ornans* (66,0 km)
    Besançon, parc Chamars (km 0.0 ; 246 m) : départ contre-la-montre
    Arguel (km 8.5 ; 408 m) : chronomètrage intermédiaire
    Abbans-Dessus (km 25.1 ; 412 m) : chronomètrage intermédiaire
    Quingey (km 28.2 ; 263 m) : ravitaillement
    Amondans (km 49.8 ; 498 m) : chronomètrage intermédiaire
    Ornans, côte de Tarcenay (km 66.0 ; 534 m) : arrivée

    Le premier contre-la-montre de ce Tour de France, avec un parcours très accidenté et un enchainement de longues côtes (dont quatre d'entre-elles classées en 4ème catégorie et deux en 3ème catégorie), fera sûrement une sélection importante parmi les prétendants à la victoire finale. Il ne faudra surtout pas se tromper dans les braquets à emmener, au risque de perdre beaucoup de temps. C'est de toute façon un des grands rendez-vous de ce Tour, à ne pas manquer !


    lundi 16 juillet Journée de repos


    mardi 17 juillet 9ème étape Louhans* - Annecy (175,5 km)
    Louhans, rue des Bordes (km - 5.0 ; 180 m) : départ fictif
    Louhans, route de Cuiseaux (km 0.0 ; 204 m) : départ réel
    Côte de Nanc-lès-Saint-Amour (km 29.0 ; 540 m) : 3ème catégorie (5.0 km à 4.9 %)
    Côte de Lains (km 46.5 ; 588 m) : 4ème catégorie (2.5 km à 4.5 %)
    Côte de Matafelon-Granges (km 75.5 ; 450 m) : 4ème catégorie (2.9 km à 5.4 %)
    Côte des Combelles (km 82.8 ; 626 m) : 3ème catégorie (4.8 km à 5.0 %)
    Oyonnax (km 83.4 ; 624 m) : ravitaillement
    Côte d'Echallon (km 94.3 ; 957 m) : 2ème catégorie (6.3 km à 6.4 %)
    Chanay (km 129.6 ; 489 m) : sprint intermédiaire
    Côte de Marcellaz-Albanais (km 161.5 ; 543 m) : 4ème catégorie (5.0 km à 3.7 %)
    Annecy, avenue d'Albigny - le Pâquier (km 175.5 ; 448 m) : arrivée

    Après une première journée de repos bien méritée, les coureurs auront au programme de cette neuvième étape, un enchainement de côtes dont six comptent pour le classement du meilleur grimpeur, avec notamment la côte d'Echallon classée en 2ème catégorie. C'est donc une étape plutôt difficile et propice aux attaques, qui traverse les départements de Saône-et-Loire, du Jura, de l'Ain et de la Haute-Savoie pour arriver à Annecy.


    mercredi 18 juillet 10ème étape Annecy - La Rosière* (144,0 km)
    Annecy, quai Eustache Chappuis (km - 5.0 ; 453 m) : départ fictif
    Annecy, Veyrier-du-Lac (km 0.0 ; 468 m) : départ réel
    Thônes (km 14.7 ; 611 m) : sprint intermédiaire
    Col de la Croix-Fry (km 28.7 ; 1467 m) : 1ère catégorie (11.7 km à 7.0 %)
    Col des Aravis (km 37.1 ; 1486 m) : 3ème catégorie (4.4 km à 6.1 %)
    Col des Saisies (km 67.5 ; 1657 m) : 1ère catégorie (13.1 km à 7.1 %)
    Les Saisies (km 67.8 ; 1653 m) : ravitaillement
    Cormet de Roselend (km 105.5 ; 1967 m) : 1ère catégorie (20.4 km à 6.1 %)
    La Rosière (km 144.0 ; 1851 m) : hors-catégorie (17.7 km à 6.3 %)
    La Rosière, route du col du Petit-Saint-Bernard (km 144.0 ; 1851 m) : arrivée

    Une première étape alpine qui attaque la montagne dès les premiers kilomètres, avec un enchainement de quatre ascensions principales classées en 1ère catégorie pour les trois premières et hors-catégorie pour la dernière, dont les montées inédites aux Saisies par Crest-Volant et à la Rosière par Montvalézan. L'ascension finale est longue de dix-huit kilomètres et présente une section médiane de six kilomètres relativement raide ; les efforts consentis en début d'étape et les jours précédents pourraient être fatals à certains coureurs, avec sûrement de gros écarts à l'arrivée.


    jeudi 19 juillet 11ème étape Brides-les-Bains* - Les Deux-Alpes Mont-de-Lans (201,5 km)
    Brides-les-Bains, rue Emile Machet (km - 5.0 ; 587 m) : départ fictif
    Brides-les-Bains, Salins-les-Thermes, avenue des Thermes (km 0.0 ; 492 m) : départ réel
    Col de la Madeleine (km 35.9 ; 1993 m) : hors-catégorie (25.2 km à 6.2 %)
    Saint-Etienne-de-Cuines (km 58.5 ; 483 m) : sprint intermédiaire
    Col de la Croix de Fer (km 81.3 ; 2067 m) : hors-catégorie (22.4 km à 7.1 %)
    Saint-Jean-de-Maurienne (km 111.0 ; 546 m) : ravitaillement
    Col du Télégraphe (km 135.3 ; 1566 m) : 1ère catégorie (12.0 km à 7.1 %)
    Col du Galibier (km 158.2 ; 2646 m) : hors-catégorie (17.6 km à 6.9 %)
    Les Deux-Alpes - Mont-de-Lans (km 201.5 ; 1655 m) : 1ère catégorie (9.4 km à 6.5 %)
    Les Deux-Alpes - Mont-de-Lans, avenue de la Muzelle (km 201.5 ; 1655 m) : arrivée

