It's your Tour: GIRO D'ITALIA/TOUR DE FRANCE de cette année

Comparaison des parcours

• created by André on Wednesday 13 May 2015 at 12h16 | viewed 3524 times | 49 messages
  
  

  Fred - on Thursday 25 June 2015 at 17h57 Slt crico, Les watts veulent dire oui et non sur le dopage car si tu fais une échappé de 120 Km et on calcule tes watts sur le dernier col ils seront faible et pourtant le mec est dopé. Un exemple sur le magazine qui calcule les watts depuis hinault jusqu'en 2012 si mes souvenirs sont bons. Virenque a courchevel en 97 est dans le vert donc soit-disant pas dopé alors qu'il est sur cette étape. Froome est plus fort actuellement que contador tu le verras sur le tour, Nibali est chargé comme les autres, il te sort des exploits dès le 2è jour de course jusqu'à la fin du tour 2014. Qu'il le gagne ce n'est pas génant mais la manière pose problème, l'italien a écrasé ses adversaires autant que Froome en 2013 sachant qu'il n'est pas aussi fort. Le problème du dopage est l'abus, certains francais et étrangers sont dans ce cas. Concernant les tours les plus difficile pour répondre a André que je salue. Depuis 1980 je mets : 1987 / ( 25 étapes ). 1997 / 1994 / 1993 / 2011 / 2000 1986 / 2013 / 1995 / 1984 / 1985 / 1989 / 2006 / 2007 / 2005 / 2015.

  tatamix1972 - on Thursday 25 June 2015 at 18h57 Fred said: Le problème du dopage est l'abus, certains francais et étrangers sont dans ce cas. C'est quoi, un abus de dopage ? J'ai rarement lu une remarque aussi affligeante sur le sujet ! Le problème du dopage, c'est le principe même de se doper, de prendre des substances permettant d'augmenter artificiellement ses performances ou ses capacités de récupération... Il n'y a pas de "petits" dopés et de "grands" dopés, mais juste des personnes qui trichent vis-à-vis de tous les autres ! Après, comme dit plus haut, un coureur ne peut être considéré comme dopé qu'à partir du moment où il a été contrôlé positif. Pour le reste, ce sont des présomptions de dopage par rapport à des performances hors-normes, par rapport à des puissances développées qui peuvent paraître suspectes... Pour l'instant, des principaux leaders actuels et possibles vainqueurs du prochain Tour de France, seul Alberto CONTADOR a été contrôlé positif et sanctionné pour cela. Pour revenir sur les éditions 2013 et 2014 du Tour de France, l'année dernière, Vincenzo NIBALI avait déjà plus de deux minutes d'avance sur tous les autres prétendants au sortir de l'étape des pavés, de par sa dextérité sur le vélo... Il a pu contrôler ses adversaires avec l'aide de son équipe et les laisser s'épuiser, puis attaquer aux moments propices, sans semble-t-il faire des performances inhumaines. L'année précédente, pour Christopher FROOME, il y a malgré tout quelques étapes où les performances sont suspectes et notamment une ascension du Ventoux record, pour laquelle il tutoie les meilleurs temps d'ascension réalisés en contre-la-montre sur des distances courtes, alors qu'il avait plus de 230 kilomètres dans les jambes ! On peut légitimement se poser des questions, même si pour l'instant il n'est pas considéré comme dopé.

  Fred - on Thursday 25 June 2015 at 19h30 tatamix1972, Merci de mesurer tes propos. Affligeant c'est un poussé tu ne crois pas?... Je tiens a te préciser que le dopage existe dans ce sport depuis des lustres et continueras d'exister car l'argent le controle. Comme le sport reflète la société quand je vois son état je ne penses pas que cela va en s'améliorant, et si comme moi tu suis le cyclisme depuis très longtemps tu devrais savoir que certains abusent plus que d'autres d'ou le fait que la patrouille leur est tombé dessus. Riis, Armstrong,pour ètre récent, les hollandais fin années 80 etc... Comme exemple si tu fais vinokourov tu risques de tomber plus facilement que Indurain. Je ne cautionnes pas, mais je fais avec, et quand je vois certaines performances... wiggins, voeckler,Froome, Nibali je ne penses pas que le problème soit réglé et je doutes qu'il le soit tant que le chèque alignera les les grosses sommes. Je tiens a préciser que la triche est une seconde nature pour l'homme. Nibali fait comme les autres, il n'a eu aucune baisse en trois semaines sachant que le tour était exigeant notamment du au temps et quand je vois la vitesse de ce dernier elle fut pas mal.

