Ce Tour de France a été conçu en "révolte" face au non-spectacle présenté en juillet. Il est réaliste mais s'oppose à ASO sur plusieurs "règles". Seul objectif : déstabiliser l'armada de Chris Froome.
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United Arab Emirates
United States of America
Uruguay
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Venezuela
Vietnam 
by Mehari Duruy on Tour du Rwanda
by Reniers Luc on Alfasun Gooikse Pijl p/b Lotto by Thomas Vergouwen on UAE Tour by Bob griffin on UAE Tour
by SENECA on Grote Prijs Stad Halle
Etape 1 : Barcelona I.T.T. (31 km) : Rouleurs
Etape 2 : Barcelona - Céret (222,6 km) : Sprinteurs/Baroudeurs
Etape 3 : Céret - Ax-les-Thermes (156,8 km) : Grimpeurs
Etape 4 : Foix - Carmaux (173,7 km) : Sprinteurs
Etape 5 : Rodez - Salers (185,8 km) : Puncheurs
Etape 6 : Ussel - Vierzon (218,8 km) : Sprinteurs
Etape 7 : Orléans - Montmorency (207,7 km) : Puncheurs
Etape 8 : Senlis - Valenciennes (190,5 km) : Rouleurs
Etape 9 : Valenciennes - Oudenaarde (163,5 km) : Rouleurs
Repos
Etape 10 : Dijon - Dijon (189,2 km) : Puncheurs
Etape 11 : Beaune - Bourg-en-Bresse (113,1 km) : Sprinteurs
Etape 12 : Bourg-en-Bresse - Le Bourget-du-Lac (163,6 km) : Grimpeurs
Etape 13 : Chambéry - Moûtiers (164,5 km) : Grimpeurs
Etape 14 : Albertville - Aigle (182,6 km) : Sprinteurs/Baroudeurs
Etape 15 : Martigny - Bourg-Saint-Maurice (188,1 km) : Girmpeurs
Repos
Etape 16 : Briançon - Sisteron (158,4 km) : Sprinteurs
Etape 17 : Sisteron - Nîmes (177 km) : Sprinteurs
Etape 18 : Alès - Mont Lozère (177,9 km) : Grimpeurs
Etape 19 : Mende - Langeac (196,7 km) : Baroudeurs/Grimpeurs
Etape 20 : Ambert - Le Mayet-de-Montagne (146,2 km) : Grimpeurs
Etape 21 : Paris - Paris (58,5 km) : Sprinteurs
Un parcours qui devait arriver après la purge qu'a été le dernier TDF, l'analyser revient à chercher les causes de ce désastre. Pour toi 1010 il s'agit de l'hégémonie de la Sky, tu proposes donc un parcours qui empêcherait la puissance de l'écurie britannique de s'exprimer dans sa pleine mesure. Pour ce faire, ton parcours est amputé des contre-la-montre individuels et des arrivées en altitude. Alors là mon sentiment est partagé, car s'il est vrai que Froome est le meilleur rouleur parmi les leaders (après tout - sauf tricherie - ce n'est pas sa faute), j'ai beaucoup de mal à accepter un Tour sans contre-la-montre. Quant aux arrivées en altitude, leur suppression ne m'embête pas du tout mais est-ce que Froome a vraiment besoin d'elles pour gagner ? Je n'en suis pas sûr.
Ce qui saute aux yeux, c'est que ton Tour n'est pas tant dirigé contre la Sky que contre Froome personnellement (Froome n'a pas besoin de la Sky pour gagner les ITT), c'est-à-dire contre le meilleur coureur. Dit comme ça, je ne suis pas sûr que ton ambition soit si "politiquement correcte" ; mais bref, il s'agit là plus de langage (de com') que de confection de parcours.
Venons-en donc au parcours en lui-même :
1ère étape très télégénique et intéressante sportivement, sans être trop longue. OK.
2ème étape qui permettrait probablement à un "baroudeur" de prendre le jaune. Pourra-t-il le tenir le lendemain ? Il faudrait que quelqu'un (Froome ?) prenne des risques dans la descente de Pailhères, qui a l'air très rapide (pas mal de lignes droites). Le maillot jaune pourrait donc très vite être dans l'escarcelle de notre ami le "Kenyan blanc".
Terrain difficile à contrôler vers Salers, c'était le but, c'est réussi. Même ambition vers Montmorency, étape spectaculaire en perspective, sans doute plus spectaculaire que sélective mais belle étape.
Les pavés : peut-être que davantage les espacer serait préférable compte tenu de l'objectif. Mais demeure l'espoir de voir Froome mordre la poussière (soyons honnête...).
Très belle étape flandrienne. Rien à dire.
Encore une belle étape vers Dijon avec des difficultés quasi tout du long, c'est l'idéal.
Bourget classique, où ça risque fort de se jouer à la pédale (et dans ce domaine Froome n'est pas mauvais).