    Etape absolument gigantesque, monumentale, avec sans aucun doute l'un des enchainements de cols les plus durs qui puissent exister. Même si les premières ascensions se grimperont peut-être "à l'économie", seulement les meilleurs seront devant à l'arrivée aux Deux-Alpes, avec sûrement de gros écarts entre les uns et les autres. Attention aux défaillances !


    vendredi 20 juillet 12ème étape Les Deux-Alpes Mont-de-Lans - Gap (133,5 km)
    Les Deux-Alpes - Mont-de-Lans, avenue de la Muzelle (km - 3.5 ; 1656 m) : départ fictif
    Les Deux-Alpes - Mont-de-Lans, D 213 (km 0.0 ; 1596 m) : départ réel
    Col d'Ornon (km 34.7 ; 1367 m) : 1ère catégorie (10.5 km à 6.0 %)
    Col de Parquetout (km 58.5 ; 1430 m) : 1ère catégorie (7.2 km à 9.6 %)
    Corps (km 72.6 ; 926 m) : ravitaillement
    Col de Festre (km 98.1 ; 1441 m) : 2ème catégorie (12.7 km à 4.1 %)
    La Roche-des-Arnauds (km 118.5 ; 930 m) : sprint intermédiaire
    Gap, avenue Maréchal Foch (km 133.5 ; 736 m) : arrivée

    Une étape plutôt courte mais qui peut faire énormément de dégâts avec l'enchainement de trois cols dont celui de Parquetout, inédit dans le Tour de France, mais avec des pourcentages terrifiants, dépassant les 10% sur six kilomètres. Étape piégeuse par excellence, où on peut notamment très vite perdre de précieuses minutes en étant mal placé dans le peloton à l'attaque du col de Parquetout.


    samedi 21 juillet 13ème étape Veynes* - Avignon (232,0 km)
    Veynes, avenue du Commandant Dumont (km - 5.0 ; 824 m) : départ fictif
    Veynes, D 994a, la Baumette (km 0.0 ; 779 m) : départ réel
    Sahune (km 62.6 ; 364 m) : sprint intermédiaire
    Col d'Ey (km 80.5 ; 718 m) : 3ème catégorie (5.5 km à 5.5 %)
    Entrechaux (km 103.5 ; 275 m) : ravitaillement
    Mont Ventoux (km 131.8 ; 1909 m) : hors-catégorie (21.0 km à 7.5 %)
    Avignon, boulevard de la Ligne (km 232.0 ; 17 m) : arrivée

    La plus longue étape de ce Tour permet de quitter définitivement les Alpes avec l'ascension du "géant de Provence", puis une longue descente de cent kilomètres vers la plaine et Avignon. A priori, une étape pour baroudeurs, à moins que les favoris du Tour ne décident de s'expliquer dans les pentes du Ventoux. Dans ce cas, il n'est pas impossible que les cent derniers kilomètres de l'étape soient les plus rapides jamais réalisés ; attention à ne pas manquer le bon wagon !


    dimanche 22 juillet 14ème étape Saint-Hippolyte-du-Fort* - Béziers (219,0 km)
    Saint-Hippolyte-du-Fort, rue Roger Broussoux (km - 5.0 ; 175 m) : départ fictif
    Saint-Hippolyte-du-Fort, la Cadière-et-Cambo (km 0.0 ; 214 m) : départ réel
    Côte de Saint-Maurice-Navacelles (km 34.9 ; 585 m) : 3ème catégorie (7.2 km à 5.0 %)
    Col de la Baraque de Bral (km 67.7 ; 609 m) : 2ème catégorie (5.2 km à 7.5 %)
    Col de la Moutoune (km 93.5 ; 623 m) : 3ème catégorie (4.1 km à 6.0 %)
    Col de Notre-Dame (km 105.7 ; 664 m) : 4ème catégorie (5.9 km à 4.1 %)
    Cénomes (km 110.9 ; 482 m) : ravitaillement
    Col des Cats (km 132.8 ; 906 m) : 2ème catégorie (8.7 km à 5.2 %)
    Col des Très Vents (km 154.9 ; 580 m) : 3ème catégorie (3.5 km à 7.0 %)
    Roquebrun (km 188.8 ; 89 m) : sprint intermédiaire
    Béziers, place des Alliés (km 219.0 ; 18 m) : arrivée

    Une étape considérée de "transition" entre les Alpes et les Pyrénées, à la veille de la seconde journée de repos, avec quand même six ascensions à l'ordre du jour, et donc propice aux échappées au long court. Même si la dernière difficulté comptant pour le classement de la montagne est à plus de soixante kilomètres de l'arrivée, les leaders devront rester vigilants car le final n'est pas tout plat non-plus.