  Thomas Vergouwen - on Thursday 25 June 2015 at 20h24 Bonjour, Devrais-je vous rappeler l'objectif de cette rubrique "A votre Tour" ?! Merci de recentrer vos échanges sur des sujets autour de cet objectif. Sportivement, Thomas

  André - on Friday 26 June 2015 at 08h26 Bonjour. Je préfère ne pas aborder le sujet du dopage. Je vais faire une exception pour détendre l'atmosphère. C'est l'histoire (vraie) d'un coureur (y a une quarantaine d'année) qui fut convoqué après un controle ... négatif. Les membres de la comission tenaient à le "féliciter". Les urines avaient révélé qu'il (?) était de trois mois .... "enceinte" ! Son épouse accoucha dans le délai "calculé". J'espère que Thomas a un minimum d'humour ... Ciao.

  bapt77 - on Saturday 27 June 2015 at 10h39 André Était-ce une athlète Soviétique ? ;-) (*je précise que je renchéris sur une autre blagounette afin de clore définitivement ce débat toujours stérile. Comme en justice la présomption d'innocence et surtout la science prédominent. Arrêtons ces spéculations inutiles !) Je voulais vous demander André si je pouvais avoir l'autorisation de poster un parcours en lien avec le sujet (! hein ... ;). De cette façon, si Thomas lis ce message il en serait informer pour la publication. Merci d'avance et bon ChF.

  André - on Sunday 28 June 2015 at 14h15 Bonjour. Postez ! Où est le problème ? Un Soviétique ? Quelle idée bizarre, sachant que les coureurs de l'URSS de l'époque étaient des "amateurs". Je préfère, par prudence, taire le nom, révélé par un ancien suiveur du Tour devenu spécialiste football (dont il avait été joueur après avoir été sélectionné en équipe nationale de ... basket-ball). Ce n'était pas un coureur français. Ciao.