BSM est magnifique et tout à fait dans le sujet, car les équipiers risquent de sauter vite (dans San Carlo) et après il reste le Petit Saint Bernard pour remettre des dents. Je proposerais une arrivée à La Rosière pour encore améliorer cette étape déjà superbe.
Les trois étapes finales de moyenne montagne pour les renversements de situation sont judicieuses, surtout que sans arrivées en altitude et sans chrono les écarts risquent d'être toujours mesurés.
Le parcours en soi (si on oublie l'objectif de départ) me plaît (si on oublie l'absence de chrono individuel), mais comment faut-il réellement le juger ? Comme un parcours fait délibérément contre un coureur ? Et dans ce cas doit-on juger la démarche elle-même (qui ne me plaît pas) ? Ou bien doit-on seulement juger de si le parcours remplit son objectif ?
Il est clair que ce parcours permettrait, davantage que celui de cette année, de mettre à mal la Sky et son leader, mais je suis contre la démarche. Nietzsche dirait qu'elle est guidée par le ressentiment car elle ne vise qu'à faire vaincre les faibles face aux forts (même tout seul, Froome est le plus fort). Je pense à l'inverse que ceux qui doivent être punis du désastre qu'a été le dernier Tour, ce sont les rivaux de Froome, qui n'ont pas du tout été à la hauteur ; c'est à eux de se bouger le c..., pas à ceux qui font les parcours de les favoriser. Après, reste le problème de l'équipe qui entoure Froome, et là c'est vrai qu'il faut faire quelque chose, mais à mon avis une réforme du règlement serait préférable (moins de coureurs par équipe, et plus d'oreillettes).
Restent plusieurs étapes remarquables, en particulier les étapes 10 et 15, qui sont parfaites.
Bonjour 1010.
Je suis d'accord à 85-90% avec AT.
Prises indivIuellement, de bonnes étapes, et une approche plus audacieuse qu'ASO-103, mais stigmatisation de l'absence de clm. (erreur stratégique).
Ok pour certains rééquilibrages, mais je suis opposé à des Tours pour ou contre un coureur.
L'histoire des grands Tours fourmille d'exemples contre-productifs.
Les dessins des Tours de 1963 à 1968 n'ont pas permis à Poulidor de battre Anquetil, et Poupou fut ensuite battu par des adversaires à priori moins forts.
Meme échec avec Merckx quelques années après.
Que dire du virage à 180° des clm. individuels entre 1974 (56 km) dernier succès de Merckx et 1978 (190 km environ) premier triomphe d'Hinault ?
Le blaireau aurait plus que probablement enlevé ces Tours. Mais avec 80-90 km de chronos, il serait allé chercher le jaune en montagne comme sur ses 2 victoires sur la Vuelta et ses 3 Giri gagnants.
Le dernier Tour dessiné pour un coureur fut celui de 1996 avec Jalabert ...
Inversément, meme si le "faux" motif de lute contre le dopage fut avancé, celui de 1999 était construit très défavorablement pour un Pantani pourtant vainqueur sortant, et grand animateur. A moins que ce Tour ne fut aussi dessiné pour défavoriser Virenque ...
Revenons à Froome.
Les points forts :
- sprint en cote sur courte distance
- clm. de +/- 30-35 km vallonnés, ou mixte (Chorges, Megève)
- organisation "defensive" de son équipe
- les bouts venteux
- opportuniste (2016)
Les points faibles :
- pluie et froid
- ascensions relativement longues avec un pied soit très raide (Alpe) ou irrégulier.
J'ai un à priori négatif pour les grosses étapes de haute montagne longues, et/ou l'enchainement d'étapes de haute altitude en fin de Tour.
Mais, cela est à verifier puisque les caciques d'Issy les Moulineaux n'ont plus proposé de super-étape depuis un lustre.
Enfin, a semblé plus à l'aise dans les Pyrénées que les Alpes.
Attention aussi, qu'avec les années, sa "giclette" devrait s'émousser, mais avec l'expérience il pourrait compenser par une meilleure gestion des dernières étapes.
Tout en conservant un minimum d'équilibre, un Tour avec :
- un seul clm de 50 km sinueux et technique tout à la fin
- de la haute montagne (Alpes) concentrée avec grands cols sur le troisième week-end/dernière semaine.
- peu d'arrivées au sommet, et pas de course de cote (Ventoux/APSM)
- des étapes sur massifs intermédiaires favorables aux attaquants (c'est vite dit !).
Je pourrais encore ajouter quelques points, mais force est de constater que les recettes "pour mettre en difficulté Froome" sont quasi les memes recettes que pour redynamiser la course, tout simplement.
Ciao.
Bonjour André et AT
Visiblement la démarche fait plus réagir que le parcours en lui-même.