    lundi 23 juillet Journée de repos


    mardi 24 juillet 15ème étape Limoux - Guzet-Neige (172 km)
    Limoux, avenue André Chéniers (km - 5.0 ; 171 m) : départ fictif
    Limoux, route d'Alet (km 0.0 ; 194 m) : départ réel
    Col de Pailhère (km 71.1 ; 2001 m) : hors-catégorie (16.6 km à 7.5 %)
    Ax-les-Thermes (km 90.2 ; 728 m) : ravitaillement
    Capoulet (km 120.2 ; 593 m) : sprint intermédiaire
    Port de Lers (km 140.4 ; 1517 m) : 1ère catégorie (11.4 km à 7.0 %)
    Col d'Agnes (km 149.0 ; 1570 m) : 3ème catégorie (3.9 km à 7.6 %)
    Guzet-Neige, Prat Mataou (km 172.0 ; 1519 m) : 1ère catégorie (12.6 km à 6.7 %)
    Guzet-Neige, Prat Mataou (km 172.0 ; 1519 m) : arrivée

    Après la deuxième journée de repos de ce Tour de France, cette quinzième étape attaque dans le "dur" avec d'abord la longue ascension du Port de Pailhère puis, après être redescendu sur l'autre versant de la montagne pour ensuite rejoindre Vicdessos, quarante-cinq derniers kilomètres terribles, sans aucun moment de répit ! Une étape qui peut vraiment faire de gros dégâts, notamment pour certains prétendants à la victoire finale...


    mercredi 25 juillet 16ème étape Saint-Girons - Cauterets (206,0 km)
    Saint-Girons, boulevard Frédéric Arnaud (km - 5.0 ; 394 m) : départ fictif
    Saint-Girons, D 618 (km 0.0 ; 420 m) : départ réel
    Col de Portet d'Aspet (km 27.6 ; 1069 m) : 2ème catégorie (5.8 km à 6.8 %)
    Col de Menté (km 43.1 ; 1349 m) : 1ère catégorie (7.0 km à 8.1 %)
    Bagnères-de-Luchon (km 72.0 ; 627 m) : sprint intermédiaire
    Col de Peyresourde (km 86.2 ; 1569 m) : 1ère catégorie (13.8 km à 6.8 %)
    Loudenvielle (km 97.0 ; 960m) : ravitaillement
    Col d'Azet (km 106.6 ; 1580 m) : 1ère catégorie (7.5 km à 8.2 %)
    Hourquette d'Ancizan (km 132.1 ; 1564 m) : 1ère catégorie (10.3 km à 7.6 %)
    Col du Tourmalet (km 166.1 ; 2115 m) : hors-catégorie (17.3 km à 7.3 km)
    Cauterets (km 206.0 ; 900 m) : 3ème catégorie (9.6 km à 4.3 %)
    Cauterets (km 206.0 ; 900 m) : arrivée

    Après les Alpes avec la 11ème étape, c'est au tour des Pyrénées d'avoir son étape "monumentale", "colossale" pour un kilométrage presque identique ; pas moins de sept ascensions sont au programme de la journée dont un enchainement inédit du col de Peyresourde, du col d'Azet, de la Hourquette d'Ancizan et du col du Tourmalet, répartis sur seulement quatre-vingt-dix kilomètres. Même si l'étape se termine par la petite montée vers Cauterets, il y aura sûrement déjà eu une sévère sélection qui se sera faite avant.


    jeudi 26 juillet 17ème étape Pierrefitte-Nestalas* - Arette-la-Pierre-Saint-Martin* (118,0 km)


    vendredi 27 juillet 18ème étape Guéret - Loches* (190,5 km)


    samedi 28 juillet 19ème étape Azay-le-Rideau* - Villandry* (49,0 km)


    dimanche 29 juillet 20ème étape Pithiviers* - Paris (177,0 km)

    reply quote
    tatamix1972 - on Sunday 06 July 2014 at 10h06 permalink

    Complément d'information sur les quatre dernières étapes de mon tour :

    jeudi 26 juillet 17ème étape Pierrefitte-Nestalas* - Arette-la-Pierre-Saint-Martin* (118,0 km)
    Pierrefitte-Nestalas, avenue Jean Moulin (km - 5.0 ; 483 m) : départ fictif
    Pierrefitte-Nestalas, Argelès-Gazost, avenue Charles De Gaule (km 0.0 ; 448 m) : départ réel
    Col d'Aubisque (km 31.6 ; 1709 m) : 1ère catégorie (29.7 km à 4.8 %)
    Laruns (km 50.3 ; 507 m) : ravitaillement
    Asasp (km 83.3 ; 270 m) : sprint intermédiaire
    Arette-la-Pierre-Saint-Martin (km 118.0 ; 1618 m) : hors-catégorie (15.9 km à 7.4 %)
    Arette-la-Pierre-Saint-Martin, Braca de Guilhers (km 118.0 ; 1618 m) : arrivée

    Dernière étape de montagne de ce Tour de France, elle est aussi la plus courte avec 118 kilomètres. L'arrivée jugée en altitude, au niveau de la station de ski d'Arette-la-Pierre-Saint-Martin, ne modifiera peut-être pas le classement général, mais elle n'est toutefois pas à prendre à la légère car les pourcentages du début d'ascension sont relativement forts pendant huit kilomètres et peuvent créer de gros écarts. D'autre part, cette dernière arrivée en altitude étant classée en hors-catégorie, elle rapporte un nombre de points important (50) et peut grandement modifier le classement de meilleur grimpeur.