  bapt77 - on Friday 03 July 2015 at 15h18 *Merci à André de laisser héberger ce commentaire sur ce sujet* Une proposition de variante du Tour de France 2015 qui commence demain (si Thomas valide aujourd'hui). Un parcours moins retravaillé que les autres fois, qui cherche plus les petites détails qu'a restructurer l'ensemble. Voici le lien de la description du parcours officiel : http://www.velowire.com/article/872/fr/le-parcours-du-tour-de-france-2015-presente---physionomie-particuliere-pour-la-grande-boucle.html Sam 4 / Étape 1 : Contre-la-Montre Individuel 13,7 km dim 5 / Étape 2 : Ultrecht – Neeltje Jans lun 6 / Étape 3 : Anvers – Huy mar 7 / Étape 4 : Seraing – Cambrai mer 8 / Étape 5 : Cambrai – Amiens jeu 9 / Étape 6 : Abbeville – Le Havre ven 10 / Étape 7 : Livarot – Fougères sam 11 / Étape 8 : Rennes – Mûr de Bretagne dim 12 / Étape 9 : Contre-la-Montre par équipe Vannes – Plumelec lun 13 Jour de Repos mar 14 / Étape 10 : Tarbes – La Pierre-Saint-Martin -Montée de La Pierre-Saint-Martin : 4,8 km à 7,7% mer 15 / Étape 11 : Pau – Cauterets 197 km jeu 16 / Étape 12 : Lannemezan – Plateau de Beille 171 km -Plateau de Beille : 14,7 km à 8,1% ven 17 / Étape 13 : Muret – Rodez 198,5 km sam 18 / Étape 14 : Rodez – Mende 235 km dim 19 / Étape 15 : Mende – Valence lun 20 / Étape 16 : Bourg-de-Péage – Gap 210 km mar 21 Jour de Repos mer 22 / Étape 17 : Dignes-les-Bains – Pra Loup 190 km jeu 23 / Étape 18 : Gap – Saint-Jean-de-Maurienne 240 km ven 24 / Étape 19 : Saint-Jean-de-Maurienne – La Toussuire 106,5 km sam 25 / Étape 20 : Modane – Alpe d'Huez-Col de Sarenne 120,5 km -col de Sarenne : 2,4 km à 7,9% (12%) 1988m (194m) dim 26 / Étape 21 : Sèvres – Paris Première semaine : Tout d'abord, il m'aurait été aisé d'inverser les deux Contre-la-Montre en proposant un par équipe puis individuel. Cependant, je pense que cela correspond à une intention délibérée de la Direction de course. Je n'ai donc pas ''toucher'' ce qui fait l'essentiel de la mouture. La seconde étape est dans l'esprit ASO avec un «croisons les doigts avec un trèfle à quatre feuille accroché à un fer à cheval'' pour qu'il y ait un fort vent de 3/4 (on n'est plus à espérer un 3/4 dos ou face …) ASO a innover dans le bon sens avant le Mur de Huy. Deux côtes pouvaient être ajoutés : côte de Bellegrade (chemin des Gueuses) et côte d'Entre Deux Thiers (puis descente de la côte de Cherave ce qui raccourci l'enchainement vers le Mur). Mais la décision se fera de toute façon dans la dernière tant, à ce moment de la course, les échappés sont facilement maîtrisés. Puis les pavés. Je n'ai pas de réelle théorie sur ce genre d'étape. Je pense que le minimum est de proposer une dizaine de km. Le Tour 2015 en possède 13,3km ; 100m de plus qu'en 2014 et 300m par rapport à 2010. Le résultat a toujours été positif : ni trop ni pas assez d'écart, suffisant pour apprécier les écarts. Je n'ai donc pas décidé de modifier cette étape qui devrait être encore décisive. Des dires de T.Pinot sur le dernier reportage de Nicolas Geay, les secteurs seraient plus dures (secteurs 4 et 2 en faux-plats montant notamment). Parole d'un grimpeur ! Si je devais changer cette étape je rajouterais de la distance entre le dernier secteur et l'arrivée (15-20 km au lieu de 10). Ensuite, succession de 3 étapes pour sprinters, sauf Le Havre avec une étape jamais plate, une (nouvelle) exposé au vent et un final en bosse. Dommage cet écart vers Cany-Barville. L'entame du Mûr de Bretagne a apparemment changer … le scénario sera le même. Changer l'approche avec plus de côtes n'aurait que peu d'incidences. Le clm par équipe est très bon, pris séparément au parcours. Avec de long bout tout droit sur de belles routes