Alors, le parcours :
Il y a quand même 30 kms de CLM le premier jour, soit 2 fois plus qu'en 2015 ! Je suis d'accord, c'est une distance faible mais la diminution générale du kilométrage chronométré me semble logique. 100 km de CLM, on a bien vu ce que ça a donné en 2012. Aujourd'hui, avec 100 km de CLM, Tom Dumoulin est candidat au podium final. Et placé le premier jour, Chris Froome n'a jamais brillé. En 2015 et 2012, il est au niveau d'un Nibali sur le chrono initial.
Ensuite, les arrivées en altitude, j'essaye de les éviter sur la plupart de mes parcours et là, sans le faire exprès, il se trouve qu'il n'y en a pas. Le principal, c'est d'éviter les pures courses de côte (APSM, Ventoux) où là, le train Sky est infernal et empêche toute attaque puis Froome démarre et plus personne ne le revoit.
Effectivement, Froome peut être en jaune à Ax. Mais l'idée était de proposer de la montagne en tout début de Tour ce qui n'a plus été fait depuis San Sebastian non ? Ca permet de bousculer un peu les habitudes et il faudra être au top dès le départ. En troisième semaine, ça pourrait créer quelques défaillances.
Sur des grosses étapes vallonnées/pavées, on a jamais vu ce que pouvait donner l'équipe Sky et son leader. Ces étapes constituent une source de danger évident pour Froome. Le Bourget est l'étape la plus abordable pour Froome mais le Mont du Chat, c'est du spectacle "garanti". Merci pour BSM : c'est exactement le genre de "raids" de haute montagne inexistants sur le Tour ces dernières années.
Puis, là encore, on a (presque) jamais vu la Sky sur des étapes de moyenne montagne bien tracées d'autant plus en troisième semaine.
Donc oui, ce Tour est contre Froome mais aussi contre la Sky avec des étapes difficiles à maîtriser collectivement. Je suis persuadé que ce parcours permet du spectacle et qu'il y a de nombreuses opportunités pour lancer des mouvements de course capables de mettre en danger Froome et ses équipiers.
La démarche :
Ca me dérange pas que Froome gagne le Tour si il le mérite et qu'il est au-dessus de ces adversaires. En revanche, ce qui me gêne, c'est de voir une équipe dominer de la tête et des épaules depuis 2012 et annihiler tout spectacle (en montagne) et que rien ne change dans la conception des parcours. On a bien changé les règles du classement par points pour gêner Sagan alors pourquoi pas gêner Froome ?
Je ne pourrais vous contredire sur les exemples historiques. Et évidemment, quand il y a un gars deux jambes au-dessus de tout le monde, peu importe le parcours proposé, il gagne. Mais, plus que l'échec de Froome, ce que j'ai recherché, c'est des terrains que Sky n'a pas l'habitude de maîtriser et des étapes spectaculaires de telle sorte que même si la Sky est "imprenable", on ne s'ennuie pas.
Enfin, oui la Sky avec ses moyens démesurés pose problème comme le PSG en Ligue 1. Moins de coureurs par équipes ? On peut tester 8. En dessous, ça risque d'engendrer d'autres problèmes. Les oreillettes ? Branchées sur radio Tour évidemment ! Mais l'attentisme est présent aussi au niveau des instances ...
Bonjour 1010,
Avant de commenter ton parcours, je voudrais que tu me précises les idées que tu voulais mettre en place en réaction au tour de cette année !
L'idée d'un tour "anti-Sky" n'est pas sans me déplaire, mais je trouve que la formulation est un peu trop stigmatisante : Que dire de la Movistar sur la Vuelta ou des Quick-Step sur les flandriennes ?
Un tour "anti-grosse-armada" serait peut-être plus adéquat.
Bonne journée
Bonjour Aurélien
Les exemples que tu cites ne sont pas aussi criants que la Sky sur le Tour.
Sur ce Tour, ce que je voulais avant tout, c'était proposer un terrain qui sort la Sky de sa zone de confort.
Donc réduire au minimum les chronos qui annihilent les étapes de montagne : les leaders n'osent pas attaquer franchement avant parce qu'ils sont proches de Froome au classement général et sont résignés après une fois qu'ils se sont pris 3 minutes. Pas de courses de côtes, où la Sky gère au SRM et asphyxie ses concurrents.
Ensuite, pour la haute montagne, l'empilement de cette année n'était pas forcément bon (on a peur d'attaquer et de craquer le lendemain), donc seulement 4 étapes chargées dont un "raid" à haute altitude pour avoir du spectacle à chaque fois. A côté, des étapes de moyenne montagne en 3ème semaine tracée pour les coureurs offensifs, des grosses étapes vallonnées/pavées. Autant de domaines que la Sky ne maîtrise pas aussi bien. Et puis, il y a même certaines étapes de transition qui peuvent être piégeuses.
Donc voilà, moins d'étapes "physiques" et plus d'étapes piégeuses où il est possible de faire un coup tactique comme celui d'aujourd'hui.
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