    vendredi 27 juillet 18ème étape Guéret - Loches* (190,5 km)
    Guéret, avenue de Laure (km - 5.0 ; 462 m) : départ fictif
    Guéret, N 145, Mageraud (km 0.0 ; 400 m) : départ réel
    Côte de la Jarrige (km 48.9 ; 267 m) : 4ème catégorie (2.3 km à 5.0 %)
    Le Blanc (km 106.6 ; 80 m) : ravitaillement
    Yzeures-sur-Creuse (km 134.3 m ; 71 m) : sprint intermédiaire
    Loches, avenue des Bas Clos (km 190.5 ; 80 m) : arrivée

    Après tant d'étapes de montagne, de cols, d'ascensions longues et raides, de descentes vertigineuses... où les sprinteurs et les rouleurs n'ont pas forcément été à la fête, voilà une étape pour eux ! Cette étape permettra aussi aux premiers du classement général de reprendre des forces pour le contre-la-montre du lendemain, où peut-être le classement final pourrait se jouer ?!


    samedi 28 juillet 19ème étape Azay-le-Rideau* - Villandry* (49,0 km)
    Azay-le-Rideau, rue de Pineau (km 0.0 ; 53 m) : départ contre-la-montre
    La chapelle-Saint-Blaise (km 13.2 ; 57 m) : chronomètrage intermédiaire
    Rivarennes (km 21.8 ; 42 m) : ravitaillement
    Bréhémont (km 34.5 ; 42 m) : chronomètrage intermédiaire
    Villandry, rue du Bocage, château de Villandry (km 49.0 ; 43 m) : arrivée

    Après un certain nombre d'étapes particulièrement typées "montagne" et notamment, parmi celles-ci, le premier contre-la-montre individuel entre Besançon et Ornans, ce deuxième contre-la-montre sur les bords de l'Indre puis de la Loire, est taillé pour les purs rouleurs. Au-delà de la victoire d'étape, ce parcours peut donc influer sur le classement général, puisque les grimpeurs ne sont pas forcément adeptes de ce genre de tracés plats et peuvent perdre beaucoup de temps.


    dimanche 29 juillet 20ème étape Pithiviers* - Paris (177,0 km)
    Pithiviers, mail Sud (km - 5.0 ; 121 m) : départ fictif
    Pithiviers, D 2152, les Essarts (km 0.0 ; 123 m) : départ réel
    Rochefort-en-Yvelines (km 83.9 ; 114 m) : ravitaillement
    Côte des Dix-sept Tournants (km 100.7 ; 165 m) : 4ème catégorie (1.3 km à 5.8 %)
    Côte de la route du Pavé des Gardes (km 123.8 ; 172 m) : 4ème catégorie (1.4 km à 5.7 %)
    Paris, Avenue des Champs-Elysées, 1er passage (km 140.7 ; 35 m) : sprint intermédiaire
    Paris, Avenue des Champs-Elysées (km 177.0 ; 35 m) : arrivée

    La dernière étape de ce Tour de France avec la traditionnelle ligne d'arrivée sur les Champs-Elysées que les coureurs franchirons à six reprises, après un parcours dans le Gâtinais et l'ouest parisien, agrémenté de plusieurs petites côtes dont deux de 4ème catégorie.


    C'est donc un Tour de France de 3488.0 kilomètres...
    reply quote
    julien s - on Sunday 06 July 2014 at 13h25 permalink

    À mon humble avis, ce n'est pas bon.
    Trop d'étapes mal construites, avec un empilement de difficultés sans cohérence et sans logique.
    Toutes les étapes de montagne se finissent en côte: grave erreur.
    Et des transferts importants, voire surréalistes: comment tu fais pour être le jeudi soir à Arette et le vendredi matin à Guéret? La seule solution que je vois, c'est la téléportation...
    reply quote
    tatamix1972 - on Sunday 06 July 2014 at 13h48 permalink

    • julien s said:

      À mon humble avis, ce n'est pas bon.
      Trop d'étapes mal construites, avec un empilement de difficultés sans cohérence et sans logique.
      Toutes les étapes de montagne se finissent en côte: grave erreur.
      Et des transferts importants, voire surréalistes: comment tu fais pour être le jeudi soir à Arette et le vendredi matin à Guéret? La seule solution que je vois, c'est la téléportation...


    Aéroport de Pau et de Limoges... l'arrivée du jeudi et le départ du vendredi ne sont pas très éloignés de ces deux villes !
    Par contre, je suis preneur de plus d'éléments concernant tes critiques sur les étapes mal construites, avec un empilement de difficultés sans cohérence et sans logique ? Pour les arrivées en côte, certes la plupart des étapes de montagne sont dans ce cas mais celle de Besançon, celle de Gap, celle du Ventoux... et même celle de Cauterets ne sont pas dans ce cas de figure !

    Je suis intéressé réellemnt de savoir ce qu'est une étape bien construite et cohérente.

    Merci d'avance pour les remarques.

    Manu
    reply quote
    julien s - on Sunday 06 July 2014 at 23h55 permalink

    Je vais prendre plusieurs exemples qui font ressortir différents défauts.

    1) l'étape du Markstein.
    - déjà, le transfert depuis Verdun me paraît long, surtout avant une étape importante.
    - la difficulté principale est la dernière ascension, ce qui risque de conduire à la course de côte. Tu as ignoré d'autres belles difficultés du coin, et je vois mal quelle montée pourrait décider les favoris à se bouger avant les derniers kilomètres. Et en plus il y a vraiment trop de vallée avant l'ultime côte. C'est ce que j'appelle une étape mal construite.