pas souvent plates, il faudra emmener du braquet jusqu'à 1km de l'arrivée où il ne faudra pas être 5 coureurs au pied. Dommage que ce clm puisse être déséquilibré par le abandons, même si un coureur en moins pèse sur toute la course et pas seulement le chrono. ( http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Damien-gaudin-equipier-chez-ag2r-on-ne-me-verra-pas-a-la-tele/571307 ) Ainsi rien n'a été modifié pour une première semaine qui peut être très rythmé tout comme très classique … Le vent et les pavés auront un grand rôle plus que les arrivées en bosses. Changé une ou deux étapes (sans modifier le positionnement des clm) serait comme rajouté une goutte d'eau dans un verre à moitié plein. Deuxième semaine : Les principales critiques se sont faits entendre sur celle-ci. Que ce soit les Pyrénées, la transition (surtout vers Valence pour certains de la contrée ;) et les ''Pré-Alpes''. Je devais apporté ma touche ou ''Bapt'touch'' ! Première étape Pyrénées. Plusieurs choix possible. ASO a choisi la facilité (pas la moins mauvaise). Il y avait aussi l'option Est, route peu large mais un peu moins difficile (sauf si on veut de meilleurs enchainements). L'option Ouest : que je n'apprécie pas (Burdincurutcheta et Bargagui) avec un second col qui casse le rythme du premier et proposant une vallée vers St-Engrace contre productive. J'ai donc logiquement opté pour le col d'Hourcère qui propose une même difficulté mais qui possède une courte descente très profitable. Il est vrai qu'on casse ''la course de côte'' même si le style reste … Ensuite, Cauterets n'est pas une mauvaise idée loin de là. Mais pour ce genre d'étape il faut plus de mordant que le simple Tourmalet et son apéritif de l'Aspin. Je propose donc un apéro plus corsé (on oublie le Rosé fruité) suivie de son hors d'œuvre et enfin de son digestif pour assurer un retour à l'hôtel plus fantaisiste. Pour les Jeunes Conducteurs c'est 0,2 grammes maintenant ! Les vieux coursier vous pouvez commencer à attaquer dans les premières rampes ;) Pour terminer les Pyrénées, je ne voyais pas d'autre choix. Et pour la route du Pas de Souloumbrie, rien de dangereux (pas de ravins comme dans le col d'Allos) surtout quand on a connu le col de Chevrères … La transition. Après avoir densifier les Pyrénées, je n'ai pas voulu exagéré lors de celle-ci. Donc Rodez laisse toujours sa place au Sprinters-Puncheurs (pas tant que ça à la fête les sprinters cette année). Mende est bien-sûr compliqué même si la course restera la même (sprint de 3km), à voir pour les écarts et surtout pour les échappés. Et Valence rendu plus ouverte car je pense que les Sprinters pas du tout rassasiés feront facilement la chasse aux échappés ce dimanche 19 juillet. Gap : un final bien plus original par rapport à ce qu'on veut voir, même sur le site. Est-il plus inférieur à celui par Moissière dont le sommet est assez loin de l'arrivée pour une telle étape ? L'étape aurait été trop longue par Pontis et consort, je me suis donc penché sur cet enchainement. Troisième semaine : On commence par la fameuse étape de Pra-Loup. ''Pourquoi ne pas faire Allos>Champs>Cayolle>Pra Loup ?'' 1)L'enchainement bien que ''moins dur'' correspond mieux au vrai parcours. Je ne souhaite pas tout chamboulé et la dernière descente à l'air ''sympa sympa''. 