    2) la seconde étape "vosgienne". La difficulté principale (et pratiquement la dernière) est située à plus de 110 bornes de l'arrivée! Imaginons qu'un coureur fasse tout sauter dans la première partie de l'étape. Il doit encore tenir 110 km contre un peloton qui aura largement le temps de se reconstituer et de s'organiser. Impossible pour un leader même distancé la veille de tenter quoi que ce soit, à mon avis.

    3) l'étape d'Annecy. C'est presque la même chose. 80 bornes entre la bosse de 2ème catégorie (où il est déjà difficile d'imaginer que tout va exploser) et l'arrivée. Qui peut croire que les côtelettes de 4C servent à autre chose qu'à essayer de départager des baroudeurs... Voire de ralentir les sprinters courageux?

    4) l'étape de la Rosière est pas mal, sauf qu'il n'y a que des cols roulants. Comme ils sont quand même longs, pourquoi pas.

    5) l'étape des Deux-Alpes: là je trouve la Madeleine superflue. Croix de Fer, Télégraphe, Galibier, c'est bien assez pour fatiguer et tenter de loin.

    6) la suivante vers Gap. Commencer avec de la moyenne montagne avant de durcir avec Parquetout, pourquoi pas. Mais c'est une fois de plus à 80 bornes de l'arrivée et ce qui suit ce col est faible. Enchaîner col dur et col roulant, c'est bien. Mais il y a trop de plat après ici. Et c'est bien dommage, parce que le coin a un potentiel évident que tu n'utilises pas.

    7) l'étape du Ventoux. C'est selon toi une occasion pour attaquer, avec 100 km à couvrir encore derrière? Qui va à ce moment de la course tout donner dans le géant de Provence sachant qu'il reste 100 bornes, et qu'il reste les Pyrénées pour attaquer plus simplement? C'est un gâchis à mon avis.

    8) l'étape de Guzet-Neige est bien, bravo.

    9) la suivante est ratée. Le mieux aurait été d'arriver à Luz-Saint-Sauveur, après la descente du Tourmalet. Je t'ai dit que toutes tes étapes de montagne se terminaient au sommet, tu m'as dit non, regarde Cauterets. 9,6 km à 4,3%, c'est une arrivée en descente?!? Et en plus, cette montée sans intérêt arrive après une longue vallée. S'arrêter à Luz c'était parfait, là c'est un nouveau grand gâchis.

    10) Encore plus de 50 km plats entre les deux difficultés de ta dernière étape de montagne...

    Et malgré ta réponse je ne sais pas comment rallier Guéret. Les véhicules de la caravane ne prennent pas l'avion.

    En résumé:

    - des étapes avec de beaux cols qui ne serviront à rien (Madeleine, Parquetout, Ventoux)
    - aucune arrivée en descente
    - des transferts compliqués voire impossibles
    - des dernières difficultés beaucoup trop isolées pour inciter à l'offensive.

    Et en plus tu surcotes quasi-systématiquement tes cols.

    Pour moi un tour idéal c'est un tour avec de la variation. Des cols longs et roulants comme chez toi à la Rosière, des cols courts et raides, des enchaînements col long/ col court (enchaînement, donc pas de vallée interminable entre!) ou col dur/ col roulant, mais aussi des arrivées en descente, ou après quelques km de vallée (pas 100 bornes!)

    En espérant t'avoir éclairé.
    reply quote
    tatamix1972 - on Monday 07 July 2014 at 01h15 permalink

    Et bien voilà une base intéressante de discussion...
    1) Effectivement, le transfert est un peu long ! D'où l'étape courte la veille... Par contre, concernant la difficulté de l'étape du Markstein... certes la montée la plus dure est la dernière mais il y a quand même 8 autres ascensions, dont certaines pas si anodines que ça. Nous sommes encore sur un début de Tour avec des écarts encore relativement faibles et forcément des échappées tôt dans la course, avec des baroudeurs. Je ne suis pas sûr que des favoris laisseraient de gros écarts se développer ?! Même si ce ne sont pas des pourcentages importants, je suis loin d'être persuadé qu'un peloton groupé arrive au pied de la dernière difficulté...
    2) Effectivement, étape typiquement taillée pour des échappés du matin ou une arrivée au sprint à Besançon ! Je ne m'attends pas à ce que des favoris se tirent la bourre avant un contre-la-montre aussi difficile que celui du lendemain... mais, là encore, début de Tour où on ne peut laisser se développer des échappées avec trop d'écart de temps ! Donc course de mouvement avec des efforts qui se payent à un moment ou à un autre...
    3) Je crois que tu as bien résumé : étape pour baroudeurs ou arrivée au sprint à Annecy... avant la vrai montagne ! Mais étape qui laisse des traces dans les organismes des coureurs... là encore !
    4) Je ne sais pas si tu connais bien le coin, mais cols roulants ??? La Croix-Fry par ce versant, ce n'est pas un super revêtement et des passages qui flirtent voire dépassent les 10 % ; les Saisies par Crêt-Volant, idem ; enfin, la montée sur la Rosière par Montvalézan, ce n'est pas la route normale du Petit Saint-Bernard ! Certes, il y a le Cormet de Roselend.
    5) Effectivement, la Madeleine est superflue ! Je n'ai pas trouvé de route à plat pour passer de la Tarentaise à la Maurienne... et puis, comme je l'ai écrit, il le monteront à "l'économie" pour se départager dans le reste des difficultés !
    6) C'est après deux étapes monstrueuses, une étape courte et nerveuse, volontairement, où ce petit joyaux qu'est le col de Parquetout peut permettre des cassures entre les favoris ! Alors oui, il y a du potentiel pour faire une étape beaucoup plus difficile (Col du Noyer, Champsaur...) mais je n'étais pas dans cette optique !
    7) Gâchis , Un de mes plus beaux souvenirs d'étape de Tour de France est celle où Eros Poli a gagné à Carpentras et où il y avait eu une course de mouvement derrière, où certains favoris s'étaient fait piéger... Mais bon, peut-être que c'est du gâchis ? Parfois, ce sont les étapes de transition qui sont le théâtre des plus belles passes d'armes entre les favoris du Tour... pourquoi pas là ?
    8) Merci... au moins une sur les 21 jours de course !
    9) Justement, un forum comme celui-là est fait pour ce genre de remarques pertinentes ; je m'étais posé la question et avait fait le choix de Cauterets par sentimentalisme... on ne peut pas toujours être parfait !
    10 ) Je la trouvais belle, ma petite dernière étape de montagne, taillée un peu comme une course de côte !!!

    Pour la surcote quasiment systématique des cols ??? Je reprends les formules de calcul en vigueur et j'ai plutôt tendance à minorer ! Mais peut-être as-tu des exemples précis ?
    Pour la caravane, il y a l'autoroute qui va jusqu'à Guérets, comme d'ailleurs pour tous les longs transferts des Tours de France finissant par les Pyrénées.

    Enfin, pour résumer, j'ai voulu un Tour de France où presque toutes les étapes peuvent permettre à des baroudeurs de partir de loin, pour obliger les équipes des favoris à être sans arrêt en action (et à s'épuiser !).
    reply quote
    Aurélien M. - on Monday 07 July 2014 at 10h17 permalink

    Bonjour Tatamix,

    bienvenu sur le site.

    Poster un tour se fait dans le but de proposer une vision d'un tour pour en débattre : il faut donc accepter toute critique, qu'elle soit positive... ou négative.
    Julien a émis un point de vu, qui se rapproche souvent du mien, suivre ces conseils serait bénéfique.

    Tout d'abord, je tiens à te féliciter de préciser la distance des difficultés, leurs longueurs, leurs pourcentages, leurs altitudes, tous ne le font pas pour un premier tour. Mais, je voudrais quand même une plus grande justesse sur tes données : par exemple, la Rosière 1850 est une montée, sur ton parcours, de 17.7 km à 6.3% ! Sur un prochain parcours à éditer, j'ai mesuré 20.1 km à 4.7%, avec un kilomètre atteignant difficilement 6% (route la plus courte). Je peux te garantir qu'il s'agit d'une mesure très juste, utilisant les données de l'IGN pour le dénivelé et un logiciel de calcul de distance fiable (bien plus qu'openrunner). Une différence de 1.6% est quand même importante.

    Sinon, ton parcours possède des transferts trop importants, voire infaisables :
    Verdun à Raon l'Etape (2h de route au mieux) sans réelle étape courte (150 km est un format presque normal)
    Arette-Pierre-Saint-Martin à Guéret (même avec l'avion c'est infaisable (cul-de-sac), deux heures pour rejoindre l'aéroport de Pau avec le bazar sur les routes, les coureurs n'ont pas droit à du repos ?

    Ensuite, tu as trop de kilomètres de chrono individuel : 115 km dont un de 66 km
    avec un tour de la sorte, 70 km de chronos aurait été correct.
    Ton chrono de Besançon-Ornans, pleins de faux-plats (pas vraiment des côtes), il y a moyen de faire plus court et plus vallonné !

    Que des arrivées en côte : sur le site, les organisateurs du giro, de la vuelta et du tour ne sont pas des modèles : arrivée en côte = course de côte, loin de la course de mouvements qui nous fais encore parfois rêver.

    Enfin, tes étapes sont un empilement de difficultés, assez courant sur ceux qui présentent un premier parcours, mais je dois reconnaître que j'en ai rarement vu des aussi importants.

    Dernier point : les descriptifs sont inutiles, peu de personnes les lisent, ils servent juste à influencer le lecteur.