2)C'est cette succession qui est la plus mythique … 3)Il y a moins de km entre l'arrivée et le col d'Allos (par rapport à Cayolle). Puis un des premier vrai changement de ce parcours selon moi. J'abandonne le Glandon et surtout ces lacets de Montvernier qui ne sont que ''commerciaux'' (cf : présentation du Tour où comment faire aduler 3 km et 18 épingles). Or je les conserve avec une utilité aussi importante, en la positionnant dans la descente du Chaussy. L'étape a, je pense, plus de potentiels ainsi qu'avec l'étape initiale. Surtout avec l'étape du lendemain … Justement, au revoir les 30 km de détour (enfin presque …) si j'ai bien compris obligatoire. Deux impératifs pour cette étape : la faire correspondre aux critères de l'Étape du Tour = courte et départ/arrivée proche (avec de beaux cols quand même). Ainsi, rajout d'un autre nouveau col et suppression de celui inutile (+montée de la Toussuire par La Rochette) ''Dernière étape''. On reprend bien-sûr la Croix-de-Fer mais pas la même arrivée : On oublie les 21 virages. Ce qui implique une ''grande perte'' historique. Donc innovons intégralement avec une ''nouvelle'' montée. Pas sûr que la commune apprécie mais pourquoi ne pas intéressé d'autres cyclotouristes cherchant de nouveaux défis ? Enfin, vous remarquerez la similitude entre les deux cols de la journée fais de montée en (3) pallier. Je ne modifie pas la dernière étape qui peu importe le parcours ne changera pas le scénario (habitude devenue coutume …). Et je le répète, je ne voulais pas modifier la structure globale de ce parcours car je souhaite, comme beaucoup, voir le résultat d'un tel déséquilibre dans l'exercice chronométré. Comment je vois ce profiler la course par rapport au vrai parcours ? Une course assez ouverte je pense. Beaucoup le dise et le répète il faudra un premier compte après Plumelec. L'étape des pavés de 2014 a marqué les esprits donc tout le monde se méfie. Les quatre fantastiques auront déjà eu l'occasion de se jauger et notamment leur armada ! L'élimination d'un des prétendants ne serait pas mauvais pour la course. Rien d'important à attendre des Pyrénées où un scénario à la 2011 se profile. Je crains un nouvelle escamotage. Les étapes ne sont pas ''dégueux'' mais les Alpes vont acaparé toutes l'attention et personne n'osera attaqué dans les Pyrénées même si un leader a perdu 3-4 min. Je dis leader quand je parle des 4. Massif-Centrale : course de côte et échappé comme d'hab'. J'inclue Manse où seul Contador pourrait ''surprendre''; ou pas … D'où je le redis l'importance de la première qui décidera plus du classement que la première. Si les écarts sont resserré, attendons nous à une course assez stratégique, à l'intox car il n'y aura aucun clm pour forcer l'explication (2011). Si les écarts sont importants, attendons nous à des courses d'équipe sur le format de 2013 où nous avons une attente de la défaillance du leader. Pour nos Français, il est toujours dur de ''parier''. Ainsi je ferais deux paris : 1)un Français parmi les tout meilleur (je ne vois que Pinot, moins Bardet) qui peut profiter de la défaillance d'un des quatre pour se hisser sur le podium. Sinon en belle surprise je verrais un P.Rolland (discret pour l'instant) nous sortir une grosse étape pour chercher un beau classement. 2)Une première semaine chaotique où nous abandonnons toutes chances. En somme, l'inverse de 2014 … Quand on les attend trop … Mon favori : Quintana. Le mieux préparer je pense et pas le plus faible sur les pavés. Seul interrogation son équipe où seul Valverde peut un tant soit peu l'aider en montagne. Si nous sommes dans une course tactique, il aura les meilleurs jambes en troisième semaine. Si il accélère, Froome n'aura pas la résistance pour assumer plusieurs étapes mouvementé et Contador risque de rapidement se fatiguer. Seul Nibali aurait la capacité de déstabilisé tout ce monde lors d'une étape pochette surprise. Et ce dés les pavés ? Mais comme je ne m'attend pas à une course endiablé je cite le plus fort sur une fin de course : Quintana. Bon Tour de France à tous et à toutes !