    Sinon, au niveau de tes étapes :
    St-Pierre-de-Coutances, 300 âmes, départ impossible : un Coutances-Coutances aurait été pluis juste. Lorsque tu mentionnes des côtes, tu pourrais mentionner le nom des rues pour qu'on puisse s'y retrouver.
    Caen, je te trouve bien gentil avec les bosses normandes qui ne méritent pas de 3C (pas même la côte de Saint-Clair). La seule côte qui le mérite à la côte de Corps-de-Sel par Clécy (mon dernier tour publié). Ton étape ne correspond pas vraiment à une étape pour baroudeurs, elle permet surtout de distribuer des points pour le maillot des grimpeurs.
    Caen-Dreux-Abbeville : des sprints (rien ne sert de s'emballer)
    Extrêmement déçu par les Ardennes. J'aurais tout d'abord arrêter l'étape aux Woieries, au lieu de prolonger ce faux-plat montant / sommet 420m, 5.1 km à 5.3% (à peine un 3C). Et il y a mieux comme arrivée. Ensuite, une étape vallonnée avec une simple arrivée en côte (sur un tel terrain, ce n'est pas comme si il était difficile de placer des côtes) c'est franchement du gâchis, regarde mon dernier tour posté, j'ai une arrivée dans les Ardennes. Dernier point, tu es bien trop positif, avec ton parcours, il sont encore 80 (au moins) à se jouer la victoire d'étape (seuls les plus lourds et ceux qui ne peuvent pas gagner vont se laisser décrocher) : ils étaient encore 50 hier sur un parcours beaucoup plus dur à 5 km de l'arrivée.
    Verdun, pour compliquer la tâche des sprinteurs, autant tracer une arrivée au mémorial de Douaumont (le long faux-plat pourrait favoriser non pas les attaquants, mais les sprinteurs passent bien les bosses).
    Ton étape Vosgienne n'empruntes que des cols roulants, rarement utilisés sur le site : très mauvais tracé. La seule bonne montée est le col du Platzerwasel que tu prolonges au Breitfirst, mais tes données sont fausses : ASO annonce 7.1 km à 8.4% pour le Platzerwasel, que tu prolonges de 3.3 km à 3% environ. En gros, ils seront encore 50 au minimum dans le groupe des favoris pour une étape peu sélective de nouveau (pour la première course de côte, tout le monde s'observe).
    Besançon : détour par les Vosges inutile : il s'agit d'une étape de plaine. Quelle est ta côte à 3 km de la ligne ?
    Chrono : il y a beaucoup mieux à faire que ce trop long clm (trop long, mais il rentre dans les règles édictées par l'UCI : longueur maxi : 80 km)

    Rosière 1850 : tu vas chercher des difficultés classiques, pas difficiles : c'est l'empilement qui rend ton étape dure.
    L'étape des 2-Alpes : une arrivée à Serre-Chevalier en descente aurait été un plus et nous aurait permis de voir que tu ne cherchais pas à mettre des montées pour mettre des montées.
    Vers Gap : le Parquetout à 80 bornes de l'arrivée n'aura aucun effet sur la course. seul le col de Festre empêchera les sprinteurs de remporter l'étape qui va s'offrir à un attaquant matinal (comme en 2010, les favoris n'avaient pas bougés sur une étape si mal tracée). Depuis quand les favoris attaquent à 80 km de l'arrivée ? Tu es bien trop optimisme, le cyclisme des années 60 n'est plus.
    Le Ventoux est un énorme gâchis, comme le dis Julien. 80 km de vallée après le Ventoux ne servent à rien (sauf à permettre à un coureur comme Sagan de faire sauter tous les autres sprinteurs et gagner facilement l'étape). Tu parles de la victoire de Poli à Carpentras à 13 km du pied du Ventoux, ce qui n'a rien à voir avec 80 km (2h de course). En plus, je ne sais pas où tu vas chercher ces 80 km alors que je compte 35 km environ entre Bédoin et Avignon par le plus court (grand détour inutile).
    Encore une étape pour baroudeurs à Béziers, trop dure à ce stade de la course pour que les sprinteurs se lancent dans une telle poursuite (semblable à Lyon 2013).
    Guzet-Neige est une belle étape.
    Pourquoi pousser à Cauterets le lendemain alors que Luz-St-Sauveur s'offrait pour une grande étape ? Du coup, tu rates compl_tement ton étape avec cette grande vallée et cette montée qui manque de pourcentages.
    La Pierre-St-Martin, tu nous proposes un tracé digne d'ASO pour une dernière en montagne (ce n'est pas un compliment) : étape courte avec 2 bosses et beaucoup de vallée pour une course de côte sans saveur, alors qu'une course de mouvement serait plutôt attendue à ce stade de la course. Pourquoi éviter le col de Marie-Blanque après l'Aubisque ? Puis, il fallait ensuite emprunter les cols d'Ichère et de Lie (et même la côte de Goussebarthe) pour monter La Pierre-St-Martin par le col de la Hourcère-Issarbe.

    C'est un donc tour dur, avec des arrivées pas franchement justes, trop de chrono. tu cherches également à ne pas simplifier la vie des sprinteurs (il en faut pour tous, et le plat permet de se "reposer").

    Il faut prendre le temps de lire les parcours des autres, tout comme les commentaires, pour éviter d'avoir des erreurs de castings pour tes sites d'arrivées.

    Bonne journée
    reply quote
    André - on Monday 07 July 2014 at 11h04 permalink

    Bonjour Tatamix1972.

    Je suis d'accord avec les critiques formulées par Julien et Aurélien :
    -sur les transferts
    -sur le découpage de certaines étapes et l'inutilité de cols à 75-100 km de l'arrivée, et l'abus d'arrivées au sommet

    Le choix de "villages" d'arrivées est relatif quand une ville moyenne relativement proche pourrait etre retenue.

    Dans la colonne du positif, je note une bonne première semaine variée avant les Vosges, deux belles étapes vers Les Deux Alpes et Guzet-Neige, un positionnement juste des clm. dans une bonne structure globale.

    Finalement, c'est une "copie" facile à "corriger" (selon mon approche)

    Raon - Markstein : on peut toujours rever d'une étape avec au menu les cols de Tete des Porcs/Collet/Blanchmer vers les cretes/Grand Ballon par Vue des Alpes/Petit Ballon par la route forestière/Platserwasel, mais un cheminement Burotte/Brabant/Vierge/Feignes/PB/Platzer cadrerait mieux avec ASO.

    Annecy - La Rosière :
    Pour le "fun" : Arpettaz/Cyclotouristes/Bisanne/Pré/Roselend/Rosière, mais vu le menu du lendemain (que je conserverais), contentons-nous de Bisanne/Roselend/Rosière.

    Les Deux Alpes - Gap :
    Plusieurs possibilités dont Ornon/Parquetout/Festre/Rochette/Moissières (23 km de Gap)

    Guzet-Neige est très bon et je stoppe à Luz-Saint-Sauveur ou Barèges 17 ou 11 km du Tourmalet) et non Cauterets.
    Non à une course de cote su style ASO 2014/2013/2011/2009 en conclusion du volet montagneux. Ceete étape ne s'impose pas, sinon un final avec minimum un col (x), Hourcère et APSM est un "must".

    Ciao.
    reply quote
    tatamix1972 - on Monday 07 July 2014 at 11h08 permalink

    Bonjour Aurélien !

    Comme pour Julien, je vous remercie pour vos commentaires... Sois assuré que je les prends en compte pour la suite ! J'ai d'ailleurs déjà appliqué celui de l'étape du Tourmalet, avec une arrivée à Luz-Saint-Sauveur et 189 km au compteur.

    Deux-trois petites remarques néanmoins par rapport à tes commentaires...
    Pour le contre-la-montre de Besançon, parler de faux-plats me parait un peu exagéré ; la côte d'Abbans-dessus ou celle d'Amondans notamment ne se montent pas sur la plaque, même pour des pros ! C'étaient mes routes d'entrainement, certes il y a 20 ans, quand je courrais... dont je connais un peu le coin. La bosse à trois kilomètres de l'arrivée à Besançon se monte effectivement sur la plaque et ne devrait certes pas gêner un peloton lancé...

    De toute façon, je continue à lire les parcours des uns et des autres... et, comme depuis presque 20 ans, m'imagine des parcours !

    Donc, merci pour ce site et vos commentaires...

    Manu
    reply quote
    tatamix1972 - on Monday 07 July 2014 at 13h39 permalink

    Merci André, pour ton commentaire que je trouve beaucoup moins abrupt que les autres et très constructif... Peut-être la sagesse des années ?!

    Pour la longueur de certains transferts, je prends note.
    Pour l'étape vosgienne, je dois dire que c'était principalement la longueur de celle-ci et l'enchainement de cols relativement longs que je recherchais plutôt que de faire une étape courte et nerveuse, avec des raidillons. L'idée que des échappées peuvent se développer dès le départ et créer de gros écarts, obligeant les favoris à réagir, avec donc du mouvement dans la course ?!

    Pour les cols éloignés de l'arrivée, je dois avouer que j'aime bien cette idée d'étapes avec des départs en montagne et des fins de parcours plus plats. L'étape d'Annonay sur le Tour 2012, si je me rappelle bien, avait été plutôt animée, avec un peloton éparpillé et une fin d'étape palpitante.
    C'est un peu ce que j'imagine pour des étapes comme celles de Besançon, d'Annecy, de Béziers...
    Pour l'étape du Ventoux, c'est un peu différent ; je me dis que ce profil peut d'une part inciter des coureurs (seconds couteaux) à partir très tôt pour tenter de passer le Ventoux en tête et de tenir jusqu'à l'arrivée. Mais surtout, je pense que si un ou plusieurs favoris décident d'attaquer dans la montée, cela peut donner pleins de petits groupes en chasse les uns derrière les autres, pendant 100 kilomètres quasiment tout en descente ! Mais peut-être que je me trompe complètement ?
    Le signal de Bisanne, je le réserve pour un autre Tour que j'ai déjà tracé... et puis par Crêt-Volant et la Croix des Ayes, ce n'est pas facile non plus ! Cela n'a rien à voir avec la route classique depuis Flumet.
    L'étape Les-Deux-Alpes - Gap : je la voulais nerveuse dès le départ, avec l'obligation d'être pas trop mal placé au pied du col de Parquetout... mais aussi pas trop dure après l'étape de la veille ! Pour beaucoup rouler par là-bas et donc connaitre l'endroit, la fin de parcours avec le col de Festres, n'est pas si évidente que ça, surtout s'il y a du vent (très fréquent dans le coin). Je n'attends pas de gros chamboulement sur ce type d'étapes... mais un leader qui se fait piéger, c'est par contre tout à fait possible !
    Pour l'étape pyrénéenne, je n'y reviens pas puisque j'ai fait une arrivée à Luz-Saint-Sauveur.
    Pour la dernière étape de montagne, je vais réfléchir à vos remarques... mais j'aimais bien ce tracé, avec une course de côte à la fin ! Trop ASO, manifestement ?

    Merci pour vos commentaires.

    Manu
    reply quote
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    Le Tour de France 2012
    Le Tour de France 2012

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    • Thomas Vergouwen disait :
      il est sûr que là la question est plus délicate car il n'y a pas un autre endroit dans le coin qui reçoit déjà le Tour qui pourrait facilement remplacer cette arrivée


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