  André - on Thursday 06 August 2015 at 09h53 Bonjour. Les lampions du Tour de France de cette année se sont éteints depuis un délai raisonnable par rapport au recul nécessaire pour affiné une analyse. Victoire logique de Chris Froome, qui plus que Quintana, a endossé le costume de futur vainqueur. SATISFECIT Les organisateurs, comme toujours depuis la nouvelle "ère", se sont montrés satisfaits. La presse, hors hexagone, semble avoir aussi apprécié le déroulement du Tour 2015. Mais, cela ne gomme pas les "erreurs" de départ. INTERVIEW D'EDDY MERCKX (avant-Tour) Je n'en n'ai eu qu'un résumé. Merckx, dont personne ne conteste la compétence et la "mesure", a qualifié la gestion des chronos d'"inadmissible". Pour rappel, le "cannibale" remporta tous les clm. par équipes qu'il disputa sur le Tour. Pourtant, il estime que cet exercice ne devrait compter que pour le classement par équipes. Troublant ! Le "Roi Eddy" a aussi pointé une faiblesse du parcours qui avait été peu/pas relevée : que ce soit dans la gestion des clm (pour Merckx, 14 km en individuel est tout aussi "inadmissible"), la plaine, et le découpage des étapes de montagne; ce Tour avait été trop conçu pour favoriser les grosses équipes. RAPPEL HISTOIRIQUE : GIRO 1972 Le Tour d'Italie 1972 est entré dans la légende (exploits individuels, retournements de situations, grandes étapes). Le 4ème jour, JM Fuente sur la course de cote de la station intermédiaire du Blockhaus, infligea une "gifle" à ses rivaux : Lasa, son équipier (amusant) à 1'35, Motta à plus de 2', Merckx à 2'36, Pettersson (vainqueur sortant) et Gimondi encore plus loin. Si Merckx, parvint à reprendre du temps (beaucoup moins que prévu) sur les 60 km de clm., c'est sur un autre terrain qu'il fit basculer la course en sa faveur : sur les sommets venteux du massif de la Sila, puis en remportant les deux longues étapes de haute montagne en débordant le "coq des Asturies" vers Bardonecchia-Jafferau (247 km), et Livigno (256 km), ne cédant plus que sur la courte étape (88 km) vers le Stelvio. L'équilibre du Giro 1972 contraste avec le déséquilibre (chronos, et cette "avalanche" de course de cote) du Tour 2015. Quid si le Tour avait proposé une grande étape de haute montagne de 230-240 km bien construite ? PETIT VAINQUEUR ? Ce serait injuste, quand Froome fut le plus régulier sur les 21 étapes. Néanmoins, le niveau ne fut pas supérieur à 2014. La troisième place de Valverde tend à le prouver, de meme que le fait q'un Nibali très inférieur soit parvenu à remonter aux portes d'un podium (qu'il aurait peut-etre "enjambé" sans sa crevaison au pied de l'Alpe d'Huez). Je ne conteste pas que, en matière de "panache", Nibali a apporté plus en 2014 (Sheffield/Aremberg/Hautacam) que Froome en 2013 et 2015. Pour rappel, sur le Giro 2013 en pleine bourrasque de neige, le "requin de Messine" mit un point d'honneur à triompher aux mythiques Tre Cime di Lavaredo, la veille de l'arrivée. Le comportement du public fut ... Sur l'Alpe, les huées qui se répercutèrent de virages en virages lors du passage du maillot jaune, ne furent pas le fruit d'un petit nombre. Le Tour serait-il devenu l'exutoire d'autres frustrations ? Giro ou Vuelta génèrent-ils des attitudes aussi anti-sportives ? BONS POINTS La première partie de ce Tour est à reproduire. Nous nous attendions à du mouvement, et nous ne fumes pas déçu. REGLEMENTS "RISIBLES" Qu'il soit demandé à un coureur dont les paramètres médicaux sont inquiètants (Boom) de renoncer apparait sage, mais en parallèle il faudrait adapter les règles UCI pour permettre son remplacement. Au XXIème siècle ... QUELLE APPROCHE l'année prochaine ? Avant de mettre sur table des schémas, innovations, choix stratégiques, je voudrais pointer ce qui est à éviter, sachant que T. Gouvenou aurait déjà souhaité aborder la montagne très tot en 2015. Clm. individuels : D'accord avec M. Cipollini pour minimum un test de 40-45 km en plaine. Mais, le positionnement pourrait se faire assez tot. Montagne : Elle ne peut etre "écrasée" par une demi-douzaine de course de cote, les espaces entre les deux derniers cols doivent etre réduits et il faut plus d'étapes avec enchainements directs, enfin il faut "travailler" pour favoriser les attaquants et la course de mouvement plutot que le "collectif défensif". Une course de cote en entame du premier grand massif est à proscrire. Après des éditions 2012-2013-2014-2015 avec un futur vainqueur connu à mi-Tour, ASO n'a plus d'argument pour ne pas offrir une grande étape de haute montagne aux effets importants. Depuis l'arrivée de C. Prudhomme, les schémas des clm. ont été très variés. Très bien (sauf 2015), mais il serait nécessaire de proposer d'autres approches en montagne. Je renvoie aux parcours fictifs de la rubrique. Quelques exemples : Le rapport 1er/2d gd massif entre 2/3 étapes puis 3/4 étapes n'est pas immuable. Il pourrait s'inverser en 4-5/2. "Couper" un massif est une autre option. J'aime beaucoup aussi le schéma d'une grande-longue et unique étape sur le premier massif, et une succession d'étapes courtes sur le second. Notamment ... Ciao.

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  [quote=Fred]Slt crico, Les watts veulent dire oui et non sur le dopage car si tu fais une échappé de 120 Km et on calcule tes watts sur le dernier col ils seront faible et pourtant le mec est dopé. Un exemple sur le magazine qui calcule les watts depuis hinault jusqu'en 2012 si mes souvenirs sont bons. Virenque a courchevel en 97 est dans le vert donc soit-disant pas dopé alors qu'il est sur cette étape. Froome est plus fort actuellement que contador tu le verras sur le tour, Nibali est chargé comme les autres, il te sort des exploits dès le 2è jour de course jusqu'à la fin du tour 2014. Qu'il le gagne ce n'est pas génant mais la manière pose problème, l'italien a écrasé ses adversaires autant que Froome en 2013 sachant qu'il n'est pas aussi fort. Le problème du dopage est l'abus, certains francais et étrangers sont dans ce cas. Concernant les tours les plus difficile pour répondre a André que je salue. Depuis 1980 je mets : 1987 / ( 25 étapes ). 1997 / 1994 / 1993 / 2011 / 2000 1986 / 2013 / 1995 / 1984 / 1985 / 1989 / 2006 / 2007 / 2005 / 2015. [/quote]
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